• Te conquérir Chapitre 12
     
    Chapitre 12
     
    -Je ne suis pas tombé amoureux de lui! s'exclama Chinen.
    -Ne mens pas Chii. Je suis ton ami, tu peux me dire la vérité, lui répondit Yuto en fronçant les sourcils.
     
    Nakajima avait commencé à questionner Chinen dès que la cloche avait retentit pour annoncer la première pause.
     
    -Non. Je dis la vérité Yuto. Je ne suis pas tombé amoureux de lui. Comment peux-tu penser ça?
    -Hmm.... Alors pourquoi as-tu pleuré hier?
    -Parce que mes larmes voulaient couler. C'est tout, lui répondit-il faisant rire son ami.
    -Ce n'est pas une réponse.
    -C'est ma raison, grogna Chinen. Je m'en fiche si tu me crois ou pas. Je ne dirais pas autre chose sur ça, bouda-t-il ensuite.
    -Ok Chii, lui répondit son ami en lui pinçant les joues. Ne soit pas en colère, je te taquinais juste, d'accord? Je ne te demanderai plus rien d'autre.
    -Il ne vaut mieux pas.
     
    Yuri ramena son attention sur son livre quand une jeune fille d'une autre classe arriva dans la sienne et se rapprocha de lui.
     
    Les deux amis la regardèrent avec interrogation.
     
    -Ano... Chinen-kun, est ce que tu accepterais de me voir après les cours derrière l'école? Il y a quelque chose que j'aimerai te dire.
     
    Yuto regarda attentivement la jeune fille avant se fixer son ami. Il savait ce qu'elle voulait.
     
    -Ha... Hai, lui répondit Yuri avec hésitation.
     
    Il n'avait jamais vu cette fille avant! Mais il ne voulait pas la décevoir.
     
    -Arigatou. Je t'attendrais là bas, s'exclama la jeune fille en rougissant et s'en allant.
    -Sugoi Chii! Cette fille va se déclarer à toi! lança Yuto étonné.
    -Peut-être qu'elle veut juste demander mon aide, répliqua Yuri.
    -Tu n'as pas vu son visage tout rouge quand elle est partit? C'était clairement écrit sur son front Chii. Ne fait pas semblant d'être stupide, déclara Yuto en lui poussant doucement le bras.
    -Hmmm.... Sou da ne. Je suis stupide, soupira-t-il en fermant son livre et en posant sa tête sur ses mains.
     
    Il partit dans ses pensées.
     
    -Eh? Chii? Je ne le disais pas vraiment sérieusement. Ne sois pas triste Chii, je me sens coupable, couina Yuto.
    -Non Yuto... Je suis vraiment bête ne. J'ai accepté de la voir sans savoir comment ça allait finir. Je ne devrais pas...
     
    Il s'enfuyait à nouveau dans ses pensées, marmonnant.
     
    -Chii, je ne comprends pas ce que tu dis...
    -Non... Ce n'est rien. Je me rends juste compte à quel point je ne suis pas assez futé, marmonna-t-il de nouveau.
     
    Yuto soupira en secouant la tête avant de frapper dans ses mains devant le nez de son ami.
     
    -Ok Chii! Retourne sur terre maintenant!
     
    Chinen cligna des yeux avant de secouer sa tête, revenant à la réalité et souriant à son ami.
     
    -Hahaha... J'ai été déconnecté, ricana-t-il faisant rire Yuto.
     
    Son ami décida de ne plus le questionner par rapport à Yamada, de toute manière Chinen ne lui répondrait pas.
     
    ---
     
    -Ano... Je t'aime tellement Chinen-kun. Je t'aime depuis la première fois que je t'ai vu. S'il te plaît sort avec moi! se confessa la jeune fille.
     
    L'école avait fini il y avait 10 minutes et Chinen avait tenu sa promesse de rencontrer la jeune fille.
     
    -Hmmm... Quel est ton nom? lui demanda-t-il.
     
    La jeune fille lui jeta un coup d'½il avant de rougir et de baisser les yeux.
     
    -Na... Nanako Tamura.
    -Bien, déclara Chinen dans un sourire. Tamura-san, merci pour ta déclaration. Je l'apprécie. Mais gomennasai. Je ne peux pas répondre à tes sentiments, termina-t-il d'une voix douce pour ne pas la blesser.
     
    Elle le regarda avec une expression triste.
     
    -C'est parce que tu aimes encore Yamada-Sempai? demanda-t-elle.
    -Eh? s'étrangla presque Yuri.
    -Yamada-Sempai t'a laissé seul ici. Tu l'aimes toujours, deshou? Pourquoi tu ne peux pas l'oublier et te trouver quelqu'un d'autre?
    -Ca n'a rien à voir avec Yamada-Sempai, lui répondit-il en fronçant les sourcils.
     
    Elle lui lança un regard interrogateur.
     
    -D'abord je ne suis pas amoureux de lui. Pourquoi tout le monde pense que je l'aime? Ensuite, je ne te connais pas. Comment pouvons-nous avoir une relation alors que je ne connaissais même pas ton nom il y a quelque minute? essaya de lui expliquer Yuri d'une manière douce.
    -Mais on peut essayer. Ca ne me dérange pas si tu te rends compte que tu ne m'aimes pas. Je veux juste être à tes côtés, insista la jeune fille.
     
    Chinen la regarda avec compassion avant de secouer la tête et de sourire.
     
    -Ca va juste te blesser. Je ne veux pas d'une relation d'amour à sens unique. En plus il y a plein de garçons dans cette école, où en dehors, qui sont mieux que moi et prêt à répondre à tes sentiments.
    -Hum, wakatta, répondit-elle en hochant de la tête. Je me sens soulager de te l'avoir dit, termina-t-elle avec un sourire.
    -Gomen ne, Tamura-san, s'excusa encore une fois Yuri avant que la jeune fille ne s'en aille.
     
    Une fois seul, il se dirigea vers un grand arbre et s'assit par terre en regardant autour de lui.
     
    C'était ici que lui et Yuto c'étaient confessé à Yamada. Il sourit malicieusement quand il se souvint de ce qu'il c'était passé. Il avait frappé Yamada au visage. C'était la première fois qu'il donnait un coup de poing. Depuis ce moment là, sa vie avait changé.
     
    Durant presque toutes les pauses, Yamada venait furtivement dans sa classe pour l'enlacer ou l'embrasser. Il avait été vraiment troublé. Ca vie paisible avait disparu. Mais pas seulement en classe. Yamada l'accompagnait aussi pour rentrer alors qu'il ne lui avait rien demander. Il le faisait seulement pour lui sans demander l'avis de Chinen. C'était un garçon têtu et égoïste.
     
    Mais il y avait des bons côtés aussi. Il l'avait protégé de la vitre brisé, blessant son bras. Et juste après il lui avait demandé comment il allait plutôt que de ce préoccupé de ses blessures. Il avait même rompu avec toutes ses copines après que Yuri lui ai dit que ce n'était qu'un Playboy qui ne connaissait rien à l'amour. Chinen savait qu'en réalité Yamada était une bonne personne. Il avait conquit sa mère et Yuri savait qu'elle pouvait connaître la personnalité des gens seulement en leur parlant une fois. Elle était gentille avec les personnes ayant une bonne nature. En fait elle lui avait même souvent demandé des nouvelles de Ryosuke. Elle voulait le revoir et était heureuse qu'il soit son ami.
     
    Chinen avait l'habitude de sentir sa présence autour de lui. Mais maintenant elle avait disparu.
     
    D'une certaine manière il avait commencé à ressentir que Yamada l'aimait vraiment et juste après il lui avait déclaré que c'était tout simplement un jeu, qu'il était un jouet.
     
    Comment pouvait-il encore croire en lui après ce qu'il lui ait dit que tout n'était qu'un jeu?
     
    ---
     
    Deux semaines était passé. Depuis sa dernière confession, Chinen en recevait plein d'autre. Ses prétendants lui disaient qu'ils n'avaient pas osé lui avoué et que maintenant ils le faisaient car Yamada était partit. Il s le considéraient tous comme son petit ami avant, mais maintenant c'était différent. Il avait dit qu'il ne l'aimait pas et Yamada était partit.
     
    La rumeur que Yuto sortait avec Keito c'était propagé aussi. Certains étudiants les avaient vu se tenant la mains alors qu'ils étaient en rendez-vous dans un parc.
     
    Yuto semblait ignorer les rumeurs et être moins timide.
     
    -Hey Chii! l'appela Suzuki alors qu'il s'apprêtait à aller à la cantine.
     
    Suzuki et lui était proche maintenant, mais pas aussi proche que lui et Yuto.
     
    -Nani?
    -Peux-tu, s'il te plaît, m'accompagner après l'école? lui demanda-t-il.
    -Eh?
    -S'il te plaît viens avec moi dans un goukon après l'école, le supplia-t-il en lui tenant l'épaule.
    -Goukon? demanda Chinen alors que sa mâchoire se décrochait presque.
    -Ouais. Mon ami m'a invité. Il va demander à un de ses amis de venir alors il m'a dit d'en inviter un aussi. Comme ca il y aura 4 garçons et 4 filles, lui expliqua-t-il.
    -Mais... Pourquoi moi?
    -Parce que je ne peux pas demander à Yuto sinon Okamoto-Sempai va me tuer, frissonna Suzuki. Et les autres ont des copines donc je ne peux pas le leur demander. S'il te plaît Chii! supplia-t-il encore en lui serrant les mains.
     
    Yuri hésitait, mais il n'avait pas le c½ur à refuser ça à son ami.
     
    -Ok. Mais ne me demande pas de faire quelque chose de bizarre là-bas, d'accord?
    -Merci Chii‼  Tu es vraiment mon ami! s'exclama-t-il avec un sourire heureux en lui tapant sur l'épaule.
     
    Chinen marchait avec Suzuki vers le lieu de rendez-vous pour retrouver son ami.
     
    -Humm, Suzuki, où est ton ami? demanda-t-il en ne voyant personne arriver.
     
    Ils s'étaient arrêtés au café. Suzuki regarda sa montre.
     
    -Hmm... On dirait qu'il va être en retard. Il m'avait dit qu'il devait aller chercher son ami avant de venir ici.
    -Eh? Son ami n'est pas dans son école?
    -Non, quand je lui ai demandé des détails il m'a juste dit qu'il allait ramener un ami qu'il avait rencontré à son job à mi-temps il y a deux semaines.
    -Donc ton ami travail à temps partiel? Où ça?
    -Dans un café à 10 minutes d'ici.
     
    Chinen hocha la tête avant d'entendre une voix familière.
     
    -Promets-moi de ne pas me forcer à faire quelque chose de bizarre, d'accord?
     
    Yuri cligna des yeux avant de froncer les sourcils.
     
    -Ok, ok. Je te le promets, répondit une autre voix.
     
    Suzuki tourna immédiatement sa tête dans la direction des voix et agita la main.
     
    -Taku-chan! appela-t-il, heureux, avant de voir qui l'accompagnait, sa mâchoire se déroba. Eh?
     
    Chinen regarda la réaction de son ami et prédit que son pressentiment était juste. Il savait qui était l'ami de l'ami de Suzuki. Mais il ne leva pas les yeux, regardants ses pieds.
     
    -Suzuki je suis désolé de t'avoir fait attendre. Ah, c'est mon collègue de mon mi-temps. Yamada Ryosuke. Il va venir au goukon aussi. Et qui est ton ami? accueillit chaleureusement Taku, ne remarquant pas la situation délicate.
    -C'est... C'est Chinen Yuri. Mon camarade de classe, lui répondit avec précaution Suzuki en jetant un coup d'½il à son ami.
     
    Yuri releva doucement le visage. Yamada était juste là, à côté de Taki, ses yeux écarquillé posé sur le cadet.
     
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    Je répète encore (et je répéterais à chaque chapitre xD) pour être sûr : C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com xD
    N'hésité pas à aller l'encourager


    3 commentaires
  • Nani : Quoi
    Ne : N'est ce pas
    Sempai : Titre pour les personnes plus âgées
    Kouhai : Titre pour les personnes plus jeunes
    Chan : Titre pour les personnes proche
    Itai : Aïe
    Betsu ni : Rien/Pas vraiment
    Zan'nen : Dommage
    Baka : Imbécile/Idiot
    Deshou : Pas vrai
    Sasuga : Comme attendu
    Darou : Pas vrai
    Hazukashii da yo : C'est embarrassant
    Gomen : Pardon/désolé
    Moshikashite : Pas possible/ Ne me dites pas que
    Kun : Titre pour les jeunes garçons
    Kiotsukete : Soyez prudent
    Ittekimasu : Je pars
    Ohayou : Bonjour
    Mou daijoubu da yo : Mais ca va
    Daijoubu : Ca va
    Yokatta : Quel soulagement
    Rabu-rabu : Love-love
    Kirei : Beau/jolie
    Yossha : Euuuh... c'est un bruit pour montrer le contentement ou s'encourager ^^''
    Yoroshiku : Enchanté
    Konnichiwa : Bonjour (dans l'après midi)
    Nee-chan ; (grande) S½ur
    Okamainaku : Ne vous déranger pas pour nous
    Kore : Tenez
    Mata ashita : A demain
    Hisashiburi : Ça fait longtemps
    Natsukashii na ; Nostalgie
    Hai : Oui
    Arigatou : Merci
    Sugoi : Génial
    Sou da/ka : A bon
    Ano : Euh
    Wakatta : Compris
    Goukon : Rdv arrangé
    Hontou : Vraiment
    Erai : Important/génial
    Uso : Mensonge
    Dou ; Alors
    Kinda : Un peu
    Dakara : Donc
    Konbawa : Bonsoir

     

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  • Te conquérir Chapitre 11
     
    Chapitre 11
     
    -Yuto! Ici! l'appela Chinen en lui faisant de grand signe joyeux des bras.
     
    Yuto marchait main dans la main avec Keito et se rapprochait de son ami qui était devant la porte d'entrée avec leurs anciens amis.
     
    -Salut les gars! Hisashiburi ne! les accueillait Yuto.
    -Ouais, comment vas-tu Yuto? Et wow! Qui est ce? demanda un de ses amis en regardant Keito.
    -C'est mon Sempai, lui répondit-il en essayant de ne pas rougir.
    -Ne mens pas Yuto. On t'a vu lui tenir la main, déclara un autre de ses amis en le bousculant légèrement.
     
    Chinen ne pouvait rien faire, il regarda juste ailleurs en essayant de cacher son sourire.
     
    -Je ne mens pas, c'est mon Sempai, répéta-t-il.
     
    Peut être que ses mots pouvaient mentir mais pas son visage qui rougissait. Keito sourit en voyant son petit ami se faire taquiner.
     
    Ses amis rigolaient tous alors que Yuto devenait écrevisse. C'était facile de le taquiner.
     
    -D'accord Yuto, on ne va pas plus t'embêter, de tout manière tes rougeurs parlent pour toi, déclara un des garçons en souriant. Et toi Chii?
     
    Tous les regards se portèrent sur le plus petit alors qu'il clignait bêtement des yeux.
     
    -Nnnh... Que veux-tu dire? lui demanda-t-il.
    -Yuto a un petit ami. Et toi? As-tu trouvé quelqu'un? demanda son ami alors que Yuto et Keito s'échangeaient un coup d'½il.
    -Pas encore, lui répondit Chinen en lui souriant, faisant se regarder Nakajima et Okamoto à nouveau avant qu'ils ne se retournent vers Yuri
    -Les gens dans ton école doivent-être aveugles, déclara un de ses amis en lui tapotant la tête, pour ignorer un garçon aussi mignon que toi.
     
    Chinen lui sourit.
     
    -Ouais. Il a raison, peut-être que tu ne le sais pas Chii, mais tu avais beaucoup d'admirateur ici. Non seulement des filles mais aussi des garçons, rajouta un autre lui faisant froncer les sourcils.
    -Eh?
    -C'est vrai. Mais ils ne pouvaient pas t'approcher car ils pensaient que tu finirais avec Ryuu à cause de votre relation. On ne s'attendait pas à ce que Ryuu sorte avec Daiki.
     
    -Hahaha, rigola Chinen en entendant ça. Nous étions juste meilleur ami. Jaa, maintenant je dois partir. Je veux regarder la compétition de danse.
    -Ouais, vous ne voulez pas venir avec nous? proposa Yuto.
    -Nous devons rester devant la porte, déclina l'un d'eux faisant hocher la tête des autres.
    -Amusez vous bien, rajouta un autre.
     
    Ils se quittèrent d'un signe de main.
     
    -Natsukashii na, déclara Yuto.
    -Pour moi aussi, hocha de la tête Chinen en regardant autour de lui.
     
    C'était le lieu ou il avait passé deux ans de sa vie.
     
    -Donc Chii, tu n'as pas l'intention de revenir ici? lui demanda Yuto.
     
    Depuis que Chinen s'était réconcilié avec Ryuu il n'avait plus aucune raison d'être loin d'ici. Mais il secoua la tête.
     
    -Non. J'ai été transférer et ça me suffit. Je ne veux pas changer d'école à nouveau, déclara-t-il.
     
    Peu de temps après Chinen entendit son nom être crié.
     
    -Chii!
     
    Il tourna la tête en direction de l'éclat de voix et remarqua Ryuu accompagné de Daiki qui lui faisait de grand signe de bras.
     
    Les trois garçons les rejoignirent.
     
    -Ah Yuto! Tu es là aussi! s'exclama Ryuu joyeusement, mêlant ses doigts à ceux de Daiki.
    -Bien sûr que je suis là! Et... C'est ton petit ami? lui demanda-t-il en regardant Daiki qui lui sourit.
    -Ouais. C'est Arioka Daiki, présenta Ryuu et Yuto se présenta à son tour. Et... c'est ton petit ami? ricana Ryuu en répétant ses mots en lançant un regard à Keito. Ok, ok. J'ai la réponse, ricana-t-il ensuite en voyant son ami rougir.
     
    Keito se présenta à son tour.
     
    -Donc, vous êtes leur Sempai? demanda Ryuu.
    -Ouais. D'un an de plus, lui répondit Keito.
    -Hmmm... Ca me rappelle ton garde du corps Chii, répliqua Ryuu en faisant froncer les sourcils de Yuto et Keito.
    -Garde du corps? demanda Nakajima.
    -Ouais. Il y a un Sempai qui suivait tout le temps Chii, non? Comme un garde du corps. Mmmh... Ah! Yamada Ryosuke Sempai! s'exclama-t-il.
     
    Chinen détourna les yeux alors que Nakajima et Okamoto le regardaient.
     
    -Ce nom me dit quelque chose, déclara soudain Daiki faisant tourner tout les regards vers lui. Il y a son nom dans la liste des participant, il passe juste après moi.
     
    Yuto et Keito regardèrent immédiatement Chii qui semblait agir comme si de rien n'était.
     
    Alors qu'ils allaient continuer à parler, une annonce, disant que la compétition commencerait dans 5 minutes et que les participants devaient rejoindre la scène, retentit.
     
    La scène se trouvait au centre de l'école, entouré par les bâtiments.
     
    -Ah je dois y aller maintenant, s'excusa Daiki.
    -Ok. Ganbatte ne! Je te soutiens, lui lança Ryuu en l'embrassant sur le front.
    -Nous te soutenons aussi, répliquèrent Yuri et Yuto ensemble alors que Keito hochait juste de la tête.
    -Merci à tous. Jaa! Souhaitez-moi bonne chance! s'exclama Daiki en s'en allant.
    -Par ici les gars. Nous devons trouver une place avant qu'il n'y en ait plus, déclara Ryuu en marchant vers les places devant la scène.
     
    Ryuu avait vu juste. Peu de temps après avoir trouvé une place, le devant de la scène fut encombré de monde. Chinen pouvait voir qu'il y avait beaucoup de supporteur de la nouvelle école de Yamada. La plupart d'entre eux étaient des filles qui tenaient des bannières pour l'encourager.
     
    Dès le début de la compétition, les supporters applaudissaient à la nomination de leur danseur préféré.
     
    -Daiki a aussi beaucoup de fan, déclara Chinen.
    -C'est parce que c'est un grand danseur, lui répondit Ryuu plein de fierté.
     
    Un par un les danseurs exécutèrent leur chorégraphie. Daiki était le numéro 12. Ca voulait dire que Yamada était le 13.
     
    Ce fut enfin le tour de Daiki.
     
    -Regardez-le, vous verrez comment il est bon, ricana Ryuu.
     
    Ils hochèrent tout les trois de la tête et observèrent sérieusement la performance d'Arioka.
     
    Dès que la musique commença, il enchaina un mouvement. Ryuu avait raison. Il était incroyable. Il savait faire beaucoup de geste compliqué tout en suivant le rythme de la musique.
     
    Chinen était surpris. Il comprenait pourquoi il avait autant de fan. C'était peut-être un de ses côtés qui avait fait tomber Ryuu amoureux de lui.
     
    Des applaudissements retentirent quand la musique s'arrêta. Daiki était en sueur. Les hurlements à son nom retentissaient en même temps que les applaudissements. Arioka s'inclina et agita ses mains avec un sourire sur son visage.
     
    -Il est vraiment génial! s'exclama Yuto.
    -Comme on s'y attendait de mon petit ami ne? demanda Ryuu en souriant.
    -Hahaha. C'est vrai. Ton copain est vraiment génial ! loua Chinen en l'acclamant aussi.
    -Merci Chii, lui sourit Ryuu. Ah! Maintenant c'est au tour de ton garde du corps! Tu dois le soutenir Chii, ajouta-t-il.
     
    Chinen resta silencieux, il ne savait pas quoi répondre.
     
    -Mmmh... Mais je dois aller aux toilettes. Héhéhé. Vous n'avez qu'a m'attendre ici, d'accord? demanda Chinen en souriant.
    -Seul? demanda Yuto.
    -Ouais. Ne vous inquiétez pas. Je ne peux pas me perdre dans mon ancienne école, si? ricana-t-il avant de d'en aller.
    -Hmmm... Je me demande ce qui ne va pas avec Chii, murmura Ryuu.
     
    Chinen couru vers le bâtiment près de la scène et monta à l'étage. Il marcha rapidement dans le couloir et s'arrêta à une fenêtre. C'était si calme. On aurait dit que tout le monde c'était rassembler au abord de la scène. De cette fenêtre il la voyait parfaitement.
     
    Alors que Yuri regarda vers la scène Yamada arriva.
     
    Il sentit quelque chose secouer son c½ur alors que Yamada souriait aux spectateurs. Chinen soutenait sa tête avec ses bras, regardant Ryosuke d'en haut. Il ne voulait pas le voir de près, car il ne se sentait toujours pas sécurisé. L'incident qui c'était passé entre eux était toujours présent dans sa tête.
     
    La musique commença. L'esprit de Yuri fut totalement hypnotiser par Ryosuke quand il commença à danser. Il ne pouvait détacher ses yeux de lui. Il dansait aussi bien que Daiki. Ca rappela à Chinen la première fois qu'il l'avait vu danser. C'était la même personne qui avait attiré son attention à ce moment là. Il pouvait voir que la dance était une véritable passion pour son aîné. Il mettait toute sa concentration dans sa chorégraphie. Il semblait avoir son propre monde sur scène, semblant ne pouvoir être dérangé par personne.
     
    Le regard de Chinen s'adoucit alors qu'il sentait des larmes glisser sur ses joues. Il ne les essuya pas. Il leur permettait de couler. Tout ce qu'il voulait c'était continuer à regarder Yamada danser. Il avait toujours un resserrement au niveau du c½ur à chaque fois qu'il voyait le visage de son aîné. Mais ce n'était pas douloureux. C'était calmant.
     
    Pourquoi?
     
    Ouais... Yuri l'admettait. Ryosuke lui manquait.
     
    ---
     
    -Chii! Je t'ai trouvé! l'appela Ryuu alors que Chinen revenait vers la scène.
     
    Tout les danseurs était passé et Yuri c'était décidé à retourner vers ses amis qui l'attendaient. Il sourit juste, essuyant ses larmes avant que ses amis ne remarquent qu'il avait pleuré.
     
    -Désolé de t'avoir fait attendre. J'ai visité quelque salle de classe. Ah, où sont les autres? demanda-t-il.
     
    Keito, Yuto et Daiki manquaient à l'appel.
     
    -Daiki est encore dans sa loge et Yuto et Okamoto-Sempai se promènent quelque part par là. Moi je t'attendais, lui répondit son ami le faisant sourire.
    -Merci Ryuu. Daiki va venir ici?
     
    Il acquiesça.
     
    -Ok. Donc maintenant c'est à moi de rester avec toi en attendant Daiki. Je veux le voir et lui demander de m'apprendre à bien danser, rigola Chinen en faisant rire son ami aussi.
    -Hahaha. Il sera heureux ne, lui déclara Ryuu en lui tapotant la tête. Ah, ton garde du corps est là! s'exclama-t-il ensuite en pointant quelqu'un du doigt.
     
    Chinen suivit la direction montré des yeux et tomba sur Yamada accompagné d'une fille. Les yeux de Yuri s'élargirent quand il croisa le regard de son aîné.
     
    -Ryuu, nous devrions...
    -Oï Sempai! l'appela Ryuu en attrapant la main de Chinen pour les emmener vers lui.
     
    Yamada les regarda avec un léger sourire, il tenait aussi la main de la jeune fille et se rapprocha des garçons. Yuri soupira en espérant que rien de mal n'arriverait.
     
    -Salut Sempai! Comment allez-vous? J'ai regardé votre performance et wow! Vous m'avez surpris! le salua Ryuu.
     
    Yuri ne pouvait pas regarder son aîné, il préférait regarder le sol.
     
    -Bien. Hahaha, merci pour le compliment, répondit Yamada en jetant un coup d'½il à Chinen. Et comment tu vas Chinen? demanda-t-il en employant son nom de famille.
     
    Il ressentit un serrement à son c½ur et regarda son aîné.
     
    -Bien Sempai, répondit-il avec un léger sourire avant de regarder la jeune fille. Tu as trouvé un nouveau jouet avec lequel jouer?
     
    Yamada haussa un sourcil avant de sourire.
     
    -Ouais, tu le vois bien, déclara-t-il en enlaçant la jeune fille par la taille. Notre jeu est terminé ne. Et nous devons chercher quelque chose de nouveau darou? Et recommencer quand on l'a trouvé.
    -Oui, tu as raison, déclara Chinen en entourant son bras autour de celui de Ryuu qui était complètement perdu.
    -Tu as trouvé ta nouvelle vie non? Moi aussi. J'espère que tu as une bonne relation avec lui.
    -Merci Sempai, lui sourit-il. Et toi aussi. Maintenant Ryuu et moi devons y aller. Jaa Sempai. Et... Tu es vraiment un excellent danseur, termina-t-il d'une petite voix en lui tournant le dos, toujours accroché au bras de son ami.
    -Merci. Jaa! répliqua Yamada en s'en allant aussi.
     
    Après s'être éloigné Chinen lâcha le bras de son ami et Ryuu exprima ce qu'il avait à l'esprit.
     
    -Chii, je n'ai pas tout comprit. Qu'est ce que tu entends par "jeu"? C'est ce qui c'est passé pour toi? Qui est cette fille? Pourquoi as-tu agis comme si on sortait ensemble?
     
    Il arrêta de poser des questions et de marcher en sentant Chinen se figer.
     
    -Chii? lui demanda-t-il en le regardant.
     
    Il remarqua que des larmes dévalaient les joues de son ami.
     
     --------------------------------
     
    Alors? La rencontre entre Chii et Yama-chan :D
     
    Je répète encore (et je répéterais à chaque chapitre xD) pour être sûr : C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com xD
    N'hésité pas à aller l'encourager
     
    A la prochaine :D
     

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  • Te conquérir Chapitre 10
     
    Euh... Sans commentaire pour ce montage xD
    Il était 5h du mat quand je l'ai fait xD
     
    Chapitre 10
     
    -Ryuu? demanda Chinen en clignant des yeux alors que Ryuu ricanait. Qu'est ce que tu fais ici? demanda-t-il en se dégageant de son étreinte.
    -Je suis venu te raccompagner, déclara-t-il. D'ailleurs, où est ton garde du corps? demanda-t-il en faisant froncer les sourcils de Yuri.
    -Garde du corps?
    -Ouais. Ton Sempai. Il te suit toujours partout où tu vas non? demanda-t-il en regardant autour de lui, faisant lever au ciel les yeux de Chinen.
    -Il a été transféré.
     
    Ryuu tourna immédiatement sa tête vers son ami.
     
    -Quoi?
    -Il a été transféré dans une autre école, répéta Chinen.
    -Ca veut dire que je peux te raccompagner cette fois? ricana-t-il.
    -Tu te rappels ce que je t'ai dit? lui demanda Chinen en secouant la tête. Pourquoi es-tu si têtu? soupira-t-il ensuite.
     
    Flash Back
     
    Dans le café, Ryuu embrassa soudainement Chinen. Au début le plus petit était juste en état de choc mais après il répondit au baiser. Il aimait toujours Ryuu mais il se sentait bizarre avec ses sentiments. Il était heureux que Ryuu l'embrasse mais d'un autre côté il estimait que ca n'aurait pas dut se produire.
     
    Lorsque Ryuu commença à lécher ses lèvres il ouvrit les yeux et le repoussa.
     
    -C'est mal. On ne peut pas faire ça, déclara Chinen en faisant froncer les sourcils de Ryuu.
    -Qu'est ce qui est mal Chii? Je sais que tu m'aimes. J'étais juste trop aveugle pour ne pas le réaliser avant que tu ne sois transféré, déclara Ryuu en tenant l'épaule de son ami.
    -C'est mal! Tu es le petit ami de Daiki. Tu dois retourner avec lui.
     
    Chinen était surpris par les mots qui sortaient de sa bouche tout seul sans qu'il ne le réalise.
     
    -Chii, j'ai rompu avec lui. Tu as oublié?
    -Ce n'est pas ce que je voulais dire. Tu aimes toujours Daiki, darou? Mais là tu as besoin de quelqu'un sur qui compter et qui te donne du réconfort. J'ai pas raison Ryuu?
    -Je ne comprends pas, répondit-il en refusant de le regarder.
    -Regarde-moi Ryuu. Daiki te manque vraiment, non? demanda Chinen en lui tournant la tête pour qu'il lui fasse face. C'est vrai, je t'aime. Mais ca ne veux pas dire que j'ai absolument envie que tu répondes à mes sentiments. Tu aimes Daiki et je l'accepte. Ca suffit Ryuu. Si tu me considères comme un substitut je te haïrais pour le restant de ma vie. Je suis ton ami, Chinen Yuri, et non pas le substitut de Daiki.
     
    Ryuu se sentait coupable. Il avait raison. Il était en guerre avec Daiki et il avait décidé de rompre mais il l'aimait encore tellement.
     
    -Go... Gomen Chii, s'excusa Ryuu en regardant le sol.
     
    Chinen ne lui répondit pas mais Ryuu sentit un grand coup sur sa tête.
     
    -Itai! s'exclama-t-il en se tenant la tête et en regardant Yuri qui lui souriait narquoisement.
     
    -C'est ma vengeance pour m'avoir utilisé comme substitut.
    -Chii...
     
    Ryuu le regardait avec incrédulité. Il ne savait pas pourquoi Chinen était si gentil avec lui alors qu'il l'avait utilisé pour se consoler.
     
    -Alors s'il te plaît, retourne avec Daiki aussi vite que possible, ne. Je ne veux pas que tu deviennes horrible, ricana-t-il en lui tapotant le dos.
     
    Fin du Flash Back.
     
    Ryuu rigola.
     
    -Non Chii. Calme-toi. Je suis venu te dire ce qu'il s'est passé avec Daiki hier. Je me suis excusé et il m'a volontiers pardonné. J'ai été trop égoïste comme petit ami, lui expliqua-t-il en souriant.
    -Yokatta ne... lui sourit en retour Chinen.
    -C'est parce que tu me l'as fait réaliser. Merci à toi Chii. Alors maintenant je vais te raccompagner et t'inviter à manger des hamburgers, lui offrit-il.
    -Wow! Des hamburgers!
     
    Ryuu pouvait voir des étoiles briller dans les yeux de son ami à la mention des hamburgers.
     
    -Dou? Oh en passant, Daiki est là aussi. Je tiens à te le présenter, rajouta-t-il.
     
    Dans ce genre de situation, le c½ur de Chinen aurait dut être brisé en morceau. Ryuu, son béguin, voulait lui présenter son petit ami. Mais c'était différent maintenant. A la place d'être triste il se sentait heureux de rencontrer le garçon que Ryuu aimait. Yuri ne savait pas quand il avait commencé à reconsidérer Ryuu juste comme un ami.
     
    -Wow! Je peux le rencontrer? demanda-t-il.
    -Bien sûr, acquiesça Ryuu. Tu es celui qui m'a fait me remettre avec lui.
    -Ca serait un plaisir de le rencontrer! Très bien! Allons-y! s'exclama Chinen qui pétait la forme. Ah mais je ne peux pas rester trop longtemps. Je suis à peine guéris de ma fièvre donc maman m'a interdit de rentrer trop tard aujourd'hui.
    -Tu as eu de la fièvre?
    -Ouais. Hier. Kyou wa mou daijoubu, le rassura-t-il avec sourire.
     
    Ils marchèrent ensuite vers le café en discutant de beaucoup de chose.
     
    ---
     
    -Donc tu as rencontré Daiki? lui demanda Yuto.
     
    Il était chez Yuri pour la soirée pyjama qu'ils avaient prévu.
     
    -Ouais, acquiesça joyeusement Chinen. C'est un garçon très gentil. Il sourit souvent et me traite comme si j'étais son propre ami alors que c'était la première fois qu'on se rencontrait.
    -Wow, c'est cool! A quoi peut-il bien ressembler? demanda Yuto.
    -Hmm...Il est vraiment mignon! Il a, à peu près, 5 centimètres de plus que moi. Il a un beau sourire. Il a des joues rebondies aussi, comme celles de Yama... s'arrêta Chinen en se rendant compte qui il allait mentionner. Il regarda soudain dans le vide.
    -Chii... lança Yuto avec compassion en lui envoyant un regard triste.
    -Ouais, très  rebondie. Ryuu les lui pince souvent! Un jour je tiens aussi à les lui pincer. Mais je me demande si il me donnerait la permission, essaya-t-il de continuer avec un ton joyeux comme à son habitude.
     
    Yuto soupira.
     
    -Je veux le rencontrer aussi, s'exclama-t-il avec un sourire.
    -Ouais. Tu dois le rencontrer aussi un jour. Oh et en passant, c'est un danseur. Il m'a même invité à le regarder à un concours de danse cette semaine, déclara Yuri joyeusement.
    -Un concours de danse? demanda Yuto
    -Ouais, notre ancienne école organise un concours de dance dimanche. L'événement est ouvert au public. Donc on pourra y aller et revoir nos amis. Ils me manquent! Ce serait vraiment chouette de les revoir.
    -Hmm, ouais. Je veux aussi les revoir, lui sourit son ami.
    -Jaa, alors allons-y. Tu peux inviter Okamoto-Sempai aussi. Ryuu a dit que plus il y a de gens qui viennent plus l'événement est joyeux. Il ne regrettera pas de venir. Beaucoup de grand danseur viendront aussi! déclara Chinen en faisant la promotion de l'évènement.
    -Bien sûr! Je vais lui en parler, promit Yuto.
    -Ok. Maintenant dormons, on doit se lever tôt demain, déclara-t-il alors qu'il se couchait et s'enroula dans sa couverture. Oyasumi Yuttie.
    -Oyasumi, lui répondit-il en se levant pour éteindre la lumière avant de rejoindre son ami dans son lit.
     
    Un concours de dance... Ca veut dire qu'il y a une grande possibilité que tu rencontres Yamada-Sempai là bas Chii, pensa Yuto en fermant les yeux.
     
    -----------------------
    Et voila le chapitre 10 :D
    J'espère qu'il vous plaira :)
    La suite la semaine prochaine, ce week end je déménage ma mère xD
     
    Je répète encore (et je répéterais à chaque chapitre xD) pour être sûr : C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com xD
    N'hésité pas à aller l'encourager

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  • Te conquérir Chapitre 8
     
    Je trouve ce montage adorable *-*
    Mais absolument pas en thème avec ce chapitre xD 
    But whatever xD
     
    Chapitre 8
     
    Le lendemain était une journée assez tranquille pour Chinen. Pendant la pause, en général, Yamada arrivait sans aucun bruit et l'enlaçait. La deuxième pause était presque terminée mais toujours aucun signe de l'aîné.
     
    Yuto regarda vers l'entrée de la classe alors qu'il discutait avec Chinen, le faisant froncer les sourcils.
     
    -Qu'est ce que ne va pas Yuto? lui demanda-t-il.
    -Je ne sais pas, il y a juste quelque chose d'étrange, lui répondit-il en haussant les épaules.
    -Quoi donc?
    -Hum, en général quand on parle ensemble il y a quelqu'un qui se faufile derrière toi et te prend dans ses bras ou fait autre chose.
    -Ah. Tu parles de Yamada? lui demanda-t-il dans un sourire.
    -Hum. Ouais, je ne l'ai pas vu aujourd'hui.
    -Ca veut dire que c'est comme mon jour de congé, n'est ce pas? déclara Chinen en sirotant son lait vanille.
    -Mais c'est un peu étrange Chii. Et si quelque chose lui était arrivé? s'inquiéta Yuto.
    -Daijoubu Yuto. Ne t'en fait pas. Si Okamoto-Sempai t'entendait il serait jaloux de te savoir inquiet pour quelqu'un d'autre, ricana Chinen avant de se faire pincer la joue par son ami.
    -Hey! Ne parle pas de ça! protesta Yuto.
    -Mais c'est toi qui as commencé, protesta Yuri à son tour.
    -Hahaha. Ok, ok. Peut être qu'il va venir après l'école. D'habitude il te raccompagne, non? le taquina-t-il.
    -Tu dis ça comme si je pouvais vraiment lui manquer. Yuto, laisse ce jour tranquille le rester jusqu'au bout, déclara le cadet en se levant pour jeter son berlingot de lait vanille à la poubelle.
     
    ---
     
    -Baka! J'ai oublié de prendre mon parapluie! se maudit Chinen en fouillant dans son sac.
     
    En regardant par la fenêtre il estima que la pluie ne s'arrêterait pas d'aussi tôt.  Il soupira en lançant un regard dans sa classe. Il remarqua que la quasi-totalité de ses camarades étaient déjà parti. En plus Yuto avait encore une répétition avec Keito.
     
    -Chinen tu ne rentres pas? lui demanda Suzuki, la dernière personne qui restait dans la salle.
    -Je n'ai pas apporté de parapluie, lui répondit Chinen dans un sourire en secouant la tête.
    -Je peux partager le mien avec toi, j'en ai apporté un, lui proposa Suzuki.
     
    Mais Chinen savait qu'il habitait loin de chez lui et qu'il prenait un autre chemin alors il refusa d'un mouvement de tête.
     
    -Merci mais je vais attendre ici jusqu'à ce que la pluie cesse.
    -Daijoubu?
    -Hum. Merci Suzuki, lui répondit-il dans un sourire.
     
    Suzuki s'en alla, laissant Chinen seul dans la classe.
     
    Il se leva et se dirigea vers un table près de la fenêtre ou il s'était endormit la dernière fois quand il pleuvait aussi.
     
    Il s'installa et reposa sa tête sur ses bras, il aimait vraiment le tintement de la pluie. Alors qu'il était sur le point de s'endormir il se rappela ce qu'il s'était passé la dernière fois. Yamada lui avait fait un suçon. Il se claqua doucement les joues pour ne pas se laisser emporter par le sommeil.
     
    Soudain, il entendit quelqu'un entrer dans la classe et se rapprocher de lui. Il se redressa pour voir qui était là. C'était Yamada, mais il avait une expression sérieuse et un regard perçant. Chinen frissonna. Son aîné avait l'air différent de d'habitude.
     
    -Yamada? marmonna Chinen alors que son aîné s'installa sur une chaise en face de lui.
    -Ouais. Je t'ai manqué? lui demanda-t-il avec un petit sourire.
     
    Chinen leva les yeux au ciel, il pensait trop. Yamada était comme d'habitude.
     
    -Même pas une seconde, lui répondit-il froidement.
    -Parce que le seul qui te manque c'est ce Ryuu, n'est ce pas?
     
    Yuri tourna vivement sa tête vers Ryosuke.
     
    -Qu'est ce que tu veux dire? lui demanda-t-il en fronçant les sourcils.
    -Tu aimes Ryuu n'est ce pas? lui répliqua son aîné en regardant par la fenêtre. Je vous ai vu hier, continua-t-il. Au café, j'ai vu que tu l'avais embrassé.
     
    Yuri était surpris, il n'avait pas vu Ryosuke.
     
    -Tu nous as vu? demanda-t-il.
    -Ouais. Clairement. Il t'a embrassé et tu lui as rendu son baiser, lui répondit-il d'un ton monotone.
     
    Chinen rougit. Il ne s'attendait pas à ce que quelqu'un l'ai vu.
     
    -Alors, qu'est ce qu'il a de si spécial ce gars?
    -Il... il est gentil. C'est un gentleman. Il me fait toujours rire. Il ne m'a jamais forcé à faire quelque chose que je ne voulais pas, il s'arrêta dans son énumération et jeta un coup d'½il à son aîné qui regardait toujours dehors. Il ne veut pas que je sois blessé. Il me protège comme si j'étais son trésor. Il est toujours là quand j'ai besoin de lui.
    -Et pas moi? Tu dis ça alors qu'il t'a blessé, grogna Yamada, ne regardant toujours pas son cadet.
    -Eh?
    -Dis, est ce que je t'ai fait mal comme il l'a fait? T'ai-je déjà laissé pour quelqu'un d'autre? T'ai-je utilisé pour m'entraîner à me confesser? déclara Yamada en le fixant dans les yeux.
     
    Chinen frissonna sous le regard perçant de son aîné alors que celui-ci se leva prestement.
     
    -Qu'est ce que... Qu'est ce que tu veux dire?
     
    Il se leva et se recula, butant contre un bureau. Yamada claque ses mains sur la table derrière Chinen, le piégeant sous lui.
     
    - POURQUOI L'AIMES-TU TOUJOURS? POURQUOI CA NE PEUT PAS ETRE MOI? cria Yamada, désespéré, faisant frissonner le plus petit.
    -Ya... Yamada?
     
    Soudain Ryosuke attrapa fermement les mains de Yuri et l'embrassa brutalement.
     
    -Mmmmmh! s'outra Chinen, mais il ne pu dire un mot car Yamada gardait leurs lèvres liés.
     
    Ryosuke mordit la lèvre inférieure de son cadet, l'obligeant à ouvrir la bouche et laissant la langue de Yamada pénétrer dans sa cavité buccale. Yamada explora chaque recoin de sa bouche avec sa langue tandis que ses mains lâchèrent celle de Yuri pour ouvrir son blazer. Chinen essaya de lutter mais son aîné c'était déjà débarrassé de sa veste et s'attaquait maintenant à sa chemise.
     
    Chinen le repoussa de toute ses forces et réussis à le décoller mais à court termes puisque le plus grand réussi directement à se rapprocher.
     
    -Yamada Arrête! cria-t-il.
     
    Mais au lieu de s'arrêter, l'aîné devint plus sauvage, l'embrassant à nouveau et continuant de déboutonner sa chemise.
     
    Une fois la poitrine de Yuri découverte, Ryosuke rattrapa ses deux main fermement avant de plonger ses lèvres dans son cou et de l'embrasser.
     
    -S'il te plaît! Arrête! Mmmmh! gémit le plus jeune alors que son aîné mordillait et suçait certain endroit, laissant de nouveau suçon.
     
    Yamada traça un chemin de baiser sur son torse, ignorant les plaintes de Chinen, embrassant sa poitrine blanche et aspirant certaine zones pour laisser sa marque. Son regard s'accrocha à son mamelon droit qu'il s'empressa de prendre en bouche, le suçant avidement.
     
    -Yamada... S'il te plaît... Arrête, sanglota maintenant le cadet alors que des larmes c'était formé aux coins de ses yeux.
     
    Ryosuke mordilla son téton, l'aspirant ensuite avant de passer à l'autre.
     
    Yuri pleurait et gémissait de peur. Ce n'était pas le Yamada qu'il connaissait. Celui-là était effrayant.
     
    L'aîné posa quelque baiser sur le ventre du plus jeune, libérant sa main droite pour pouvoir ouvrir son pantalon. Chinen en profita pour essayer de le repousser à nouveau mais il était plus fort que lui, alors avec la rage du désespoir il frappa le bras toujours blessé de son aîné.
     
    Il réussi à le faire reculer.
     
    -Argh! hurla Yamada alors que Yuri bondit à quelque pas de lui. Yu... Yuri? l'appela Yamada avec de grand yeux.
     
    Il venait de se rendre compte de l'énorme bêtise qu'il venait de faire.
     
    Chinen le regarda avec son regard couvert de larme, sa poitrine était toujours découverte et on pouvait voir plusieurs marque rouge ici et là. Sa lèvre était gonflée à cause de la morsure de son aîné et son pantalon était ouvert.
     
    -Yu...
    -JE TE DETESTE! lui hurla-t-il alors que de chaudes larmes glissaient sur ses joues.
     
    Yamada était choqué mais fit un pas en avant pour se rapprocher de son cadet.
     
    -NE M'APPROCHE PAS! VA-T'EN! JE TE DETESTE!
     
    Yamada était stupéfait. Il regardait juste dans le vide quand Chinen s'enfuit de la classe.
     
    Ryosuke tomba au sol, se maudissant et pleurant.
     
    Hier il avait terrifié sa petite s½ur en rentrant avec un visage terrifiant, criant et claquant les portes.
     
    Après les avoir vut s'embrasser il ne pouvait rien faire d'autre que de rentrer chez lui. Il avait chotté dans tout ce qui était sur son passage.
     
    Et aujourd'hui, il avait aussi terrifié Chinen et l'avait poussé à le détester.
     
    Tout ça à cause de sa jalousie.
     
    -Je suis désolé Yuri...
     
    ---
     
    Yuri c'était enfermé dans sa chambre, bien que sa mère lui avait demandé à plusieurs reprise de sortir. Il ne voulait parler à personne, surtout pas de son presque viol. Il se sentait toujours terrifié et en insécurité, même dans sa propre maison.
     
    Chinen se demandait si quand ils se reverraient demain Yamada recommencerait.
     
    Il secoua la tête, envoyant loin ses pensées effrayante. En fait, Chinen savait que Yamada n'était pas comme ça. Peut-être qu'il avait juste perdu la tête. Était-ce à cause de la jalousie?
     
    Si c'était ça, ça aurait voulu dire qu'il l'aimait vraiment.
     
    Mais en touchant sa lèvre douloureuse il se rappela de ce qui s'était passé et enfonça sa tête dans son oreiller. Il ne voulait pas que cette scène le hante tout le temps.
     
    Soudain, son téléphone vibra. C'était un message. Il attrapa son cellulaire pour voir qui lui avait envoyé un texto. C'était un numéro inconnu.
     
    "Yuri,
     
    Je suis désolé pour ce qui c'est passé la tout à l'heure.
     
    Je suis désolé de t'avoir fait peur.
    Je suis vraiment désole.
     
    Mais ne t'inquiète pas. Demain c'est mon dernier jour dans cette école. Je vais être transféré et je ne te dérangerais plus.
     
    Pour tout ce qu'on a vécu, tu te rappelles ce que tu m'as dit? Que l'amour était juste un jeu pour moi. Maintenant, garde en tête que tout ce qu'on a vécu était juste un jeu.
     
    On utilise ce jeu pour séduire et quand on s'ennui, on l'arrête.
     
    Oui tu as raison. L'amour est juste un jeu pour moi.
     
    Oublions tout ce que nous avons vécu et prenons nos propres chemins maintenant. Va avec Ryuu et moi je trouverais un autre jouet.
     
    Sayonara"
     
    Quand Chinen réalisa qui lui avait envoyé le message, il ne se rendit pas compte qu'une larme roulait sur sa joue.
     
    --------------------------
     
    Et voila le chapitre 8 x)
    J'ai plus que 2 montage en réserve et 2 déménagement a préparer donc il me faudra une motivation de dingue pour poster vite xD
     
    Je répète encore (et je répéterais à chaque chapitre xD) pour être sûr : C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com xD
    N'hésité pas à aller l'encourager

    Aller bisous a la prochaine :D

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  • Te conquérir Chapitre 9
     
    J'ai écouté vos crie de coeur et voila le chap suivant xD
    Bon j'ai plus qu'un montage après celui ci donc y'aura pas d'autre choix que d'attendre les suivants xD
     
    Chapitre 9
     
    -Yuri... Yuri...
     
    Une voix qui l'appelait lui fit ouvrir lentement les yeux. Il se sentait étourdi. Il regarda du côté de la voix et remarqua sa mère qui le regardait avec inquiétude debout à côté de son lit.
     
    -Maman, il est quelle heure? Je dois aller à l'école, déclara Chinen d'une voix faible.
    -Il est 10h maintenant, lui répondit-elle en lui caressant la tête. Je te défends d'aller à l'école aujourd'hui. Regardes-toi. Tu as de la fièvre. J'allais te réveiller ce matin quand j'ai remarqué que tu avais de la température, lui expliqua-t-elle ensuite.
     
    Maintenant Chinen comprenait pourquoi il se sentait tout étourdi. Il toucha son front et remarqua que sa mère lui avait placé une serviette humide.
     
    -Tu dois manger quelque chose, je t'ai fait du porridge, lui lança-t-elle en lui enlevant l'essuie du front et en l'aidant à s'asseoir.
     
    Elle plaça un oreiller derrière le dos de son fils et le nourrit.
     
    Chinen ne pouvait rien faire si ce n'était que de manger correctement.
     
    Après avoir fini de manger il avala des médicaments et se réinstalla dans son lit alors que sa mère lui remit la serviette humide sur son front avant s'en aller pour faire la vaisselle.
     
    Chinen soupira. Il n'aimait pas être malade. Il détestait ça même. Il détestait les médicaments.
     
    Soudain, son téléphone vibra, Chinen amorça un mouvement pour l'attraper mais il se sentait trop faible. Il l'ignora donc et se rendormit.
     
    -Yuri, réveilles-toi. Yuto et ton Sempai sont là. En plus tu as dormis pendant plusieurs heures, l'appela sa mère en le secouant légèrement.
     
    Il se frotta les yeux avant des les ouvrir.
     
    A côté de sa mère se tenait Yuto et Keito qui le regardait avec inquiétude.
     
    -Ah, Yuto? Okamoto-Sempai? demanda Chinen faiblement.
    -Je t'ai envoyé un message pour savoir pourquoi tu ne venais pas à l'école mais tu ne m'as pas répondu. J'étais inquiet donc je suis venu, déclara Yuto.
     
    C'était donc lui qui lui avait envoyé un message ce matin.
     
    -Désolé de t'avoir inquiété.
    -Je vais en bas vous chercher du thé, déclara la mère de Chinen.
    -Okamainaku, lui lancèrent Yuto et Keito ensemble.
     
    Quand la mère s'en alla, les deux amis s'assirent sur le lit de Yuri.
     
    -Alors, depuis quand tu as de la fièvre? lui demanda Nakajima.
    -Je ne sais pas. Ma mère m'a réveillé ce matin et je me sentais déjà étourdi, lui répondit-il.
    -Comment vas-tu maintenant? lui demanda Keito.
    -Beaucoup mieux, merci, lui sourit Chinen.
     
    Son mal aise était parti après avoir dormi quelque heure et prit ses médicaments.
     
    -Yokatta ne, soupira Yuto avec soulagement, mais son visage devint soudain grave. Chii, tout le monde parle de Yamada-Sempai. Savais-tu que demain il allait se faire transférer dans une autre école?
     
    Sans le vouloir il lui rappela ce qui c'était passé hier et du texto de Yamada. Il détourna les yeux.
     
    -Une école avec une célèbre réputation pour ses cours de dance lui avait offert une bourse il a deux semaine. Tu sais que Yamada est un grand danseur, ne. Cette école est affiliée à une université où de célèbre danseur ont été. Si Yama-chan y va, il a de grande chance de s'amélioré en dance. Mais bien que l'école lui avait demandé plusieurs fois de les rejoindre, notre lycée avait décidé de laisser Yama-chan choisir. Il n'arrivait pas à se décider. Mais tout à coup hier il a décidé d'y aller. Il me l'a dit hier soir, lui expliqua Keito.
    -Tu sais quelque chose à propos de ça Chii? lui demanda à nouveau Yuto.
     
    Il ne pouvait pas les regarder dans les yeux.
     
    -Il me l'a dit hier soir par message, admit-il, faisant froncer les sourcils de son ami.
    -Il c'est passé quelque chose entre vous? lui demanda Yuto.
    -Non.
     
    Il ne voulait pas rien dire à personne à propos de ce qu'il c'était passé.
     
    -Et tu ne l'empêche pas de partir?
    -Non. Pourquoi devrais-je le faire?
     
    Yuto posa sa main sur la joue de son ami et le força à lui faire face.
     
    -Chii, regarde-moi. C'est son dernier jour dans notre école. Demain tu ne le reverras plus, déclara Yuto d'un ton grave.
     
    Il remarqua que son ami avait l'air ailleurs.
     
    -Surtout qu'il m'avait dit qu'après t'avoir rencontré il ne voulait pas y aller, rajouta Keito.
    -Je pense que Yamada-Sempai t'aime vraiment Chii.
    -Comme un jouet, murmura Chinen.
    -Quoi? demanda Yuto en fronçant les sourcils.
     
    Chinen attrapa son téléphone et rechercha le message de Yamada. Il le montra ensuite à son ami. Keito se pencha vers Yuto et lu aussi le message.
     
    -Qu'est ce que c'est? s'écria Nakajima en état de choc alors que Keito élargissait ses yeux de surprise. Keito est ce que c'est vraiment le numéro de Yamada-Sempai?
    -Ouais, c'est son numéro, admit Okamoto en hochant la tête.
    -Mais pourquoi a-t-il envoyé un message comme ça? demanda Yuto incrédule.
     
    Keito réfléchit. Il savait que son meilleur ami était tombé amoureux de Chinen pour de vrai, bien qu'il ne lui ait jamais dit clairement.
     
    -Quelque chose de mal a dut arriver. Yama-chan était un Playboy mais il avait arrêté. Tu le sais aussi, non? demanda Keito, autant pour Yuto que pour Yuri.
    -Je ne sais rien, déclara Chinen en détournant les yeux à nouveau.
     
    Yuto et Keito se regardèrent, ils estimaient qu'il y avait un truc qui ne tournait pas rond.
     
    Nakajima regarda à nouveau son ami et remarqua un autre suçon sur son cou.
     
    -Ah Chii! Est-ce...
     
    Il ne put continuer sa phrase car la mère de Chinen était revenu.
     
    -Kore, du thé et des biscuits, déclara-t-elle en s'approchant avec un plateau.
     
    Keito se leva pour l'aider alors que Yuto aida Yuri à s'asseoir en la remerciant.
     
    Ils ne purent plus parler de Yamada ou du suçon car la mère de Chinen se joignit à la conversation jusqu'à ce qu'ils soient rentrés chez eux.
     
    ---
     
    Le lendemain Chinen arriva à l'école avec une grosse veste et une écharpe autour de son cou. Il toussait encore un peu mais allait beaucoup mieux que la veille.
     
    -Chii? Mou daijoubu? lui demanda Yuto en posant sa main sur son épaule.
    -Ouais, répondit Chinen à son ami avec un sourire. Le médicament fait effet, rigola-t-il ensuite. En plus tu es là et tu me donnes beaucoup d'énergie, termina-t-il en tirant la langue, faisant rire Yuto.
    -Haha. Je suis donc plus efficace qu'un médicament, ne?
     
    Chinen rigola avec lui en marchant vers sa salle de classe.
     
    Yuto ne lui parla pas de Yamada. Il en avait parlé hier avec Keito et il lui avait répondu qu'il allait essayer de découvrir ce qui c'était réellement passé.
     
    Chinen ne semblait pas ressentir quelque chose à propos départ de Yamada. Jusqu' à la deuxième pause.
     
    Il parlait comme d'habitude avec son ami quand quelqu'un l'enlaça avec une seule main.
     
    -Hey Yamada! Je t'ai déjà dit plein de fois que... Suzuki! s'arrêta-t-il en tournant la tête et en voyant son camarade de classe.
     
    Il se sentit gêné après avoir vu qui l'avait enlacé et de s'être tromper de nom. Il pensait que c'était Yamada.
     
    -Hahaha. Je voulais juste te taquiner. Tu pensais que c'était Yamada-Sempai, non? rigola Suzuki en le lâchant, faisant grogner Chinen. Alors qu'est ce que ca fait d'avoir été laissé par Yamada-Sempai? Hier c'était son dernier jour. Pourquoi n'étais tu pas venu? continua-t-il de jacasser.
    -Ce n'est pas mon problème. Il est parti. C'est tout, déclara froidement Chinen.
    -Je sais Chinen qu'il te manque. Tu m'as appelé par son nom, se moqua Suzuki.
    -Pas du tout. Peut-être que c'est à toi qu'il manque, déclara Yuri en haussant les épaules.
    -Non. Tout le monde se demandait hier pourquoi tu n'étais pas venu à l'école. Yamada-Sempai ne reviendra plus ici. Je l'ai vu dans le bureau du directeur, déclara Suzuki. Son transfert est tellement soudain et rapide. Et on pensait que tu savais pourquoi il allait partir.
    -Je ne sais rien à propos de ça, répondit-il en soupirant.
     
    Et ce ne fut pas la dernière question qu'il reçu ce jour la. Jusqu'à ce que la cloche n'annonce la fin de la pause, il avait été harcelé de question venant d'un bon nombre d'élèves. Des gens même qu'il n'avait jamais vus. Ils lui posèrent tous toujours la même question et Chinen se demandait pourquoi ils pensaient qu'il savait tout à propos de Yamada.
     
    -Je veux rentrer immédiatement à la maison, déclara Yuri à son ami.
    -Seul? lui demanda Yuto en le regardant.
     
    Chinen hocha la tête.
     
    -Ganbatte pour ta répétition, ne. Je vais rentrer, lui sourit-il en lui tapotant l'école.
     
    Yuto semblait vouloir lui demander quelque chose mais ne le fit pas.
     
    -D'accord. Kiotsuketene. Mata ashita! lui lança-t-il avant d'aller à la salle de musique.
     
    Pendant qu'il passait la porte d'entrer, beaucoup d'étudiants le regardaient en murmurant. Il les ignora. Il savait qu'il parlait du départ de Yamada et qu'il devait être impliqué dedans.
     
    En passant la porte il s'arrêta et regarda autour de lui. Il ne savait pas pourquoi il avait fait ça, son corps avait agit tout seul.
     
    En s'assurant que rien ne lui arriverait, il continua de marcher jusqu'à ce que quelqu'un ne l'enlace par l'arrière.
     
    -Yama... était sur le point de crier Chinen avant de se rendre compte que ce n'était pas Yamada qui l'enlaçait. Ryuu?
     
    -------------------
     
    Bon j'avoue la fin de ce chapitre est tout aussi sadique que le dernier mouhahahahaha xD
     
    Je répète encore (et je répéterais à chaque chapitre xD) pour être sûr : C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com xD
    N'hésité pas à aller l'encourager
     
    Bisouuuuw

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  • Te conquérir Chapitre 7
     
    J'aime bien ce montage x) et vous?
     
    Chapitre 7
     
    -Le béguin de Chinen?
    -Hum. Chii l'adorais depuis notre entré au lycée. Pas seulement adorer en fait, mais aimer. Il était totalement amoureux de Ryuu. Je vous dis la vérité, même si c'est difficile à entendre Sempai, déclara poliment Yuto.
    -Daijoubu. Mais pourquoi Yuri semble l'éviter?
    -C'est parce qu'il a entendu dire que Ryuu aimait un garçon d'une autre classe, il s'appelait Daiki. Ryuu considérait Chii comme son meilleur ami. Un jour il a demandé à Chii de le rejoindre  dans un endroit où ils seraient seuls après l'école. D'un coup, il lui a dit "je t'aime". Chii qui pensait que c'était pour lui était fou de joie. Mais après Ryuu lui avait demandé son avis. En fait il voulait se confesser à Daiki et avait utilisé Chii pour s'entraîner. Il ne voulait pas avoir l'air stupide ou nerveux devant celui qu'il aimait donc il avait d'abord essayé avec Chii sans le prévenir. Chii était sans vie quand je suis allé le voir chez lui après ça. Il n'avait même pas eut la chance de se confesser. Le lendemain Ryuu annonça à Chii que Daiki avait accepté ses sentiments. Chii se força à faire semblant qu'il était heureux pour lui alors que son c½ur était brisé en mille morceaux. Il a décidé de se faire transférer sans rien dire à personne. Sa douleur était trop forte pour être contenue. Et je l'ai suivi car c'était mon meilleur ami, expliqua Yuto.
     
    Yamada était surpris d'entendre ça. Il n'aurait jamais deviné que Chinen avait été blessé auparavant.
     
    -Mais vous vous êtes confessés à moi une semaine après être arrivé ici.
    -Euh... En fait Chii m'avait dit qu'il irait surement mieux si il aimait quelqu'un d'autre le plus vite possible. Et on vous avait admiré depuis qu'on vous avait vu danser. C'est tout. Gomen ne Sempai, s'excusa Yuto en s'inclinant.
    -Daijoubu. Il m'a fait rencontrer Yuri. Et je dois te remercier d'avoir suggéré de te confesser, ricana Ryosuke suivit de Nakajima.
    -Hahaha... C'est votre destin Sempai. Mais je peux vous demander quelque chose?
    -Quoi?
    -Aimez-vous vraiment Chii?
    -Eh?
    -Hum... Je ne veux pas douter de votre amour mais je ne veux pas que Chii soit blessé à nouveau. J'ai vu comment il souffrait d'aimer Ryuu. Il est son premier amour. Et Chii a été rejeté avant même de pouvoir se déclarer. Je suis désolé mais j'ai juste peur que vous vous vengiez de Chii de cette manière pour ce qu'il a fait, avoua prudemment Yuto.
    -Hum... C'est naturel de t'inquiéter pour ton ami. Je te laisse deviner. Je ne le dirais pas, mais tu peux le voir par toi-même, déclara l'aîné faisant pencher la tête de Nakajima.
    -Que voulez vous dire?
    -Trouve par toi-même. Que penses-tu de mes sentiments envers Yuri?
    -Je ne sais pas Sempai. Je ne suis pas dans votre tête. Mais si vous blessez Chii vous n'aurez plus de lendemain, le menaça-t-il.
    -Hahahaha. Ok, ok, rigola Yamada. Au fait, est ce que Yuri aime toujours Ryuu?
     
    Yuto cligna des yeux et réfléchit. Il n'était pas sûr de savoir.
     
    -Je ne sais pas vraiment, mais peut-être qu'il pense à lui. Chii ne peut pas juste oublier si facilement, même si il essaye, je pense.
    -Je vois. Alors je dois prendre une plus grande place dans son c½ur pour pouvoir effacer ses sentiment pour Ryuu, n'est ce pas?
     
    Nakajima acquiesça avec enthousiasme.
     
    -Vous avez tout compris Sempai! s'exclama-t-il, heureux.
     
    En fait, il pensait que Yamada pourrait rendre Chinen heureux et le faire se ressentir amoureux.
     
    -Hahaha. Souhaite-moi bonne chance. Oh et à propos de Keito? le taquina Ryosuke, le faisant rougir.
    -Ne me taquinez pas à ce sujet Sempai, je ne vous répondrais pas. Je vais retourner en classe, marmonna-t-il en essayant de cacher son rougissement.
    -Hahaha, rigola l'aîné. Très bien, merci pour tes informations. Et ne dis rien à Yuri, ok?
     
    ---
     
    -Je suis en retard pour aller chercher Yuri, stupide conversation! grogna Yamada en se précipitant vers la classe de Chinen après qu'il eu discuté avec son professeur.
     
    Au milieu de la dernière heure de cours, on l'avait appelé dans la salle des professeurs et il y était resté jusque la fin des cours, même plus. Chinen ne lui avait pas demandé de le raccompagner mais Ryosuke voulait quand même le faire pour son plaisir.
     
    Quand Yamada arriva dans la classe de son cadet il ne restait que 5 étudiant et Chinen n'en faisait pas parti.
     
    -Sumimasen. Yuri est parti? demanda-t-il à un des étudiants.
    -Oui. Il est partit il y a 3 minutes environs, peut-être que vous pouvez le rattraper si vous vous dépêchez Sempai, lui répondit-il.
    -Très bien, merci, s'exclama Ryosuke en sortant de la classe.
     
    Il couru vers l'entrée de l'école et vit Chinen qui était tout près de la porte. Il se rapprocha, prêt à l'appeler, quand il remarqua un garçon portant un autre uniforme avec lui.
     
    Yamada fronça les sourcils en reconnaissant le garçon. C'était Ryuu. L'aîné était curieux en voyant son cadet discuter avec son ancien ami, il se dissimula derrière quelque chose pour les espionner.
     
    -Qu'est ce que tu fais ici? demanda Chinen à Ryuu.
    -Je te l'ai dis hier. Je suis là parce que tu me manque et que je veux parler avec toi. Donc je vais te raccompagner, ne t'inquiète pas, lui répondit simplement son ami.
    -Qu'est c'est-il passé entre toi et Daiki? demanda le plus petit d'un ton grave.
    -Il ne c'est rien passé, pourquoi tu demandes ça?
    -Quelque chose a dut se passer entre vous. Sinon pourquoi viendrais-tu me chercher alors que ton petit ami est ailleurs?
    -Vraiment Chii. Il ne c'est rien passé! Je veux juste te raccompagner et parler, insista Ryuu, mais en voyant le regard insistant de son ami il soupira. Ok, ok. On a rompu il y a deux jours.
    -Si vite? demanda Chinen qui ne put cacher sa surprise.
    -Ouais, peut-être que l'on n'était pas fait l'un pour l'autre, soupira-t-il. C'est pourquoi je suis là. Je sais qui est la personne qui m'est destiné.
     
    Yuri leva les yeux au ciel et chercha un moyen de se sortir de cette situation. Il savait qu'il n'arrivait pas à oublier son ami et il savait qu'à la place de disparaître, ses sentiments allaient grandir si il continuait à le voir. Même si il se sentait heureux sous l'insinuation de Ryuu il savait que ca ne venait pas du plus profond de son c½ur. Il savait que son ami n'accordait pas ses sentiments si facilement et il ne voulait pas être juste un substitut.
     
    -Donc Chii, tu acceptes que je te raccompagne?
    -Je suis le seul qui puisse le raccompagner, déclara Yamada en enlaçant Chinen par l'arrière et en souriant à Ryuu.
     
    Un sourire de défis.
     
    -Yamada? demanda Chinen en fronçant les sourcils.
     
    En temps normal il l'aurait assommé mais c'était différent cette fois. Yamada pouvait le sortir de cette situation délicate.
     
    -Oui. Pourquoi es-tu parti? J'avais seulement 3 minutes de retard, lui demanda Ryosuke en plongeant son visage dans ses cheveux.
    -Vous êtes ensemble? demanda Ryuu en les regardant avec interrogation.
    -Ouais, nous sommes en cou...
    -C'est mon Sempai. C'est tout, le coupa Yuri en le faisant ricaner.
    -Mais pourquoi vous agissez comme un couple alors? demanda à nouveau Ryuu en fronçant les sourcils.
    -Parce que j'aime Yuri. C'est tout, déclara Yamada en envoyant un grand sourire à Chinen.
     
    La mâchoire du cadet se décrocha. Yamada l'avait dit devant Ryuu!
     
    -Mais vous n'êtes pas un couple officiel, ne? J'ai encore une chance, s'enjoua Ryuu.
     
    C'était au tour de la mâchoire de Yamada de se décrocher. Avant d'attendre que l'aîné ne dise quelque chose Ryuu s'en alla en leur faisant un signe de main.
     
    -Peut-être que je ne peux pas te ramener aujourd'hui, mais n'oublie pas que je reviendrais!
    -N'envisage même pas de le faire abruti! lui cria Yamada.
     
    Yamada trouvait bizarre que Chinen ne dise rien. Il le regarda donc et le vit figé, les yeux dans le vide alors qu'il rougissait.
     
    Ryosuke sentit une colère grandir dans son c½ur mais serra les poings, tenant sa jalousie. Il était vraiment jaloux mais il ne pouvait rien faire, à part regarder Yuri jusqu'à ce qu'il le regarde à son tour.
     
    -Je... Je vais rentrer à la maison. Bye, déclara Chinen les yeux toujours dans le vide en s'éloignant.
    -Yuri! l'appela Yamada mais le cadet ne se retourna pas. Merde! cria-t-il ensuite en colère.
     
    ---
     
    -Nii-chan! Je veux des beignets!
     
    Yamada soupira quand sa petite s½ur de 8 ans pénétra dans sa chambre en claquant la porte. Il continua à s'entrainer sur sa chorégraphie.
     
    -Misaki, je m'entraine, demande à nee-chan de t'en acheter.
    -Nee-chan est parti avec ses amis. Et maman et papa sont aussi parti, bouda Misaki.
     
    Yamada soupira en éteignant sa musique.
     
    -Tu es trop exigeante, surtout quand tu es malade. Ta température a baissé? Tu devrais rester dans ton lit, lui dit doucement Yamada en lui touchant le front.
     
    -Mou daijoubu da yo, lui répliqua sa petite s½ur.
     
    Il l'aimait tellement qu'il ne pouvait résister à aucune de ses demandes.
     
    -D'accord, je vais aller te l'acheter, mais tu dois rester au lit jusqu'à ce que je rentre, lui ordonna-t-il en lui tapotant la tête.
     
    Misaki sourit et retourna dans sa chambre alors que son grand frère enfilait ses chaussures et s'en allait.
     
    Il arriva à la boulangerie et acheta les beignets avant de s'en aller pour rentrer chez lui.
     
    Yamada décida de prendre un autre chemin pour rentrer et passa dans une rue avec des boutiques Européennes. Il se balada en regardant dans les magasins. C'était un temps idéal pour une promenade.
     
    Soudain, il aperçu une silhouette familière dans un café, assis en face d'une autre personne. Il s'arrêta pour vérifier si il connaissait vraiment la personne et il se figea.
     
    Chinen était assis à côté de la fenêtre avec en face de lui Ryuu. Ils avaient l'air grave alors qu'ils semblaient avoir une conversation sérieuse.
     
    Yamada était stupéfait, le fixant toujours de l'autre côté de la rue. Mais son expression changea totalement quand soudain Ryuu se leva et embrassa Chinen qui cligna juste des yeux.
     
    -Kuso! hurla Ryosuke la jalousie enserrant son c½ur.
     
    Il ne voulait pas qu'un autre garçon embrasse son Yuri. Il allait se précipiter dans le café pour frapper Ryuu quand l'action de Chinen le glaça sur place.
     
    Il avait fermé les yeux et répondu au baiser en encerclant de ses bras le cou de son ami.
     
    ---------------------------
     
    Et vala le chapitre 7 :D
     
    Héhéhé je suis sadique car je vous laisse sur votre faim jusqu'à lundi ou mardi xD
     
    Je répète encore (et je répéterais à chaque chapitre xD) pour être sûr : C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com xD
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  • Prévenue


     
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  • Te conquérir Chapitre 6
     
    Ce montage la je l'ai mit en fond d'écran, je l'adore!!!!! *-*
    Vous en pensez quoi? *-*
     
    Chapitre 6
     
    -C'est kirei, non? demanda-t-il avec un sourire narquois alors que Chinen hoqueta.
    -Qu'est ce que tu fais? Laisse-moi! cria Yuri en essayant de se dégager de l'emprise de son aîné.
    -Ne soit pas timide, Yuri. Tes camarades de classes connaissent déjà notre belle relation, le taquina Ryosuke en collant sa joue à la sienne.
    -Une belle relation? Bien sûr que non! Et ne m'appelle pas par mon prénom! grogna Yuri, faisant rire Yamada.
    -Bien sûr que je vais t'appeler par ton prénom, baka. Tu es mon précieux petit ami. Et nous nous sommes même embrassés passionnément il n'y a pas longtemps, répliqua son aîné, faisant à nouveau hoqueter le cadet.
     
    Des murmures les entouraient, Chinen regarda autour de lui et remarqua que ses camarades étaient passés en mode Kyaatation.
     
    Il grogna.
     
    -Yamada! Laisse-moi! Ou bien je vais pincer ta blessure! le menaça-t-il.
    -Ok, ok, lui répondit-il en le libérant. Je n'aime pas la violence, déclara-t-il en levant ses bras en signe de retraite. Tu es trop froid avec moi mon chéri.
    -Sempai a raison Chinen. Tu es trop froid avec lui, s'exclama Suzuki.
    -Enfin quelqu'un qui me soutient! s'exclama Yamada en lui souriant.
    -Ouais, tu devrais plus agir comme un bon petit ami Chinen. Yamada-Sempai t'aime tellement, rajouta une personne.
    -Mais je ne suis pas son...
    -Tu agis comme si Yamada-Sempai était un étranger pour toi, le coupa un autre de ses camarades. Aime le plus Chinen.
     
    D'autre personne dirent ce qu'ils pensèrent alors que Chinen soupira d'incrédulité.
     
    Il n'était même pas le petit ami de Yamada.
     
    Pendant ce temps, une idée germa dans la tête de Ryosuke.
     
    -Tu vois, ils pensent comme moi Yuri. Alors, rentrons ensemble? Je suis venu te chercher. En plus Keito attend Yuto aussi.
     
    Il enlaça son petit ami par la taille en regardant Yuto qui le remercia d'un signe de tête.
     
    Alors que Chinen était sur le point de refuser de rentrer avec lui, ses amis lui crièrent un "NE REFUSE PAS!" qui le fit sursauter et ne lui laissait pas d'autre choix que d'accepter.
     
    Le cadet attrapa son sac et se dirigea vers la porte.
     
    -Très bien, allons-y, marmonna-t-il en passant entre ses camarades de classe qui l'acclamèrent.
    -Yossha! Merci à tous! s'exclama Yamada qui ne pouvait pas cacher son contentement.
     
    Il se précipita à la suite de Yuri.
     
    Yuto les regarda partir avec un petit sourire. Il savait que Yamada avait changé, il attrapa son sac pour rejoindre Keito à la salle de musique.
     
    ---
     
    -Ne marche pas trop vite Yuri. Profitons de notre temps ensemble, lui lança Yamada en essayant de suivre son allure.
    -Tu peux aussi tout  simplement me laisser ou rentrer en voiture, lui répliqua froidement Chinen.
    -Marcher avec toi me rend plus joyeux que quand je rentre en voiture, ricana-t-il en faisant grogner son cadet.
    -Peut importe.
    -Hey! C'est la vérité! protesta Ryosuke mais il n'obtint aucune réaction de Chinen.
    -Est-ce que tu doutes encore de moi alors que je fais tout pour changer?
     
    Chinen l'ignora, il était persuadé que Yamada jouait simplement avec lui.
     
    -Yuri! S'il te plaît crois moi! demanda Yamada en sachant qu'il n'aurait pas de réponse.
     
    Mais soudain, le cadet s'arrêta, il se figea sur place. Ryosuke fronça les sourcils et regarda dans la direction que fixais le plus jeune. Il remarqua que Yuri fixait d'une manière vide un garçon qui lui rendait son regard.
     
    -Yuri? Qu'est est le problème avec ce garçon? demanda Yamada.
     
    Mais Chinen était trop abasourdit.
     
    Le garçon sourit et agita sa main.
     
    -Chii! l'appela-t-il en courant vers lui.
    -Ryuu? murmura le cadet tout bas mais assez clairement pour que son aîné l'entende.
    -Qui est ce? demanda à nouveau Yamada.
     
    Mais il ne reçu toujours pas de réponse, Chinen toujours paralysé. Le garçon s'arrêta face à eux et Yuri se força à sourire.
     
    -Chii! Je ne peux pas croire que je te rencontre ici! s'exlama joyeusement Ryuu.
     
    Yamada pouvait voir ses yeux étinceler alors qu'il regardait son petit ami.
     
    -Je... Je ne m'attendais pas à te rencontrer ici, répondit Chinen en souriant.
     
    Yamada sentit que son cadet ne souriait pas honnêtement alors que l'autre garçon riait.
     
    -Comment vas-tu? lui demanda-t-il.
    -Je vais bien. Et toi?
    -Tu me manques tellement.
     
    La réponse rendit Yamada jaloux. Comment ce garçon osait-il dire à SON Yuri qu'il lui manquait en face de lui?
     
    Chinen resta silencieux alors que son sourire quittait son visage.
     
    -J'ai demandé à nos ami pourquoi tu avais décidé de changer d'école. Tu ne m'avais même pas prévenu.
    -Gomen Ryuu.
     
    Ryuu lui tapota la tête
     
    -Daijoubu. Juste en voyant que tu vas bien je me sens mieux. Maintenant je sais que tu es dans une école à environs 15 minutes de la mienne, déclara-t-il en pointant le blason de l'uniforme de Chinen. Ca veut dire qu'on pourra se revoir, sourit-il.
     
    Yamada sentit la jalousie gronder en lui.
     
    -Hemhem, toussota-t-il, attirant le regard du garçon.
    -Ah pardon. Tu es un nouvel ami de Chii? Je suis Ryuutarou, on était ensemble à l'école. Yoroshiku, se présenta-t-il.
    -Je ne suis pas son ami, je suis son pet...
    -C'est mon Sempai. Yamada-Sempai, le coupa Chinen
     
    Yamada tourna son visage vers son cadet pour protester mais s'arrêta en voyant un nouveau faux sourire sur le visage de Yuri.
     
    -Ah gomen. Je ne savais pas que vous étiez plus âgé, s'excusa Ryuu en s'inclinant. Ah je dois y aller maintenant! Bye Chii! Je reviendrais te voir. Et au revoir Yamada-Sempai, s'exclama-t-il en s'en allant.
    -Hey Yuri, pourquoi tu te forçais à sourire? demanda Ryosuke quand Ryuu eu disparu de leur champ de vision.
    -Ah, betsu ni. Hum... Je vais rentrer seul maintenant. Merci de m'avoir accompagné, déclara Chinen en s'en allant.
     
    Yamada allait pour le suivre mais s'arrêta en comprenant que quelque chose clochait. Il décida donc de demander à Yuto plus tard, il comprit que Chinen voulait être seul.
     
    ---
     
    Le lendemain, pendant la pause, Yamada décida de demander des explications à Nakajima. Il voulait savoir qui était ce Ryuu pour qui Chinen se forçait à sourire.
     
    Il se rendit donc dans sa salle de classe et remarqua que Yuri était à nouveau lui-même, parlant avec Yuto.
     
    Comme d'habitude il se glissa derrière son cadet et l'enlaça.
     
    -Konnichiwa Yuri! Tu m'as manqué, déclara-t-il en lui embrassant le haut du crâne.
     
    Chinen fut choqué mais tenta quand même de se dégager de l'étreinte de son aîné.
     
    -Qu'est ce que tu veux maintenant? lui demanda-t-il froidement.
    -Je voudrais parler à Yuto. Mais ne t'inquiète pas, je ne compte pas te tromper. Je te promets que je serais bientôt tout à toi, ricana-t-il.
     
    Yuto le regarda avec interrogation.
     
    -Je m'en fiche, de toute manière je ne suis pas ton petit ami, grogna Yuri.
    -Hahaha. Tu es tout simplement jaloux, ricana Ryosuke en lui tapotant la tête. Pouvons-nous parlez dehors? demande-t-il ensuite à Yuto qui hocha de la tête. Bien, Yuri je dois y aller. Jaa! lança-t-il en embrassant la joue de son cadet avant de sortit de la classe avec Nakajima alors que Chinen grognait.
     
    Yuto le suivit à l'extérieur de la classe et une fois assuré que personne ne pouvait les entendre, Ryosuke commença à le questionner.
     
    -Je voudrais savoir qui est Ryuutaro. Est-ce juste un vieil ami à Yuri? On l'a rencontré hier et il a agit bizarrement.
    -Chii m'avait dit qu'il l'avait vu hier, soupira Yuto. Ryuu était le béguin de Chii dans notre ancienne école, déclara Yuto, surprenant Yamada.
     
    ----------------------
     
    Et voilà le dernier chap pour ajd ^^
    Héhéhéhé, suspenseuuuuuuuuuuuh!!!
    Verdict? xD
     
    Je répète encore (et je répéterais à chaque chapitre xD) pour être sûr : C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com xD
    N'hésité pas à aller l'encourager


    Je vais faire un lexique, sur un article a part pour les traductions des mots en Japonais :)


    Chuuuu <3

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  • Te conquérir Chapitre 5
     
    Ce montage la par contre xD
    Hahahaha xD
    Je suis pas trop fan xD
    Mais il est chou ne? x)
     
    Chapitre 5
     
    Chinen ferma fortement ses yeux en entendant le bruit du verre qui se brisait. Il se préparait mentalement à sentir des morceaux de verres l'atteindre mais il ne perçut rien. Après 10 secondes il ouvrit les yeux et se rendit compte qu'il était dans les bras de son aîné qui le protégeait de son corps.
     
    -Ya... mada? murmura précautionneusement Yuri d'une voix faible.
     
    Il ne lui répondit pas, sifflant de douleur. Lentement il libéra son cadet de son étreinte avant de se tenir le bras et de siffler à nouveau. Chinen regarda son bras en se demandant ce qu'il se passait et se figea en voyant qu'il saignait. Certain morceaux avait transpercé sa chaire.
     
    -Yama-chan! s'exclama Keito en accourant, suivit de Yuto, en entendant le fracas du verre brisé.
     
    Chinen était toujours figé en voyant le bras de son aîné.
     
    -Daijoubu? lui demanda Yamada en le regardant, faisant sursauter le jeune garçon.
     
    Il s'inquiétait plus pour son cadet que pour son bras blessé.
     
    Chinen hocha légèrement la tête, ses yeux toujours fixé sur son bras.
     
    -Yama-chan, tu es blessé! s'écria Keito en regardant le sang couler du bras de son ami.
    -Haha... Ce n'est rien, essaya-t-il de le rassurer.
    -Ce n'est rien? lâcha Yuri d'une voix blanche, faisant retourner tous les regards sur lui. Ton bras saigne! Je vais t'emmener à l'infirmerie. Yuto, s'il te plaît occupe-toi des enfants, déclara-t-il d'une voix autoritaire en désignant l'attroupement qui s'était approché prudemment.
    -Laisse-nous faire, déclara Keito. Je vais l'aider. S'il te plaît prend soin de Yama-chan.
     
    Chinen les remercia avant de tirer Yamada par son bras intact, lui prenant la main, afin qu'il le suive.
     
    Ryosuke fronça les sourcils face à ce brusque changement dans l'attitude du jeune garçon. D'habitude Yuri l'ignorait ou l'évitait, mais cette fois il prenait soin de lui, le tenant même par la main.
     
    -Je suis désolé, c'est de ma faute. C'est moi qui aurais dut être blessé, déclara Chinen en marchant.
     
    Yamada était trop surpris pour réagir, ils arrivèrent à l'infirmerie en silence.
     
    L'aîné était assis sur une chaise alors que l'infirmière retirait un à un les morceaux de verres qui c'était enfoncé dans son bras.
     
    Chinen se tenait debout à côté de lui, se mordant les lèvres, frissonnant en regardant l'infirmière s'affairer sur le bras de son aîné.
     
    A chaque éclat enlevé, Yamada sifflait ou grognait de douleur.
     
    -Iteee! se plaignait-il alors que Chinen se mordait plus fort les lèvres, inquiet, pensant que son aîné devait vraiment souffrir.
     
    Yamada lui jeta un coup d'½il et sourit narquoisement en voyant son expression. De sa main intacte il attrapa celle de Yuri, la tenant fermement entre la sienne.
     
    -Eh? lâcha de surprise le cadet.
    -S'il te plaît, laisse-moi comme ça un instant. Ca fait vraiment mal et j'ai besoin de te tenir la main, s'il te plaît, le supplia Ryosuke.
     
    Yuri vit dans les yeux de son vis-à-vis une douleur réelle et hocha la tête, enlaçant sa main avec les siennes, la caressant doucement.
     
    Le c½ur de Ryosuke bondit de joie. Il voulait crier de bonheur. Finalement cet accident avait du bon. Yuri tenait et caressait sa main.
     
    L'infirmière continuait de lui enlever des morceaux de verres et Yamada ne mentait pas quand il exprima sa douleur. A chaque fois qu'il grognait et sifflait son cadet fermait les yeux ou se mordait les lèvres.
     
    -Ok, c'est fini, déclara l'infirmière dans un sourire avant de ranger son équipement après avoir bandé le bras de l'aîné.
    -Merci, lâchèrent les deux garçons en c½ur.
    -Je dois y aller. Prenez votre temps, d'accord? déclara-t-elle avant de quitter la pièce.
     
    Chinen était toujours à côté de Yamada, ses mains serrant toujours la sienne. L'aîné regardait ailleurs, voulant encore sentir la chaleur de son cadet.
     
    Quand Yuri s'en rendit compte, il le lâcha, décevant Ryosuke.
     
    -Est-ce que ca va maintenant? demanda cadet.
    -Hum... Je pense que ca va, lui répondit-il en se levant et en regardant son bras bandé.
    -Euh... Merci de m'avoir protégé... Alors... Ja! s'exclama Yuri en se dirigeant vers la porte en se rendant compte qu'il était seul dans la salle avec son aîné.
     
    Yamada le tira par la main, l'obligeant à lui faire face.
     
    -Juste ça? demande-t-il en faisant froncer les sourcils de Chinen.
    -Quoi?
    -La manière dont tu me remercies de t'avoir protégé?
    -Ouais, simplement ça, répliqua-t-il en soupirant, retournant sur ses gardes.
    -Malheureusement, ça ne suffit pas mon chéri, déclara-t-il en en souriant narquoisement et sournoisement, faisant grogner son cadet.
    -Ne pense pas que je ferai n'importe quoi pour t'exprimer ma reconnaissance! souligna Chinen.
     
    Ryosuke resta silencieux avant de siffler de douleur.
     
    -Argh! Iteee! se plaignit-il.
     
    Chinen regarda tout de suite son bras, paniqué, le touchant délicatement.
     
    -Eh? Il te fait encore mal?
     
    Yamada profita de la situation pour lui soulever le visage et l'embrasser. De surprise Yuri tenta de se dégager mais l'aîné avait glissé sa main valide à l'arrière de sa tête pour l'empêcher de se reculer. A chaque fois que Chinen arrivait à se dégager de quelque millimètres Ryosuke l'attira plus fort pour faire rejoindre leurs lèvres.
     
    Le cadet essayait de se libérer en poussant sur sa poitrine mais il n'avait pas assez de force, il utilisa donc son cerveau et toucha le bras blessé de son aîné.
     
    -Argh! Iteee! hurla Yamada de douleur, libérant Yuri qui en profita pour accourir vers la porte.
     
    -N'ose plus jamais faire ça! cria-t-il avant de s'enfuir.
     
    Yamada sifflait de douleur mais sourit narquoisement.
     
    -Je t'ai dit que tôt ou tard je te conquerrais. Sois prêt mon chéri.
     
    ---
     
    La cloche sonna à nouveau, annonçant la fin des cours.
     
    Yuto rangea ses livres avant de se lever et de s'approcher de son ami.
     
    -Alors, comment va le bras de Yamada-Sempai? demanda-t-il.
     
    Il n'avait pas pu lui demander plus tôt car Yuri était arrivé en retard à reprise des cours. Nakajima avait prévenue le professeur que son ami était à l'infirmerie, il avait donc accepté de le laisser assister au cours.
     
    -Ouais, mieux, lui répondit-il paresseusement en soupirant. Et les enfants et la vitre?
    -Ils sont arrivé tout effrayez et se sont excusés. Pendant ce temps Okamoto-Sempai a appelé le service de nettoyage et ils ont tout remit en ordres, lui rapporta Yuto.
    -Yokatta ne. Merci Yuto, soupira à nouveau Chinen.
    -D'ailleurs Chii, Yamada-Sempai est un vrais gentleman ne. Il t'a protégé pour que tu ne sois pas blessé! s'enthousiasma-t-il.
    -Un gentleman hein... répéta Chinen sarcastiquement.
     
    Soudain, Suzuki, un de leur camarade de classe arriva près d'eux les yeux brillants.
     
    -Ne, Chinen, tu es vraiment courageux, hein, le taquina-t-il.
    -Hein? demanda Yuri en fronçant les sourcils. A propos de quoi?
    -Embrasser Yamada-Sempai juste en face de nous, et maintenant on a cette autre preuve qui montre votre rabu-rabu, sourit-il narquoisement.
     
    Un autre garçon s'approcha.
     
    -Ouais. Tu as rendu toutes les filles jalouses, tu es incroyable! s'exclama le nouveau venu.
    -Hein? demanda Chinen en les regardant à tour de rôle. Je ne comprends pas.
     
    Un autre camarade arriva et pointa le cou de Chinen du doigt.
     
    -Tu as un suçon là, ricana-t-il.
     
    La mâchoire de Yuri se décrocha, il avait oublié que Yamada avait enlevé son pansement. Il cacha inconsciemment son cou de sa main. Yuto déglutit, il ne savait pas quoi dire, il venait tout juste de réalisé que le sparadrap n'était plus fixé au cou de son ami.
     
    -Alors Chinen, comment tu te sens? Tu as eu droit à un suçon du garçon le plus en vogue de cette école. C'est bien de Yamada-Sempai hein? demanda une fille en s'approchant.
    -Hein? Asami? Tu es l'une des ex de Yamada-Sempai, deshou? demanda Suzuki à la jeune fille qui sourit.
    -Oui, au début je ne pouvais pas accepter que Yamada-Sempai ait rompu avec moi pour Chinen. Mais maintenant je me suis rendu compte qu'il était totalement amoureux de lui, donc je l'accepte, expliqua-t-elle.
     
    Yuri cligna des yeux, totalement confus.
     
    -Ouais, moi aussi comme toi Asami-chan. Hey, qu'est ce que ça fait d'être aimé par Yamada-Sempai? Comment as-tu eu ce suçon, Chinen-kun? demanda une autre fille en mode Kyaatation.
     
    Un par un, tout leurs camarades se rassemblèrent autour de Chinen et Nakajima pour discuter du suçon, les laissant en état de choc.
     
    Ils sont tous tellement occupé à jacasser et à poser des questions déroutantes qu'ils ne se rendirent pas compte quand Yamada arriva avec un petit sourire. Il se glissa derrière Chinen et l'enlaça.
     
    -C'est kirei, non? demanda-t-il avec un sourire narquois avant d'embrasser la joue de son cadet.
     
    ------------
     
    Un deuxième chapitre :D
     
    Je répète encore (et je répéterais à chaque chapitre xD) pour être sûr : C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com xD
    N'hésité pas à aller l'encourager


    Aller encore un dernier :D

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  • Te conquérir Chapitre 4
     
    Je l'aime bien ce montage *-* (j'en ai fait 7 d'un coup pour avoir de l'avance xD)
    Vous en pensé quoi? :)
     
    Chapitre 4
     
    Chinen se réveilla en baillant. Il se redressa avant de s'étirer. Quand il étira sa nuque il remarqua quelque chose de bizarre. Il posa sa main sur son cou, la où Yamada avait posé sa marque.
     
    -Hein? Est-ce que j'ai dormi dans une mauvaise position? se demanda-t-il.
     
    Il se souvint d'un coup du rêve étrange qu'il avait fait. Que quelqu'un lui avait durement pincé le cou, mais à la place d'avoir ressentit de la douleur il avait éprouvé une sorte de plaisir nouveau.
     
    -Je suis bête. C'était juste un rêve, comment un pincement pourrait me donner du plaisir? se demanda-t-il d'un ton sarcastique.
     
    Il décida de ne plus y penser et regarda à l'extérieure. La pluie avait cessé. Il regarda ensuite sa montre. 17h30.
     
    -Whoa! Je dois rentrer à la maison maintenant!
     
    Il attrapa son sac et se précipita vers chez lui avant qu'il ne fasse nuit.
     
    Il ne remarqua pas le voyeur qui le regardait en souriant.
     
    ---
     
    -Je suis en retard! Je suis en retard! Je suis en retard! cria Chinen en descendant dans la cuisine et en réajustant son uniforme, faisant sursauter sa mère de surprise.
    -Tu m'as surpris mon chéri... lui lança-t-elle en secouant la tête alors qu'elle terminait de préparer son bento.
    -Je suis en retard maman! Il me reste que 15 minutes avant le début des cours, ca veux dire que je vais devoir courir, paniqua Chinen en coiffant ses cheveux.
    -Ne t'inquiète pas. Ton ami est venu te chercher. Tu arriveras à l'école en même pas 5 minutes.
    -Yuto? demanda-t-il en fonçant les sourcils.
    -Non, c'est la première fois que je le vois. Un joli garçon joufflu aux cheveux couleur chocolat, lui sourit sa mère.
     
    Chinen plissa ses yeux.
     
    -Moshikashite... murmura-t-il avant de mettre ses chaussures et d'enfourner son bento dans son sac.
    -Il est là, déclara la mère de Chinen en désignant une voiture garé devant la maison. Yamada-kun, continua-t-elle alors que la mâchoire de Chinen se décrochait.
    -C'est une blague. Comment connait-il mon adresse? marmonna Yuri.
     
    Ryosuke se tenait contre sa voiture et se redressa quand il vit Chinen. Avant que le plus jeune n'eu pu dire quelque chose, sa mère s'avança vers l'aîné.
     
    -Il est prêt. Merci de le prendre avec, le remercia-t-elle en lui souriant.
    -C'est mon plaisir Chinen-san, lui répondit-il avec un sourire.
     
    Yuri grogna alors que sa mère le tira jusqu'à son aîné.
     
    -Maman je peux y aller tout seul! protesta Chinen en jetant un coup d'½il au visage souriant de Yamada.
    -Ne dis pas ça Yuri! Il a prit la peine de venir te chercher. En plus tu es en retard, tu ne peux donc pas refuser, chuchota sa mère à son oreille.
    -Mais maman...
    -Pas de mais! lança-t-elle, lui faisant faire la moue.
     
    Il se dirigea donc vers Ryosuke.
     
    -Nous y allons, Chinen-san, s'inclina Yamada.
    -Ne kiotsukete. Et merci Yamada-kun, lui lança-t-elle en leur faisant un signe de la main.
    -Ittekimasu! s'exclama rapidement Yuri toujours boudeur.
     
    Ryosuke ouvrit la portière à son cadet et dès que celui-ci entra il s'installa sur le siège conducteur. Il alluma le moteur.
     
    -Ne boude pas et profite de ma voiture, d'accord? lui dit-il en lui pinçant doucement la joue.
     
    Il jeta un coup d'½il à sa nuque découverte et sourit narquoisement en voyant sa marque qui était vraiment voyante. Il décida de ne rien dire, laissant son cadet dans l'ignorance un certain temps.
     
    De plus, juste savoir Yuri à côté de lui le rendait vraiment heureux.
     
    Une fois arrivé à destination, Chinen se précipita hors de la voiture.
     
    -Merci, lâcha-t-il froidement à Yamada.
     
    Il marcha aussi vite qu'il le pouvait vers sa classe. Sa mère avait eut raison, en voiture 5 minutes étaient plus que suffisant pour arriver à l'école.
     
    Il s'installa à sa place.
     
    -Ohayou Chii, le salua Yuto.
    -Ohayou Yuto, le salua-t-il en retour.
     
    Nakajima fronça les sourcils avant de hoqueter en voyant la tâche sur le cou de son ami.
     
    -Eh? Sore... lâcha-t-il en pointant la nuque de Chinen.
    -Nani Yuto?
    -Cette marque...
    -Quel marque? demanda Yuri, confus.
     
    Il n'avait pas encore compris qu'il avait un suçon sur le cou. Mais quand certain de ses camarades de classes le regardèrent avec de grand yeux Chinen comprit qu'il se passait quelque chose d'étrange.
     
    -Yuto, dis moi ce qui ne va pas. Pourquoi est ce qu'ils me regardent tous comme ça?
     
    Nakajima soupira.
     
    -Suis-moi, lui dit-il en l'emmenant aux toilettes. Regarde dans le miroir Chii.
     
    Yuri fronça les sourcils mais s'exécuta. Ses yeux s'écarquillèrent en voyant la marque rouge.
     
    -QU'EST-CE QUE C'EST? cria-t-il avant de mettre sa main sur sa bouche pour éviter de se faire entendre.
    -C'est moi qui devrais poser cette question. Comment ca se fait que tu ne l'avais pas remarqué? Tu ne t'étais pas regarder dans la glace? lui demanda son ami.
     
    Yuri leva les yeux au ciel et réfléchit à ce qu'il avait fait hier.
     
    La nuit dernière, après être rentré, il avait prit un bain, puis avait regardé la Tv avec sa serviette autour de son cou. Après, il était allé diner, son essuie toujours autour de sa gorge. En fait il ne s'était pas regarder du tout dans un miroir et comme il avait gardé sa serviette personne n'avait remarqué sa marque.
     
    Ce matin il était en retard, il n'avait pas eu le temps de s'admirer dans la glace.
     
    En fait depuis hier soir il ne s'était pas du tout regardé dans le miroir.
     
    -C'est la première fois depuis hier que je me regarde dans la glace, déclara Chinen en posant son indexe sur sa bouche.
    -C'est pour ca que tu ne le remarques que maintenant, lui répondit Yuto en secouant la tête. Comment l'as-tu eu?
     
    Yuri gonfla ses joues en essayant de se rappeler de quelque chose.
     
    -Je sentais une sensation bizarre dans mon cou après les cours. Je me suis endormis en classe et quand je me suis réveiller j'avais ce sentiment étrange. J'avais rêvé que quelqu'un me pinçait le cou.
    -Je pense que quelqu'un t'a plutôt aspiré le cou, Chii, lui rétorqua son ami.
    -Tu... Tu veux dire que ... C'est un suçon? demanda Chinen incrédule.
     
    Nakajima hocha de la tête.
     
    -Qui diable a osé faire ça? s'indigna-t-il, en colère.
    -Euh... Quelqu'un qui était entré dans la classe quand tu t'es endormi?
    -Mais qui? Argh! s'exclama le plus petit en se grattant la tête. Et qu'est ce que je peux faire pour la masquer?
    -Utilise ça.
     
    Yuto mit sa main dans sa poche et en sortit un sparadrap. Yuri le prit et la colla sur son suçon.
     
    -Merci Yuto, le remercia-t-il en le regardant. Hein? Mais tu en portes un aussi? Tu as mal au cou? lui demanda-t-il. Humm... ou bien il y a quelque chose entre toi et Okamoto-Sempai? continua-t-il en ricanant en voyant son ami rougir.
    -Je... Je... bégaya Yuto en secouant vivement sa tête. Argh! Nous devons retourner en classe! Allons-y! s'exclama-t-il ensuite tirant son ami par le poignet.
    -Tu me le diras plus tard, ok? demanda Chinen en rigolant et le suivant.
     
    ---
     
    -Alors qu'est ce qui s'est passé  entre toi et Okamoto-Sempai? demanda Yuri en tournant sa chaise pour faire face à son ami, tout sourire.
     
    C'était la deuxième pause de la journée.
     
    -Chhhut! Ne soit pas si direct. Hazukashii, répliqua Yuto en cachant son visage entre ses mains, faisant rire Chinen.
    -Fufufu. Alors, comment ça c'est passé? le taquina-t-il.
    -Hum... Ce serait mieux si je te le disais dans un endroit plus discret. Je n'ose pas en parler ici, avoua Nakajima.
    -Ok, lui répondit son ami en hochant de la tête. Parlons en marchant.
     
    Ils sortirent de la classe et traversèrent le couloir. En regardant par la fenêtre, ils virent des enfants jouer au baseball sur le terrain derrière leur bâtiment. Le terrain n'appartenait pas à l'école mais il était quand même fort proche.
     
    -Les enfants semblent vraiment heureux, ne? Jouant à l'extérieur alors que nous nous avons encore cours, plaisanta Yuto.
    -Hahaha. Tu as raison. Ah, revenons à nos moutons. Qu'est ce que qui c'est passé? demanda Chinen en ramenant le sujet sur la table.
    -Hier, Sempai et moi répétions la chanson qu'il venait de composer. Il m'avait demandé de venir à la salle de musique, près de la classe du conseil des étudiants. Et puis... Ah! Okamoto-Semapi! s'interrompit-il en le voyant s'approcher en compagnie de Yamada.
     
    Il agita sa main, heureux de voir son Sempai alors que Chinen leva les yeux au ciel en soupirant.
     
    Keito sourit en le voyant et lui rendit son signe en s'approchant. Chinen bouda, surtout en voyant Ryosuke venir vers lui.
     
    -Yuto tu me raconteras plus tard, ne? Je dois y allé avant qu'il ne puisse me rejoindre, déclara-t-il en se tournant et se dépêchant de s'en aller.
    -Hein? lui demanda-t-il, mais trop tard car son ami était déjà loin.
     
    Yamada sourit narquoisement et plutôt qu'ignorer son cadet il lui couru après. Il l'attrapa par la main et le força à s'arrêter et se retourner pour lui faire face. Yuri le fusilla du regard.
     
    -Qu'est ce que tu veux? lui demanda-t-il froidement.
     
    Ryosuke fronça les sourcils en voyant le pansement sur le cou de son cadet. Il l'attrapa et le retira rapidement.
     
    -Itai! Qu'est ce que tu fais? lui hurla Yuri en se tenant le cou.
    -Ne le cache pas, c'est beau, lui rétorqua Yamada avec un sourire narquois.
    -Moshikashite... commença Chinen en plissant ses yeux. C'est toi qui...
    -Oui, le coupa l'aîné. Ca signifie que tu m'appartiens.
    -Comment oses-tu! s'outra Yuri irrité au plus haut point.
    -Tu as apprécié. Tu as même gémit quand je te l'ai fais, se moqua-t-il, faisant bouillir de colère son cadet.
    -Toi... menaça Yuri en levant la main, près à le frapper, mais Ryosuke l'arrêta tout de suite en l'attrapant.
    -Pas de violence, d'accord? Je veux juste que tout le monde sache que tu es à moi, déclara-t-il avec un sourire narquois, mais son expression changea en regardant quelque chose à la droite de Chinen. Chii! Fait attention! s'exclama-t-il.
     
    Il l'attira à lui pour le protéger de son étreinte en voyant la balle avec laquelle jouaient les enfants plus tôt arriver dans leurs direction et briser la vitre à côté d'eux.
     
     
     
    --------
     
    Et vala :D
    Je poste encore 2 chap ce soir x)
     
    Je répète encore (et je répéterais à chaque chapitre xD) pour être sûr : C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com xD
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  • Te conquérir Chapitre 3
     
    J'avoue je ne me suis pas cassé la tête pour le montage xD
    Mais pas de montage pas de chapitre xD
    Allez ENJOY!
     
    Chapitre 3
     
    Chinen sursauta avant de se figer. Mais la douleur le fit revenir sur terre.
     
    -Ca n'a rien avoir avec moi! s'indigna-t-il en se levant, vraiment en colère.
     
    Il n'arrivait pas à croire que la jeune fille l'ait giflé à cause de Yamada.
     
    -Bien sûr que c'est de ta faute, baka! Ryosuke a dit qu'il était tombé amoureux de toi. C'est pour ça qu'il a fait ça! cria-t-elle en colère, faisant froncer les sourcils de Yuri.
    -Repensez-y encore une fois! Ce n'est pas de ma faute! Il n'est pas tombé amoureux de moi! Il joue simplement avec moi! Je n'ai même pas de sentiment pour lui!
    -Tu agis comme ça pour ça n'est ce pas? Tu fais semblant de ne pas l'aimer alors que tu l'aimes en secret. Tu fais ça pour l'attirer, deshou? lui rétorqua-t-elle.
     
    Chinen serra les poings, tenant sa colère.
     
    -S'il vous plaît, ne m'accusez pas à tord. C'est faux, lui lança Chinen poliment, essayant de ne pas faire d'histoire.
    -Admet le, salope! Qu'as tu fais pour que Ryosuke tombe amoureux de toi? Tu l'as menacé?
     
    La fille sourit méchamment, faisant bouillir le sang de Chinen.
     
    -C'est assez Sempai! Je vous respecte toujours parce que vous êtes mon aîné mais je ne peux pas accepter que vous m'accusez et m'appelez "salope"! Regardez-vous d'abord! la défia-t-il.
    -Toi! grogna-t-elle.
     
    Elle amorça un mouvement pour lui donner une nouvelle gifle quand son poignet se fit rattraper par quelqu'un.
     
    Chinen fusilla la personne du regard.
     
    -Ne pense même pas faire ça à mon Chii, déclara une voix douce mais ferme.
     
    La jeune fille tourna la tête et fut choqué en voyant le regard sévère de Yamada.
     
    -C'était ma décision. Il est celui que j'ai choisi. Tu n'as pas le droit de lui faire du mal, continua-t-il alors que ses yeux devenaient plus doux.
     
    Au lieu d'être en colère contre lui, la jeune fille rougit.
     
    -Ryo... Ryosuke?
    -Je suis désolé d'avoir prit cette décision difficile. Mais je ne veux pas plus te blesser. S'il te plaît, comprend le, la supplia-t-il du regard en pressant doucement sa main.
    -Si... Si c'est ce que tu veux. Je...
     
    Elle lança un regard de défi à Chinen avant de s'en aller.
     
    Yamada regarda son cadet en lui caressant doucement la joue.
     
    -Elle t'a tapé fort? lui demanda-t-il en plongeant dans ses yeux mais Yuri détourna le regard. Réponds-moi, continua-t-il.
     
    Mais Chinen l'ignora. Il était encore trop en colère.
     
    Ryosuke lui attrapa doucement le poignet quand le professeur entra dans la classe. Il soupira et s'en alla.
     
    Yuto fonça vers sa classe et fut surprit de voir Yamada en sortir. Il fronça les sourcils en voyant la rougeur sur la joue de son ami.
     
    -Qu'est ce qu'il c'est passé? demanda-t-il à voix basse en s'asseyant.
    -Je te raconterais plus tard, lui répondit son ami en caressant sa joue.
     
    ---
     
    -Je vois. Sempai t'a giflé parce qu'elle pensait que c'était de ta faute si Yamada-Sempai avait rompu, déclara Nakajima en hochant de la tête comme un grand sage.
     
    Chinen soupira avant de faire face au panorama qui l'entourait depuis le toit de l'école.
     
    -C'est une raison stupide hein. J'ai reçu le contre coup de sa décision. Les filles font tellement peur quand il est question d'amour, lâcha Chinen en grinçant des dents.
    -Ca veut dire que Yamada-Sempai est vraiment sérieux avec toi Chii. Il veut que tu sois le seul pour lui. Et il veut l'être pour toi, déclara Yuto sagement.
    -Sérieux, hein? Je sais qu'il veut se venger de mon coup de poing, grogna Yuri en fronçant les sourcils.
    -Tu devrais ouvrir ton c½ur Chii. Qui sais, tu l'as surement mal compris, lui conseilla Yuto.
    -J'ai été trompé par son apparence. Bien que je l'admirais, maintenant je le déteste tellement, répondit-il en secouant la tête.
    -Mais on dit qu'il y a seulement un pas entre l'amour et la haine, ricana son ami.
    -C'est pourquoi l'amour peut se transformer en haine si facilement, ricana à son tour Yuri.
    -Sasuga venant de toi Chii.
    -Merci. Au fait, hier, tu as vu Okamoto-Sempai, darou? Qu'est ce qui c'est passé? le taquina-t-il, le faisant rougir.
    -Il m'a demandé de faire de la musique avec lui. Il est guitariste et il sait que je sais jouer de la batterie. Il m'a même dit qu'il m'avait vu jouer au festival de notre ancienne école il y a quelque mois. Et il veut qu'on monte un groupe, lui expliqua-t-il en rougissant encore plus.
    -Tu rougis fort Yuttie, rigola Chinen en lui donnant une tape sur le bras.
    -Ne le dis pas Chii! Hazukashii da yo. Mais promets-moi de ne pas le répéter, d'accord?
    -Je te le promets Yuto, lui dit-il avec un sourire affectueux.
     
    Son ami lui sourit en retour. Il se sentait chanceux d'avoir un ami comme Chinen.
     
    -Ah, et aussi, je ne pourrais pas rentrer avec toi aujourd'hui car je vais répéter après l'école. Gomen Chii, lui lança-t-il avec regret.
    -Ne t'inquiète pas Yuto. Je peux rentrer seul, le rassura Yuri en lui donnant une tape sur le dos. Tu dois te concentrer sur tes répétitions, d'accord? Quand tu monteras sur scène je veux te voir.
    -Merci pour ton soutien Chii.
     
    ---
     
    Yuto rangea directement ses livres dans son sac et se précipita hors de la classe quand la cloche sonna. Chinen l'observa et sourit. Il avait de la chance que son béguin lui propose de monter un groupe avec lui.
     
    Il regarda autour de lui. Les ex-petites amies de Yamada ne pouvait plus rien lui faire à cause de l'incident de se matin. Il avait même cassé avec la plus jolie fille. Chinen pouvait enfin se détendre, mais il devait rester sur ses gardes, il restait surement encore des filles qui voulaient se venger. Il attendit donc que tous ses camarades rentrent chez eux. Il ne voulait pas encore être au centre de l'attention. Il trouvait ça dérangeant. Pas que ca lui faisait peur, mais il n'était vraiment pas à l'aise dans ce genre de situation.
     
    Finalement, il était seul dans la classe quand la dernière personne lui dit au revoir avant de s'en aller. A son tour, Yuri décida de rentrer chez lui, mais quand il regarda par la fenêtre, il se rendit compte qu'il pleuvait. Il fouilla dans son sac et remarqua qu'il n'avait pas apporté son parapluie aujourd'hui.
     
    -Ah... Baka! se maudit-il. Qu'est ce que je vais faire maintenant? Je ne veux pas être malade... marmonna-t-il ensuite.
     
    Il se dirigea vers une table près de la fenêtre et s'y installa pour regarder l'averse. Il se sentait léger et apaisé. Le bruit de la pluie ressemblait à une musique pour lui. A une berceuse. Chinen fredonna en reposant sa tête sur ses bras croisé sur la table. Il ferma les yeux, appréciant le son de l'averse. Peu de temps après, il s'envola au pays des rêves alors que quelqu'un entra dans la salle de classe.
     
    -Chii? Tu es là? demanda-t-elle.
     
    Yamada survola la salle du regard avant de s'arrêter sur Chinen. Il remarqua que son cadet était à côté de la fenêtre.
     
    -Aha! Je t'ai trouvé, chantonna-t-il en souriant et en se rapprochant de Yuri.
     
    Il secoua la tête en le voyant endormit.
     
    -C'est pour ca que je ne t'ai pas vu partir, hein? Tu es dans ton monde ici, soupira l'aîné.
     
    Du doigt, il retraça la joue de l'endormit qui arborait encore une légère marque rouge. Il la caressa doucement, essayant de ne pas le réveiller. Il glissant ensuite ses doigts vers le cou exposer de son cadet. Celui-ci dormait avec la tête incliné.
     
    -Tu ne te réveilles même pas alors que je touche ta joue meurtri. Quel grand dormeur j'ai ici. Ce n'est pas juste que tu rêves seul, ne, chuchota-t-il alors que son regard chutait vers la nuque de Yuri. Mais permet moi de faire parti de ton rêve, déclara-t-il avec un sourire narquois.
     
    Il se baissa et rapprocha son visage du cou de Chinen. Il y posa quelque baiser avant de prendre un morceau de peau entre ses lèvres et de l'aspirer, laissant une légère marque rouge.
     
    -Mmmmmh, gémit Yuri toujours plonger dans le sommeil, surprenant son aîné qui ricana.
    -Ne te réveille pas tout de suite mon chéri. Je vais rendre ton rêve encore plus merveilleux.
     
    Il reprit le morceau de  peau entre ses lèvres et aspira à nouveau, faisant en sorte que la marque soit assez claire pour être vu.
     
    Yamada sourit, se sentant fier de son travail. Il embrassa le suçon avant de se relever.
     
    -Ca prouvera au monde entier que tu es à moi, lâcha-t-il avec un sourire en coin encore avant de s'en aller de la classe pour laisser le cadet dormir.
     
     
    -----------------
    Et vala encore un chapitre xD
    Peut-être encore un autre ce soir si je suis motivé a corriger et a faire un autre montage xD
    Oui car c'est tj moi qui corrige mtn donc pardon pour les fautes XD
     
    Je répète encore (et je répéterais à chaque chapitre xD) pour être sûr : C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com xD
    N'hésité pas à aller l'encourager :)
     

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  • Te conquérir Chapitre 2
     
    Je l'aime moins ce montage x)
    Mais je l'aime quand même *-*
    Bon je ne parlerais plus de mes montage et m'extasierais seul dans mon coin xD
    Enjoy!
     
    Chapitre 2
     
     La mâchoire de Yuto se décrocha alors que les filles crièrent d'incrédulité.
     
    Yamada ferma les yeux au contact des lèvres de son cadet.
     
    Chinen essaya de se dégager mais l'ainé avait glissé sa main derrière sa tête, refusant de le libérer. Yuri tenta de le repousser en le poussant sur sa poitrine mais l'aîné attrapa sa main et la garda serré dans la sienne. 
     
    -Yama-chan, tu es là? tonna une voix à la porte de la classe.
     
    Keito entra, survolant la salle du regard alors qu'il cherchait son ami qui l'ignora et continuait d'embrasser son cadet.
     
    Le regard d'Okamoto s'arrêta enfin sur Yamada et Chinen.
     
    -Oups... mauvais timing... Je devrais y aller, lâcha-t-il en amorçant un mouvement pour quitter la classe avant d'entendre la voix de Chinen.
     
    -ACHMOI! ACHMOI! (lâche-moi) essayait-il de crier.
     
    Keito fronça ses sourcils avant de se diriger vers son ami et de lui tapoter l'épaule.
     
    -Je pense que tu devrais arrêter avant qu'il ne s'évanouisse par manque d'air, déclara-t-il.
     
    Yamada libéra lentement la tête de son cadet, posant un dernier baiser sur ses lèvres avant de s'éloigner.
     
    Il ricana en voyant Yuri, rouge comme une pivoine, essayer de reprendre de l'air.
     
    Yuto, lui, ne pouvait pas quitter des yeux Keito qui se tenait toujours derrière Ryosuke.
     
    Yamada regarda les filles et les découvrit en état de choc.
     
    -Vous voyez? C'est mon petit ami. Laissez le maintenant, leur intima-t-il.
     
    Elles hochèrent juste de la tête avant de retourner à leur place en chuchotant.
     
    -T... Toi! s'indigna Yuri en reprenant toujours son souffle.
     
    Ryosuke le regarda à nouveau, souriant.
     
    -Quoi? Tu veux un autre baiser? se moqua-t-il.
     
    Il essaya de l'attirer à lui pour remettre ça quand Chinen le gifla.
     
    -Itai! Hier tu me donnes un coup de poing sur la joue gauche et maintenant une gifle sur la droite? Qu'est ce que tu compte faire ensuite? se plaignit l'aîné en se caressant la joue.
    -Va en enfer! Je te déteste! s'écria Yuri en se levant. Allons-y! s'exclama-t-il ensuite en tirant Yuto pour qu'il se lève.
     
    Son ami acquiesça avec une expression vide, il jeta un dernier coup d'½il à Keito avant de se diriger vers la porte.
     
    -Chinen Yuri! cria Yamada avant qu'ils n'eurent franchit la porte. Tôt où tard je te conquerrais et te ferais tomber follement amoureux de moi! Souviens-t'en!
     
    Tout les étudiant encore à l'intérieure de la classe se tournèrent vers lui alors que Chinen l'ignorait et tirait Yuto pour partir.
     
    Okamoto soupira en regardant son ami.
     
    -Donc c'est pour ça que tu m'as demandé des informations sur les deux élèves transféré?
     
    Yamada ricana en s'asseyant sur la chaise de Chinen.
     
    -En effet... J'ai de la chance que le président du conseil des élèves soit mon ami, lui répondit-il en lui souriant.
    -Ca veut dire que tu abuses de ma position Yama-chan. Et il me semble que ce petit garçon te hait, lui laça Keito en se dirigeant vers la porte.
     
    Yamada haussa les épaules avant de se lever et de le suivre.
     
    Pendant ce temps, Chinen et Yuto étaient dans les toilettes. Le plus petit était pencher sur le l'évier, recueillant de l'eau dans ses mains pour se rincer la bouche. Plusieurs fois.
     
    -Chii, qu'est ce que tu fais? lui demanda son ami.
    -Je fais disparaître ses microbes, lui répondit-il en rinçant encore une fois.
     
    Nakajima secoua la tête.
     
    -Chii, tu as rendu beaucoup de fille jalouse. Tu as embrassé Yamada-Sempai, ricana-t-il.
     
    Yuri s'arrêta et le fusilla du regard, le faisant frissonner.
     
    -Ne sais-tu pas que c'est DEGOUTANT? Je le hais! s'exclama Chinen.
    -Tu te souviens que hier encore nous l'admirions?
    -C'était hier, ca n'a plus rien à voir avec aujourd'hui. Le passé est le passé, lâcha Yuri fortement en fixant son ami. Ne me dit pas que tu l'admires encore.
    -Non, non, rigola-t-il en secouant la tête. Je n'aime pas sa manière d'agir. De plus, j'ai trouvé un autre garçon à admirer, déclara-t-il en rougissant.
    -Dis-moi, Yuto... lui demanda-t-il avec un sourire narquois en fermant le robinet. Qui est ce garçon chanceux? se moqua-t-il.
    -L'ami de Yamada-Sempai. Keito-Sempai, rougit Nakajima alors que son ami fronçait les sourcils.
    -Qui est Keito-Sempai? lui demanda-t-il.
    -Celui qui est entré dans notre classe et qui a demandé à Yamada-Sempai de te libérer, lâcha-t-il en baissant les yeux au sol.
    -Hein? Ce Sempai? Comment connais-tu son nom alors que c'est notre première rencontre? Et si... C'est un Playboy comme Yamada? demanda-t-il avec mépris.
     
    Chinen ne voulait plus l'appeler "Sempai".
     
    Yuto secoua la tête.
     
    -Non Chii. C'est une personne gentille. Quand je l'ai vu, je me suis rappelé le moment ou nous sommes arrivés dans cette école pour la première fois. Je l'avais déjà rencontré. C'était quand nous regardions la compétition de danse, quand j'ai du aller aux toilettes. Je m'étais perdu quand il est venu vers moi et m'a guidé. Il m'a même attendu pour pouvoir me ramener à la salle. Quand je lui ai demandé son nom il m'a dit s'appeler Keito Okamoto, c'était le président du conseil des élèves. J'en suis venu à l'admirer jusqu'à ce qu'on voie Yamada-Sempai danser. Je l'ai un peu oublié, jusqu'à maintenant, expliqua Yuto.
     
    Chinen hocha la tête.
     
    -C'est peut-être pour ça qu'il connait ma classe et mon nom, marmonna Chinen, faisant froncer les sourcils de son ami.
    -Chii?
    -Hein? demanda-t-il en se tournant vers Nakajima.
    -Qu'est ce que tu marmonne?
    -Betsu ni, lança Yuri avec un sourire.
    -Mmh... Suspect. Mais retournons en classe avant le prochain cours.
     
    Yuri acquiesça en s'essuyant la bouche avec un mouchoir.
     
    ---
     
    -Rentrons ensemble, déclara Yamada en entrant dans la classe de Chinen, faisant Kyatter les filles présentes.
     
    Yuri rangea ses livres dans son sac, ignorant son aîné.
     
    -Oi! Je te parle!
     
    Le cadet l'ignora encore et Ryosuke perdit patience. Il l'attrapa par le menton pour qu'il lui fasse face.
     
    -Ne m'ignore pas sinon je vais encore t'embrasser, le menaça-t-il.
    -N'envisage plus jamais de le faire mauviette! gronda Chinen en le fusillant des yeux. De plus je rentre avec Yuto! déclara-t-il en se levant.
    -Tu as une langue acéré, mais zan'nen, mon ami veux voir Yuto. Donc tu ferais mieux de m'obéir.
    -Moi? demanda Nakajima en fronçant les sourcils et se pointant du doigt.
    -Ouais, lui répondit Yamada en hochant de la tête. Keito t'attend dans la salle de conseil des élèves. Il veut te parler de quelque chose. Je ne mens pas. Tu ferais mieux d'y aller maintenant.
     
    Yuto hocha de la tête en regardant son ami qui soupira.
     
    -Va-y Yuto, il t'attend.
     
    Nakajima remercia Yamada et salua son ami avant de s'en aller.
     
    -Alors, tu acceptes de rentrer avec moi n'est ce pas? lui lança avec un sourire narquois Ryosuke.
    -Non, je vais rentrer seul, lui rétorqua-t-il froidement avant de sortir de la classe, suivit par son aîné.
    -Je vais marcher avec toi alors, s'exclama-t-il joyeusement.
    -Peu importe, déclara Yuri en levant les yeux au ciel.
     
    Finalement Yamada le suivit, faisant retourner tout les regards sur leur passage jusqu'à ce qu'ils atteignirent la grille d'entrer. Mais Chinen les ignorait. Il ne voulait pas être déranger pour une chose aussi insignifiante.
     
    -Hey Chii, l'appela Yamada.
    -N'ose même pas m'appeler comme ça. Tu n'as pas le droit, répliqua Chinen froidement.
    -Donc tu veux que je t'appelle Yuri? ronronna Yamada avec un sourire en coin.
     
    Il ignora volontairement le regard tueur de son cadet.
     
    -Qu'est ce que je voudrais te tuer maintenant, gronda Chinen en continuant à marcher.
    -Hé hé! Ne dis pas ça, ok? Je suis ton Sempai, tu te souviens?
    -Je ne t'appellerais plus "Sempai", déclara le plus jeune.
     
    Il avait perdu tout respect envers son aîné.
     
    -Oh, si doux. Est-ce que tu veux m'appeler par mon prénom? Je t'aime tellement, se moqua Yamada.
     
    Il ignora à nouveau le regard de tueur et frustré de Chinen.
     
    -Dans tes rêves. Comment peux-tu dire "je t'aime" si facilement!
    -Naturellement, je peux le dire à qui je veux, lui répondit-il simplement.
    -C'est pour ça que je te déteste tant. Un Playboy qui a beaucoup de petites amies ne sait pas ce qu'est l'amour. C'est juste une sorte de jeu pour toi, n'est ce pas? lui lâcha-t-il d'un ton tranchant.
    -C'est ce que tu penses, hein, murmura Yamada, complètement ignoré par le plus jeune.
    -Maintenant, laisse-moi tranquille, sinon je vais te donner un autre coup de poing au visage, le menaça Yuri, faisant rire le plus âgé.
    -Ne t'inquiète pas. J'étais sur le point de te dire que je te laissais ici parce que j'avais quelque chose à faire, lui lança-t-il en lui faisant un signe de main et en s'en allant.
     
    "Il est bizarre", pensa Yuri en fronçant les sourcils.
     
    ---
     
    Le lendemain matin, Chinen remarqua encore plus de regard fixé sur lui. Il fronça les sourcils quand des filles chuchotèrent en le fusillant des yeux alors qu'il passait devant elles. Ces regards n'avaient rien d'amicaux.
     
    Mais il les ignora jusqu'à ce qu'il pénètre dans sa classe. Il jeta un coup d'½il à la place de Yuto et remarqua qu'il n'était pas encore arrivé. Il tira sa chaise et s'assit.
     
    Soudain, une belle jeune fille apparut à la porte de sa classe. Il la connaissait de vue. C'était elle qui avait obtenu le prix de "Qui voudriez vous comme petite amie?" il y avait quelques jours. Selon ses camarades de classe, c'était la plus belle fille de l'école. Sa beauté équivalait à celle de Yamada.
     
    Il se demandait ce qu'elle faisait ici quand elle s'approcha de lui et le gifla durement.
     
    -Pourquoi? lui cria Chinen en se caressant la joue.
    -C'est de ta faute! Ryosuke à mit fin à notre relation hier! Pas seulement moi mais aussi à toutes ses autres copines! Et c'est à cause de toi! cracha-t-elle d'un ton irrité.
     
    Chinen se figea.
     
    ----------------------
     
    Et voilàààààààààà, le chapitre 2 *-*
    Je n'en pouvais plus d'attendre XD
    J'aime bien avoir des article sur mon blog mine de rien *-*
    J'espère qu'il vous aura plus :D
    Par contre je ne sais pas quand je posterai le 3, il est traduit en entier hein, mais faut que je fasse les montage hmhm 
    Et que je corrige surtout :o
    xD
     
    Je répète encore (et je répéterais à chaque chapitre xD) pour être sûr : C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com xD
    N'hésité pas à aller l'encourager :)


    Enjoyyyy Chuuuuuuu <3

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  • Te conquérir Chapitre 1
     
    Je suis... Amoureuse de ce montage! Un truc de dingue! Je me suis amélioré je trouve, non?
    Vous en pensez quoi? x)
     
    Ah aussi!!! C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com 
    Ça ne sort pas de mon imagination ce n'est qu'une traduction, donc n'hésitez pas à l'encourager ^^
     
    Chapitre 1
     
    -Nani? demanda Yamada en mettant ses mains dans ses poches alors que Chinen et Nakajima se tenaient devant lui.
    -Toi d'abord, murmura Yuri à Yuto.
    -Non toi, lui rétorqua Nakajima.
    -Mais c'est toi qui as suggéré de se confesser à Yamada-Sempai aujourd'hui.
    -C'était juste une suggestion.
    -Hum. Vous m'avez appelé juste pour me montrer que vous êtes amis où quoi? demanda Yamada, ramenant l'attention de ses cadets sur lui.
    -Gomen Sempai. En fait on voulait se confesser à vous aujourd'hui, déclara Chinen de but en blanc, choquant Yuto.
    -Chii, ce n'est pas trop direct? lui demanda son ami, lui faisant levez les yeux au ciel.
    -Vous confesser à moi? demanda Ryosuke. Ca veux dire que vous m'aimez tout les deux, ne? Pourquoi?
    -Nous venons d'être transféré dans cette école la semaine dernière et après avoir vu votre compétition de danse on était en admiration. Vous êtes trop parfait, lui répondit Yuri à sa guise, faisant éclater de rire son aîné.
    -Tu es un garçon honnête, et j'aime ça. Donc ca ne me dérange pas que tu deviennes mon petit ami, déclara Yamada entre deux éclat de rire.
     
    Les deux amis étaient abasourdit.
     
    -Eh? Mais je ne suis pas le seul. Mon ami aussi veut se confesser à vous, déclara Yuri.
     
    Ryosuke jeta un coup d'½il à Nakajima qui était cramoisi.
     
    -Hum... Il est grand, beaucoup plus grand que moi. Que puis-je dire? pensa Yamada tout haut en posant son index sur son menton.
     
    -Je... Ca me conviens si vous acceptez Chii en tant que petit ami et...
    -Je vais t'accepter aussi. Tu es un grand garçon timide. Je n'en ai jamais eu comme toi, le coupa l'aîné avec un sourire narquoi.
     
    Les deux cadets écarquillèrent les yeux.
     
    -Qu'est ce que vous voulez dire par "je n'en ai jamais eu"? demanda Chinen avec un ton sérieux.
    -Tout le monde m'aime. Vous devriez le savoir. Beaucoup de filles se sont confessées à moi, et je ne peux pas résister à leurs visages si mignons. C'est la première fois que je reçois  la déclaration d'un garçon... euh... je veux dire deux garçon. Donc, je veux essayer comme nouvelle expérience de sortir avec un garçon... hum... deux je veux dire. Vous devriez être heureux, parce que ca veux dire que je vous accepte et que vous devenez...
     
    Ryosuke ne put pas terminer sa tirade, Yuri lui ayant donné un coup de poing sur son joli visage, abasourdissant Yuto.
     
    -Chii, qu'as-tu fais à Sempai? demanda son ami, incrédule.
    -QU'AS-TU FAIS A MON VISAGE? s'écria Yamada en tenant sa joue blessé.
    -Tu le méritais! s'exclama Yuri, complètement en colère. Même plus! Je n'aurais jamais cru que tu pouvais être aussi stupide! Comment peux-tu agir de la sorte? Tu blesses, non seulement nos sentiments, mais aussi ceux de toutes ses filles avec qui tu joues! hurla-t-il.
     
    Chinen ne se sentait même pas effrayé de crier sur son Sempai et de le tutoyer. Yamada, lui, était figé. C'était la première fois que quelqu'un lui hurlait dessus, et lui donnait un coup de poing, après qu'il ait accepté une confession. Toute les filles semblaient toujours heureuses qu'il ne les rejetait pas, même si elles savaient qu'il n'avait pas qu'une seule petite amie mais plusieurs.
     
    -Et tu dis que tu nous acceptes tout les deux? Tu ne connais même pas nos noms! Tu dis que nous devrions être heureux? Je serais heureux quand tu disparaitras en enfer! continua de crier le cadet.
     
    Yuto frissonna. Il n'avait jamais vu son ami en colère. Il n'aurait pas dut suggérer de se confesser. Prudemment, il amorça un geste pour demander à Chinen de rentrer.
     
    -Chii, nous devons rentrer à la maison maintenant, d'accord? demanda-t-il en le prenant par le bras.
    -Attends, lança Yuri en se dégageant et en attrapant la cravate de son aîné. Oublie tout ce que je t'ai dis et oublie nos confessions SEMPAI, cracha-t-il en libérant Yamada avant de s'en aller avec Yuto.
     
    Ils abandonnèrent l'aîné abasourdi avec une joue meurtrie.
     
     Il sourit narquoisement en regardant le plus petit s'éloigner.
     
    "Tu ne connais même pas nos noms!"
     
    -Ton nom, hein? murmura-t-il.
     
    ---
     
    Le lendemain matin, Yuto marchait craintivement aux côtés de son ami. Ils rentrèrent ensemble en classe.
     
    -J'ai peur Chii, lui lança Nakajima en regardant autour de lui.
    -Peur de quoi? lui demanda Chinen, nonchalant.
    -Tu ne l'as pas sentit? Certaines filles paraissaient furieuses en nous regardant entrer dans l'école, déglutissait Yuto.
     
    Chinen jeta un coup d'½il autour de lui et se rendit compte que son ami avait raison. Il y avait deux filles qui chuchotaient en les fusillant des yeux.
     
    -Il suffit de les ignorer, déclara Chinen en ne leur prêtant plus attention.
    -Peut-être que c'est à cause de se qui c'est passé hier. Elles savent peut-être que tu as frappé Yamada-Sempai. Nous avons un gros problème, lui rétorqua Nakajima en frissonnant.
     
    Yuri tira sa chaise et s'assit dessus, ignorant tout les regards posé sur lui.
     
    -Peut importe, je m'en fiche, lui répondit Chinen.
     
    Yuto s'installa sur le bureau derrière son ami.
     
    -Mais prend garde Chii. Je ne veux pas que quelque chose de mauvais nous arrive.
    -Ne t'inquiète pas Yuto, lui lança Chinen avec un sourire. Il ne va rien se passer, le rassura-t-il.
     
    Mais Nakajima avait raison, quand la cloche annonça la pause, des filles s'avancèrent vers eux.
     
    Chinen qui avait retourné sa chaise pour faire face à son ami les regarda paresseusement alors que Yuto déglutissait nerveusement.
     
    -Vous pouvez nous dire ce qui c'est passé hier? demanda une des filles sur un ton menaçant.
    -Qu'est ce que vous avez fait à notre précieux Yamada-Sempai? demanda une autre en claquant ses mains sur la table des deux garçons.
    -Si vous le savez, pourquoi demander? les défia Yuri en les fusillant du regard, surprenant les filles.
    -Ok. On sait que tu lui as donné un coup de poing au visage. Comment as-tu osé faire ça? lui demanda une des filles sur un ton irrité en fusillant le plus petit des yeux.
    -Parce que je ne suis pas un lâche, grogna-t-il avec nonchalance.
    -Tu sais que son visage est le meilleur atout de Yamada-Sempai? Tu l'as amoché maintenant! lui cria une autre fille.
    -Donc vous l'aimez pour son visage? demanda-t-il avec un sourire amer.
     
    Les filles étaient choquées, elles ne s'attendaient pas à ce que Chinen les affronte bravement.
     
    -Comment oses-tu dire ça! Tu ne connais pas ta place! hurla l'une d'elle faisant grogner Yuri.
    -Il est mon petit ami. C'est tout, déclara une voix familière derrière le jeune garçon, surprenant les filles.
     
    Chinen tourna la tête pour lui faire face quand Yamada l'enlaça et planta un doux baiser sur ses lèvres.
     
    -----------------
     
    Et voilà le chapitre 1!!!
    Je répète pour être sûr : C'est la fic Conquering You de chii-mao-13.livejournal.com xD
    J'espère qu'elle vous plaira autant qu'elle m'a plu à moi!
    C'est un bijou YamaChii *_*
    Bon j'ai corrigé seul donc il y a surement une centaines de fautes et je m'en excuse >-<
    J'espère qu'elles ne vous crèveront pas les yeux car je me suis appliqué pour une fois xD
     
    Je posterais un chapitre par semaine (siiiiiiiiiii je fais le montage, car vous me connaissez maintenant: pas de montage pas de chapitre xD)
     
    J'ai aussi traduis d'autre OS YamaChii mais j'attend toujours les accords des auteur pour les poster :)
     
    Voilàààààààà à la semaine prochaineuuuuuuuuuuuh *-*
     
    PS: J'aime ce montage bordel!! *-* :p

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  • Vampire Mansion : Epilogue
     
    Épilogue /!\ Lemon
     
    Kazuya se réveilla en sursaut. Son rêve avait été... surprenant...
     
    Il débutait normalement, faisant rejouer la scène de la veille dans sa tête.
     
    Il avait quitté Jin et Koki pour trouver un hôtel et pouvoir profiter d'une bonne nuit de sommeil, c'était la que son imagination débutait.
     
    Il s'était vu allez au diner avec Jin, toute idée d'article envolée, ne désirant qu'une chose, sa peau contre la sienne.
     
    Il avait jouer de ses charmes avant de coucher avec Jin et de se laisser transformer en vampire, ensuite il avait fait un bon dans le futur où il se voyait toujours aussi jeune, main dans la main avec Jin, se promenant dans une ruelle futuriste.
     
    C'était troublant.
     
    Il soupira avant de se diriger vers la douche.
     
    Lui... En vampire...
     
    Ce serait complètement fou! Il aimait sa vie, ses découvertes, son métier... Et il ne pourrait surement plus être journaliste dans ses conditions.
     
    Il chassa vite fait cette idée de sa tête, il avait un article à pondre!
     
    Il se lava rapidement avant de s'habiller et de sortir, il avait besoin de prendre l'air, en plus il n'avait pas eu l'occasion de visiter Londres.
     
    Il acheta un plan à une boutique pour touristes pour trouver des endroits à visiter.
     
    C'est tout naturellement qu'il se dirigea vers Picadilly, il avait toujours eu envie de se promener sur cette rue commerçante, de plus en consultant son compte en banque ce matin il avait été surpris de constater qu'une certaine sommes d'argent avait été transféré sur son compte, surement les "Gardiens" pour s'assurer de son silence.
     
    Il soupira, qui croirait cette histoire de toute façon?
     
    Il s'installa à un café, sortant un notebook de son sac et commença à rédiger son article.
     
    Evidemment il ne raconta son voyage à travers les pays pour trouver des livres rares que de manière floue, rajoutant certains détails qu'il n'avait pas vécu et en supprimant pas mal.
     
    Kazuya soupira, maintenant il ne restait plus qu'a parler avec Jin pour savoir ce qu'il pouvait révéler ou non sur ses livres.
     
    Contre toute attente son gsm sonna.
     
    -Oui? demanda-t-il.
    -Kazuya, susurra une voix au combien reconnaissable dans son oreille.
     
    Surtout qu'il avait rêvé de cette voix susurrant des insanités à son oreille...
     
    -Jin, lâcha-t-il en essayant de masquer le trouble de sa voix.
     
    Son interlocuteur ricana, lui provoquant un frisson et le faisant grogner.
     
    -Qu'est ce qu'il y a? demanda Kazuya un peu sèchement.
    -Ouuuuh, rentre les griffe mon chaton, je voulais juste savoir si tu étais assez requinqué pour diner avec moi ce soir.
    -Oui, ce serait parfait, il faut justement qu'on parle de l'article.
    -Oui, l'article... susurra Jin.
    -Ben oui, quoi d'autre? demanda le reporter avec interrogation.
    -De plein d'autre chose, de toi et moi par exemple...
    -Toi et moi? répéta bêtement Kazuya, récoltant un rire de son interlocuteur.
    -Entre autre, j'ai une proposition à te faire aussi.
    -Une proposition?
     
    Là, il se sentait stupide de répéter bêtement ce que Jin lui disait.
     
    -Oui, je viendrais te chercher à 20h à ton hôtel.
     
    Il raccrocha sans laisser le temps à Kazuya de répliquer.
     
    Bon, il n'avait pas le choix...
     
    Il appréhendait tout en étant impatient de cet entrevue. Mais dans quelle sorte de restaurant Jin comptait l'inviter?
     
    Kazuya espérait de tout son c½ur ne pas devoir remettre de costume, il détestait ça!
     
    Il se mit en route pour faire les magasins, il n'avait pas prit énormément de vêtements avec lui pour ce voyage.
     
    Il s'arrêta à un H&M et porta son choix sur un jeans noir sobre et une chemise blanche cintré. Il se dirigea ensuite vers son hôtel, regardant l'heure avant de soupirer.
     
    Il lui restait deux heures avant que Jin vienne le chercher.
     
    Il s'installa sur son lit, reprenant son pc pour arranger deux trois détails de son article et le corriger.
     
    A 19h45 il reposa son pc avant de se mettre en tenue.
     
    Il sortit de l'hôtel et à 20h pile une voiture s'arrêta devant lui. Il sentit toute l'appréhension de cette entrevue seulement maintenant, avant il avait réussi à oublier Jin et sa "proposition". Mais maintenant qu'il était la Kazuya ne pouvait cesser de faire tourner cette phrase dans sa tête. Qu'est ce que Jin allait lui proposer? Quand même pas effacer sa mémoire...
     
    Il monta dans la voiture, aussi raide qu'un piquet.
     
    -Tu as peur que je te morde? ironisa Jin, faisant encore plus se tendre Kame.
     
    Le vampire s'insulta mentalement, ça c'était pas très intelligent.
     
    -Très drôle, marmonna Kazuya avant de respirer un grand coup et d'essayer de se détendre.
     
    Jin n'était pas son ennemi. Il n'avait aucune raison d'être tendu... Ou peu être si en fait, car c'était justement Jin, et que le vampire déclenchait à chaque fois de drôle de réaction dans son corps.
     
    La voiture démarra et Jin l'emmena vers un quartier que Kazuya ne connaissait pas, il osa enfin un coup d'½il vers son conducteur et sa respiration se bloqua en voyant comment il était habillé.
     
    Il portait un pantalon classique moulant noir et une chemise bordeaux qui mettait la couleur blanche de sa peau en valeur.
     
    Il était tout simplement magnifique. Kazuya sentit son c½ur faire une embardée violente quand Jin lui adressa la parole.
     
    -J'ai quelque chose sur le visage?
    -Non, je voulais juste savoir où on allait, lança le journaliste en détournant la tête vers la fenêtre pour masquer ses rougeurs.
    -Tu verras.
     
    Kazuya grogna, c'était bien le genre du vampire de ne rien dire.
     
    Ils arrivèrent à destination dans un silence pesant.
     
    C'était un restaurant assez chic et le reporter espérait qu'il autorise les jeans car c'était hors de question qu'il porte de nouveau son pantalon de costume inconfortable, mais bon, si ce n'était pas le cas, le vampire lui aurais surement demander de se changer.
     
    Jin gara la voiture avant de descendre, vite suivit de Kame. En entrant le vampire lança un coup d'½il à un serveur qui les emmena vers une pièce isolée du reste de la salle.
     
    Elle était belle, il n'avait rien à dire la dessus, mais être isolé n'avait rien de rassurant et Kazuya se tendit un peu plus.
     
    Jin soupira en voyant le regard appréhensif que lançais son vis-à vis à la porte que le serveur venait de fermer.
     
    -Détends-toi, je ne compte pas te faire de mal, profite juste du diner pour me poser les questions que tu veux pour ton article.
     
    Kazuya lui sourit, toujours pas rassuré mais que pouvait-il y faire?
     
    Il s'installa à la table alors que Jin se mit en face de lui.
     
    -Tu invites? lui demanda Kazuya.
    -Oui, c'était prévu non?
    -Alors prépare ton porte feuille, je vais prendre tout ce qu'il y' a de plus cher, ricana Kazuya en prenant le menu.
     
    Jin sourit, il avait récupéré son sens de l'humour, peut-être se détendrait-il plus au cours de la soirée?
     
    Ils étaient tout les deux plongés dans le menu quand un serveur arriva.
     
    -Qu'est ce que ses messieurs on choisit? demanda-t-il d'un ton snob qui faillit faire éclater de rire Kazuya.
    -Le menu du jour, s'il vous plait, Kazuya?
    -En entrée pour moi ce sera des rillettes de saumon en coque de kiwis, et comme plat principal, mmmmh,  les roulades de veaux.
    -Et comme dessert? demanda le serveur.
    -Euuuh, je peux choisir plus tard?
    -Evidemment. Voulez-vous des boissons?
    -Un Roussette du Bugey pour l'entrée et du Bourgeil pour le plat.
    -Bien monsieur.
     
    Le serveur s'en alla, laissant les deux hommes seuls.
     
    -C'est quoi le menu du jour? demanda Kazuya.
    -Scampis à la crème d'ail et Entrecôte de veau avec une sauce au poivre.
    -Mmmh, pas mal.
    -Et le vin s'allie parfaitement avec nos deux plats.
    -Je n'y connais rien en vin, grimaça le reporter. D'ailleurs je n'ai jamais entendu aucun des deux noms que tu as prononcé.
    -Quand on a le temps on profite des bonnes choses, se justifia le vampire.
    -Tu as quel âge? demanda de but en blanc Kazuya.
    -Cliché ta question tu ne trouves pas?
     
    Kazuya se renfrogna à sa réponse, tournant la tête pour lorgner la décoration qui ne l'intéressait nullement.
     
    -J'aurais 352 ans la semaine prochaine, soupira Jin.
     
    Kazuya figea vers lui des yeux stupéfiés. Wow, il ne se l'imaginait pas aussi vieux, surtout qu'il avait l'air d'avoir à peine 25 ans.
     
    Jin le fixait avec des yeux de braise, attendant sa réaction, faisant déglutir Kazuya qui se sentait inconfortable sous se regard.
     
    -En effet, tu as surement eut le temps de gouter tout les vins du monde, lança enfin le reporter.
     
    Jin ricana avant de diriger la conversation vers le sujet principal de ce diner, l'article, incitant le reporter à lui poser des questions sur ce qu'il pouvait et ne pouvait pas dire.
     
    Les plats furent servit pendant leur discussion, Kazuya enchaina les questions entre chaque bouchées, savourant en même temps ses plats.
     
    Bien sur à chaque fois qu'il plongeait son regard dans celui du vampire il se sentait fondre, détournant les yeux pour éviter les rougeurs d'enflammer son visage.
     
    Ce gars lui plaisait vraiment, c'était indéniable. Il le troublait au plus au point et son corps, se lâche, frémissait à chacun de leur contacts malencontreux.
     
    Arrivé au dessert, ils avaient tout deux choisis une tarte aux cerises avec un café, le journaliste aborda enfin le sujet qui le perturbait depuis le coup de fil de Jin.
     
    -Quel est ta proposition au fait?
     
    Jin termina consciencieusement son dessert avant d'enfin lui répondre, frustrant Kazuya au plus au point.
     
    -Veux-tu devenir un vampire et travailler pour les Gardiens? demanda enfin le vampire.
     
    Kazuya en lâcha sa cuillère, regardant Jin avec incrédulité.
     
    -C'est une blague?
    -Tu n'es pas obligé de me répondre tout de suite, réfléchit-y. Tu ne pourras peut-être plus écrire d'article mais tu pourras toujours voyager et découvrir d'autre mystère.
     
    Kazuya se perdit dans ses pensées, lui un vampire?
     
    -Qu'est ce qui me vaut cette demande?
    -Qui sait? lui répondit Jin avec un sourire en coin. Je te ramène?
    -Oui.
     
    Kazuya ne savait plus quoi penser, ce diner ressemblait presque trop à celui de son rêve, la scène de sexe en moins. Quoi qu'il n'aurait pas craché dessus, Jin lui plaisait, et pas qu'un peu, ce serait du gâchis de passer à côté de ça. Mais il n'était pas sur que le vampire soit intéressé.
     
    Le chemin du retour se fit dans le silence, le reporter était perdu dans ses pensées. Devenir un vampire... Il n'en savait fichtrement rien!
     
    Il aimait vraiment sa vie...
     
    -Tu m'invites à boire un dernier verre? lui demanda Jin, le sortant de ses pensées.
    -Euuuh, oui, si tu veux.
     
    Le vampire gara sa voiture et suivit Kazuya jusqu'à sa chambre d'hôtel.
     
    Le journaliste allait lui demander ce qu'il voulait boire quand une paire de lèvre vorace se posa sur les siennes, le prenant par surprise.
     
    Il se laissait totalement emporter par le baiser, accrochant ses doigts à la chemise de Jin, retrouvant la sensation grisante des lèvres de Jin qu'il avait eu le plaisir de déjà gouter.
     
    -J'ai envie de toi, grogna le vampire contre sa bouche.
    -Moi aussi, lui répondit-il.
     
    Son cerveau avait cessé de fonctionner, il se sentait fondre sous les mains de Jin qui se baladaient sur ses flancs. Sans qu'ils ne s'en rendent compte, leur chemise avait déjà volé loin alors qu'ils se trouvaient allongés sur le lit du reporter.
     
    Leurs bouches se dévorèrent sous leurs passions, leurs langues bataillaient à la dominance avant que Kazuya ne se laisse totalement faire, laissant le vampire prendre les reines.
     
    Dans de délicieuse caresse Jin se débarrassa du jean et du boxer de Kazuya ainsi que des siens.
     
    Jin déposa ses lèvres dans le cou du reporter, présentant ses doigts aux lèvres de Kazuya.
     
    Le journalise se fit un plaisir de les engloutir et de jouer de sa langue autour, les humidifiant le plus possible pour facilité la prochaine étape. Il n'était plus vierge mais ça faisait un moment qu'il n'avait plus eu de rapport sexuel.
     
    Quand Jin décida qu'ils étaient assez humidifié pour la suite les retira de l'antre humide avant de les diriger vers l'entrée de son amant.
     
    Ils se dévorèrent des yeux alors que Jin taquina d'un doigt l'intimité de Kazuya, le faisant frémir d'appréhension.
     
    Il le prépara doucement, entrant chaque doigt avec une extrême délicatesse.
     
    Jin pouvait sentir l'intimité de Kazuya se resserrer autour de ses doigts, il avait hâte de pouvoir le faire sien.
     
    Le reporter grimaça au troisième doigt, bien qu'impatient de pouvoir enfin ressentir le vampire en lui. Il avait envie de lui. Maintenant!
     
    -Jiin! gémit-il. Viens!
     
    Le vampire ne se le fit pas dire deux fois avant de retirer ses doigts.
     
    Il embrassa profondément Kazuya avant de le pénétrer d'une poussée, les faisant tout deux gémir de contentement.
     
    Il avait pile tapé sur la prostate du reporter, lui faisant voir des étoiles.
     
    Jin entama directement un va et viens, lent et langoureux, les faisant gémir à l'unisson.
     
    Kazuya était délicieusement serré autour de lui, il adorait ça.
     
    Au bout de plusieurs poussées de plus en plus rapides et profondes ils jouirent à l'unisson.
     
    Le vampire se retira de son amant avant de le prendre dans ses bras, le berçant de sa respiration calme.
     
    Aucune autre parole ne fut échangée, chacun ne sachant que dire.
     
    Quand Jin crut que Kazuya s'était endormit il se dégagea, le recouvrant avant d'attraper ses vêtement et de s'habiller en vitesse avant de se diriger vers la porte.
     
    -Soit mien pour l'éternité, chuchota Jin en sortant de la chambre.
     
    Le journaliste ouvrit grand ses yeux à cette presque déclaration.
     
    Son c½ur battait à cent à l'heure.
     
    Il sourit avant de s'endormir. Il avait prit sa décision.
     
    Une semaine plus tard il avait appelé le vampire pour l'inviter à prendre un café et lire son article. Ce que Jin accepta avec plaisir.
     
    Ils se rejoignirent au café où Kazuya était déjà installé, le magasine "Monde et Mystères" ouvert à la page de l'article.
     
    Jin commanda un café et commença sa lecture.
     
    "Alors que je comptais interviewer Nakamaru Yuichi sur certain antiquité rare, le musée dans lequel je devais le rencontrer fut cambriolé, poussé par ma curiosité je lançais mon enquête, découvrant qu'un exemplaire d'un livre aussi ancien que rare, le tome 2 de  "Sunt Omnes Unum", avait été dérobé lors de ce vol.
     
    Très vite je fus contacté par un groupe de collectionneur pour les aider à retrouver cette collection. Poussé par ma curiosité légendaire et ma soif d'aventure je m'empressais d'accepter, surtout que cette aventure était tout frais payé par mes employeurs. Je me dirigeais alors en Suisse, suivant les informations que mon employeur avait rassemblé.
     
    La vue là bas était superbe! Un paysage exposant des montagnes recouvertes de neige à perte de vue. Après plusieurs essaies infructueux je réussis à trouver deux de ses incroyables livres ainsi qu'un morceau de carte qui ne me disait absolument rien. Trop ancienne et trop... Géographique pour le pauvre littéraire que je suis.
     
    Je fus ensuite rediriger vers l'Espagne où je rencontrais un expert en carte qui m'affirmait que cette carte était la carte pour trouver un monastère perdu duquel tout le monde pensait que c'était une légende.
     
    Sans perdre de temps je me rendis au lieu dit, surtout que certain écrits laissait entendre que les "Sunt Omnes Unum" avaient été écrit là bas.
     
    Quelle ne fut pas ma surprise, et ma déception, en découvrant cette magnifique bâtisse mais en apprenant en même temps que ces livres n'avait en rien pût être écrit ici. Et oui, les dates ne mentent pas, ce sanctuaire n'avait été battis qu'au début du onzième siècle alors que les livres aurait été écrit à peu près 300 ans après JC.
     
    C'était une fausse piste, bien qu'elle me permette d'en apprendre un peu plus sur la vie des moines. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas pour moi.
     
    Plus tard, j'appris qu'il y avait une piste du côté de Rome, je m'y précipitais, impatient à l'idée de retrouver ces cinq livres.
     
    Sur place, je croisais par inadvertance le chemin du cambrioleur, dont je cacherais évidemment le nom, ne le connaissant pas moi-même, qui vendait le livre volé à un antiquaire. Je m'empressais de le racheter, heureux de ma chance. Je possédais trois de ses fabuleux ouvrages et mon employeur en possédait un quatrième. Il ne m'en restait plus qu'un à trouver!
     
    Je suivis les informations de mon employeur qui me menèrent à une église somme toute assez banale.
     
    Bien que n'étant pas croyant je fis un tour à l'intérieur, quelle  ne fut ma surprise de retrouver une croix renverser sur l'hôtel! Par respect pour la religion des autres je la remis dans le bon sens, débloquant un tiroir qui s'ouvrit immédiatement de l'hôtel.
     
    Quelle ne fut pas ma surprise!
     
    J'avais trouvé le dernier livre!
     
    Je l'emmenais donc, refermant le tiroir.
     
    C'est ainsi que j'ai réussi à rassembler ses cinq livres!
     
    Mais cet article n'est pas rédigé pour raconter cet aventure mais bien pour parler des livres.
     
    Les Sunt Omnes Unum aurait été rédigé 300 ans après JC, en Espagne. La langue est encore inconnue mais il semblerait que ce serait un mélange subtil entre le slave et le latin.
     
    Totalement incompréhensible pour ma part, mais je vais vous retranscrire l'explication d'un des messagers de mon employeur.
     
    "Ces livres, les "Sunt Omnes Unum" son les exemplaires unique d'une sorte de bible, bien que la langue nous est encore inconnue à cet instant, nous avons put découvrir qu'il vénérait le culte de Cain, le fils d'Adam et Eve, l'assassin de son frère Abel. Nous ne savons pas encore dans quel sens se vouait ce culte, mais nous avons compris que les croyants faisaient certain rituels, demandant du sang en sacrifice. Un jour peut-être réussirons-nous à le traduire, en attendent, ils resteront à l'abri de main malveillante."
     
    J.A.
     
    Le tout dit d'une voix mystérieuse et envoutante.
     
    Encore un mystère!
     
    Sur ce cher lecteur je vous dis Adieu. Ceci sera mon dernier article. Je vous remercie pour toutes vos lettres d'encouragement et j'espère que mon successeur sera à la hauteur de vos attentes.
     
    Kamenashi Kazuya."
     
    Jin reposa le magasine, esquissant un sourire en coin avant de poser son regard vers l'ex-reporter.
     
    -Ca veut dire que tu acceptes? demanda-t-il.
     
    Un sourire en coin fut sa réponse avant que ses lèvres ne soient capturées par celles de Kazuya.
     
    ----
     
    Et voilà le dernier chapitre qui clos cette histoire :D
     
    J'espère qu'il vous aura plu :D
     
    Oh! Le montage est de moi mais grâce au partage d'écran de skype ma meilleure amie, bigger the best montageuse, m'a conseiller x) Vous en pensé quoi? :)
     
    Etant donner que la fic en entière vien d'un jeu j'ai essayer de me donner a fond pour l'épilogue qui viens 100% de moi :D (vous aller me dire du citron dans un jeu DS ca le ferai pas trop xD)
     
    Dites moi ce que vous en avez pensé :D
     
    En ce moment je traduit des fic et OS Yamachii, si j'ai l'autorisation des auteur ca vous dit que je les poste?
     
    Chuuuuu <3

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  • FanSub : KAT-TUN Ousama Brunch 06.12.2008 White X'mas Interview
    Voici une vidéo que je voulais voir en VOSTFR mais qui n'avais été traduit par aucune team... je me suis lancé xD
    Donc je m'excuse déjà pour les éventuelles fautes de traduction, d'encodage, d'orthographe, blablabla xD
     
    J'espère que ça vous plaira, merci de me prévenir si le lien est mort ^^
     
    Lien ICI
     

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  • Vampire Mansion Chapitre 4
     
    Chapitre 4
     
    Une fois arrivé à l'aéroport de Londres, Kazuya soupira. Mais qu'est ce qu'il lui avait prit? Pourquoi suivre se plan?
     
    Il soupira une nouvelle fois avant de se diriger avec Koki vers la voiture qui le mènerait au manoir de Jun Marsumoto.
     
    -Attendez Monsieur Kamenashi, J'avance la voiture, lança Koki en s'élançant plus rapidement vers son auto.
    -Bien, j'attendrais, souffla Kazuya, essayant de cacher l'angoisse de sa voix.
     
    Le reporter s'assura que Koki s'éloignait vers la voiture avant de saisir son téléphone et d'appeler Jin.
     
    -Nous sommes à Londres, lui lança-t-il sans lui laisser en placer une.
    -Super je suis en position.
    -Vous êtes sûr que ça marchera?
    -Oui ne vous en faites pas. Nous nous sommes préparés à toutes les éventualités. Vous avez l'oreillette?
    -Oui dans mon oreille.
    -Bien, faisons un test.
     
    Kazuya installa l'oreillette avant de mettre son gsm dans sa poche.
     
    -Vous m'entendez? demanda-il hésitant.
    -Cinq sur cinq.
    -Parfait.
    -Vous vous souvenez du plan? lui demanda Jin.
    -Oui je lui donne les livres et je vous dis où il se cache. Vous pénétrez dans le manoir et échangez les livres. Lorsque Jun utilisera les livres pour son rituel il finira en enfer avec son maître, récita Kazuya sans conviction.
    -Oui c'est exactement ça.
    -J'avoue que je ne suis pas rassuré, soupira le reporter.
    -Mais c'est le seul moyen de mettre un terme à ce cauchemar.
    -Oui je comprends. Je ferais  ce que j'ai à faire. Occupez vous du reste.
    -Ne vous inquiétez pas. Kazuya...
    -Oui?
    -Soyez prudent.
    -Ne vous en faites pas pour moi.
     
    Koki arriva ensuite avec la voiture, Kazuya rentra dedans, angoissé comme jamais. Et si ça ne marchait pas? S'il finissait par mourir? Il ne pouvait pas! Il avait encore tant de chose à voir...
     
    Bon, un peu de courage crebleu!
     
    Le voyage jusqu'au manoir se déroula en silence, le reporter regardait la route défilée devant ses yeux, se demandant si ce serait la dernière fois qu'il la reverrait.
     
    Une fois au manoir Kazuya souffla un grand coup, prenant son courage à deux mains et afficha un sourire faussement victorieux pour rencontrer son employeur.
     
    Une fois qu'il eut pénétré dans la maison Jun s'approcha de lui avec un grand sourire.
     
    -Excellent travail Monsieur Kamenashi, vous n'avez pas trainé! s'exclama-t-il
    -Hé bien, vous avez fait le bon choix en m'engageant, n'est ce pas? lança Kazuya de manière ironique.
    -C'est vrai, acquiesça Jun. Je vois que je ne me suis pas trompé.
    -Si ma mission est terminée... commença Kazuya.
    -Oui oui, bien sûr, le coupa Matsumoto. Monsieur Tanaka se chargera de transférer le salaire sur votre compte. Mais avant de parler argent, j'ai quelque chose à vous demander.
    -Oui? hésita le reporter.
    -J'organise une petite fête ce soir en l'honneur de la réussite de votre mission. Rien d'extravagant, juste mes plus proches amis. J'espère que vous serez des nôtres.
    -Acceptez c'est l'occasion rêvée, s'exclama la voix de Jin dans l'oreillette.
     
    Kazuya sursauta légèrement, il l'avait presque oublié celui la tient...
     
    -Oh oui bien sur! Ce serait un honneur, balbutia-t-il.
    -Parfait! s'enthousiasma Jun. Un célèbre pianiste japonais, Yiruma, jouera pour nous ce soir.
    -Je vois que vous avez des amis exceptionnels Monsieur Matsumoto.
    -Je vous en prie, Kazuya, appelez-moi Jun! Mais vous avez raison, mes amis sont vraiment extraordinaire, lança-t-il avec un sourire à glacer le sang.
    -Puisque la fête ne commencera que ce soir, puis-je avoir un peu de temps pour moi? demanda Kazuya. Je suis épuisé.
    -Naturellement. Koki conduisez Kazuya à sa chambre. A tout à l'heure.
    -A tout à l'heure, le salua Kazuya.
    -La chance est de notre côté. Espérons que ça dur, lança Jin toujours dans l'oreillette.
     
    Kazuya suivit Koki qui le laissa devant la porte de sa chambre avant de le saluer et de s'en aller.
     
    Kazuya fit rapidement le tour de la pièce des yeux.
     
    Avant qu'il  ne fasse quoi que ce soit il devait fouiller sa chambre. Jun pourrait l'espionner...
     
    Il fouilla méticuleusement et se fut sans surprise qu'il trouva un micro sous son lit.
     
    -Vous avez vérifiez la chambre? demanda Jin à son oreille.
    -Oui, il y avait un micro sous mon lit.
    -Avant de vous préparer pour la soirée, j'ai une faveur à vous demander. Pourriez-vous localiser l'endroit ou Jun cache les livres?
    -Je vais essayer mais je doute qu'ils me laissent faire, soupira Kazuya.
    -Comment ça? demanda Jin. Vous êtes leur invitée d'honneur.
    -Oui, j'avais oublié... Bon je vais chercher.
     
    Kazuya sortit de sa chambre et regarda discrètement à droite et à gauche pour vérifier qu'il n'y avait personne. Une fois cela fait, il se dirigea vers la première porte qui lui faisait face... Porte qui le mena directement à la bibliothèque.
     
    Aucun moyen que Jun ne les ait caché ici... A moins que... C'était toujours plus dur de trouver quelque chose quand ça se trouvait devant notre nez, pourquoi Jun n'aurait pas pensé pareil?
     
    Kazuya jeta un rapide coup d'½il avant de se figer sur des tranches de livres plus que connus.
     
    -Vous n'allez pas y croire, mais Matsumoto les a rangés dans la bibliothèque! Attendez, je n'en vois que cinq... Les cinq autres doivent être ailleurs. Je me demande si ce sont les livres de Cain ou les vôtre?
    -Ce serait génial si vous pouviez le découvrir. Et chercher aussi les autres livres.
     
    Et voila qu'il lui donnait des ordres maintenant, il était gonflé ce gars! Déjà qu'il avait dit qu'il se chargerait de tout après la remise des livres, maintenant, c'était à Kazuya qu'il fallait faire tout le travail? Super!
     
    -D'accord, grogna Kazuya en regardant plus attentivement les étagères lui faisant face.
     
    Evidemment il ne trouva rien, il s'assit sur le seul fauteuil de la pièce, grognant sous sa dureté. C'était comme s'il s'était assis... Sur des livres...
     
    Kazuya se releva vivement et retira le coussin sur lequel il s'était assis avant de retenir un glapissement de joie.
     
    Il attrapa les livres et grogna, il n'y en avait que quatre...
     
    -Jin, j'ai trouvé quatre livres, il me manque le cinquième.
    -Jun l'a probablement rangé ailleurs. Il veut certainement s'assurer que personne ne les échange. Ca n'arrange pas nos affaires, mais je pense que nous pouvons réussir.
     
    Dit le gars qui ne fait rien du tout, ne put s'empêcher de penser Kazuya.
     
    -Je ne vois pas où chercher, soupira le reporter. Je ne veux pas roder dans la propriété de peur d'être soupçonné. Le fait d'avoir enlever le micro de ma chambre est assez étrange comme ça.
    -Ne vous inquiétez pas vous n'aurez pas à chercher le dernier livre, le rassura Jin.
    -Quoi? Vous ne pouvez pas encore entrer, lança Kazuya, ne comprenant pas.
    -Vous ne pensiez quand même pas que je vous laisserais seul et sans protection?
     
    Il se moquait de lui ou quoi? Il se croyait seul depuis le début et Jin lui annonça qu'il y avait quelqu'un qui s'assurait de sa protection? C'était quoi cette histoire maintenant?!
     
    -Pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt? s'outra le reporter.
    -Hé bien, je vous le dis maintenant. Vous avez un ange gardien ici, et il vous observe tout comme Jun.
    -Qui est-ce?
    -Vous le saurez bien assez tôt.
    -D'accord, soupira Kazuya. J'ai terminé mon travail? Je peux me reposer maintenant?
    -Oui bien sur, allez vous reposer. Préparez-vous pour la soirée, nous nous occuperons du reste.
     
    Bien! Il allait enfin pouvoir un peu dormir, il se sentait un peu plus rassuré en sachant que quelqu'un veillait sur lui, mais qui cela pouvait-il être?
     
    Il ne s'en soucia pas plus que ça, il entra dans sa chambre et s'écroula sur le lit pour au moins deux heure de repos bien méritées.
     
    Il soupira d'aise, prêt à s'endormir.
     
    Il se réveilla deux heures plus tard et sortit un costard de sa valise, il ne se sentait pas à l'aise en mode pingouin mais il n'avait pas le choix, ce n'était pas le genre de réception qui acceptait les jeans T-shirt et basket à son avis.
     
    Une fois son costume enfilé il entendu de discrets coups à la porte.
     
    -Oui? cria-t-il en arrangeant son n½ud papillon.
    -Monsieur Kamenashi, Monsieur Matsumoto m'envoie vous dire que les invités sont arrivés, lui répondit la voix de Koki.
    -Merci Koki, je suis prêt, lui lança Kazuya en serrant un peu plus son n½ud papillon.
    -Merci Koki, je suis prêt, répéta en se moquant Jin dans son oreillette.
    -Arrêtez de vous moquer de moi! s'énerva Kazuya. Je risque ma vie ici!
    -Si nous échouons nous ne serons pas les seuls en danger, lui répliqua Jin, acerbe.
    -Pas la peine de me le rappeler, grogna le reporter.
     
    Kazuya soupira un grand coup avant de quitter sa chambre et de se diriger vers les escaliers menant au rez-de-chaussée, là où allait se passer la réception.
     
    -Kazuya, notre héro! s'exclama Jun en le voyant arriver. Venez nous rejoindre.
    -Bonsoir, lança timidement Kazuya en rejoignant l'hôte de la soirée.
    -Laissez-moi-vous présenter mes invitées. Cette superbe femme est la comtesse Vera Sadova. C'est une collectionneuse d'art, tout comme moi et une amoureuse de la littérature ancienne, lança Jun en lui montrant la dites comtesse.
     
    En effet elle était superbe, mais elle avait un air hautain qui lui donnait froid dans le dos.
     
    -Enchanté, lança Kazuya en lui faisant un baisemain.
    -De même, lui répondit-elle. Quel dommage que je ne vous aie pas rencontrée plus tôt. Sinon j'aurais organisé cette fête.
    -Ce vieil homme mystérieux s'appel Raymond Thomas, un célère archéologue américain et un ami de longue date, continua Matsumoto en lui présentant un homme à l'attitude prétentieuse.
    -Pas si vieil homme que cela, lança l'homme avec un fort accent. Notre différence d'âge n'est pas si grande Jun.
    -Voici Jeoren Marbel, un historien...
    -De renom, le coupa l'homme, mais uniquement dans mon pays natal. Les Pays-Bas.
    -Cela ne durera pas longtemps, croyez moi. Jeoren s'attache à décrire l'histoire de la création et de la découverte des manuscrits.
    -J'espère que vous pourriez m'aider Monsieur Kamenashi, lui lança le Hollandais avec un sourire charmeur.
     
    Kazuya eut un frisson de dégout qui lui traversa tout le dos mais s'obligea à garder un sourire vaguement intéressé.
     
    -Et voilà une personne qui à une place toute particulière dans mon c½ur. Jacques Laurey, qui était à l'école avec moi. Nous sommes amis depuis toujours! s'enthousiasma Jun en désignant un jeune homme qui avait l'air tout à fait charmant.
     
    Kazuya ne se saurait pas entouré de vampires voulant asservir le monde sous le règne de leur seigneur qu'il aurait prit un énorme plaisir à faire plus ample connaissance avec lui...
     
    -C'est un plaisir de vous rencontrer Monsieur Kamenashi, susurra Jacques d'une voix envoutante. Jun m'a beaucoup parlé de vous.
     
    Kazuya rougit sous le regard appréciateur de l'homme, mais il devait se ressaisir, il était en danger dans ce manoir!
     
    -Je paris que la plupart de ses histoires étaient exagérées, balbutia Kazuya.
    -Je ne pense pas, lui susurra à nouveau l'homme. La présence des "Sunt Omnes Unum" dans la bibliothèque en est la preuve.
    -Mon cher, s'exclama Raymond, la chance peut vous aider aux cartes et à la loterie... Mais vous ne mettez pas la main sur les cinq livres les plus rares du monde par chance!
    -Hé bien, je pense que ce n'était que de la veine, plaisanta Kazuya.
    -Mon cher, s'exclama à son tour Vera, cela ne peux être de la chance, ce cher Jun les a chercher pendant des années, partagé donc votre secret!
    -Appelons ça... un sixième sens? proposa Kazuya.
     
    Il était vraiment mal à l'aise sous toutes ses attentions, et surtout par leur manière de parler, ils venaient de quel siècle?
     
    -C'est amusant, ricana Jacques, Jun nous à dit la même chose...
    -Mes amis! lança Jun en coupant court à toute conversation. Il est temps! Prenez place et laissez-moi vous présenter Yiruma!
     
    Kazuya suivit les invités jusque devant une estrade où un magnifique piano était installé.
     
    Kazuya écouta le jeune homme Japonais jouer quelques morceaux avant que la voix de Jin ne l'interrompt.
     
    -Bien c'est bon pour moi.
     
    Kazuya se demandait de quoi il parlait mais n'eut d'autre choix que de rester silencieux, autant ne pas se faire prendre à parler tout seul.
     
    Dans la salle de surveillance Jin observait les moniteurs relier aux différentes caméras du manoir.
     
    Bon, les caméras étaient désactivées. Maintenant... Où se trouvait cette bibliothèque? Il pouvait voir toute la demeure d'ici... Il lui fallait un plan pour l'atteindre sans se faire repérer par les gardes.
     
    Discrètement il se dirigea vers le premier étage et trouva sans problème la bibliothèque. Il chercha un moment, ne trouvant rien. Il quitta la pièce et se dirigea vers une autre porte. Ca semblait être le bureau de Matsumoto. Il fouilla un peu avant de s'attarder sur le bureau de la pièce, découvrant un double fond au tiroir.
     
    Bingo! Il avait trouvé le cinquième livre.
     
    Il appuya sur son oreillette.
     
    -Kazuya, j'ai trouvé le livre que cachait Jun. Je vais les échanger quand je serai de retour à la bibliothèque.
     
    Le reporter sourit devant le spectacle. Chouette, son calvaire serait bientôt fini!
     
    Il soupira de soulagement quand il entendit la voix de Koki dans son dos.
     
    -Monsieur Matsumoto, nous avons un problème.
    -Ou ça? demanda Jun.
    -Dans la bibliothèque.
     
    Le sang de Kazuya se glaça dans ses veines, Jin allait vers la bibliothèque!
     
    -Activez les systèmes de sécurité, il ne doit pas s'échapper! gronda Matsumoto.
    -Bien Monsieur!
    -Quelque chose ne va pas? demanda Kazuya d'une vox hésitante.
    -Quelqu'un est entré dans la bibliothèque. Malheureusement je vais devoir vous demander d'aller dans votre chambre et d'attendre que l'alerte soit terminé, lança Jun avec un sourire d'excuse.
    -Mais...
    -J'insiste Monsieur Kamenashi.
    -Venez avec moi Monsieur Kamenashi.
     
    Kazuya sursauta et se retourna vers la voix inconnue. C'était le majordome de Jun.
     
    Le reporter hésitait entre fuir et suivre cette homme, il ne savait pas du tout quoi faire, il était paniqué!
     
    Mais il ne pouvait pas se mettre plus en danger qu'il ne l'était déjà...
     
    Il se leva donc docilement et suivit le majordome qui le conduisit jusqu'à sa chambre.
     
    Une fois la porte fermée Kazuya entendit un bruit de serrure tout à fait désagréable.
     
    Il n'y croyait pas! Ils l'avaient enfermé!
     
    -Jin? Jin vous m'entendez? Vous êtes là? s'exclama Kazuya en appuyant sur son oreillette même si ça ne servait pas à grand-chose.
     
    Le grésillement qu'il entendit dans son oreille ne lui inspira pas du tout confiance! Il ne pouvait pas simplement attendre ici. Il devait faire quelque chose!
     
    Il vérifia la fenêtre et l'ouvrit, oulala, il ferait mieux de ne pas tomber s'il ne voulait pas se casser une jambe.
     
    Il vit  une autre fenêtre deux mètres plus loin entrouverte.
     
    Il souffla un grand coup, enlevant sa veste et sa cravate avant de s'accrocher au rebord pour pouvoir l'atteindre.
     
    Il eut du mal à bien bouger avec son pantalon de costard mais il y arriva tout de même.
     
    La pièce où il entra ressemblait à une espèce de vieux placard. Il y avait des photos placardées un peu partout.
     
    Kazuya écarquilla les yeux en reconnaissant les modèles des photos. Il souffla, il s'en doutait déjà un peu de toute manière, c'était de très vieilles photo, datant du siècle dernier. Les modèles étaient les invités de Jun, sauf qu'ils n'avaient pas prit une ride. Il y avait même quelque unes des personnes qui l'avaient "aidé" dans sa recherche des livres.
     
    Kazuya entendit des pas derrière la porte et se figea.
     
    Ils l'avaient trouvé... Surement qu'ils venaient le chercher...
     
    Bon, il n'avait plus besoin de faire semblant vu que Matsumoto et ses "amis" savaient déjà tout...
     
    Ce fut Koki qui ouvrit la porte.
     
    -Monsieur Kamenashi.
     
    Kazuya attrapa le premier objet qui lui passait par la main, un chandelier, et le brandit contre l'homme lui faisant face.
     
    -Ne m'approchez pas! Je sais que votre chef a besoin de moi vivant alors ne tentez rien! le menaça-t-il.
    -Monsieur Kamenashi, écoutez-moi. Ce n'est pas Jun Matsumoto qui m'envoie.
    -Si vous pensez que je vais vous croire...
    -Jin vous a dit qu'un ange gardien veillait sur vous. C'est moi, annonça Koki.
    -Quoi, comment savez vous? demanda Kazuya en baissant légèrement le chandelier.
     
    Koki était son ange gardien?
     
    -Je suis un Gardien Monsieur Kamenashi, confirma l'homme.
    -Et Jin?
    -Matsumoto l'a enfermé. Heureusement il a réussi à échanger les livres. Nous avons encore une chance de réussir.
     
    Kazuya souffla. Jin enfermé... Mais les livres avaient été échangés... Est-ce qu'il devait vraiment continuer jusqu'au bout?
     
    Evidemment! Il n'était pas un pleutre et il n'abandonnerait pas Jin!
     
    -Dans ce cas, que dois-je faire? demanda-t-il avec un air déterminé.
    -Pas grand-chose pour le moment. La priorité est d'assurer votre sécurité, ce qui ne sera pas facile.
     
    Ben voyons, c'était vrai qu'il était une petite chose sans défense... pensa-t-il en roulant des yeux.
     
    Bon avant toute chose il se devait de retrouver Jin. Il l'avait quand même pas mal aidé, même s'il l'avait tout autant mit en danger... Bon! Il ne pouvait pas laisser un aussi joli visage entre les mains de Matsumoto.
     
    -Ecoutez-moi, nous devons aller chercher Jin! s'exclama Kazuya après réflexion.
    -Le plan n'échouera pas sans Jin, mais il échouera sans vous, signala Koki, pas très convaincu de l'ordre de la suite des choses.
     
    En voyant que Kazuya ne comptait pas discuter, Koki soupira.
     
    -Mais si vous insistez, je sais où il se trouve.
    -Bien! Allons-y. Personne ne vous soupçonnera. Matsumoto vous fait confiance.
    -Espérons, Jun ne fait confiance à personne...
     
    Koki l'emmena vers une pièce dans un coin reculé du manoir, c'était une chambre quelconque et vielle, personne ne semblait y être venu depuis un certain temps. 
     
    -Ici mais pourquoi? demanda Kazuya, ne comprenant pas pourquoi ils étaient entré dans une chambre plutôt que d'aller chercher Jin.
    -Cette chambre conduit au sous-sol il vous suffit de trouver l'entrer et de l'ouvrir, déclara Koki. Malheureusement je ne sais pas comment faire. Je compte sur votre intuition.
     
    Le reporter fronça les sourcils, son intuition? Comment pouvait-il trouver un passage ici? La chambre était minuscule et ne comportait que peu de meuble.
     
    Il se mit malgré tout à chercher, dans ce genre de vieux manoir il y avait toujours un bouton ou un chandelier ouvrant un passage. Il regarda à coté de la porte et sourit en remarquant un chandelier. Et ben ce n'était pas si dur en fait.
     
    Il tira dessus et la garde-robe pivota laissant voir un passage.
     
    -Bingo! s'exclama Kazuya.
    -Je ne m'étais pas trompé, vous avez un instinct infaillible.
    -Ce n'est pas de l'instinct mais de la logique, dans tous les vieux manoirs il y a des passages tels que celui-ci.
    -Si vous le dites.
     
    Ils traversèrent le passage et suivirent un long couloir qui mena à une vieille porte en bois qui s'ouvrit sans problème.
     
    C'était une sorte de cave à vin. Kazuya fit le tour de la pièce mais pas de trace de Jin. Il se retourna vers Koki et lui lança un regard interrogateur.
     
    -Je ne comprends pas, il devrait être ici... murmura Koki.
    -Où auraient-ils pu l'emmener?
    -Aucune idée, peut-être à la chapelle?
    -A la chapelle? Quelle chapelle? demanda Kazuya.
    -Ce n'est pas une chapelle comme vous l'imaginez...
    -La chapelle de Cain? supposa le reporter.
    -Oui, s'étonna Koki.
    -Emmenez-moi là bas.
    -Je ne pense pas que ce soit une bonne idée Monsieur Kamenashi.
    -Nous devons nous assurer que Jin n'à pas été emmené là bas! s'énerva Kazuya.
    -Mais c'est dans la chapelle qu'aura lieu le rituel.
    -Je dois prendre part au rituel, c'est ca?
    -Oui malheureusement...
     
    Kazuya rageait. Il ne pouvait pas tout simplement laisser Jin entre les mains de Jun mais il ne pouvait pas non plus risquer sa vie pour un étranger... Merde! Il ne pouvait pas le laisser là bas!
     
    -Allons-y! déclara le reporter.
     
    Koki acquiesça, il n'avait apparemment pas son mot à dire.
     
    Ils se dirigèrent en vitesse vers la voiture, Kazuya était tellement pressé de sauver Jin qu'il ne remarqua même pas qu'il n'y avait plus un chat dans le manoir, Koki lui le vit tout de suite et s'en inquiéta. Est-ce que Jun et ses amis étaient déjà à la chapelle? 
     
    Une fois sur place Kazuya se précipita à l'intérieur sans réfléchir, suivit de Koki.
     
    Le décor était glauque, si une chapelle pouvait être lumineuse et accueillante le jour, la nuit c'était tout autre chose, surtout décoré ainsi avec des bougies un peu partout.
     
    Jin était attaché contre l'autel, il était à genoux, la tête retombant en avant.
     
    Le reporter se précipita vers lui, s'agenouillant à ses côtés.
     
    -Jin! Jin... s'exclama-t-il en lui relevant la tête. Il est vivant mais inconscient... déclara-t-il ensuite à l'attention de Koki.
    -Monsieur Kamenashi! s'exclama une voix sur le côté. Je pensais devoir vous chercher mais vous venez jusque à moi. Merci vous résolvez tout mes problèmes, ironisa Jun Matsumoto en s'approchant de lui.
    -Que lui avait vous fait? lui cracha Kazuya en se relevant pour lui faire face.
    -Rien, il était très nerveux alors j'ai dû le calmer, ne vous inquiétez pas, votre amoureux va bien, lui lança Jun avec sarcasme.
    -Laissez le tranquille, c'est moi dont vous avez besoin! cracha le reporter avec une voix sûr malgré son rougissement.
    -C'est là que vous faites erreur Monsieur Kamenashi. Votre ami aussi m'est très utile, bien plus que vous ne le croyez.
     
    Kazuya ne comprenait pas, en quoi Jin pouvait lui être utile? Il n'eut le temps de rien faire que deux des amis de Matsumoto, Jacques et Raymond l'attrapèrent par le bras pour le tenir tranquille.
     
    -J'ai attendu ce moment si longtemps! Vous serez enfin libéré des ténèbres éternelles! s'exclama Jun.
     
    Kazuya essaya de se débattre de ses deux agresseurs alors que Matsumoto s'avançait vers lui, mais il n'était pas de taille à se battre contre deux vampires. Il paniqua tout de même quand Jun sortit un couteau de sa veste.
     
    -Laissez moi, vous m'entendez! s'exclama Kazuya en se débattant avec encore plus d'ardeur.
    -Calmez vous, soupira Matsumoto en levant les yeux au ciel. Je n'ai besoin que de quelque goutte.
     
    Quelque goutte, quelque goutte... Il voulait le saigner à blanc oui!
     
    Il jeta un regard désespéré vers Koki qui n'avait pas bougé depuis leur venue.
     
    Il allait trouver un moyen de l'aider hein?
     
    -Monsieur Matsumoto attendez, c'est un piège, s'exclama Koki en empêchant Jun de lui ouvrir le bras.
    -Koki que faites vous? demanda Kazuya d'une voix blanche.
     
    Il faisait ça pour l'aider... n'est ce pas?
     
    Kamenashi désespéra de plus en plus, est ce que Koki était vraiment de son côté où il l'avait juste espionné pour pouvoir se servir de lui?
     
    -Akanishi a échangé les livres, si vous les utilisés vous détruirez Cain! termina-t-il.
    -Que faites-vous? répéta Kazuya.
    -Désolé Monsieur Kamensahi, lui lança Koki avec un regard froid, mais les gens comme moi travail pour l'argent. N'y voyez rien de personnel, les affaires sont les affaires.
    -Je ne peux pas croire que vous n'êtes intéressé que par l'argent! s'outra Kazuya en voyant son dernier espoir envolé.
    -Et quel autre raison pourrait-il y avoir? lui demanda ironiquement Koki.
    -Vous brulerez en enfer! cria Kazuya.
    -Comme la plupart d'entre nous, lui répondit-il.
     
    Kazuya baissa la tête.
     
    C'était la fin... il allait mourir ici...
     
    -Merci Koki, je reconnais bien la votre valeur, le remercia Jun. Apportez moi les autres livres! Et brulez ceux là! ordonna-t-il ensuite.
     
    Kazuya ne pouvait pas le laisser faire, maintenant qu'il était mort en sursit il pouvait au moins essayer de le convaincre...
     
    -Non Jun! Je vous en supplie! implora-t-il. Réfléchissez à ce que vous faites!
    -Monsieur Kamenashi, je sais exactement ce que je fais. J'y pense depuis tant d'année déjà, lui lança Jun avec un regard machiavélique.
     
    Une fois qu'on lui eut apporté les livres il attira Kazuya prêt de l'autel, tirant son bras vers lui pour le faire saigner dans une espèce de calice.
     
    -Vous ne comprenez pas que Cain à besoin de vous pour revenir à la vie? continua d'insister Kazuya. Il prendra votre corps, c'est tout ce dont il à besoin!
    -Vous faites erreur Kazuya, lui sourit Matsumoto en lui tranchant le bras. Cain ne prendra pas mon corps... Il prendra celui de votre cher et tendre. Voila pourquoi j'ai besoin de lui. Cain ne peux pas prendre le corps d'un simple mortel et je ne lui donnerai pas mon corps.
    -Vous ne pouvez pas faire ça! s'outra Kazuya.
     
    Il tentait tant bien que mal de retenir ses larmes sous la douleur éprouvée alors que Jun lui serrait le poignet pour lui extirper le plus de sang possible.
     
    -Taisez-vous maintenant, s'agaça-t-il. Vous gâchez un grand moment.
     
    Jacques le bâillonna.
     
    -Dommage que tu ne survives pas à ce rituel, j'aurais bien fait de toi mon casse croute, lui susurra-t-il à l'oreille avant de poser ses lèvres dans son cou.
     
    Kazuya frémit de dégout.
     
    La voix de Jun retentit dans la salle, enlevant les derniers espoirs du jeune reporter.
     
    -Venez mon seigneur!
     
    La salle entière trembla avant que Kazuya ne sente plus aucun obstacle à ses bras.
     
    Il se retourna et remarqua les deux hommes qui le tenait à terre entrain de bruler. La voix de Jun le fit se retourner en vitesse vers lui.
     
    -Que se passe-t-il? s'exclama Matsumoto en voyant ses amis prendre feux. Nooooooooon pourquoi? cria-t-il avant de se mettre à flamber à son tour.
     
    Kazuya tomba par terre sous l'émotion.
     
    -Que que s'est-il passé? chuchota-t-il encore incertain de ce à quoi il avait été témoin.
    -C'est terminé Monsieur Kamenashi, le rassura Koki
    -Mais comment? lui demanda Kazuya en fixant son regard sur lui.
     
    Il n'était pas du côté des méchants lui? Pourquoi il ne s'était pas enflammé comme les autres?
     
    Le reporter sentait comme du coton dans sa tête, il n'arrivait plus à réfléchir correctement.
     
    -Jin m'a prévenu qu'il n'avait pas échangé les livres. Alors j'ai pensé que la meilleure solution serait que Jun les remplace pour nous. En fin de compte, il ne faisait confiance qu'a lui-même.
     
    Kazuya le regarda incrédule. C'était aussi simple que ça? Il le regarda s'avancer vers Jin et le détacher. Jin se redressa en s'étirant le dos, pas du tout perturbé par ce qu'il venait d'arriver.
     
    -Mais comment saviez vous qu'il vous croirait? demanda-t-il tout de même.
    -Matsumoto était convaincu que je ferai tout pour l'argent. J'ai agi ainsi pendant de nombreuses années.
    -Très très astucieux Koki, lança Jin. Matsumoto pensait qu'il se jouait de nous mais vous l'avez bien eu.
     
    Jin lui fit une tape dans le dos avant de se tourner vers Kazuya qui se releva enfin.
     
    -N'exagérons rien, rougit Koki. Sans l'aide de vous deux je n'aurais jamais pu réussir. Vous auriez fait un excellent gardien Monsieur Kamenashi.
     
    Un gardien? Lui? Et puis quoi encore? De plus...
     
    -Mais je devrais être un... murmura-t-il en écarquillant les yeux.
    -Oui malheureusement, le coupa Koki. Les humain ne peuvent pas devenir Gardien, vous devez être de l'autre côté.
     
    Lui, un vampire? Non, il s'en passait, il lui faudrait déjà au moins un mois entier pour se remettre de cette aventure, alors faire de ça son quotidien? Sans façon! En plus il avait du travail, en temps que reporter! Ce scoop allait lui rapporter le gros lot!
     
    -Merci de la proposition mais... non. J'aime mon métier. D'ailleurs j'ai un article à écrire!
    -Vous comprenez bien que vous ne pouvez pas décrire les événements qui se sont passés ici? lui lança Jin.
    -Je sais... grommela Kazuya,
     
    Qui le croirait de toute manière?
     
    -Mais je peux écrire un article sur les livres extraordinaires. Et la manière dont nous les avons retrouvés et rendus aux musées du monde entier.
    -Oui je pense que c'est possible, conclut Koki en coupant court aux futures protestations de Jin.
    -J'aurais besoin d'un expert, quelqu'un qui connait parfaitement les livres et qui pourrait donner d'avantage de crédibilité à mon article, lança ensuite Kazuya en regardant ses ongles, jetant tout de même un petit regard à Koki.
    -Ne me regardez pas! s'exclama Koki en levant les mains. Je n'étais même pas la...
     
    Mouais pas faux...
     
    Il se tourna alors vers Akanishi, lui lançant un regard hésitant.
     
    -Jin, qu'en pensez-vous? Acceptez-vous de répondre à quelques questions pour le magazine "Monde de mystère"?
     
    Un grand sourire s'afficha sur le visage de Jin qui le regardait de haut en bas.
    -Et si nous en discutions autour d'un diner? lui proposa Jin avec son fameux sourire malicieux qui fit bondir le c½ur de Kazuya.
     
    Mince, c'était lui ou Jin avait un regard affamé? Pas qu'il était contre mais là...
     
    -Parfait mais pas aujourd'hui, s'exclama Kazuya. Disons demain ou après demain. Je crois que j'ai besoin de dormir maintenant.
    -Bien sûr.
     
    Le sourire de Jin s'agrandit, laissant Kazuya pantois.
     
    -----------
     
    Et voilà le dernier chapitre :D
    Plus que l'épilogue est c'est finiiiiiiiiiiii <3
     
    Que pensez vous qu'il va se passer? Nihahahaha xD
     
    SI j'ai pas la flemme de faire le montage mardi je posterai l'épilogue sinon bah dimanche xD
    (c'est ca mon pb, mes chap sont écrit mais j'arrive plus a faire de eau montage xD donc j'attend toujours le dernier moment, d'ailleur ce montage la j ai pas réfléchit et je me suis dit "WTF o-o" mais j'avais pas envie de recommencer sinon je ne posterai jamais ce chapitre xD) 
     
    J'attend vos avis avec impatience ^^
    Chuuuu <3

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  • Vampire Mansion Chapitre 3
     
    Chapitre 3
     
    Une fois arrivé à Rome Kazuya s'étira et regarda autour de lui. Il n'avait jamais visité autant de pays en si peu de temps.
     
    Quoi que visiter était un grand terme.
     
    Il soupira avant de se tourner vers Koki.
     
    -Je dois vérifier l'adresse que Matsumoto m'a donnée. L'homme qui y vit réalise des copies de tableaux et de manuscrits. Il faut que je lui parle des livres.
     
    Koki acquiesça avant que tout deux ne montent dans la voiture pour aller chez le faussaire.
     
    Arrivé à destination Koki arrêta Kazuya.
     
    -Monsieur Kamenashi...
    -Oui?
    -Prenez ça je vous prie.
     
    Kazuya haussa un sourcil avant de baisser les yeux et de les écarquiller.
     
    C'était une blague? Koki ne pouvait tout de même pas lui donnée une arme!
     
    -Un flingue? demanda-t-il abasourdi. Je n'ai pas besoin de ça.
    -Vous avez déjà été attaqué deux fois. Cette affaire devient de plus en plus dangereuse. Puisque vous êtes sous ma responsabilité, je dois faire tout ce qui est en mon pouvoir pour assurer votre sécurité. Je sais que vous refuserez que je vous accompagne, alors c'est le moins que je puisse faire, se justifia Koki.
     
    Kazuya se tata. Il n'avait jamais utilisé d'arme à feu. Mais c'était vrai que se faire attaquer sans pouvoir se défendre devenait pesant...
     
    -Bon... Ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée.
    -Merci Monsieur Kamenashi. N'hésitez pas à me contacter si vous avez besoin d'aide.
    -Merci Koki, c'est très gentil de votre part.
     
    Il salua Koki avant de sonner à la porte du faussaire.
     
    L'homme le regarda avec méfiance, attendant surement que le jeune homme se présente. Il attendait bien quelqu'un mais ce garçon avait l'air fort jeune.
     
    -Je m'appelle Kamenashi Kazuya, j'ai été envoyé par monsieur Jun Matsumoto.
     
    Un air septique s'afficha sur le visage du faussaire. Oui c'était bien l'homme qu'il attendait mais il était trop jeune pour travailler avec Matsumoto.
     
    -Monsieur Koyama, j'aimerais que vous jetiez un ½il à quelque chose.
    -Monsieur Matsumoto m'avait prévenu de votre arrivée.
    -Vraiment? Il ne perd vraiment pas de temps... Vous acceptez donc de me parler?
     
    Koyama soupira.
     
    -Oui bien sur. Entrez je vous en prie.
     
    Il l'accompagna jusqu'au salon et lui proposa de s'asseoir.
     
    Kazuya lui présenta alors deux des livres identiques.
     
    -Au début il me semblait que l'un était une simple copie de l'autre mais... je n'en suis pas sur. Vous êtes un spécialiste, peut-être saurez-vous me dire lequel est l'original et lequel est une copie?
    -Un instant... demanda Koyama en regardant les deux ouvrages.
    -Prenez votre temps, nous ne sommes pas pressés.
     
    Pendant que le faussaire était occupé à étudier les ouvrages, Kazuya regarda autour de lui, cherchant de quoi s'occuper, quand son téléphone sonna.
     
    -Oui? demanda-t-il.
    -J'ai de bonne nouvelles... Nous avons retrouvé l'homme qui vous suivait.
    -Super! s'exclama Kazuya. De qui s'agit-il?
    -Je n'ai pas pu obtenir beaucoup d'information à son sujet. Il s'appel Jin Akanishi et il est américain et travaille officiellement pour les tribunaux de Washington. C'est tout ce que je sais. Mais j'ai appris quelque chose de bien plus intéressant.
    -Ne me dites pas que vous savez où il se trouve?
    -Si! Il vous a suivi à Rome et a loué une maison à une vieille femme. J'ai son adresse et son numéro de téléphone.
    -Merci je m'y rendrai dès que possible.
    -Ce n'est peut-être pas une bonne idée. C'est un homme dangereux.
    -Ne vous inquiétez pas, je suis un grand garçon. Monsieur Tanaka m'a donné quelque chose pour ma sécurité.
    -Soyez prudent. Nous ignorons à qui nous avons affaire.
    -Très bien, je ferais attention. Merci pour tout.
    -De rien, je vous envoie ça par sms.
     
    Kazuya raccrocha et sourit. Jin Akanishi hein? Et où était passé Frère Raoul?
     
    Au moins maintenant ils étaient presque au même niveau, lui aussi connaissait son nom.
     
    -Monsieur Kamenashi, autre chose... C'est incroyable! s'exclama Koyama.
    -Quoi? demanda Kazuya en se retournant vers lui.
    -Un bon faussaire est capable d'imiter parfaitement le style original. Cependant dans la plupart des cas, il reste une différence minime. Mais là...
    -Vous avez trouvez quelque chose?
    -Regardez ces deux pages, lui dit-il en lui tendant les deux volumes.
     
    Kazuya regarda bien, il avait déjà remarqué les différences dans les deux volumes à force de les feuilleter pour découvrir leurs secrets.
     
    -Je sais qu'ils ne sont pas identiques, mais laquelle est la copie?
    -Justement. Ce sont tout les deux des originaux! s'exclama Keiichiro.
    -Je ne comprends pas... S'ils sont légèrement différents, comment serait-ce possible?
    -C'est justement ce que j'essaie de vous dire.  Ils ne sont pas identiques. Ils en donnent l'impression parce que le langage utilisé est inconnu. Mais je vous parie que cette simple virgule change complètement le contexte du mot et peut-être de toute la phrase.
    -Comment... Mais pourquoi quelqu'un ferait-il une chose pareille?
    -Je l'ignore. Comme je vous l'ai dit ce langage m'est inconnu. Il y a autre chose d'étrange... Regardez ces deux pages.
     
    Kazuya se concentra dessus, regardant chaque détail avec attention avant de regarder attentivement la calligraphie des premières lettres.
     
    -Incroyable! s'exclama Kazuya. Qui s'efforcerait d'établir des copies aussi parfaites?
    -Peut-être quelqu'un qui voudrait échanger les livres? Je ne vois pas d'autre raison.... Même la saleté sur le papier est identique.
    -Mais vous disiez que le sens des mots était différent...
    -Pour quelqu'un qui connait ce langage. De plus vous pourriez commettre une erreur même en connaissant cette langue.
    -C'est donc bien une contrefaçon.
    -On peut dire ça comme ça... Mais je n'ai jamais vu une contrefaçon de cette ampleur. Je ne vois pas qui aurait pu la réaliser... De quand date ces livres?
    -Ils ont été écrits au troisième siècle.
    -Vous en êtes sûr?
    -D'après ce que j'en sais, oui.
    -Je pensais que...
    -Oui?
    -Que vous pourriez peut-être me les laisser quelques jours? J'ai un ami qui pourrait déterminer précisément l'âge de ces manuscrits.
    -Désolé mais c'est impossible. C'est livres sont à moi, sous ma responsabilité.
    -Quel dommage j'aimerais tant connaître leur histoire.
    -Vous n'êtes pas le seul, je vous assure. Je vous tiendrais au courant si je découvre autre chose.
    -Merci monsieur Kamenashi.
     
    Koyama s'en alla vers la cuisine.
     
    Deux originaux... Voila qui allait encore lui compliquer la tâche. Comment savoir celui que recherchait Matsumoto? Oh, ce n'était pas son problème de toute façon!
     
    Très bien! Il était temps de revoir monsieur Akanishi!
     
    -Monsieur Koyama? Je vais y aller.
    -Très bien, n'oubliez pas de me tenir au courant!
    -Oui oui bien sûr.
     
    Kazuya s'en alla, appelant un taxi pour se rendre au domicile de Jin.
     
    Devant se tenait une vieille femme qui prenait son café, Kazuya s'approcha d'elle.
     
    -Excusez-moi? lui demanda-t-il.
    -Que puis-je faire pour vous? lui demanda-t-elle avec un sourire bienveillant.
    -Désolé de vous déranger, mais un de mes amis à louer une chambre chez vous...
    -Oui, un homme très sympathique. Votre fiancé? demanda-t-elle.
     
    Kazuya rougit comme une pivoine. Fiancé? Mais où cette femme allait chercher cette idée!? Bon ce n'était pas le moment de perdre contenance.
     
    -Non, pas vraiment...
    -Je vois... Votre petit ami?
    -Non...
     
    Ouille, il allait devoir la jouer serré, la femme avait l'air septique. Autant lui faire entendre ce qu'elle veut. Elle l'aidera peut-être.
     
    -Enfin, oui.... C'est mon petit ami. Nous devions nous retrouver à la Piazza Venezia, mais je suis en avance donc je pensais venir ici.
     
    Le visage de la femme s'adoucit.
     
    -Malheureusement il est sorti...
     
    Mince! Quoi que, une chance de visiter sa chambre?
     
    -Je comprends. Je peux l'attendre ici? essaya-t-il.
    -Oui bien sur je vais aller faire du thé. Vous avez faim? Je viens de faire un gâteau...
    -Merci ce sera avec plaisir.
     
    Kazuya la suivit à l'intérieur avec un sourire triomphant. Il n'avait eu aucun mal à entrer, juste un petit mensonge de rien du tout.
     
    Il s'installa dans le salon avec la vieille femme et elle lui servit un thé avec une part de gâteau.
     
    Il les dégusta avec plaisir en silence, observant les lieux. C'était simple, c'était vieux, mais pas moche.
     
    Quand ils eurent fini, Kamenashi se creusa la tête pour trouver un moyen de visiter la chambre de l'homme. Mais la vieille femme le devança en se levant.
     
    -Excusez-moi, je vous laisse un instant. La chambre de votre ami se trouve en face. Vous pouvez attendre là-bas.
    -Merci, vous êtes bien aimable.
     
    Kazuya se retenait de danser la lambada.
     
    -Ce n'est rien. De plus Jin m'a dit qu'il vous attendait et m'a demandé d'être aimable avec vous.
     
    Là il n'avait plus du tout envie de danser la lambada...
     
    -Merci encore, lui lança Kazuya en se dirigeant vers la chambre de Jin.
     
    Il l'attendait? On dirait qu'il en savait d'avantage sur Kazuya que lui sur Jin. Il ignorait combien de temps il lui restait... Peut-être avait-il été assez stupide pour oublier les livres ici?
     
    Kazuya fouilla un peu et trouva le livre, en plus que des notes. Et maintenant?
     
    Il ouvrit le livre tomba de nouveau en transe et se mit à lire cette langue qu'il ne connaissait pas.
     
    -"Les gens le vénéreront car il sera plus puissant que leurs dieux, inspirant la peur et le respect. Personne n'osera s'opposer à sa volonté, car elle sera définitive. Tout le monde sera uni sous sa domination, il sera à la fois un homme et un dieu. Le seigneur du monde vivant parmi ses fidèles. La lumière et les ténèbres tomberont sous son pouvoir. Seul le bien et le mal qu'il aura décidé subsisteront."
    -Incroyable, il semble que nous avions raison. Les livres réagissent à votre présence.
     
    Kazuya laissa tomber le livre avant de sortir précipitamment son révolver de sa ceinture, le pointant vers Jin.
     
    Il ne voulait pas vraiment le blesser mais il voulait encore moins être blessé. Mieux valait être prudent. Même si sa main tremblait.
     
    -Attendez! Un pas de plus et je tire!
    -Ce n'est pas si facile, Monsieur Kamenashi... susurra Jin, qui ne regardait même pas le revolver.
    -Vous croyez? demanda Kazuya avec ironie.
    -Bien si c'est ce que vous voulez, lança Jin avec un sourire en coin.
    -Asseyez-vous! Et répondez à mes questions!
    -Certaine questions devrons rester sans réponse...
    -C'est moi qui en déciderait! Qui êtes-vous?!
    -Jin Akanishi, né à Creston dans l'état de Washington. Je travaille pour le tribunal d'instance de Washington, récita Jin.
     
    Kazuya lui lança un regard torve. Il commençait à l'énerver là!
     
    -Assez de mensonges! Qui êtes-vous?!
    -Je viens de vous le dire.
    -Je vous conseille d'arrêter de mentir!
    -... Ok si c'est ce que vous voulez... soupira Akanishi.
    -Oui! s'énerva Kazuya.
     
    Il commençait vraiment à l'agacer celui là.
     
    -Bien. Je travaille également pour quelqu'un qui est intéressé par les livres.
    -Qui est-ce?
    -Cela n'a aucune importance. Nous avons la même mission, voila ce qui est important.
    -Pourquoi votre chef a-t-il besoin des livres?
    -Je ne sais pas, mais il me paye bien, alors je ne pose pas de questions.
    -Et vous vous en fichez de ce qu'il en fera?
    -Savez-vous pourquoi Jun Matsumoto a besoin des livres? riposta Jin.
     
    Kazuya leva les yeux au ciel, bien sur qu'il  savait.
     
    -Oui il collectionne les objets d'art.
    -Non, Matsumoto est un homme dangereux, le contredit Akanishi.
     
    Ben voyons, à d'autre...
     
    -Matsumoto m'a dit la même chose de vous, lança Kazuya.
    -Je suis certainement dangereux pour lui et ses projets, approuva Jin avec un sourire taquin.
    -Quels projets?
     
    De quoi parlait-il? Matsumoto collectionnait juste des livres, il n'avait rien de dangereux et pas vraiment de projet si ce n'était que les mettre en vitrine.
     
    -Ses projets pour obtenir le pouvoir des livres. Ecoutez-moi je vous en pris. J'ai une proposition à vous faire. Je ne sais pas combien Mastumoto vous paye mais mon client peut vous offrir le double si vous acceptez de travailler pour lui.
     
    Kazuya haussa un sourcil d'incrédulité, sans baisser son arme, il était septique, pas bête. Changer de "client"? Et puis quoi encore, il avait un engagement! En plus comment pourrait-il avoir confiance en cet homme qui lui avait déjà volé un des livres.
     
    -Je ne peux pas accepter, je ne vous fait pas confiance. De plus il n'y a pas que l'argent qui m'intéresse.
    -Alors c'est une question de conscience? C'est cela qui vous empêche de mentir à Matsumoto et de choisir une meilleur offre financière?
    -Appelez ça comme vous voulez, je n'accepterais pas cette offre.
    -Ok mais dites moi une chose, j'ai vu comment le livre c'est ouvert à vous. Etes-vous capable d'y comprendre quelque chose? lui demanda Akanishi, perdant son regard taquin pour de la curiosité.
    -Oui j'ai vu quelques fragments du texte.
    -Le texte selon lequel une créature deviendrait le nouveau dieu?
    -Oui, comment le savez vous?
    -Je le sais c'est tout ... Monsieur Kamenashi, malgré tout ce que vous pouvez penser de ses livres, leur contenu est véridique et cela pourrait être catastrophique s'ils tombaient entre de mauvaise main. Et les mains de Jun Matsumoto sont de loin les plus dangereuses.
    -Il voulait simplement ajouter ses livres à sa collection. De plus, je ne connais pas les intentions de votre employeur.
    -Assez plaisanté Monsieur Kamenashi. Si ses livres... Si les "Sunt omnes unum" vous montrent leur contenu... Observez les attentivement, alors vous comprendrez peut être... S'il vous plaît.
     
    Il lui tendit un paquet que Kazuya prit avec hésitation, l'ouvrant d'une seule main, aidé de ses dents sous l'½il légèrement moqueur de Jin.
     
    -Qu'est ce que c'est? demanda-t-il avant de l'avoir complètement ouvert.
    -Un autre livre. Je l'ai trouvé avant vous.
     
    Kazuya le regarda avec des yeux ronds, un autre livre? Il rangea le révolver, oubliant toute prudence pour déballer le paquet. Il resta abasourdi une dizaine de seconde avant de relever les yeux vers Jin.
     
    -Pourquoi... Pourquoi me le donner? balbutia-t-il.
    -Peut-être qu'ainsi vous saurez que mes intentions ne sont pas mauvaise, lui sourit doucement Jin
    -Cela ne marche pas comme ça.
    -Quand le temps sera venu, le livre s'ouvrira à vous. Lisez ce qu'il veut que vous lisez. Et réfléchissez bien à ma proposition. Je vous recontacterais.
     
    Il se recula jusqu'à la fenêtre.
     
    -Attendez! s'écria Kazuya.
     
    Trop tard, Jin avait disparut. Il s'avança en vitesse à la fenêtre pour voir par où il partirait mais rien... juste le sol un étage plus bas... Comment avait-il pu passer par la fenêtre ainsi?
     
    Il soupira et retourna vers le livre qu'il avait jeté sur le lit en se précipitant à la fenêtre. C'était le Tome III...
     
    Il le feuilletait, attendant de pouvoir au moins lire un paragraphe. Mais rien. En plus il lui manquait une page...
     
    Il soupira, retournant le livre. Quelque chose était collée au verso... "Archives du musée de Rome". Intéressant ça. Peut-être pourrait-il retrouver cette page manquante?
     
    Kazuya attrapa son téléphone et appela directement Matsumoto.
     
    -Monsieur Matumoto? Je suis allé dans la chambre d'Akanishi. J'y ai trouvé deux livres...
    -Vous l'avez vu? Est-ce que tout va bien?
    -Oui tout va bien. Il n'était pas là.
    -Bien je commençais à m'inquiéter.
     
    C'était lui ou son ton lui paraissait faux? Surement qu'il se montait la tête à cause de  ce que Jin avait dit...
     
    -Je vais au musée à présent, il faut que je vérifie quelque chose.
    -D'accord. Je vous tiendrais au courant si j'ai des nouvelles informations. Mes hommes cherchent encore les autres livres.
     
    Il raccrocha et appela un taxi pour aller au musée.
     
    Il fouilla un peu, allant dans la réserve sans se faire voir.
     
    Il se retrouva face à une armoire remplie de vieux livre. Il soupira et commença les recherches.
     
    Il tomba sur un vieux carnet où dépassait deux feuilles, une écrite dans la langue qu'il ne connaissait pas et une autre avec une image d'un bâtiment qu'il n'avait jamais vu. La première feuille était peut-être la page manquante?
     
    Il prit le livre qu'il avait prit soin d'emporter et chercha l'endroit ou on voyait une déchirure, il le trouvait sans trop de souci et y déposa la page.
     
    Avec joie et curiosité il ressentit la transe qui l'envahissait quand le livre se laissait lire.
     
    -"Et le seigneur dira à ses fideles: 'Plus aucun animal ni de fruits de vos terres ne seront offert en mon honneur. Je n'en ai plus besoins. Honorez-moi chaque jour avec un calice de sang, de cette manière, vous manifesterez votre amour envers moi. Alors le calice sera le seul sacrifice des hommes envers leur nouveau maître."
     
    Kazuya revint brusquement à lui, regardant de nouveau la page sans en comprendre un mot.
     
    Il regarda ensuite l'autre page, celle avec l'image.
     
    Il trouvera peut-être d'avantage d'indice dans ce bâtiment? Mais où se trouvait-il au juste? On aurait dit une église...
     
    Il retourna dans la partie publique du musée et apostropha un des employés.
     
    -Excusez-moi, vous savez quel est ce bâtiment?
     
    L'homme n'avait pas l'air de le comprendre, c'était bien sa veine... Mais il regarda tout de même l'image avant de s'exclamer.
     
    -Questa è la chiesa San Maurizio!
     
    Super, et ça voulait dire quoi?
     
    Mince c'était bien sa veine maintenant, il parlait anglais, japonais et français mais pas un mot d'italien.
     
    L'homme voyant son incompréhension lui fit signe de le suivre. Ils arrivèrent devant un autre homme.
     
    -L'uomo cerca la chiesa San Maurizio. Ma io non so come dirglielo, parla inglese.
    -Ho capito, mi occuperò io, grazie.
     
    Kazuya regarda l'employé s'en aller, le laissant seul avec l'autre homme.
     
    -Mon anglais pas parfait donc pardon. Vous cherches église San Maurizio.
    -Grazie Signore! s'exclama Kazuya avant de s'incliner.
     
    Il avait quand même quelque notion d'italien.
     
    -Niente, lui répondit l'homme avec un sourire avant de retourner à ses occupations.
     
    Maintenant il savait où il devait aller. Il rappela un taxi, heureusement que c'était Matsumoto qui s'occupait de tous les frais, avec tout ses taxis il aurait vite fini sur la paille.
     
    Il arriva en moins de deux, il paya le chauffeur et se retourna vers le bâtiment.
     
    Mais il ne ressemblait pas à une église.
     
    -Il semble trop ancien... murmura-t-il à lui-même.
    -C'est vrai, il a été construit au troisième siècle.
     
    Kazuya sursauta et fit volte face en reconnaissant la voix. Kazuya était sur le cul, après avoir disparut par la fenêtre il osait se présenter devant lui comme si de rien n'était ?
     
    -Vous ici? lui dit-il d'un ton accusateur.
    -Je savais que vous trouveriez tous les indices que je vous avais laissé, lui lança-t-il avec un sourire moqueur.
    -Alors c'était un piège? Pourquoi m'avoir amené ici? lui reprocha Kazuya.
     
    Sur le coup il n'y avait pas pensé mais trouver aussi facilement la page plus la feuille, et la note derrière le livre aussi.
     
    Il avait baissé sa garde, rien n'arrivait aussi facilement, il devait le savoir après toutes les affaires sur lesquels il avait bossé.
     
    -Je veux le livre. Il se trouve dans l'église. Tous les documents étaient vrais, il me suffisait de les laisser dans le musée et de vous guider correctement. Sinon vous auriez mis des mois à les trouver.
    -Si le livre est à l'intérieur, pourquoi n'y allez-vous pas vous-même? lui demanda Kazuya.
    -Voyez cela comme la preuve que je suis prêt à coopérer. Mon offre tient toujours, railla Jin.
    -Et si je ramène le livre à Matsumoto?
    -Dès qu'il l'aura entre les mains il vous tuera Kazuya, vous n'êtes qu'un instrument pour lui, vous comprenez? Matsumoto a découvert votre compétence hors du commun. Les livres vous parlent, voila pourquoi il vous a envoyé les chercher. Mais une fois qu'il possédera tout les livres vous ne lui serez plus d'aucune utilité et vous serez une menace pour lui. Tout cela doit rester secret, c'est dans son intérêt. Aucune somme d'argent ne peut garantir une loyauté sans faille. Les morts se taisent à jamais Kazuya.
     
    Encore cette histoire. Pourquoi diable Matsumoto le tuerait? Ce n'était que des livres. En plus il l'appelait de nouveau par son prénom! Et le frisson que ça déclenchait ne lui plaisait absolument pas. Il soupira, se contentant de le contrecarrer.
     
    -Vous avez aussi l'occasion de me tuer.
    -Je comprends que vous ne me fassiez pas confiance mais je ferai le nécessaire pour que cela change. Je pourrais vous dire pour qui je travaille, mais uniquement après avoir récupérer le livre dans l'église.
     
    Mmmh, intéressant ça... Mais bon il était curieux, pas fou.
     
    -Bien mais vous venez avec moi, je veux vous avoir à l'½il.
    -Je ne peux pas.
     
    C'était quoi encore cette histoire?
     
    -Pourquoi? s'exaspéra Kazuya.
    -Je ne peux pas entrer dans l'église.
     
    Oui ça il l'avait comprit, il jouait avec lui ou quoi ce mec trop canon pour son bien?
     
    -Qui diable êtes-vous? s'énerva-t-il. Un athée pas capable d'entrer dans une église?
    -Non... Mais cet endroit possède un pouvoir... qui ne me laissera pas entrer.
     
    Un pouvoir... C'était nouveau ça? Bon, il ne devait pas s'énerver, autant jouer dans son jeu.
     
    -C'est pour cela que vous avez besoin de moi?
    -J'avais besoin de votre aide pour récupérer le livre. Mais Jun Matsumoto à besoin de vous pour la même raison.
    -Je ne comprends pas.
    -Nous sommes très semblables. Il ne pourrait pas entrer dans la chapelle non plus. Ni lui ni moi n'aurions pu entrer dans le manoir des Sakurai à Davos. Ces endroits sont... protégés. Un homme ordinaire ne le remarquerait pas mais...
     
    Protégé? De quoi? Lui et Matsumoto? C'était quoi encore cette histoire? Certain détail du début de son "enquête" lui revinrent en mémoire.
     
    Les choses impossibles qu'il avait remarqué, la disparition de Jin par la fenêtre...
     
    Ce n'était pas possible.
     
    -Dans ce cas... Vous êtes quoi au juste? essaya-t-il.
    -Allez chercher le livre je vous pris, esquiva Akanishi.
    -D'accord, mais vous avez intérêt à être encore ici quand je serais de retour.
     
    Le sourire que lui envoya Jin ne lui inspirait pas confiance mais il n'avait pas d'autre choix, si il y avait un autre livre dans cette église il devait aller le récupérer.
     
    Il soupira en se dirigeant vers l'entrée, il lui lança un dernier regard avant de passer la porte.
     
    C'était une église comme une autre, à un détail près, la croix sur l'autel renversée. Pour des catholiques ça ne devait pas être "Saint" d'avoir la croix de l'antéchrist à côté de la représentation du Christ.
     
    Il la retourna donc, la mettant dans le sens "normal" pour une église.
     
    Il se prépara à chercher le livre quand un bruit de grincement se fit entendre. Il se retourna vers la représentation du christ et baissa les yeux sur un compartiment qui venait de s'ouvrir.
     
    Il ouvrit des yeux ronds. Si ça ce n'était pas de la chance! Il n'eut aucune surprise quand il trouva le livre à l'intérieur. C'était trop facile. Comme si quelque chose lui facilitait la tâche depuis le début.
     
    Il ouvrit le livre et retomba dans la transe qui lui était désormais naturelle.
     
    -"Celui qui arrivera entrainera la destruction. Tandis qu'il prendra place sur le trône, la terre sera couverte de sang. Il ne montrera ni clémence ni pitié. La terreur et la destruction seront son domaine, la peur et la haine son enseignement. Pour ses ennemis comme pour ses fidèles, la paix ne sera plus possible. Le monde tombera à ses pieds et tremblera de crainte. Ce nouveau Dieu s'appellera la Mort."
     
    Kazuya ne comprenait pas. Ce livre montrait la créature d'un point de vue différent... Comme s'il s'agissait d'un tyran et d'un meurtrier... alors que les autres le décrivaient comme un bienfaiteur... Qu'elles étaient les différences entres les livres?
     
    Kazuya sortit de l'église, le livre en main, c'était sans réelle surprise qu'il remarqua que Jin ne l'avait pas entendu. Il lui avait menti! Mais au moins c'était lui qui avait le livre.
     
    Il rangea le livre dans son sac et s'apprêta à appeler de nouveau un taxi quand il se fit apostropher par deux hommes.
     
    -Monsieur Kamenashi? lui demanda l'un deux.
    -A qui ai-je l'honneur?
    -Venez avec nous, lui ordonna le second homme.
    -Rester calme et tout se passera bien, lui rassura le premier homme.
     
    Rester calme? Alors que ces types n'étaient pas rassurant, en plus ils étaient deux et lui seul... Et ils avaient l'air assez costaud.
     
    -Qui êtes-vous? Que voulez-vous? Partez ou j'appelle la police... tenta-t-il tout de même.
    -Vous n'appellerez personne, le menaça le premier homme en sortant un couteau.
    -Je vous ai demandé d'être raisonnable Monsieur Kamenashi. Vous allez venir avec nous même si nous devons vous embarquer de force, lança le deuxième homme.
    -Je ne crois pas non! s'exclama une voix au combien reconnaissable dans son dos.
     
    En moins de deux Jin mit les deux hommes K.O.
     
    Kazuya le regarda bouche bée.
     
    -Vous allez bien? Partons d'ici! Nous ne sommes pas en sécurité.
     
    Il ne lui laissa même pas le temps d'en placer une avant de le conduire de force vers une voiture en le tirant par la main.
     
    Le voyage se passa en silence, Kazuya se demandant comment Jin avait put mettre hors service deux armoires à glace et Jin profitant juste du silence de son vis-à-vis.
     
    Kazuya reconnut directement l'endroit où Jin l'emmenait, la maison où il avait loué une chambre.
     
    Il le suivait sans un mot dans ça chambre avant d'exploser, ne supportant plus ce silence et laissant libre court à sa curiosité.
     
    -Qui était-ce?
    -Aucune idée, mais je ne pense pas qu'il s'agissait des hommes de Matsumoto. C'était peut-être mes hommes.
     
    Ses hommes? Il s'était fait attaquer par SES hommes? L'espèce d'enfoiré! Mais il ne devait pas s'emporter tout de suite. D'abord les questions, ensuite l'action! Surtout qu'il avait mit au tapis deux hommes plus gros que lui...
     
    -Vos hommes? De quoi parlez-vous? Qui êtes-vous? Vous êtes bien plus fort qu'un homme ordinaire...
    -C'est vrai, je ne suis pas un homme ordinaire, lui lâcha Jin, le laissant légèrement sur le cul.
     
    Il fanfaronnait ou... Les indices qu'il rassemblait étaient véridiques?
     
    -Et qui êtes-vous alors?
    -Je suis ce qu'on appelle un vampire.
     
    D'accord... Soit Jin était fou... Soit il était dans la merde. Il s'assit sur le lit, essayant de reprendre contenance et ne pas montrer son trouble et son incrédulité.
     
    -Un vampire? ricana-t-il. Ce ne sont que des légendes...
    -Les gens nous appellent ainsi parce que nous sommes forts, rapide et que certains d'entre nous boivent du sang.
     
    Boire du sang... Et merde, il était un gros morceau de viande bien saignante lui... Il ne fallait certainement pas penser à ça, si ca se trouvait ce n'était que des bêtises... Mais bon, si Jin est un vampire et que certain d'entre eux boivent du sang... il était peut-être en danger, lui le gros steak saignant qu'il était.
     
    -Certain? hésita-t-il. Et vous?
     
    Autant décimer le doute maintenant et se préparer au pire.
    Quel fin tragique quand même, reporter de monde et mystère et il allait se faire saigner à blanc par un de ses mystères.
     
    -Non je ne fait pas ce genre de chose... Nous, les Gardiens, ne sommes pas des animaux.
     
    Par contre son soulagement il ne put pas le cacher, ce qui fit sourire Jin.
    Bon il ne fallait pas s'égarer, il n'était potentiellement pas en danger, autant en apprendre plus, non?
     
    -Quels Gardiens?
    -Les Gardiens de l'Aube. Voila comment on nous appelle. Notre but est de maintenir l'équilibre en contrôlant ceux qui ne respectent pas les droits des humains et des vampires.
    -Une police des vampires? plaisanta Kazuya, s'attirant un regard torve de son vis-à-vis.
     
    Ben quoi, c'était vrai non?
     
    -Quelque chose comme ça. Ou plutôt un service secret de vampire. Nous travaillons aux quatre coins de la Terre. Nous devons rester vigilants, sinon les suceurs de sang sèmeront le chaos.
     
    Cool ça. Mais bon ça n'expliquait pas tout.
     
    -Mais pourquoi me suivez-vous? Je ne suis pas...
    -Vous non, mais votre chef, le coupa Jin.
    -Qui? Jun? Vous plaisantez, ricana Kazuya.
     
    Mais son rire se bloqua bien vite en voyant le visage sérieux du vampire.
     
    -Je ne peux êtres plus sérieux. Tout ce que je vous ai raconté sur cet homme est vrai. Il est très dangereux. Et s'il met la main sur les livres, il deviendra une menace pour toute la race humaine.
    -Vous ne croyez pas au contenu de ces livres quand même?
    -Malheureusement tout est vrai, confirma Jin.
     
    Bon ça allait un peu loin là.
     
    Des vampires, un vampire "diabolique" qui voulait des livres écrits dans une langue étrangère qu'il pouvait lire apparemment...
     
    Oui c'était beaucoup trop, qu'est ce que des livres pouvaient bien faire pour "être une menace pour toute la race humaine"?
     
    -Admettons. Que ferait Matsumoto avec les "Sunt Omnes Unum"?
    -Ces livres ne peuvent faire qu'une chose: ramener Cain à la vie.
    -Cain de la bible? Ecoutez, j'ai déjà entendu des histoires ridicules, mais là...
    -Kazuya, écoutez-moi je vous en prie... ce que vous avez vu aujourd'hui ne vous a pas convaincu? s'exclama Jin.
    -Désolé, mais une personne sensée ne croirait pas à ces histoires de vampires, de fantômes et de personnages de la Bible revenant à la vie.
    - C'est la vérité Kazuya. Vous devez l'accepter. Et vite, car j'ai besoin de votre aide, s'impatienta le vampire.
     
    Super, en plus de devoir croire à tout ça il devait l'aider. Mais dans quoi c'était-il fourré?
     
    Malgré tout il ne pouvait pas arrêter l'excitation qui s'éveillait dans son ventre. N'avait-il jamais rêvé de vivre une aventure pareille?
     
    -Que dois-je encore faire pour vous aider? demanda-t-il d'un air nonchalant.
    -Vous pouvez arrêter le rituel.
     
    Ca c'est très simple!
     
    -Cela ne devrait pas être compliqué, il me suffit de ne pas lui donner les livres!
     
    Jin le regarda comme si il venait de dire la pire sottise au monde.
    -Ce n'est pas si simple. Jun se prépare pour le rituel depuis des années. Nous ne pouvons pas simplement lui cacher les livres.
     
    Kazuya fit la moue, il n'avait qu'à les bruler, mais à la vue du regard de Jin il ne se risqua pas à partager cette proposition.
     
    -Dans ce cas que pouvons-nous faire?
    -Nous pouvons faire une petite diversion...
    -Et qu'est ce que...
     
    Mais Kazuya fut interrompu par une sonnerie de gsm, mais pas la sienne. Jin décrocha avant de raccrocher aussi vite.
     
    -J'ai découvert l'emplacement d'un autre livre. Vous venez avec moi?
    -J'imagine que je n'ai pas vraiment le choix, soupira Kazuya.
    -Sage décision, lui susurra Jin avec un sourire en coin. Vous ne le regretterez pas.
     
    Kazuya suivit Jin dans la voiture en silence. Avant de démarrer Jin lui lança un petit sourire en coin qui fit dérailler son c½ur.
     
    Arriver à l'endroit où se trouvait le livre Kazuya haussa un sourcil. Une université?
     
    -Un endroit inhabituel pour un artefact de cette importance, railla le reporter.
    -Peut-être mais c'est également le dernier endroit ou l'on chercherait. Le livre se trouve dans le grenier.
     
    Comment pouvait-il savoir ça?
     
    Mais bon il n'allait pas lui poser la question, un nouveau regard torve ne le tentait pas.
     
    Ils pénétrèrent vite dans l'université et se dirigèrent tout de suite vers le grenier. Ils n'eurent aucun mal à trouver une porte condamnée. Jin arracha les planches comme s'il retirait des sparadraps, laissant Kazuya sur le cul.
     
    Ils entrèrent dans la pièce remplie d'étagère pleine de vieux livres... Encore.
     
    Il s'apprêta à regarder chaque armoire quand Jin s'approcha d'une et sortit le livre qu'il cherchait.
     
    Kazuya ne posa pas de question mais s'empara du livre, voulant de nouveau retrouver sa transe habituelle et connaître un peu plus l'histoire des "Sunt Omnes Unum".
     
    -Pas ici, le réprimanda Jin en lui reprenant le livre. Vous l'ouvrirez plus tard, dans un endroit sur.
    -Où par exemple? bouda le reporter.
    -Dans ma chambre.
     
    Il avala de travers sans comprendre pourquoi. Il cacha son trouble avec son humour.
     
    -Ah, je comprends, une soirée romantique avec des bougies et des livres sur les vampires. Génial! s'enthousiasma-t-il faussement.
     
    Jin éclata de rire, découvrant deux canines qui lui glacèrent le sang. Bon c'était bien un vampire... Ou il avait un dentiste qui s'amusait pour Halloween.
     
    -Vous êtes un homme incroyable Kazuya, s'exclama Jin à la fin de son fou rire. Pour ne pas perdre votre sens de l'humour dans un moment pareil.
    -Que me reste-t-il d'autre? soupira le reporter.
     
    Jin lui lança un sourire en coin mystérieux qui fit de nouveau frissonner Kazuya. Il devait se calmer, ce n'était plus possible!
     
    Le chemin se passa une nouvelle fois dans le silence. Une fois dans la chambre Jin s'installa sur une chaise et regarda le plafond, laissant Kazuya jouer le vase au milieu de la pièce.
     
    -Nous pouvons ouvrir le livre maintenant, risqua-t-il.
    -Calmez-vous, vous êtes épuisé. Buvons une boisson chaude pour commencer. Vous pouvez prendre une douche si vous voulez. Je vais demander à Erica de nous préparer à manger.
    -Ne la dérangez pas, elle dort probablement.
    -Bien je vais faire du thé alors.
     
    Il s'apprêtait à quitter la pièce quand Kazuya le retint d'un raclement de gorge.
     
    -Oui? lui demanda Jin.
    -Pour ce que vous avez fait à l'église... Merci, lâcha timidement Kazuya en baissant les yeux.
     
    Il ne comprenait pas, il se sentait toute chose avec cet homme... Ce vampire en fait...
     
    -Ce n'est rien, lui lança Jin.
     
    Kazuya releva les yeux vers lui et le regarda avec incrédulité. Ce n'était rien?
     
    -Vous m'avez sauvé la vie.
     
    Bon il exagérait un chouilla, il courrait vite il aurait pu s'enfuir mais bon...
     
    -C'est mon travail.
     
    Un travail... Il était un travail... Un putain de travail bordel! Kazuya sentait la moutarde lui monter au nez.
     
    -Votre travail? Vous voyez cela comme votre travail? l'accusa-t-il.
    -Je ne devrais pas? lui demanda Jin.
     
    Là, Kazuya ne savait pas quoi répondre... Sa colère retomba d'un coup.
     
    -Je ne sais pas... soupira-t-il.
    -Je vous observe depuis longtemps, vous êtes un homme exceptionnel Kazuya.
     
    Il avait prit pour habitude de l'appeler par son prénom apparemment... Mince pourquoi son c½ur pinçait comme ça?
     
    -Qu'est ce qui me vaut tout ses compliments? demanda-t-il.
    -Je le pense vraiment. Vous vous en sortez très bien jusqu'ici, sans jamais perdre votre sang froid. C'est un jeu dangereux auquel nous avons prit part, mais vous n'abandonnez jamais.
     
    Kazuya rougit, mais il ne pouvait pas laisser transparaitre sa gêne.
     
    -Essayiez-vous de me séduire? plaisanta-t-il.
    -De quoi parlez-vous? lui demanda Jin avec un froncement de sourcil.
     
    Vite un truc! Il devait absolument cacher sa bourde!
     
    -J'ai entendu dire que les vampires pouvaient hypnotiser une personne selon leurs ordres, lâcha-t-il en vitesse.
     
    Là, il était fier de sa petite improvisation.
     
    -Vous lisez trop d'histoire, le railla Jin avec un sourire moqueur.
     
    Ou pas... mince! Bon faisons l'idiot qui ne comprends pas.
     
    -Alors vous ne faites rien de tout ça? demanda-t-il avec innocence.
     
    Jin se rapprocha de lui doucement, son sourire moqueur se transformant en sourire prédateur alors que l'espace entre eux se réduisait dangereusement.
     
    -Je ne sais pas. Vous voulez savoir? susurra-t-il, vraiment fort proche à présent.
     
    Kazuya n'arrivait plus à réfléchir, c'était donc naturel pour lui qu'il hocha la tête de manière affirmative.
     
    Jin l'attrapa alors par la taille et plongea sur ses lèvres.
     
    Le reporter n'en revenait pas. Jin, son stalker, le vampire, était en train de l'embrasser!
     
    Mais toutes pensées conscientes s'envolèrent quand Jin fit passer sa langue sur ses lèvres. Il allait ouvrir la bouche pour lui autoriser l'accès quand Jin se recula légèrement.
     
    -Alors, ça fonctionne? lui susurra-t-il au creux de l'oreille, faisant violemment frissonner Kazuya.
    -Je ne sais pas encore, souffla tout bas le reporter, pas très sûr de sa voix. Il y a peut-être quelque chose à l'intérieur.
     
    Il ne pouvait absolument pas se dire que ce baiser était naturel, il devait y avoir quelque chose d'hypnotisant en cet homme. Il ne pouvait pas tout simplement avoir craqué pour lui.
     
    -Ne croyez pas aux légendes Kazuya... lui souffla Jin avant de s'éloigner de lui.
     
    Son c½ur battait la chamade dans sa poitrine, il essaya de reprendre contenance, questionnant le vampire.
     
    -Pouvez-vous... hésita-t-il. Ressentir quelque chose?
    -Nous ne sommes pas différents des humains dans ce domaine.
     
    Kazuya allait lui demander plus d'explication quand son téléphone sonna.
     
    -C'est Tanaka Koki, l'avocat de Jun. Je l'avais complètement oublié! Que dois-je faire? paniqua-t-il en regardant le vampire.
     
    Si Jin disait vrai cet homme aussi pourrait lui vouloir du mal.
     
    -Agissez normalement, il ne faut pas que Matsumoto se doute de quelque chose, lui ordonna Jin.
    -Normalement... Ok...
     
    Il soupira un grand coup avant de répondre.
     
    -Allo, Koki?
    -Monsieur Kamenashi, où êtes-vous? J'essaie de vous joindre depuis des heures...
    -Désolé Koki, c'est de ma faute. J'aurai du vous prévenir... Mais je cherchais un autre livre.
    -Vous auriez pu m'envoyer un message, je serais perdu s'il vous arrivait quelque chose.
    -Je sais, excusez-moi. Mais j'ai trouvé un autre livre!
    -Félicitation! Il ne vous en reste plus beaucoup à trouver. D'ailleurs j'ai des informations menant vers le tribunal de Rome.
    -Où ça?
    -Le tribunal de Rome dans les archives. Je vous donnerai l'adresse exacte.
    -Au tribunal?
    -Oui c'est ça.
    -Merci Koki. Encore une fois je m'excuse.
    -Ce n'est rien mais pensez-y à l'avenir.
     
    Encore une livre? Ca allait vite! Bientôt il les aurait tous! (NDA: Attrapez les tous! Pokémon! xD)
     
    Il raccrocha et regarda Jin sans savoir quoi dire, le coup de téléphone l'avait refroidi. Peu de temps après son cellulaire vibra, c'était l'adresse du tribunal.
     
    -Je dois y aller...
    -D'accord, mais soyez prudent.
     
    Gnagnagna! Il était toujours prudent, c'était un grand garçon il savait se débrouiller seul.
     
    Kazuya se dirigea vers la sortie de la maison quand Jin le rattrapa par le bras, lui donnant des frissons dans tout le corps.
     
    Kazuya le regardait avec interrogation.
     
    -Je viens avec vous, lui lança finalement Jin avec un sourire en coin.
     
    Kazuya lui lança un regard incrédule, il se fichait de lui ou quoi? Il savait se débrouiller seul, il n'avait pas besoin d'une nounou.
     
    Mais bon, il aimait bien l'avoir près de lui, il se sentait plus en sécurité, mais pas question de le lui dire! Il soupira et le suivit dans sa voiture, il lui tendit son gsm pour lui donner l'adresse, Jin y jeta un bref coup d'½il avant de démarrer.
     
    Ils pénétrèrent sans soucis dans le tribunal, mais arriver devant la porte des archives ils restèrent bloqués, c'était une serrure électrique?
     
    -Comment allons-nous entrer? demanda Kazuya.
    -Attendez un instant, lui ordonna Jin.
     
    Il s'approcha du boitier de sécurité et sortit une espèce de boite métallique de sa veste, il allongea l'antenne et chipota quelques minutes.
     
    Peu de temps après, Jin se retourna avec un sourire fier.
     
    -Voilà, vous pouvez entrer maintenant.
    -Vous vous y connaissez bien en électronique pour un vampire, railla le reporter.
    -Je suis un expert en électronique, vous êtes un expert en sorcellerie. Ensemble nous formons une excellente équipe, ironisa le vampire.
     
    Kazuya leva les yeux au ciel. Sorcellerie? Parce que les livres se laissaient lire par lui? N'importe quoi. Mais il ne fit pas de commentaire, il voulait voir ce qui se cachait à l'intérieur de la pièce.
     
    Ils pénétrèrent la porte menant au archive et le reporter se figea.
     
    -Waw, s'exclama Kazuya. Je ne m'attendais pas à un coffre. Dans une banque oui, mais ici...
    -Il doit contenir quelque chose de valeur, déclara le vampire.
     
    Elémentaire mon cher Watson... Il le prenait vraiment pour un bleu en fait?
     
    Kazuya s'approcha du coffre et l'étudia sous toutes les coutures, cherchant un moyen de l'ouvrir, mais rien, du moins hors de ses moyens, s'il avait un pied de biche ça aurait été plus facile, mais il y avait juste une ouverture à code.
     
    -Pouvez-vous l'ouvrir? lui demanda Kazuya.
    -Oui si je connaissais le code.
     
    Evidemment, il été bête de demander, mais bon, comme il avait ouvert la porte Kazuya pensa qu'il pouvait aussi ouvrir un coffre.
     
    Jin fouilla dans les tiroirs du bureau avoisinant.
     
    -Regardez, il y a un message déchiré ici... souffla-t-il.
     
    Le reporter le lui arracha des mains.
     
    C'était une espèce de message codé, mais ca lui disait quelque chose, il avait déjà vu ce genre de message durant une autre investigation. Il attrapa distraitement une feuille et un bic qui reposait sur le bureau. Il nota plusieurs calcul, essayant plusieurs possibilité avant de finir une équation qui lui paraissait simple, il se retrouva avec un code à sept chiffre, peut être que c'était le code de la malle? Kazuya essaya et le coffre s'ouvrit. Il trouvait ça trop facile parfois, mais bon il n'allait pas cracher sur sa chance.
     
    Dedans se trouvait le quatrième Tome. Kazuya fit un rapide calcul dans sa tête, combien de livre lui manquait-il?
     
    -Il en manque encore deux, dont celui volé à New York, chuchota-t-il.
    -Il n'en manque aucun, le contredisait Jin. Le premier a été volé par les Gardiens et celui de New York a été volé par les hommes de Matsumoto
    -Vous en êtes sur? demanda Kazuya.
     
    Si le livre de l'exposition avait été volé par Matsumoto ça voulait dire que c'était un coup monté? Il avait tout prévu?
     
    -Dans ce cas... Jun avait tout prévu depuis le début, s'exclama-t-il. Il savait que j'irai au musée et il m'a piégé. Il m'a mit dans une situation telle que je ne pouvais refuser son offre. Travailler pour lui ou aller en prison!
     
    Mais quelle enflure! Il l'avait manipulé!
     
    -Oui c'était un piège, approuva Jin. Mais j'ai bien peur que cela ne s'arrête pas la.
    -Comment cela pourrait-il être pire? demanda Kazuya.
    -Matsumoto n'avait pas besoin de vous pour seulement trouver les livres. Il ne peut pas les utiliser sans vous, lui expliqua le vampire.
    -Ils ne s'ouvrent pas toujours. Je n'ai pas pu en lire certains, l'éclaira le reporter.
    -Ce n'est pas pour les lire mais pour le rituel.
    -Pourquoi devrais-je intervenir dans le rituel? s'exclama-t-il.
     
    C'était quoi cette histoire encore? Trouver les livre ok, c'était de son ressort, mais participer à un rituel dont il ne connaissait rien?
     
    -Le rituel exige une condition supplémentaire... Du sang d'un descendant d'Abel.
    -Un descendant d'Abel? Quel rapport avec moi? demanda Kazuya.
     
    Il connaissait l'histoire d'Abel et Cain, celle décrite par les Chrétiens et celle un peu plus mystifié, mais qu'est ce qu'il avait avoir avec ça?
     
    -Réfléchissez, s'agaça Jin.
     
    Ce gamin était-il vraiment incapable de comprendre ou ne le voulait-il tout simplement pas? songea Jin.
     
    -Vous croyez que tout n'est qu'une coïncidence? continua Jin. Vous n'êtes pas des nôtres mais vous êtes capable de lire les manuscrits. J'en suis incapable et je vous parie que Jun non plus. Il n'y a qu'une explication à ça.
    -Je suis... un descendant d'Abel?
     
    Merde alors, il allait devoir faire un arbre généalogique pour vérifier ça, mais ça remontait  à des milliers d'année, il était incapable de retrouver toutes ses souches! En plus il devait participer à un rituel? Mais il n'avait rien demandé lui! Et aussi...
     
    -Mais... Comment dois-je intervenir dans le rituel? demanda-t-il d'une voix blanche.
    -Matsumoto à besoin de votre sang.
    -Il veut me tuer?! s'outra-t-il.
     
    Ce n'était pas possible! Il avait toute la vie devant lui! Il ne pouvait pas mourir à cause d'un vampire mégalo qui voulait faire revenir un monstre!
     
    -Pas nécessairement mais il essaiera sans doute, lui lança le vampire.
     
    Wow... Très rassurant. Alors il se cassait le cul à lui chercher des livres et après il voulait le tuer? C'était quoi ce bordel? C'était une blague ou quoi?
     
    Kazuya commença à paniquer, surtout que Jin semblait indifférent à tout ça.
     
    -Alors je ne lui donnerais pas les livres! se rebella le reporter.
    -Calmez-vous Kazuya, soupira Jin avec concession. Je ne vous impliquerais pas si les Gardiens n'avaient pas un plan pour stopper Jun.
    -Quel est votre plan? demanda Kazuya, pas du tout rassurer.
    -Comme vous le savez, les livres que vous pensiez être "Sunt Omnes Unum" ne sont pas des copies en réalité.
    -Je sais, Koyama me l'a dit. De plus un des livres a un contenu différent des autres.
    -C'est exact, les Gardien de l'Aube existent depuis des milliers d'années. Et c'est mon organisation qui a arrêté Cain lorsqu'il voulait atteindre le pouvoir ultime la première fois.
    -Comment ont-ils fait?
    -Des livres ont été écrits avec pour contenu l'inverse de ce que les fidèles de Cain avaient écrit. Au lieu de soulever l'autorité de Cain jour et nuit, ils envoyèrent son âme dans l'au delà. Ce sont ces livres qui ont été utilisé pendant le rituel.
    -Alors ce n'était pas la colère de Dieu qui a détruit Cain mais votre organisation? demanda Kazuya.
     
    Comme quoi entre la réalité et les "mythes" il y avait tout un gouffre.
     
    -Oui les Gardiens l'ont trompé une fois. Je crois que nous réussirons aussi cette fois ci. Soit Matsumoto est un  très bon acteur soit il n'était vraiment pas au courant de l'existance de ce deuxième ensemble de livre. Mais maintenant, puisqu'il existe deux versions de chaque tome, Matsumoto voudra certainement détruire les copies et ne garder que les originaux. C'est notre chance. Nous devons utiliser nos versions à la place des versions de Cain.
    -Mais comment allez vous faire? demanda Kazuya incrédule.
    -J'ai bien peur que c'est vous qui allez devoir le faire. Je peux vous aider, mais vous devrez remettre les livres à Matsumoto.
    -Vous plaisantez... Il va me tuer! s'outra-t-il.
    -N'oublier pas qu'il a besoin de vous pour le rituel... essaya de le résonner Jin. Et puis je ne serai pas loin, avec d'autre Gardiens.
     
    Ouaiiiis, très rassurant, même s'ils avaient Batman dans leur équipe Kazuya n'était pas sûr de vouloir suivre leur plan.
     
    -Je n'aime pas ce plan, le dit-il.
    -C'est notre seule chance. S'il y avait un autre moyen je n'hésiterais pas. Mais vous êtes notre seul espoir, insista le vampire.
     
    Super... Le seul espoir de Gardiens vieux depuis des millénaires pour la sauvegarde de la terre. D'un côté avait-il vraiment le choix? Oui et non, il pourrait disparaitre mais Mastumoto le retrouverais sans aucun soucis.
     
    -Bien, je vais le faire, céda-t-il. Je crois qu'il est temps d'informer Monsieur Matsumoto que ma mission est terminée! s'exclama-t-il ensuite avec un entrain feint. Il soupira avant d'attraper son téléphone.
     
    Dès que sont cellulaire sonna Matsumoto fondit sur son téléphone.
     
    Un sourire brillant s'afficha sur son visage quand Kazuya lui annonça qu'il avait trouvé le dernier tome. Enfin!
     
    -C'est génial Kazuya! Je savais que je pouvais compter sur vous! s'exclama-t-il.
    -Je vais devoir rentrer pour vous les remettre.
    -Bien sur, revenez vite! Koki va vous réserver un vol pour Londres, s'enthousiasma Jun.
    -Londres? Pourquoi pas New York?
    -Oui, Londres. Je vous verrais dans mon manoir.
    -Très bien, je vais rejoindre Koki.
    -Bien, je vous attendrais. A bientôt et encore toute mes félicitations!
     
    Matsumoto raccrocha, il était au comble de la joie. Enfin... Enfin Cain reviendrait.
     
    -Williams! hurla-t-il.
     
    Un majordome arriva.
     
    -Vous m'avez appelé?
    -Les livres seront bientôt là. Préparons-nous pour le rituel.
    -Et pour le descendant d'Abel?
    -C'est lui qui amène les livres.
    -Très bien Monsieur, je commence les préparatifs. Et... hésita-t-il.
    -Oui? s'agaça Jin.
    -Et pour le gardien? Dois-je l'éliminer?
    -Ne faites rien, j'ai encore besoin de lui, sourit Jun.
     
    ----------------------
    Et vala le chapitre 3 :D
    J'espère qu'il vous plaira :)
    Plus qu'un chapitre et un épilogue et c'est finiiiiiiii <3
    PS: me suis pas casser la tête pour le montage xD

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  • Vampire Mansion Chapitre 2
     
    Chapitre 2
     
    L'Espagne était un des pays que le jeune journaliste avait toujours rêvé de visité. Un fois arrivé au pays du soleil il se retourna tout sourire vers Tanaka.
     
    Sur le coup il était vraiment heureux d'avoir accepté cette mission!
     
    -Je vais réserver nos chambres à l'hôtel, vous devriez contacter le professeur Kato, lança Tanaka.
    -Il doit être à l'université à cette heure-ci. Je vais y aller.
     
    Sur ce, Kazuya acheta un plan pour se situer, sauf que le chemin était trop long, il allait devoir appeler un taxi.
     
    Il essaya, avec un français espagnolisé, de dire au chauffeur où est-ce qu'il voulait aller... avant de se rendre compte qu'il pouvait tout aussi bien parler anglais vu la licence du conducteur.
     
    Il arriva enfin à bon port et s'arrêta un instant avant d'entrer dans l'université. Ca le rendait nostalgique, cela faisait des années qu'il était sortit diplômé de son université.
     
    Il arrêta un groupe d'étudiant et leur dit juste le nom du professeur, suppliant il ne savait quel dieu que ses élèves allaient pouvoir l'aider.
     
    -Profesor Kato? lança un des élèves. Es en el Salón de la profesor ...
     
    Bon sang, il ne comprenait absolument rien, et cela devait se voir sur sa tête car l'élève sortit avec un air moqueur:
     
    -Espera, no entiendo una palabra de lo que dije ¿eh? Come with me.
     
    Ah! Ca il avait compris!
     
    -Gracias! s'exclama-t-il en suivant l'élève.
     
    Arrivé devant une classe l'élève toqua et abandonna Kazuya.
     
    Un homme souriant sortit de la classe.
     
    -Monsieur Kato Shigeaki?
    -Oui, répondit l'homme. Que puis-je pour vous?
    -Je m'appelle Kamenashi Kazuya, je viens de la part de Matsumoto Jun et j'aimerais m'entretenir avec vous au sujet de...
    -Oui je suis au courant, le coupa le professeur. Venez dans mon bureau.
     
    Kazuya le suivit, une fois entré il s'installa sur une des chaises présentes dans la pièce.
     
    -J'ai été engagée pour trouver les "Sunt omnes unum" mais il s'avère que chaque livre dispose d'un exemplaire quasiment identique. Monsieur Matsumoto a organisé notre rencontre car vous connaissez bien le sujet. De plus, vous maîtrisez l'histoire de l'Espagne. J'espère que vous pourrez m'aider à retrouver l'endroit sur la carte que j'ai trouvé en Suisse, lui dit Kazuya.
    -Jun a toujours cette habitude de tout exagérer. Je ne suis pas le plus grand expert en histoire de mon pays et je ne connais certainement pas ces livres aussi bien que les bibliographes dont il a parlé. Mais je connais l'histoire de "Sunt omnes unum".
    -Alors vous allez m'aider? demanda Kamenashi, impatient.
    -Je vais vous dire ce que je sais. J'ai bien peur que la majorité  ne soit basée sur des légendes et des histoires effrayantes que les gens se racontent à la nuit tombée. J'ignore combien de ses histoires sont vraies.
    -Même si ce ne sont que des légendes, je veux les entendre.
    -Bien, commençons par le commencement, lança l'historien avec ravissement. Connaissez-vous l'histoire d'Abel et Cain?
     
    Outch, il avait bien fait de s'assoir, il sentait que ca allait durer...
     
    -Oui, répondit-il néanmoins.
    -Selon la Bible, Cain, le fils d'Adam et d'Eve, avait tué son frère, Abel, dans un excès de jalousie. Cain fut alors marqué et condamné à errer éternellement. C'est là que l'histoire de la Bible diffère de ce qu'on raconte ici. La malédiction signifiait que Cain ne revoie jamais la lumière du soleil. La nuit était devenue son royaume et le jour sa peine. La vie des ténèbres changea complètement Cain, le privant de la plupart de ses qualités humaines. Son désir d'une vie normale et de lumière se transforma en haine. Cain avait déjà tué une fois et recommença... Les années s'écoulèrent et Cain ne vieillit pas. La quantité démesurer de sang qu'il ingurgitait lui donnait cette jeunesse immortelle. Mais il en voulu d'avantage, pour voir une nouvelle fois la lumière du soleil, qui était devenu pour lui une véritable obsession. Après des années de recherche il trouva enfin un moyen, un rituel lui permettant de contrôler cette malédiction. Les serviteurs de Cain créèrent cinq livres, décrivant ce rituel qui lui donnait sa force. Cependant Dieu refusa de laisser ce pouvoir entre les mains de Cain et le rituel fini par échouer. Le corps du fils d'Adam fut détruit et son âme fut arrachée de son corps. Depuis lors, il erre entre le paradis et l'enfer, incapable de trouver un endroit qui lui convient. Ce n'est qu'une légende mais les livres sont bien réels. Monsieur Matsumoto vous a peut-être dit qu'il essaie encore de traduire son exemplaire.
    -Oui. Je sais aussi qu'il n'a pas pu traduire grand-chose, lui répondit Kazuya.
    -C'est vrai. Le processus de traduction est difficile et les livres sont écrits dans un langage complètement inconnu.
    -Que savez-vous sur les auteurs de ces livres?
    -Pas grand-chose, malheureusement. Selon la légende, il s'agissait de moine vivant dans un monastère caché dans les montagnes près de la ville de Saragosse. D'après les rumeurs, ils vivraient reclus et aucun d'entre eux n'aurait jamais été aperçu en ville. De plus le monastère n'accepte personne de l'extérieur.
    -Où se trouve ce monastère? demanda le journaliste.
    -Comme je vous l'ai déjà dit, ce n'est qu'une légende. Personne n'a jamais confirmé la présence de ce mystérieux monastère et j'ai bien peur qu'il n'ait jamais existé. Désolé de ne pas pouvoir vous éclairer d'avantage sur l'origine de ces livres.
     
    Les légendes n'apparaissaient pas toute seule! Ce monastère devait forcément exister, il fallait juste trouver des indications, une carte pour y accéder... Une carte!
     
    -Professeur, j'ai ici quelque chose qui pourrait éclairer la légende autour de la création des livres, lança Kazuya.
    -Ah, qu'est ce que c'est? demanda Kato, curieux.
    -Une carte... Ou plutôt des fragments de carte. Je pense qu'elle pourrait indiquer la direction du monastère.
    -C'est impossible! Montrez-moi ça! s'exclama le professeur abasourdi.
    -Comme je vous l'ai dit la carte est incomplète.
    -Ce n'est rien, je pense que nous pourrons en tirer quelque chose. Nous avons ici plusieurs carte historiques de Saragosse et de ses environs, voyons voir... dit-il en se levant et en faisant signe à Kazuya de le suivre.
     
    Il attrapa une vielle carte de l'Espagne et superposa le fragment de carte apporté par Kazuya.
     
    -Incroyable... balbutia-t-il. La légende serait-elle vraie?! Je dois vérifier cela immédiatement. Monsieur Kamenashi, j'aimerai que vous veniez avec moi à l'endroit indiqué sur la carte.
    -J'ai une meilleure idée, proposa Kazuya. Je vais y aller moi-même et explorer les environs. Cela ne sert à rien de vous déranger. Si je trouve le monastère, peut importe sont état, je vous en informerais immédiatement.
    -Oui, cela me semble être une bonne idée... Bien, j'attendrai votre appel. A plus tard et soyez prudent, conclu le professeur.
     
    Bien, maintenant il allait devoir retrouver un monastère qui n'existait peut-être pas. Cette mission devenait de plus en plus mystérieuse, et ce n'était pas pour le déplaire.
     
    Il avait embarqué une photocopie des cartes superposées ainsi qu'une carte moderne et avait réussi tant bien que mal à arriver au monastère.
     
    Il ouvrit grand les yeux en arrivant devant. C'était incroyable, celui-ci avait l'air ancien, mais pas en ruine. Il poussa la grille pour pénétrer à l'intérieur du sanctuaire sacré et eut la surprise qu'elle s'ouvre sans problème.
     
    Il avança et se retrouva devant une épaisse porte en bois massif avec un grand judas comme dans le temps.
     
    Tentant le tout pour le tout, il cogna à la porte.
     
    Le judas s'ouvrit et Kazuya pût voir une tête cagoulée.
     
    -Mot de passe? demanda l'homme.
    -Je suis Kamenashi Kazuya et j'écris un article pour monde et mystère et...
    -Mot de passe? répéta l'homme en le coupant.
    -Euuh je...
     
    L'homme referma le judas, laissant le jeune reporter en plan.
     
    Mais il ne connaissait pas de mot de passe!
     
    Il se creusa la tête, mettant ses mains dans ses poches, touchant le bout de bois qu'il avait trouvé avec la carte. Peut être que ca pourrais l'aider? Il recogna à la porte et le lui montra direct.
     
    L'homme ouvrit la porte regarda le bout de bois avant de le laisser entrer.
     
    -Que puis-je pour vous? demanda-t-il.
    -Comme je vous l'ai dit, j'écris un article pour "Monde de mystère", est ce que quelqu'un pourrait répondre à certaines questions?
    -Suivez-moi, lui intima l'homme.
     
    Kazuya haussa un sourcil, d'abord il ne le laissait pas rentrer et ensuite il lui demandait de le suivre? C'était louche, il allait devoir rester sur ses gardes.
     
    L'homme le mena plus loin dans le monastère jusqu'à arriver à une porte. Il y toqua et entra avec Kazuya à sa suite sans attendre de réponse.
     
    -Mon Père c'est pour vous.
     
    Il sortit ensuite de la pièce, laissant le Père et Kamenashi seul.
     
    -Je suis le Père Ninomiya. Le prieur du Monastère.
    -Je m'appel Kamenashi Kazuya, je suis journaliste au magazine "Monde de mystère".
    -Qu'est ce qui vous amène ici?
    -J'écris un article sur les endroits mystérieux d'Europe et votre monastère est sur ma liste.
    -C'est un honneur pour nous que votre magazine s'intéresse à notre modeste demeure. Malheureusement, j'ai bien peur que vous ne trouviez pas de secret ici. Ce n'est qu'un monastère parmi tant d'autres en Espagne.
    -J'ai entendu dire que c'était ici qu'avaient été écrit les "Sunt omnes unum".
    -Ah voilà qui explique tout... Désolé de vous décevoir mais vous ne trouverez pas ses livres ici. Même s'ils existaient réellement, ce dont nous ne sommes pas sûrs, je ne les ai jamais vues ici. Je crains que vous n'ayez rien de bien intéressant à décrire pour votre article.
    -Puis je quand même visiter le monastère et vous poser quelques questions? Je vous promets de ne déranger personne.
    -Comme vous le souhaitez. Frère Nishikido sera votre guide. Nous prions à 17h et mangeons une demi-heure plus tard. Je serais ravi de répondre à vos questions après le repas.
    -Merci de votre coopération.
    -A une seule condition...
    -Oui?
    -Dites-moi où vous avez trouvé l'objet que vous avez montré à l'entrée.
    -Ok...
     
    Il lui raconta en gros son voyage en Suisse, prétextant que c'était tout à fait fortuitement qu'il avait trouvé la plaquette de bois dans un bar abandonnée.
     
    L'homme qui lui avait ouvert la porte réapparu. Ca devait surement être le Frère Nishikido.
     
    -Veuillez me suivre Monsieur Kamenashi.
     
    Pendant que Kazuya le suivait, le Frère Nishikido lui raconta l'histoire du monastère. Le journaliste en profita donc pour lui poser des questions.
     
    -Ce monastère a été construit au onzième siècle par un homme du nom de Rolando, d'où le nom du monastère. Aujourd'hui nous vivons tous et prions comme à l'époque. Nous sommes comme un fragment du onzième siècle au cours du XXIème siècle.
    -J'ai appris que vous n'aviez aucun contact avec le monde extérieur.
    -C'est exact. Nous n'allons pas en ville et les gens de la ville ne viennent pas ici. Vous êtes le premier étranger à entrer dans le monastère depuis six ans.
    -Cela doit être dur, non? Aucun contact avec le monde extérieur?
    -Non. Chacun d'entre nous consacre sa vie à Dieu. Nous avons tous fait le veux de vivre en chasteté, pauvreté et loyauté envers Dieu et nous n'avons besoin de rien d'autre.
     
    Kazuya ne l'écoutait que distraitement, n'étant pas un grand croyant il ne comprenait pas que des gens sacrifien leur vie à une entité non prouvé, il regardait donc distraitement autour de lui avant de fixer son regard sur une porte. Elle n'avait rien d'extraordinaire, mais elle avait attiré son regard, surement son instinct à la recherche de mystère... ou alors le dessin de soleil qu'il avait vu au manoir de Sho Sakurai...
     
    -Qu'y a-t-il derrière cette porte? demanda Kazuya.
    -Les archives. Nos historiens y conservent l'histoire du monastère et les documents concernant chaque nouvel arrivant.
    -Puis-je y jeter un ½il?
    -Malheureusement cela est impossible. L'entrée est réservée au prieur et aux historiens.
    -Pourquoi les archives du monastère sont-elles gardées secrètes?
    -Ce sont les règles. Allons-y notre  prière commence à 17h.
     
    Le Frère l'abandonna là, s'en allant surement prier.
     
    De simple archive derrière cette porte moderne qui semblait sécurisé? Kazuya se demandait bien pourquoi le monastère n'acceptait personne de l'extérieur. C'était étrange. Si le prieur y avait accès il possédait certainement une clef...
     
    Il laissa cette information de côté pour l'instant et se promena jusqu'à l'heure du souper où il rejoint enfin le Père Ninomiya dans la salle à manger.
     
    -Alors, vous vous plaisez ici? lui demanda le Père.
    -Je n'ai pas encore tout vu mais oui, lui répondit Kazuya.
     
    Et c'était vrai, ce monastère était une vrais perle d'architecture.
     
    Ils s'installèrent à table ou le repas était déjà servi. Ils discutaient tout en mangeant.
     
    -Vous ne pourrez pas tout voir. Certains endroits ne sont pas intéressant et certains ne sont accessibles que pour les membres de l'Ordre.
    -Vous cachez donc des secrets mon Père, insinua Kazuya.
    -Des secrets? Nos règles ont été fixées pour les gens de l'extérieur et les membres de l'Ordre. Il n'y a aucun mystère ici, uniquement des prières et les archives du monastère. De toute façon, les archives ne contiennent rien d'intéressant.
    -Pourriez-vous me parler des "Sunt omnes unum"? J'en ai beaucoup entendu parler mais vous pourriez peut être m'apprendre quelque chose.
    -Je ne suis pas un bon conteur. De plus, je ne voudrais pas propager des rumeurs infondées...
    -C'est ce que tout le monde répond à propos de ces livres. Ne vous en faites pas, les gens aiment les histoires à dormir debout, même si elles sont fausses.
    -Bon, d'accord. Je ne sais pas grand-chose, je n'ai jamais vu ses livres, mais le fait qu'ils aient été écrits ici, au monastère, m'intéresse. Cependant mes recherches démontrent qu'ils n'ont pas pu être crées ici.
    -Pourquoi? demanda Kazuya.
    -Comme Frère Nishikido vous l'a certainement déjà dit, le monastère a été construit au onzième siècle alors que les "Sunt omnes unum" sont bien plus anciens. La date de leur création remonte autour du deuxième ou troisième siècle après JC. Les rapports historiques indiquent également qu'aucun bâtiment ne figurait ici avant la construction du monastère. Ainsi si les livres avaient été écrits ici se serait sur des rochers.
    -C'est logique. Personne n'a jamais mentionné cela.
    -Probablement parce que personne ne sait quant a été construit le monastère. J'espère que vous comprenez maintenant que nous n'avons rien à voir dans la rédaction de ces livres.
    -Père, pour les gens comme moi, toute légende à une part de vérité. Il suffit simplement de trouver laquelle.
    -J'admire votre détermination. Votre article sera passionnant. Mais terminons de manger j'aurai quelques questions à vous poser.
     
    Il lui semblait que certains moines le dévisageaient, il avait l'impression de reconnaitre l'un d'entre eux. Se pourrait il qu'il ait été suivit jusqu'ici?
     
    En se retirant de table Kazuya aperçu un visage familier bien que légèrement dissimuler sous la capuche de son coule, mais impossible d'oublier un visage pareil!
     
    Il accéléra pour pouvoir lui parler. Mais l'homme était rapide. Il l'interpela tout de même.
     
    -Hey! Qui êtes-vous? lança Kazuya assez fort pour que le moine l'entende et s'arrête.
    -Pardon? lui répondit le moine en se retournant légèrement.
    -Répondez, qui êtes vous? s'agaça Kazuya.
    -Je suis Frère Raoul...
    -Menteur! Vous me suivez depuis Tokyo! Qui êtes-vous et pourquoi me suivez-vous?
    -Je ne comprends pas monsieur.
    -C'est à propos des livres? Vous les voulez?
    -Que...
     
    Le moine s'apprêta à prendre la poudre d'escampette.
     
    -Restez ici... ordonna Kazuya en accélérant le pas pour le rattraper.
     
    Mince il était trop loin!
     
    -Hé, attendez!
     
    C'était trop tard, l'homme s'était enfui.
     
    Mince... Heureusement que les portes était fermées pendant la nuit, il ne pourra pas s'échapper avant le lever du jour.
     
    -Monsieur Kamenashi, vous pouvez me suivre je vais vous conduire a votre chambre.
     
    Kazuya fit volte face et se retrouva devant Nishikido.
     
    -D'accord je vous suis.
     
    Kazuya le suivit en silence, regardant autour de lui, sans la lumière du jour, le monastère devenait inquiétant...
     
    Ils entrèrent dans une pièce meublée simplement.
     
    -Je vous ai préparé un lit. Nous sommes assez modeste alors ne vous attendez pas à un grand confort. 
    -Je comprends, merci.
    -Vous serez réveillé autour de 6h par les cloches qui annoncent la prière du matin.
     
    Il se retira sans un mot de plus.
     
    -Ouais... Bonne nuit à vous aussi.
     
    Il attendit de ne plus entendre de pas dans le couloir avant d'agir.
     
    Il pensait que c'était le moment idéal pour aller explorer la salle des archives. La clé était certainement dans la chambre du prieur. Il allait quand même attendre encore un peu que les moines ne s'endorment...
     
    Il attendit trente minutes avant d'y aller. Il pénétra sans bruit dans la chambre du prieur et fut étonner de ne voir personne, mais il ne s'en occupa pas plus.
     
    Il repéra un trousseau de clé.
     
    Il espérait trouver une clef, mais ne s'attendais pas à en découvrir autant! Il n'avait pas d'autre choix que de toute les prendre... Mais laquelle était la bonne?
     
    Il les essaya toute, comptant sur sa chance. Après plusieurs essais infructueux il souffla et regarda toute les clefs une à une avant de trouver une avec le même dessin de soleil que sur la porte. Il l'essaya et sourit. C'était la bonne clef, il pénétra donc dans la salle des archive. Il commença d'abord par regarder la bibliothèque, regardant chaque tranche de livre avant de lorgner sur un gros coffre en bois détenant le même symbole de soleil. Mais qu'est ce que ce dessin pouvait bien vouloir dire?
     
    Le coffre n'avait pas de serrure, il n'eut donc aucun problème pour l'ouvrir. A l'intérieur se trouvait un des livres de "Sunt omnes unum".
     
    Soit Ninomiya lui avait mentit soit il n'avait aucune idée que le livre se trouvait ici. Peu importait de toute façon, il l'avait en sa possession maintenant, il ne lui restait plus qu'à ranger tout ce qu'il avait déranger pour qu'ils ne se rendent pas compte qu'il avait fouillé. Il attrapa ensuite une sorte de registre et le cacha sous son pull. Voilà il avait tout remis en ordre, il ne lui restait plus qu'à s'éclipser discrètement.
     
    -J'ai bien peur de ne pas pouvoir vous laisser prendre le livre monsieur Kamenashi, lança une voix dans son dos.
     
    Kazuya se retourna et se retrouva face à face avec le Père Ninomiya.
     
    Donc il lui avait bien menti!
     
    -C'est très impolie de votre part. Un tel comportement n'est pas digne d'un invité. Voilà comment vous nous remerciez de notre hospitalité? demanda le Père.
    -Vous ne comprenez pas. C'est une erreur... tenta Kazuya.
    -C'est ca, je ne comprends pas. Mais j'espère que vous m'aiderez à comprendre. Nous en reparlerons demain matin, après la prière. Maintenant reposer ce livre et retourner à votre chambre.
     
    D'un coup Nishikido apparut dans son dos, un air menaçant sur le visage.
     
    -Suivez-moi! ordonna-t-il.
     
    Il n'avait pas vraiment le choix vu que le Frère l'attrapa de force par le bras pour l'emmener dans sa chambre.
     
    Le bruit d'une clef dans sa serrure lui fit perdre toute sortie de secours. Il essaya néanmoins d'ouvrir la porte, soupirant en constatant ce que son ouï avait entendu n'était pas du à son imagination, et il lui était impossible de défoncer la porte, celle-ci étant en bois massif...
     
    C'était sans espoir, la porte était fermée de l'extérieur et il ne pouvait pas passer par la fenêtre, celle-ci ayant des barreaux.
     
    Il restait encore quelques heures avant l'aube et il se demandait ce qu'il allait raconter à Ninomiya.
     
    Il ne trouva pas le sommeil, il resta sur le lit, la tête entre ses main à réfléchir à comment se justifier face au Père, il séchait complètement!
     
    Il releva la tête en entendant le bruit de sa serrure. Il n'était pas encore l'heure pourtant...
     
    -Qui est là? lança-t-il.
     
    L'homme qui l'avait fuit la tout à l'heure, celui qui se trouvait sur ses photos, apparut dans le cadrant de la porte.
     
    -Dans la chambre du prieur, il y a un passage secret qui vous mènera à l'extérieur. Vos affaires sont derrière la porte. Je vous conseille de faire vite avant qu'ils ne s'en rendent compte.
     
    Kazuya le regarda abasourdi.
     
    -Pourquoi m'aidez-vous? lui demanda-t-il.
    -Vite je vous dis! s'impatienta son sauveur. Vous n'aurez pas d'autre chance...
     
    Il disparut, laissant Kazuya face à un terrible dilemme. D'accord ses affaires étaient derrière la porte, mais il lui manquait le livre.
     
    Il se doutait que Ninimiya ou même "Raoul" ne le lui aurait pas laissé.
     
    Il entendit des voix au loin, ils devaient très certainement se rapprocher, il devait vite aller dans la chambre du prieur!
     
    Il entra discrètement dans la chambre, la refermant tout doucement derrière lui et se retourna.
     
    Un passage secret donc? Mais est ce qu'il pouvait faire confiance à cet homme?
     
    Et puis il était où ce passage?
     
    Il se creusa le méninge, essayant de se rappeler tout les châteaux qu'il avait exploré, essayant de se souvenir toute les astuces qu'il avait découvert pour trouver des passages secrets.
     
    Il fit le tour de la pièce et sentit un courant d'air dans sa nuque quand il passa a côté du tableau.
     
    Le voilà son passage! Mais comment passer? Le tableau semblait fixer au mur!
     
    Il s'appuya sur le bureau, renversant une statue dans le mouvement.
     
    Mince! Il l'avait décapité!
     
    Un léger bruit de frottement lui fit se retourner en sursaut. Et ben, il avait trouvé le mécanisme pour passer le tableau.
     
    Il sourit, parfois il avait vraiment une chance de cocu.
     
    Il tenta tant bien que mal de ne pas tomber dans le passage, se tenant aux murs, évidement il n'y avait pas de lumière dans ce genre de sortie! Et il n'y avait pas l'ombre d'une torche!
     
    Il avança, gardant sa main sur le mur quand il aperçu une lueur au fond du tunnel. Il accéléra le pas, manquant de s'étaler, avant d'enfin sortir à l'air libre.
     
    Il se retrouva face à face avec Raoul qui semblait l'attendre.
     
    Au clair de lune il semblait vraiment plus beau que sur la photo ou dans le monastère. Il resta sans voix, oubliant même momentanément qu'il le suivait depuis Tokyo et que ce n'était peut être pas un ami.
     
    -Voilà qui les ralentira, lui lança son sauveur.
     
    Dieu que sa voix était sexy aussi!
     
    Mais il devait revenir sur terre. Livre, sauveur stalker, Moine à ses trousses, il ferait mieux de partir et fissa!
     
    -Vous avez pris le livre? lui demanda-t-il, n'espérant pas grand-chose mais essayant quand même.
    -Bien sur, lui répondit l'homme avec un sourire en coin.
     
    Son c½ur manqua un battement mais il se reprit vite.
     
    -Mais qui êtes vous bon sang?!
    -Disons que je suis de l'autre côté de la barrière.
     
    Très clair, super...
     
    -Alors pourquoi m'aidez-vous?
    -Vous ne seriez pas sorti d'ici vivant. Nous avons le même objectif Kazuya et vous faites du très bon boulot. J'aurais été idiot de vous laisser ici alors que vous avez déjà trouvé certains livres et qu'il vous en reste encore à avoir.
     
    Il se servait de lui? Enfoiré! Aussi sexy qu'il était ça le révoltait! Même s'il lui avait supposément sauvé la vie!
     
    -Vous savez que je ne vous les donnerais pas.
    -Nous verrons Kazuya. A bientôt, nous nous reverrons sans doute.
    -Hé attendez!
     
    Mais son sauveur était déjà partit...
     
    Super! Vraiment, là c'était le chapeau, un peu qu'ils se reverraient! Il n'allait pas le laisser s'en tirer avec son livre!
     
    En plus il l'avait appelé par son prénom, mais quel toupet! 
     
    Kazuya était hors de lui mais il devait rester lucide et trouver les autres livres. Et il avait toujours l'espèce de registre cacher sous son pull, coincé par sa ceinture, il pourrait peut-être en tirer quelque chose.
     
    Il attrapa son cellulaire dans son sac et composa directement le numéro de Koki tout en se dirigeant vers une route.
     
    -Koki, où êtes-vous? lui demanda-t-il. Je suis à la sortie de la route 15, ajouta-t-il en voyant un panneau routier.
    -Pas très loin. J'arrive monsieur Kamenashi.
     
    Peu de temps après une voiture s'arrêta devant lui, il ne se posa pas plus de question quant à comment il l'avait trouvé aussi vite et monta dedans. Il avait sommeil et devait encore voir le professeur Kato avant de partir à la recherche du prochain livre.
     
    Koki l'amena à l'hôtel et Kazuya le remercia brièvement avant de se dépêcher de rejoindre sa chambre, espérant avoir quelques heures de sommeil.
     
    Il se leva vers midi et partit directement à l'université voir le professeur. Il se dirigea directement vers son bureau, se rappelant du chemin.
     
    -Bonjour monsieur Kamenashi, alors, vous l'avez trouvé ?
    -J'ai bien peur que vous ne puissiez aller au monastère professeur, déclara de but en blanc Kazuya.
    -Pourquoi? s'étonna Kato. Pendant toutes ces années j'ai cru que ce n'était qu'une légende et maintenant je ne peux pas y aller?
    -Professeur, ces gens sont dangereux. J'ignore ce qui se serait passé si quelqu'un ne m'avait pas aidé, avoua à contre c½ur le reporter.
    -Expliquez-moi, qu'avez-vous vu?
    -Pas grand-chose, j'en ai peur. Le Père Ninomiya ne m'a rien apprit mis à part que les livres sont bien plus anciens que le monastère et qu'ils n'ont donc pas put être écrits là-bas.
    -Au lieu de résoudre un mystère nous en découvrons un autre...
     
    On, on, on, il allait vite en besogne le monsieur, mais Kazuya garda cette réplique pour lui. Il n'avait pas envie de s'attirer les foudres de se professeur, surtout s'il pouvait encore l'aider par la suite.
     
    -Je ne pense pas que les moines soient dignes de confiance. J'ai trouvé un des livres dans leurs archives, ainsi que ceci, dit-il en lui tendant le vieux registre.
    -Je vais regarder ca, donnez-moi un peu de temps.
    -Bien, si vous me permettez je vais jeter un ½il à vos livres...
    -Bien sûr, faite comme bon vous semble. J'avais un livre sur le monastère que vous aviez visité hier... Malheureusement je ne sais plus où je l'ai rangé...
    -S'il vous plaît, essayer de traduire les documents pendant que je cherche le livre.
    -D'accord.
     
    Le professeur s'installa à son bureau alors que Kazuya commença à arpenter les étagères remplis de livre de ses yeux. Il avait toujours été doué en recherche, il ne désespérait donc pas à retrouver ce livre. S'il était dans le bureau il n'avait aucune raison de s'en faire.
     
    Il le trouva enfin au bout de dix minutes.
    Il feuilleta l'ouvrage regardant chaque représentation.
     
    -Frère Nishikido avait raison, soupira Kazuya. Rien n'a changé. Ces dessins datent du 17ème siècle et seuls quelques détails sont différents. Ils sont plus proches de la réalité aujourd'hui.
    -Monsieur Kamenashi... Venez voir un moment... demanda Kato.
     
    Kazuya posa le livre et se rapprocha du professeur qui feuilletait le bouquin qu'il avait rapporté.
     
    -Voici le registre des arrivants admis ces dernières 150 années... commença Kato. Il doit y avoir une erreur. Combien de moines avez-vous vus dans la salle à manger?
     
    Kazuya réfléchit un instant, il n'avait pas compté, ils étaient vraiment beaucoup...
     
    -Je dirais une trentaine, pourquoi?
    -Selon les livres, la dernière personne admise dans l'Ordre est arrivée il y a quatre ans. L'entrée précédente date de 1877. Les données sont mises à jour régulièrement, alors je ne pense pas que quelqu'un ait oublié d'ajouter les arrivants.
     
    Kazuya jeta un regard au registre et haussa un sourcil.
     
    -Pourtant on dirait que c'est le cas.
    -Ce n'est pas tout, regardez ici. Les dates de naissance et de décès des frères sont notées là. Comme vous pouvez le voir tout le monde ne possède pas de date décès alors que les dates de naissance remontent à plus de cents ans. Avez-vous vu quelqu'un qui pourrait être aussi âgé?
    -Non les moines étaient d'âge moyen pour la plupart.
    -Autre chose, le Père Ninomiya...
    -Oui?
    -On dirait qu'il n'a jamais existé.
    -Comment ça? s'étonna le reporter.
    -D'après le registre, Ninomiya Kazunari est né le 17 juin 1853...
    -Et quand est-il mort?
    -Aucune date n'est inscrite...
     
    Kazuya regarda le portrait du Père sur la fiche d'entrée et écarquilla les yeux.
     
    -Non c'est impossible, chuchota-t-il.
    -Qu'y a-t-il monsieur Kamenashi?
    -Il est exactement comme sur ce document...
    -Monsieur Kamenashi... C'est impossible...
    -Je sais, mais je l'ai vu. Peut-être que c'est la même personne que dans le registre.
    -Ninomiya Kazunari aurait dû être mort depuis bien longtemps, fit remarquer le professeur.
    -Mais je l'ai vu... insista Kazuya. De plus vous m'avez raconté cette histoire a propos de Cain...
    -Monsieur Kamenashi, ce n'était qu'une histoire, une légende. Ces choses sont impossibles dans le monde réel.
    -Je ne suis plus sûr de rien à présent... souffla le jeune homme. A part d'une chose. Je vais devoir parler à mon ange gardien...
     
    Il se détourna du professeur et du registre, ses méninges fonctionnant à vive allure.
     
    Si c'était possible le Père Ninomiya aurait plus de 150 ans.
     
    Il saisit son cellulaire et contacta Matsumoto.
     
    -Monsieur Matsumoto? Je suis allée au monastère... Ils avaient un livre, mais il a été volé.
    -Volé? Par qui? La personne qui vous suivait?
    -Oui cet homme... Je sais que vous avez des relations...
    -Je vais faire mon possible pour retrouver cet homme.
    -Oui, essayer d'obtenir plus d'information. Je vous enverrais sa photo...
    -Vous allez repartir à la recherche du livre?
    -Non, le livre me retrouvera... Je n'ai pas besoin de le chercher.
    -Bien, si vous savez ce que vous faites monsieur Kamenashi.
    -Oui... je sais exactement ce que je fais... Où dois-je aller maintenant?
    -A Rome, j'ai des informateurs là bas.
    -Bien, alors je pars pour Rome.
     
    Kazuya raccrocha et se tourna vers le professeur.
     
    -Merci pour votre aide professeur. Je vais vous laissez à vos recherches j'ai un autre travail à faire.
    -Bien Monsieur Kamenashi, n'hésitez pas à m'appeler en cas de besoin.
    -Bien sûr.
     
    Sur ce Kazuya quitta l'université pour se diriger vers l'aéroport.
     
    -----------------------------------
     
    Désolééééééééééééééééé pour le retard xD
    Je sais 1 jours mais bon :p
    Donc voila le chapitre 2 :D
    La semaine prochaine (mardi surement) le chapitre 3 :D
    Montage de ma meilleure amie :D
     
    J'attend vos avis avec impatience :D
     
     

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  • Vampire Mansion Chapitre 1
     
    Chapitre 1
     
    Un jeune homme était accroché à son GSM, redessinant le contour de son appartement en essayant tant bien que mal d'encaisser la mauvaise nouvelle qu'il venait d'apprendre.
     
    -Comment ça, tu ne peux pas? s'exclama-t-il. Yamashita, tu sais à quel point c'est important pour moi!
     
    Ledit Yamashita soupira. Il n'avait pas le temps de s'attarder en ligne,  il était au volant et s'il ne voulait pas avoir de contravention il allait devoir couper court. Et puis ce n'était pas de sa faute, c'était son patron qui l'avait décidé!
     
    -Désolé Kame, mais je ne peux pas faire autrement. Mon chef m'a assigné une mission très importante.
    -Mais nous avions un accord! bouda ledit Kame.
    -Essaie de comprendre... sans ces photos, je perds mon travail.
    -Bon d'accord... abdiqua en soupirant le jeune homme. Puisque c'est si important, j'irais seul. Mais ne t'attends pas à ce que ton nom apparaisse sur la couverture de " Monde et mystères"!
    -Je suis désolé...
     
    Kamenashi Kazuya ne lui laissa pas le temps d'en rajouter qu'il raccrocha, pestant.
     
    C'était un  jeune homme de 25 ans, journaliste pour la gazette "Monde et mystères". Il avait un visage ovale encadré de cheveux brun clair mi-long. Deux yeux noisettes brillants de malice et de bonheur, un nez légèrement cabossé et de fine lèvres toujours fendu en un sourire chaleureux.
     
    Sauf que pour l'instant il affichait une moue boudeuse à cause de la nouvelle que venait de lui annoncer son partenaire. Enfin, ex-partenaire serait plutôt mieux adapté à la situation.
     
    Il était bien maintenant, il avait une exposition dans la bibliothèque National qui commençait dans une heure et il n'avait plus de photographe! En plus des interviews et de la description de l'expo, il allait aussi devoir prendre les photos.
     
    Il soupira, il n'avait pas le choix. Il chercha son appareil à travers son appartement et le trouva dans une armoire de son salon. Il attrapa ensuite ses clefs de voiture et une sacoche pour ranger l'appareil.
     
    Après avoir vérifié qu'il avait prit tout ce qu'il avait besoin avec lui il se mit en route.
     
    La Bibliothèque National présentait exceptionnellement une collection d'anciens livres et manuscrits.  Le thème de l'exposition était: "L'Europe médiévale à travers les yeux des historiens et des poètes".
     
    Kazuya devait écrire un article sur l'exposition pour le compte du magazine "Monde et mystères" et Yamashita devait normalement faire les photos.
     
    Sauf qu'il devrait s'en charger seul. Il ne pouvait même pas reporter ou annuler, cette exposition était exceptionnelle et en plus il avait réussi à avoir une rencontre avec l'organisateur de cette expo, le professeur Nakamaru Yuichi. C'était un expert renommé en histoire de l'Europe et il était très dur d'avoir une interview exclusive avec lui.
     
    Kazuya regarda sa montre et sourit. Bien, il était à l'heure, de plus certains visiteurs attendaient encore à l'extérieur. Heureusement, il n'avait pas besoin de faire la queue, étant donné qu'il était journaliste, il pouvait passer par l'entrée de service.
     
    Il entendit au loin une sirène de police mais n'y fit pas plus attention, trop excité par la rencontre qu'il allait faire.
     
    Il s'avança vers une ruelle pour arriver à l'arrière de la bibliothèque quand il fut arrêté par un garde de sécurité.
     
    -Veuillez reculer, vous n'êtes pas autorisé à entrer! lui lança-t-il sèchement.
     
    Kazuya ouvrit grand ses yeux, près à rabrouer cet homme avant de se souvenir qu'il était là pour le boulot. Il soupira avant de sortir son badge de son sac et de le présenter au policier.
     
    -Je m'appelle Kamenashi Kazuya, journaliste chez "Mondes et mystères" et voici mon laissez-passer pour entrer dans la bibliothèque, lui lança-t-il.
    -Désolé Monsieur Kamenashi, le refusa encore l'homme, cependant un peu plus aimablement. Mais personne n'est autoriser à entrer dans le bâtiment, la bibliothèque a été le théâtre d'un crime et restera fermé tout au long de l'enquête.
    -Un crime? s'étonna Kame. Que s'est-il passé?
    -Je ne peux pas vous donner d'avantage d'information, vous devrez attendre le rapport de police.
     
    Kazuya souffla. Pourquoi aujourd'hui alors qu'il avait un rendez-vous avec le professeur Nakamaru?
     
    Quoi que... Ce n'était peut-être pas si mal que ça en fait, il n'y avait encore aucun journaliste sur place, il était le premier il allait pouvoir faire un article là-dessus!
     
    On était journaliste ou on ne l'était pas, on ne crachait pas sur un article!
     
    Il se dirigea vers l'entrée principale de la bibliothèque où se trouvait à présent une ambulance. Apparemment un garde avait été assommé et était tombé dans l'inconscient, la police n'avait pas pu l'interroger.  L'entrée principale était barrée par un ruban de police, personne ne pouvait entrer.
     
    Il photographia aussi les 3 caméras de surveillance détruites... Quelqu'un avait essayé d'entrer par effraction, mais comment avait-il pu détruire des caméras installé à six mètres de hauteur?
     
    Kazuya pencha la tête en faisant la moue. C'était inexplicable. La ou les personnes les avaient surement détruites dans le but de ne pas être vu.
     
    Il contourna le bâtiment et photographia une nouvelle caméra cassée. Le reporter prit aussi en photo les morceaux de verre au sol avant de photographier la fenêtre, quelqu'un avait du jeter un objet du deuxième étage.
     
    La discrétion n'avait pas du être le fort des cambrioleurs. La bibliothèque disposait d'un système de sécurité, qui tenterait de s'introduire de façon aussi... amateur? Avec quoi avaient-ils pu détruire la porte et la fenêtre?
     
    Kazuya regarda distraitement le sol avant de se figer...  Ses empruntes... Impossible!
     
    D'après ces empruntes les personnes se seraient jetées du deuxième étage, elle était dos au mur et assez marqué, à cette hauteur le cambrioleur aurait dû se casser quelque chose! C'était tout simplement impossible... Inhumain...
     
    Tout cela n'avait aucun sens. Kazuya trouva complètement fou ce qu'il avait déduit de son rassemblement d'indice: Tout d abord quelqu'un aurait cassé une caméra situé à six mètres du sol, puis fracasser la porte en bois massif, assommé le garde de la sécurité, ensuite il aurait sauté du deuxième étage et se serait échappé... on se croirait dans un film d'action de seconde zone! Et puis dans quel but? Qu'y avait-il à l'intérieur qui nécessiterait de prendre autant de risque?
     
    Kazuya sursauta en sentant son téléphone vibrer avant de ricaner de sa bêtise et décrocha vite fait en voyant qui était son correspondant.
     
    -Salut Ueda, lança Kazuya.
    -Ou étais tu passé? s'énerva ledit Ueda. J'essai de te contacter depuis une demi-heure!
    -Désolé, mon téléphone était en silencieux. J'étais... occupé, hésita-t-il.
    -Je suppose que tu sais déjà ce qu'il c'est passé? grogna Ueda.
    -Plus ou moins, lui répondit-il, essayant de ne pas faire passer son sourire dans le combiné. J'ai su qu'il y avait eu un cambriolage, malheureusement la police n'a pas été très coopérative et mon  laissez-passer a été inutile... soupira d'un air contrit Kazuya.
    -C'était dingue, l'informa Ueda. Quelqu'un est entré par effraction pendant la nuit et a volé l'une des ½uvres de l'exposition d'aujourd'hui.
    -Quelque chose de valeur? demanda Kazuya rongé par la curiosité.
    -Ca dépend, ces ½uvres n'ont de la valeur que pour les amateurs de l'Europe médiévale, ces livres ne se vendront pas pour des millions.
    -Je vois, lâcha Kazuya. Ecoute Ueda, tu crois que tu pourrais me faire entrer? J'aimerais voir la scène de crime.
    -Tu es fou? s'exclama Ueda. La police est partout, ils ne laissent entrer personne. Le pire c'est que personne ne peut sortir non plus, je vais surement devoir rester ici toute la journée.
    -Bon alors on se verra ce soir devant le musée, conclu Kazuya avant de repartir à l'assaut. Je t'en supplie, c'est très important pour moi, tu sais l'importance que j'attachais à cette interview avec Nakamaru. Mon article sur la mystérieuse disparition des manuscrits du musée sera incomplet sans cette interview! insista Kamenashi.
    -Bien, soupira Ueda. Je ne vois pas pourquoi je refuserais... A ce soir devant le musée, conclu-t-il.
    -Merci Ueda, tu es un ange! s'exclama Kazuya avant de raccrocher.
     
    Il sourit, content de lui, en plus il lui restait du temps devant lui, il pouvait développer les photos, comme ça il pourrait voir si elles pourraient être utile.
     
    Il rentra donc chez lui et brancha son appareil sur son PC afin d'imprimer les clichés qu'il avait prit.
     
    Il remarqua une ombre sur la photo de la fenêtre, Kazuya régla le contraste du cliché afin de le rendre beaucoup plus clair. Après avoir modifié le gamma, le contraste et la luminosité il remarqua un homme. Malgré le trouble de la photo, même en ayant rajouté quelque pixel, il put le détailler. L'homme avait un visage fin encadré de cheveux foncé légèrement bouclé, des yeux foncé, un nez droit des lèvres pulpeuses... En soit un très beau visage, mais on ne pouvait pas en être sur vu qu'il était dans l'ombre de la fenêtre et l'image trouble. De plus Kazuya ne l'avait pas remarqué en photographiant cette fenêtre, logique elle était trop haute et il faisait trop sombre à l'intérieur.
     
    En tout cas ce n'était ni un employé du musée ni un employé de police... Avant son interview il avait fait des recherches sur tous les employés et aucun ne lui ressemblait. Il ne portait pas non plus l'uniforme spécifique des policiers de ce pays. Peut être qu'Ueda saura qui était ce gars.
     
    Kazuya retourna au soir à la bibliothèque rencontrer Ueda.
     
    -Tu comprends bien les risques que tu encours en entrant dans la bibliothèque? essaya de le dissuader Ueda. La police surveille le bâtiment en permanence...
    -Je sais, lui répondit Kazuya, déterminé. Mais je dois y aller aujourd'hui. Demain il sera peut-être trop tard et mon scoop n'en sera plus un.
    -Super, ironisa Ueda, la salle d'exposition se trouve au deuxième étage, je vais désactiver le système d'alarmes et les caméras pendant 15min, tu devras faire vite.
    -C'est bien suffisant. Merci Ueda.
    -Ne t'en fais pas. Mais si tu te fais arrêter je leur dirais que je ne te connais pas!
     
    Kazuya sourit, il avait l'habitude du caractère de son ami, il voulait bien l'aider tant qu'il ne se mettait pas dans la merde avec.
     
    Kamenashi sortit ensuite une photographie rognée de son sac, montrant un gros plan de la tête de l'homme.
     
    -Autre chose encore, tu connais cet homme?          
     
    Ueda observa le cliché avant d'haussé les épaules.
     
    -Non, c'est la première fois que je le vois. Qui est-ce? demanda-t-il.
    -Personne. Merci encore pour ton aide.
    -N'oublie pas Kame, 15 minutes pas une de plus! lui rappela-t-il avant de le laisser tout seul.
     
    Une fois le système d'alarme et les caméras désactivé, Kazuya s'introduisit à l'intérieure du bâtiment.
     
    Celui qui c'était introduit avait dû couvrir ses marques, on aurait dit qu'une bombe avait explosé dans cette pièce. Tout était sans dessus-dessous, éparpillé un peu partout dans la pièce. Rien n'avait été épargné.
     
    Il fouilla un peu, souleva quelques livres quand un bruit métallique se fit. Il se baissa et trouva une clé étrange au sol, sans plus se poser de question il la rangea dans sa poche. Elle avait une forme bizarre, à quoi pouvait-elle bien ouvrir? Il l'examinerait plus tard, il ne lui restait que douze minutes.
     
    En tout cas tout dans cette pièce avait été dévasté, c'était un véritable capharnaüm! Certains livres avaient même été éventrés...
     
    Mais qu'est ce qui avait bien pu être volé?
     
    Heureusement, il avait un dossier avec toutes les photos des pièces présentées durant l'expo, connaitre son sujet pour une interview est primordial. Avec ça il pourrait dire avec certitude ce qui avait été volé
     
    Il fit un rapide inventaire, ramassa tous les livres au sol, et remarqua qu'un seul livre manquait à l'appel.
     
    C'était étrange, on aurait dit que ce livre n'avait pas de titre, il y avait juste noté sur la couverture un chiffre romain, IV...
     
    De plus sur l'image on pouvait remarquer qu'il avait été scellé ou fermé... il y avait un trou sur la couverture qui semblait parfaitement convenir à la clef qu'il avait trouvé plus tôt.
     
    Peut-être que celle-ci servait à ouvrir le livre? Mais alors pourquoi n'avait-elle pas aussi été volée?
     
    Kazuya continua de fouiller la pièce en quête d'indice avant d'entendre une voix qui le fit sursauter.
     
    -Stop! Plus un geste! s'exclama un policier en braquant sa lampe vers lui. Les mains en l'air! Qui êtes-vous?
    -Je m'appelle Kazuya Kamenashi, journaliste chez "Monde et mystères", et j'écris un article sur cette exposition, lui répondit calmement le journaliste.
    -Vous pourrez vous expliquer au poste de police, je vous arrête pour suspicion de cambriolage. Venez avec moi, déclara l'agent de police.
     
    Kazuya se fit embarquer sans plus de cérémonie et en plus il ne pouvait même pas répliquer. Il avait été surpris sur une scène de crime pendant la nuit après qu'un cambriolage ait eu lieu... Ca allait être dur à expliquer. Quel idiot!
     
    Alors qu'il s'apitoyait sur son sort dans la cellule qui lui avait été assigné, un officier entra dans la cellule.
     
    -Kazuya Kamenashi! Vous avez de la visite! aboya-t-il.
     
    De la visite? Kazuya n'avait prévenu personne pourtant...
     
    Un homme au crâne rasé entra dans la cellule. Il devait à peine être plus âgé que lui. Il se présenta tout de suite.
     
    -Bonjour. Je m'appelle Koki Tanaka, représentant de Mr. Jun Matsumoto.
    -Pardonnez-moi mais je ne connais pas cet homme, avança Kazuya avec méfiance.
    -Je comprends, lui répondit Koki. Mais Monsieur Matsumoto vous connaît et souhaiterait vous faire une proposition.
     
    Kazuya sourit en penchant la tête de côté et étouffant un souffle rieur.
     
    -Dans la situation présente j'ai bien peur de ne pas pouvoir vous aider, déclara-t-il.
    -Ne vous inquiétez pas pour cela. Avec votre permission Monsieur Matsumoto vous expliquera cela plus en détail, lui dit-il en lui tendant un téléphone.
     
    Quand Kazuya l'eut en main, l'appareil sonna, il décrocha.
     
    -Oui? demanda-t-il d'une voix hésitante.
    -Bonjour, j'imagine que mon avocat vous a déjà expliqué la raison de mon appel, alors je vais aller droit au but. J'ai besoin de votre talent et de vos capacités pour retrouver certains objets. En retour, je vous offre... tout d'abord la solution à vos problèmes actuels, sortir de prison, plus un payement raisonnable.
    -Oula! Doucement, s'exclama Kazuya. D'abord, je ne suis pas sur de pouvoir faire confiance à quelqu'un que je ne vois pas. Ensuite, pour résoudre mes problèmes actuels il vous faudra soit un miracle soit un excellent avocat!
    -Ne vous en faites pas pour ca. Je ne fais pas de miracle mais monsieur Tanaka est un excellent avocat. Vous serez libre dans une demi-heure. Nous pourrons ensuite nous rencontrer en personne et je vous expliquerais ma proposition en détail.
    -Hé bien, si je suis vraiment libre dans une demi-heure, je serais ravi de vous rencontrer.
     
    Kazuya était suspicieux, rien de plus normal, il ne connaissait pas cet homme et le voilà qui lui envoyait un avocat pour le sortir de là. Mais la curiosité l'emportant, et son envie de sortir aussi, il aurait été bête de refuser...
     
    Une demi-heure plus tard un agent arriva à sa cellule, suivit de Tanaka, et le fit sortir sans un mot.
     
    Kazuya le suivit jusque dehors. Il était éberlué. Comment avait-il...? Quoi que, il préférait ne pas savoir, qui sait quel chantage, ou autre, avait dû utiliser l'avocat de cet homme.
     
    Le téléphone résonna à nouveau et Tanaka lui tendit encore une fois le combiné. Kazuya l'attrapa et décrocha.
     
    -J'ignore comment vous avez fait, et je préfère encore ne pas le savoir. Mais je respecterais ma part du marché. Je suis prêt à vous entendre, où et quand voulez-vous me rencontrer? demanda Kamenashi de but en blanc sans le laisser parler.
     
    Il était un homme de parole, et puis grâce à cet homme il était libre...
     
    -Quand pouvez-vous être sur Paris? demanda Matsumoto à travers le combiné.
    -Paris? répéta Kazuya avec une petite voix.
     
    Mais c'était à l'autre bout de la planète ça! Et il n'imaginait même pas le prix d'un billet!
     
    -Je n'ai pas les moyens pour...
    -Bien sûr c'est moi qui vous offre le voyage, le coupa Matsumoto.
     
    Kazuya soupira. Un voyage gratuit en France? Pourquoi pas?
     
    -Je peux partir à n'importe quel moment alors, déclara-t-il.
    -Très bien, mon avocat vous ramènera chez vous pour que vous puissiez prendre le nécessaire de voyage, vous décollerez dès ce soir.
     
    Sur ce il raccrocha, ne laissant pas le temps au journaliste de répliquer. D'accord... Bon ben, en route pour Paris!
     
    Il se tourna vers l'avocat qui lui sourit en le guidant vers une Mercedes. Il lui ouvrit la porte et Kazuya s'installa sans bruit.
     
    Le voyage se passa en silence, Kamenashi monta vite chez lui prendre le principal avant de redescendre.
     
    Il fut conduit à l'aéroport.
     
    -Notre avion démarre dans 10 minutes Monsieur, lui dit l'avocat en lui tendant son billet.
    -Très bien, embarquons alors.
     
    Il lui fit un faible sourire qui lui fut à peine rendu.
     
    Le voyage mit longtemps... très longtemps! Il s'endormit et ce n'est qu'à l'atterrissage que Tanaka le réveilla.
     
    -Monsieur, on est arrivé.
    -Mmmh? demanda Kazuya en s'étirant.
    -L'avion a atterri, nous pouvons descendre.
     
    Kazuya le suivit sans rien dire. Il n'était pas du matin, heureusement il aurait le temps de se réveiller jusqu'au lieu de rendez-vous.
     
    Il fut conduit jusque dans un manoir où il rencontra enfin Matsumoto.
     
    Il n'était absolument pas comme il se l'était imaginé, il avait plutôt cru rencontrer un bonhomme grisonnant avec une énorme bedaine, mais face à lui se trouvais un homme avec des cheveux de couleur corbeau et un visage fin et jeune. Il le reconnu directement à sa voix nasillarde.
     
    -Je sais que vous vous y connaissez parfaitement en art et en littérature, avança-t-il directement. De plus vous êtes un journaliste d'investigations, j'ai besoin de quelqu'un comme vous pour mener à bien ma mission. Avant de continuer je voudrais vous montrer quelque chose, termina-t-il en lui tendant un livre.
     
    Kazuya l'attrapa avant de reconnaître l'ouvrage.
     
    -C'est le livre qui a disparu au musée! s'exclama-t-il avant de se raviser. Attendez, non... Mais il lui ressemble comme deux gouttes d'eau.
     
    En effet on aurait dit la copie conforme de l'autre livre à quelque différence près, mais comme Kazuya avait été mêlé assez souvent dans des affaires d'imitation il pouvait déceler facilement les différences.
     
    -Je vois que je ne me suis pas trompé, s'exclama Matsumoto. Vous êtes remarquable Monsieur Kamenashi!
    -J'ai trouvé cette clef dans la bibliothèque, lança Kazuya en sortant la clef de sa poche. Ce livre ressemble comme deux gouttes d'eau à celui qui à été volé, peut-être que cette clef peux l'ouvrir?
    -Je sais, déclara Matsumoto. Votre mission consistera à retrouver le livre volé, ainsi que quatre autres.
    -Excusez-moi, mais ce n'est pas plutôt le travail de la police? s'exclama Kazuya.
    -La police sera mon dernier recours, lui répondit l'homme comme si c'était une évidence. De plus, comme je l'ai déjà dit, j'ai besoin d'une personne capable de distinguer un manuscrit médiéval d'un roman.
     
    Un roman? Non, même sans pouvoir l'ouvrir on pouvait savoir que ce n'était pas un roman mais bel et bien une copie de l'autre livre. Mais Kazuya ne le signala pas, il n'avait pas besoin de se mettre ce type à dos. Surtout que ce mystère le captivait. Et Kazuya était très curieux, d'ailleurs il ne pût s'empêcher de poser des questions.
     
    -Que représentent ces livres? Quelles histoires contiennent-ils?
    -Ils s'intitulent "Sunt omnes unum", ce qui signifie "Ils ne sont qu'un", l'informa Matsumoto. Ce nom leur à été donné par les bibliographes car ils n'ont pas de titre, mais uniquement des chiffres romains qui indiquent le tome. Les livres sont écrits dans un langage inconnu, un mélange de latin et de slave. Les tentatives de traduction ont échoué mais en se basant sur certain passage compréhensible il a été déduit que les livres avaient pour sujet la mythologie et qu'ils contenaient la réponse aux origines de l'Homme. Toutefois, ce contenu n'a pas grande importance pour moi. Ce sont les uniques exemplaires au monde et c'est tout ce qui m'intéresse en tant que collectionneur.
     
    Kamenashi se renfrogna un peu. Qui savait quel mystère pouvait se retrouver dans ces livres? C'était du gâchis de les garder juste pour les collectionner, surtout qu'un seul de ses exemplaires pouvait valoir beaucoup d'argent... Ce qu'il s'empressa de faire remarquer.
     
    -Les uniques exemplaires... Ils doivent valoir une fortune...
     
    Il chipota le livre, essayant de l'ouvrir avec la clef.
     
    -Que se passe-t-il? s'exclama-t-il alors qu'il avait réussi à ouvrir le livre.
     
    Il ressentait une étrange chaleur se diffuser dans son être alors qu'il fixa la page remplit de mot qu'il n'avait jamais vu.
     
    Le livre s'illumina, le mettant dans un état proche de la transe. Alors qu'il ne comprenait pas un traitre mot de ce contenait ce livre, les phrases s'imposèrent a lui, le forçant à répéter se qu'une voix basse chuchotais dans son esprit.
     
    -"La lumière et les ténèbres, le bien et le mal, le feu et l'eau, tous ne formeront plus qu'un. L'âme humaine et la nature animale originale formeront une créature bien plus parfaite que l'Homme. Celle-ci émergera de l'obscurité pour prendre sa place au sein des Hommes, et les gens la vénèreront, telle un Dieu..."
     
    La lueur du livre s'était éteinte et Kazuya se réveilla. Il avait réussi à lire... Mais maintenant il avait beau refaire courir ses yeux le long des lignes il ne comprit plus un traitre mot de ce qui était écrit.
     
    -C'est impossible! s'exclama Matsumoto complètement ébahi après une bonne minute de silence. Comment avez-vous réussi à lire cela!?
    -Je... Je ne sais pas... hésita Kazuya. C'est apparu devant mes yeux...
    -Les experts ont mit un mois à traduire cette partie et vous venez de la lire... Incroyable. J'insiste, Kazuya, vous devez accepter cette mission. Trouvez les livres manquant et ramenez-les-moi. Je ferais de vous un homme riche! s'exclama Matsumoto.
     
    Le journaliste tiqua à l'emploi soudain de son prénom... Il ne pouvait pas refuser, ces livres attisaient sa curiosité et en plus il pourrait gagner beaucoup d'argent... Donc beaucoup de voyage pour résoudre d'autre mystère... Il ne pouvait pas refuser, de plus...
     
    -Ce livre voulait être lu, murmura-t-il pour lui-même en caressant la couverture du lire qu'il avait refermé...
    -Pardon? demanda le collectionneur.
    -Rien... ce n'est rien, répéta-t-il avec plus de conviction. Excusez-moi je suis encore sous le choc. Oui... J'accepte votre offre, je retrouverai ces livres. C'est juste que... Je ne sais pas par ou commencer, avoua-t-il.
    -Ne vous inquiétez pas. Grâces à mes relations j'ai pu obtenir quelque information. Figurez-vous que l'homme qui a volé le livre à la bibliothèque réside actuellement en France. J'ai également découvert qu'un autre livre se trouvait probablement à Davos, en Suisse. Je vais m'occuper du voleur pendant que vous allez à Davos. Je vous recontacterais. Si vous obtenez des informations prévenez-moi!
    -En Suisse... beau voyage mais pas gratuit... murmura Kazuya.
    -Ne vous en faites pas, tous les frais de cette mission seront pour moi.
     
    Kazuya eu directement un sourire gigantesque. Des voyages pour résoudre des mystères et gratuit en plus? Mais c'était mieux que des vacances!
     
    -Bien, je me rendrais à Davos demain, déclara Kazuya, ne perdant pas une miette de son sourire.
    -Kazuya, commença gravement Matsumoto en le regardant droit dans les yeux. J'ai quelque chose à vous demandez. Ne parlez à personne du but de votre visite...
     
    Kazuya le regarda avec  interrogation avant d'acquiescer lentement. Pourquoi cela devait-il être un secret?
     
    -Bien! Tanaka va vous conduire à votre chambre pour la nuit.
     
    Kamenashi suivit Koki jusqu'à l'étage.
     
    -Voici votre chambre Monsieur. Si vous avez faim nous pouvons vous apporter un repas.
    -Non merci, l'avion m'a complètement retourné l'estomac, je ne veux qu'une seule chose c'est dormir.
    -Bien Monsieur, bonne nuit.
    -Bonne nuit Maître Tanaka.
    -Appelez-moi Koki s'il vous plait.
     
    L'avocat sortit de la chambre en prenant bien soin de refermer la porte.
     
    Kazuya se dévêtit afin de ne rester qu'en boxer avant de se glisser sous ses draps. Huuum... Le lit était vraiment confortable. Il sombra vite dans le sommeil... Avant de se faire réveiller par la sonnerie de son portable.
     
    Il l'attrapa et décrocha, répondant d'une voix ensommeillé.
     
    -Allo?
    -Monsieur Kamenashi, lui répondit une voix inconnue. J'ai des informations susceptibles de vous aider. Cela à un rapport avec la mission qui vous a été confiée.
     
    Kazuya se redressa dans le lit, tout ses sens en alerte.
     
    -Qui est-ce? De quelle mission parlez-vous? s'exclama-t-il.
    -Retrouvez-moi au cimetière Saint-Vincent, près de la tombe de Victor Deplace. Vous la trouverez sans problème.
    -Attendez, pouvez vous me dire...
    -Allez-y seul, le coupa la voix. Ne parlez à personne de ce coup de fil et de notre rencontre. A tout à l'heure, au cimetière.
     
    Il raccrocha, laissant Kazuya plein de question. Qu'est ce que...? En plus il avait mentionné la mission... Comment était-il au courant de sa conversation avec Matsumoto? Il était deux heures du matin... Il avait rendez vous dans la nuit et dans un cimetière... Mais aussi peu rassurant que fût ce rendez-vous, il aurait eut tord de ne pas accepter. La  mission de Matsumoto pour les livres était... étrange. Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire?
     
    Accepter, évidement! Il était trop curieux.
     
    Il s'habilla en vitesse avant d'aller au salon.
     
    Bon le problème était de savoir comment s'y rendre... En taxi, évidemment... Mais il n'avait que des yens sur lui... Il allait devoir fouiller quelques poches....
     
    Il s'habilla avant de sortir discrètement de sa chambre. Il se dirigea vers le corridor pour fouiller dans quelques vestes quand il remarqua sur le meuble d'entrée les clefs de la voiture dans laquelle il était arrivé ici. Avec un GPS à l'intérieur...
     
    Il attrapa les clefs et bloqua la porte d'entrée afin de pouvoir revenir sans alerter tout le manoir.
     
    Il entra dans la voiture et alluma le GPS, par chance comprenait très bien le français, il n'eut aucun mal à taper le nom de l'endroit ou il voulait aller. Ni à y arriver d'ailleurs.
     
    Il arriva devant le grillage du cimetière et se morigéna. Il n'y avait personne ici. Le cimetière était certainement fermer à cette heure ci. Il n'allait quand même pas enjamber la barrière comme un voleur.
     
    Il regarda autour de lui et remarqua la maison du gardien, il allait peut-être pouvoir passer par là? Il entra dans l'espèce de cabane mais fut déçu de ne voir aucune porte pour aller vers le cimetière. Alors qu'il se résignait à enjamber la grille il écrasa quelque chose.
     
    Une clef.
     
    Naaaan, il ne pouvait pas avoir autant de chance quand même?
     
    Il la ramassa et retourna à la grille, glissant la clef dans la serrure et étouffa un ricanement en constatant que c'était bel et bien la clef de la porte.
     
    Quelle chance! Ou pas... peut-être que cet homme avait fait exprès de mettre cette clef sur son chemin?
     
    Il entra à l'intérieur du cimetière. Il chercha la tombe de Victor Deplace et trouva une espèce de crypte à son nom. Il entra à l'intérieur, elle était vide... si on excluait la porte du fond menant au cercueil et des morceaux de feuille éparpillés un peu partout. Il allait faire demi-tour quand il se ravisa. Les morceaux étaient déchirés... Peut-être en les récupérant tous il pourra déchiffrer le message?
     
    Il se mit en quête des morceaux dans le cabanon abandonné, certains était vraiment bien cachés mais il réussit à tous les avoir.
     
    Il les rassembla. C'était une lettre:
     
    "C'est un secret que je dois emporter dans la tombe.
     
    Si quelqu'un lit cette lettre, alors j'espère que ma famille et moi-même seront déjà morts depuis longtemps. C'est le seul moyen d'assurer leur sécurité et d'avoir la conscience tranquille.
     
    J'étais un artiste et ayant eu l'occasion de rencontrer de nombreux grands noms de cette ville, j'ai surpris une conversation qui m'a donner la chair de poule. La curiosité naturelle des Hommes nous pousse vers l'inconnu et le mystère. Malheureusement, il nous arrive parfois de regretter d'avoir chercher à percer le mystère.
     
    Lorsque j'ai appris que certain noble de Paris avaient une vie privée j'ai trouvé cela tout à fait normal. On a tous besoin d'un peu d'intimité. Cependant, au fil du temps, certaine de ces activités privées ont éclaté au grand jour.
     
    Au cours de l'une de nos nombreuse conversations, le conseiller Lionel Mouret a attiré mon attention sur certaine particularité de ses collèges. Mouret avait plus de 60 ans, les cheveux grisonnant. Il avait essayé de m'expliquer que les personnes avec qui il avait débuté sa carrière politique 40 ans auparavant ne semblaient pas vieillir. Bien sur, je n'y ai pas cru, mais l'apparence de ses personnes appuyait son discours. Je pensais alors que c'était impossible, mais maintenant, je sais.
     
    Cela semble impossible, mais c'est la vérité. Jusqu'à aujourd'hui les histoires de vampire ne servaient qu'à effrayer les enfants. Il s'avère qu'ils vivent désormais parmi nous, à l'insu des simples mortelles. Je ne connais pas leurs intentions mais une chose est sure: ils vivent parmi nous. Pas simplement à Paris, en France. Ils sont présents dans le monde entier.
     
    Certains secrets ne valent pas la peine d'être percés. Maintenant qu'ils savent que je connais le leur, ils ont menacé de tuer ma femme et ma fille. Je ne pouvais pas fermer les yeux sur cela, c'est pourquoi je n'ai jamais rien dit à personne. Seule cette lettre fait état de mes découvertes.
     
    Voila quelque mot pour la personne qui lira cette lettre: Ne commettez pas la même erreur que moi. Vous en savez plus que nécessaire. Toutefois, si vous avez quelque chose à perdre, alors ne prenez pas ce risque. Tôt ou tard ils sauront que vous avez découvert leur secret, et ils feront tout pour le conserver à jamais.
     
    Cordialement. Victor."
     
    Kazuya regarda la lettre avec de grands yeux. C'était Victor Deplace qui avait écrit cette lettre?
     
    -C'est ridicule! s'exclama Kazuya.
    -Je vous assure Monsieur Kamenashi, rien de tout cela n'est ridicule, encore moins le conseil à la fin de la lettre. Parfois il vaut mieux ne pas se mêler des affaires des autres.
     
    Kazuya fit rapidement volte face pour faire face à l'inconnu qui avait parlé. Là, il ne se sentait pas du tout en sécurité.
     
    -C'est vous qui m'avez appelé? demanda-t-il d'une voix sûr malgré son insécurité.
    -Oui, lui répondit simplement l'homme.
    -Alors vous connaissez mon nom. Mais j'ignore le vôtre, constata-t-il ironiquement.
    -Vous en avez lu une partie dans la lettre de ce pauvre homme. Le reste est tout simple: abandonnez la mission qui vous a été confié.
    -Abandonner? Pourquoi cela?
    -Le chemin que vous avez emprunté vous conduira à des endroits que vous préféreriez ne jamais connaître.
    -Excusez-moi, mais je ne suis pas un adepte des histoires de vampires...
    -Etes-vous vraiment sur qu'il ne s'agit que d'histoires? susurra-il en se rapprochant.
     
    Kazuya pouvait apercevoir de fine canine dépassant de ses lèvres. Il était de moins en moins rassuré...
     
    -Pardon...? s'exclama-t-il.
    -Je crois que vous êtes un homme raisonnable. Abandonnez la mission que vous à confiée Jun Matsumoto sinon vous courrez un grand danger.
     
    L'homme semblait menaçant, Kazuya commençais à paniquer.
     
    -Ne m'approchez pas! cria-t-il avant de se lever en sursaut dans son lit.
     
    Ce n'était qu'un rêve? Pourtant ça semblait si réel, il en était frigorifié et tremblait. Il n'avait pas encore commencé qu'il devenait déjà parano... Des vampires... Super, vraiment! Quelle imagination de dingue!
     
    Il soupira, se recouvrant de la couverture, avant de remarquer qu'il était habillé.
     
    -Mais que...? C'est impossible! s'exclama-t-il. Ce n'était qu'un rêve... Ce n'était qu'un rêve...! essaya-t-il de se rassurer.
     
    Il se rendormit difficilement pour se réveiller avec encore plus de difficulté, ce rêve lui avait vraiment laissé un arrière goût amer.
     
    Une fois prêt il se mit en route vers la Suisse.
     
    Encore une fois il s'endormi durant le voyage.
     
    Une fois sortit de l'avion il s'extasia devant les montagnes recouvertes de neige qu'il pouvait voir de là ou il était.
     
    Malheureusement il n'avait pas le temps de visiter, il soupira, contrit.
     
    Matsumoto lui avait donné deux adresses. La première celle d'une librairie d'occasion dans le centre ville, tandis que la deuxième était celle d'un amateur d'art local.
     
    En gros il avait du pain sur la planche et n'avait pas le temps de traîner, il ferait mieux d'y aller tout de suite... Même s'il ne savait pas du tout par ou commencer...
     
    Peut-être l'amateur d'art.
     
    Il regarda autour de lui, planté au beau milieu de l'aéroport, quand son GSM sonna.
     
    -Amateur d'art est un terme un peu fort, lui lança une voix qu'il reconnu immédiatement. Mais pas entièrement faux, Taguchi Junnosuke est un cambrioleur qui gagne sa vie en revendant des objets d'art qu'il a volé.
     
    Le journaliste fut surpris, c'était comme si son "employeur" avait lu ses pensés, mais aussi, un cambrioleur? Savoir qu'il allait devoir parler à un voleur le rendait anxieux et ne lui faisait pas tellement envie.
     
    -Un voleur? s'exclama Kazuya surpris. Vous pensez qu'il acceptera de me parler?
    -Bien sur que non, lui répondit Matsumoto comme si c'était une évidence. La méfiance envers les autres est une caractéristique de base dans ce domaine. Taguchi refusera de vous parler mais heureusement vous n'aurez pas à le rencontrer.
    -Si je ne lui parle pas, alors comment vais-je... commença-t-il avant de réaliser. Attendez, vous voulez dire... hésita-t-il.
    -Oui, vous allez entrer chez lui par effraction, assura Matsumoto.
    -Non, je ne peux pas! s'outra Kazuya.
     
    Il fallait pas exagérer, un journaliste fouine partout, d'accord, mais il n'était pas un voleur!
     
    -Et si je me faisais surprendre? continua-t-il.
    -Rassurez-vous, j'ai tout prévu. La police frappe à sa porte en ce moment même. Quelqu'un a signalé la présence d'un cambrioleur dans cette maison. Le chef de la police local voudra certainement vérifier cette information. Quelle ne sera pas sa surprise lorsqu'il s'apercevra qu'il se trouve au domicile de Taguchi Junnosuke.
     
    Kazuya était abasourdi, comment cet homme pouvait...? Mais il se ressaisit bien vite.
     
    -Mais s'il est arrêté, la police voudra sans doute sécuriser sa maison et se saisir des preuves... essaya le journaliste.
     
    Pas qu'il n'avait pas envie d'entrer par effraction chez un voleur hein... mais c'était tout comme.
     
    -Probablement, oui, mais vous n'allez pas entrer dans son appartement mais uniquement là ou il entasse les ½uvre volées. Le Skiers' Heaven.
    -Comment connaissez-vous l'existence de cet endroit? demanda Kazuya de plus en plus méfiant.
     
    Kazuya l'avait déjà remarqué, mais là ce n'était que plus flagrant : ce gars lui cachait un tas de truc et pas des moindres...
     
    -Disons simplement que cela m'a couté une petite fortune. C'est là que vous devrez vous rendre. Je ne fais pas confiance à la concurrence de Taguchi. Si j'ai pu mettre la main sur cette adresse alors n'importe qui pourrait en faire autant...
    -Le Skiers' Heaven? Qu'est ce que c'est, un bar?
    -Oui, enfin c'était un bar pour les touristes qui désirait se réchauffer après avoir passé la journée sur les pistes. Il est maintenant fermé, mais vous n'y allez pas pour boire un verre.
    -D'accord, j'irais et je vous tiendrai au courant si je trouve quelque chose.
     
    Matsumoto raccrocha sans demander son reste alors que Kazuya se demandait ou allait le conduire cette histoire? Heureusement il était avide de mystère sinon il aurait déjà abandonné et ce sans scrupule.
     
    Il se dégota alors un plan pour trouver ce "Skiers' Heaven", quand il arriva devant il se dit que l'endroit portait vraiment bien son nom. D'ici on pouvait voir des étendus de montagne enneigées. Malheureusement le bar avait moins fière allure, des planches de bois scellaient les portes et les fenêtres et bien sûr, il semblait abandonné.
     
    Kazuya réussi quand même à entrer dedans par la porte de derrière qui n'avait pas l'air condamné. L'intérieur, bien que sombre, avait dût être, en son temps, vraiment agréable et chaleureux.
     
    Il se mit ensuite à la recherche du livre, mais à part quelque figurine d'étoile, une lune, un soleil et une clef dans une boîte, il ne trouva rien.
     
    Il s'assit sur un des tabourets restant dans le bar et s'appuya sur la nappe du comptoir.
     
    Sauf qu'à bien y regarder la nappe semblait neuve et non recouverte de poussière comparée au reste de la pièce. Intrigué, Kamenashi la souleva.
     
    Face à lui se trouvais une sorte de porte scellé avec cinq forme creuse disposer un peu partout. Ca lui rappelait... Bon et bien, qui ne tente rien, n'a rien! Il attrapa les cinq formes trouvées un peu plutôt et les entra dans les trous.
     
    Il fut à moitié surpris de voir la porte s'ouvrir pour laisser place à une autre porte mais avec une serrure normale cette fois.
     
    Franchement... Si c'était la clef qu'il avait trouvé il avait vraiment une chance de cocu, heureusement qu'il était célibataire!
     
    Il entra la clef trouvé plus tôt dans la serrure et sourit de joie en remarquant que la deuxième porte s'ouvrait. Prêt à rencontrer un autre obstacle il fut surpris de voir  qu'il avait ouvert toutes les portes.
     
    Malheureusement, à l'intérieur de cette espèce d'armoire il n'y avait rien qui ressemblait à un livre... plutôt une carte, non, un fragment de carte et un morceau de bois fin gravé. Il les prit avant d'attraper son GSM et d'appeler Matsumoto.
     
    Ce dernier ne tarda pas à répondre.
     
    -Malheureusement je n'ai trouvé aucun livre, enchaina directement le reporter. Mai j'ai trouvé les fragments d'une carte qui représente un endroit en Espagne. La carte est incomplète et il est difficile de la lire correctement. J'ai également trouvé une plaque de bois sur laquelle est gravée une inscription dans le même langage que les livres. Vous savez peut être à quoi cela correspond?
    -Aucune idée, mais envoyez-moi une photo et j'essaierai d'obtenir des informations aussi vite que possible, lui répondit-il.
    -Alors Taguchi n'avait aucun livre, soupira Kazuya déçu. La librairie d'occasion est notre dernier espoir. J'y trouverais peut être quelque chose d'intéressant.
     
    A nouveau Matsumoto lui donna l'adresse exacte avant de raccrocher.
     
    Kazuya se mit en route, carte en main vers cette fameuse librairie. Encore une fois il la trouva sans souci, la ville était vraiment petite en fait!
     
    Il entra à l'intérieur et rencontra un homme à l'air assez morne.
     
    -Bonjour, hésita Kazuya.
    -Bonjour, que puis-je faire pour vous?
    -Je recherche quelque chose comme ça, lui dit-il en lui montrant le livre. Je pensais peut-être en trouver ici.
    -Non... Nous n'en avons pas, lâcha l'homme en regardant le bouquin sous toute les coutures.
    -Vous en êtes sur? insista Kazuya.
    -Oui, mais... hésita-t-il en re-regardant le livre. J'ai quelque chose qui ressemble. Peut-être pourriez-vous m'aider à le trouver? Ca devrait être par ici...
    -Avec plaisir! s'exclama le journaliste plein d'entrain avant de commencer à fouiller la librairie.
     
    Au bout d'une bonne heure de recherche presque archéologique, l'antiquaire trouva le livre.
     
    -Je l'ai! s'exclama-t-il.
    -Oui, c'est exactement ce que je cherchais, s'exclama à son tour Kazuya avec un magnifique sourire.
     
    Le livre était presque identique à celui qu'il avait sauf qu'il procédait un "II" sur la couverture.
     
    -Combien ça coute? s'enquit Kamenashi.
    -100 franc suisse. Mais j'ai bien peur qu'il ne vous soit d'aucune utilité. Il est scellé et vous ne pourrez pas l'ouvrir sans le détruire, le prévint l'homme.
    -Ne vous en faites pas pour ca, merci.
     
    Kazuya sortit la clef de sa poche et la montra à l'homme.
     
    -C'est la clef pour l'ouvrir.
     
    L'antiquaire le regardait, émerveillé, alors que Kazuya l'ouvrit, le feuilletant avant de le refermer.
     
    -Je savais qu'il y avait un moyen de l'ouvrir... soupira-t-il. Puis-je... Puis-je vous demander ce qu'il y a à l'intérieur? demanda-t-il hésitant.
    -Croyez-moi, il vaut mieux que vous ne le sachiez pas, l'assura Kazuya.
     
    L'homme fronça les sourcils avant d'hausser les épaules. Après tout ca ne le regardait pas.
     
    -Ce livre était ici depuis des années...soupira-t-il. Personne ne me l'avait jamais demandé, alors je l'avais rangé derrière les autres.
    -Vous vous souvenez de l'endroit ou vous l'avez eu?
    -Oui, je me souviens. C'est Sakurai Sho qui me l'avait apporté. Il possède un petit manoir à l'extérieur de la ville.
    - Pourriez-vous me donner son adresse? J'aimerais lui parler, demanda le journaliste.
    -Malheureusement, lâcha d'une voix triste l'antiquaire, cela vous sera impossible. Sho est mort il y a presque 10 ans.
    -10 ans? s'exclama Kazuya. Mais depuis combien de temps avez-vous ce livre?
    -Je ne m'en souviens pas exactement, mais je dirais une trentaine d'années.
    -Je vois. Dans ce cas, je pourrais peut-être m'adresser à un membre de la famille Sakurai?
    -Pour autant que je sache sa famille ne vit plus à Davos. Le manoir des Sakurai est abandonné et tombé en ruines.
    -Ce n'est rien, pouvez-vous me donner l'adresse exacte?
     
    Kazuya était insistant mais c'était dans sa nature, il voulait chercher des indice, connaître et comprendre des mystères, résoudre des affaires.
     
    L'antiquaire soupira avant de la lui donner, ce jeune homme avait vraiment l'air sympathique et non dangereux. Et puis le manoir était abandonné et il n'y avait plus rien à voler.
     
    Kazuya remercia le vieil homme avant de se diriger vers le manoir des Sakurai.
     
    Il réussi à s'infiltrer à l'intérieur sans trop de difficulté par une porte qui menait au cuisine et qui n'avait pas été condamné.
     
    En effet le manoir semblait abandonné depuis des années. Il n'y avait surement plus grand chose d'intéressant, mais Kazuya voulait quand même jeter un coup d'½il.
     
    Il entra dans une pièce, regardant tout autour de lui avant de remarquer le sol. Une sorte de mosaïque avec un dessin de soleil encadré le recouvrait en partie.
     
    Kazuya se demandait ce que pouvait bien signifier ces symboles? Surtout qu'il pensait l'avoir déjà vu...
     
    Il observa le vitrail cassé et remarqua que les bouts de verres étaient à l'intérieur... quelqu'un avait cassé la vitre de l'extérieur. De plus en y regardant de plus près il remarqua une empreinte de pas. Quelqu'un était venu ici récemment. Il avait surement dû briser la fenêtre avec quelque chose avant de repartir aussitôt...
     
    Il scruta la pièce, fouillant un peu afin de trouver quelque chose, n'importe quoi, quand il sursauta.
     
    Il y avait une armoire avec exactement le même dessin que le carrelage, c'était là qu'il avait vu le dessin, stupide mémoire photographique.
     
    Il essaya de l'ouvrir mais elle résista, il employa donc la manière forte, il ramassa une barre en métal qui se trouvait près de la cheminée et explosa la porte.
     
    Un des livres se trouvait à l'intérieur.
     
    Kazuya sourit, il s'en sortait mieux que ce qu'il ne pensait! Quoi que... Quelque chose n'allais pas. Ce livre avait le chiffre deux sur la couverture... Comme celui trouvé chez l'antiquaire...
     
    Il l'ouvrit et comme quand il avait ouvert le premier livre chez Matsumoto il fut parcouru par un souffle de chaleur avant de répéter ce que la voix chuchotait dans sa tête.
     
    -"Quand le jour et la nuit ne deviendront qu'un, une créature parfaite se réveillera d'un sommeil éternel. Les mots de la sagesse du créateur, prononcer par ses fidèles, permettront à la créature de rester dans le monde des vivants. Les cinq livres réunis lui conféreront le pouvoir de l'immortalité. Le sang des fidèles scelleront l'arriver d'un nouveau maître, pour toujours."
     
    Kazuya revint à lui, l'incompréhension marqué sur son visage. Il ne comprenait pas, ce livre avait réagis comme l'autre que possédait Matsumoto. Le livre de la librairie n'avait pas été aussi bavard. Il devrait regarder ça de plus près...
     
    Une ombre à la fenêtre le fit sursauter.
     
    -Quelqu'un m'a suivi! s'exclama-t-il malgré lui.
     
    Il se précipita vers la porte de la cuisine et essaya de l'ouvrir... en vain! Quelqu'un l'avait fermé de l'extérieur! Et toute les fenêtres étaient bloquées par des planches, impossible de les ouvrir, il allait devoir trouver un autre moyen de sortir d'ici...
     
    Il soupira, dirigeant machinalement son regard vers le sol avant de sourire.
     
    Une espèce de mini câble se retrouvait par terre, avec ca, il allait pouvoir crocheter la serrure. Niark, la personne qui l'avait enfermé pouvait se la mettre bien loin, il allait pouvoir vite sortir!
     
    Il crocheta la serrure sans difficulté en souriant.
     
    Il rentra vite fait à l'hôtel ou Matsumoto lui avait réservé une chambre et l'appela directement.
     
    -Quelqu'un me suis depuis le début, lança-t-il dès que le collectionneur eut décroché. Aujourd'hui il a agi pour la première fois. Il m'a enfermé dans le manoir, où j'ai trouvé le livre.
    -Vous allez bien? demanda directement Matsumoto.
    -Oui heureusement, souffla Kazuya en s'asseyant sur son lit.
    -Je suis désolé Kazuya. J'aurais dû vous prévenir plus tôt. Comme vous l'avez sans doute remarqué, vous n'êtes pas le seul à la recherche des livres. Je pensais que ce n'était que quelques collectionneurs, mais j'ai peur que cela ne soit pas aussi simple...
    -Mais son comportement n'a aucun sens. S'il recherche le livre pourquoi ne pas me l'avoir pris? Il m'a enfermé là bas avant de partir!
    -Désolé je n'ai aucune idée des motivations de cette personne. Maintenant je sais que quelqu'un vous suit, je ne peux pas vous laisser seul, Tanaka va vous rejoindre.
    -Merci de votre inquiétude mais je n'ai pas besoin d'un baby-sitter, répondit d'un ton acerbe Kazuya.
    -Ecoutez, nous ignorons l'identité  de cet homme et ses intentions. Il est peut-être plus dangereux qu'il n'y parait. Je ne veux pas prendre de risque. J'insiste pour que vous continuiez votre voyage accompagné de Monsieur Tanaka.
    -Bien, c'est vous le chef, répondit sèchement Kamenashi, pas du tout enchanté à l'idée de se faire surveiller.
    -Koki vous retrouvera d'ici une heure et demie. Préparez-vous, vous partez, ordonna Matsumoto.
    -Je serais prêt.
     
    Il coupa la conversation avant de regarder ses affaires et de froncer les sourcils. On aurait dit que quelqu'un avait dérangé ses affaires, il se souvenait les avoir placé autrement...
     
    Sa valise n'était pas fermée entièrement, une fleur était tombée du vase et le T-shirt qu'il avait laissé sur son lit était présentement sur le sol.
     
    Il en était certain... Quelqu'un était entré dans sa chambre! Heureusement, le livre était encore là... Il devait se calmer, il commençait à devenir parano, ces histoires de conspiration le dépassait totalement... Il soupira en s'asseyant sur son lit, la tête entre ses mains. Ce n'était pas la première fois qu'il se faisait suivre lors d'une de ses enquêtes... Mais par contre c'était la première fois qu'on fouillait sa chambre! Il allait devoir être prudent.
     
    Kazuya soupira une dernière fois avant de préparer son sac, quand ses affaires furent bouclées, il s'installa avec un des bouquins en main, mais rien à faire il n'arrivait plus à lire.
     
    Deux coups discrets à la porte le fit quitter ses pensées, il ouvrit la porte et salua Tanaka.
     
    -Où allons-nous à présent, Monsieur Kamenashi? lui demanda-t-il poliment.
     
    -Je pense qu'il vaudrait mieux que nous retournions en France. Je ne vois pas d'autre solution, soupira le journaliste. Mais avant...
     
    Kazuya rattrapa son téléphone et recomposa le numéro du collectionneur qui décrocha tout de suite.
     
    -Tanaka est arrivé?
    - Oui, mais ce n'est pas sur ça que j'en avais. Vous disiez que les livres étaient des exemplaires uniques, avança le journaliste
    -C'est vrai. Il n'existe aucune copie de ces manuscrits, assura Matsumoto.
    -Le problème est que j'ai deux livres quasiment identiques devant moi.
    -C'est... Impossible! Vous devez faire erreur! Je vous assure qu'il n'existe aucune copie de ces livres! paniqua le collectionneur.
    -Comment pouvez-vous en être si sûr? demanda Kazuya, septique.
    -Je... j'ai parlé à presque tous les bibliographes réputés du monde. Ils m'ont tous confirmé qu'il n'existait aucune copie de "Sunt omnes unum"!
    -On dirait que les bibliographes avaient tort. Je possède deux exemplaires du second tome. Malheureusement j'ignore lequel est l'original, puisque je ne peux plus le lire.
    -Bon... les choses ont un peu changé, mais... Monsieur Kamenashi, je vais modifier les termes de notre accord. Puisqu'il semble que "Sunt omes unum" ait été copié, alors j'en voudrais une copie également. Bien sur, votre salaire sera doublé.
     
    Ah! Ca c'était intéressant, mais où est ce qu'il allait bien pouvoir dénicher des copies?
     
    -Mais où puis-je les trouver? Vous ignoriez encore leur existence il y a deux minutes.
    -Nous réfléchirons à cela plus tard. Pour l'instant, je veux que vous partiez pour l'Espagne. Je vous ai organisé un rendez-vous avec un de mes amis, Shigeaki Kato. Il enseigne l'histoire à l'université de Saragosse, c'est un véritable expert en ce qui concerne la culture du pays. Si quelqu'un peut vous aider à trouver un autre livre en Espagne, c'est bien lui.
    -D'accord, je pars tout de suite.
     
    Kazuya se retourna vers Koki et tout sourire.
     
    -Changement d'itinéraire, on va en Espagne! s'exclama-t-il.
    -Bien Monsieur.
     
    ---------------------------------------
     
    Et voilà le chapitre 1 :D
    Un chouya plus long que le prologue, non? x)
    Voilà j'attend vos avis avec impatience :D
     
    Comme toujours merci a ma correctrice fic-news0511 :D
    Je t'aimeuuuuuuuuuuuuuh <3
     
    Montage de moi guider par mon petit frère :D
     
    Entre "non ca c'est nul, déjà qu'il est moche... Oh! comme ca on vois pas sa tête c'est cool!, Ouais ca va, il est plus beau comme ca" j'ai cru m'arracher des cheveux, Kame moche? T-T Ow God, kill me please T-T
     
    La suite dimanche prochain :D
     
    Chuuuuus!

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  • Vampire Mansion : Prologue
     
    -Nous savons où ils sont Monsieur. Laissez-moi y aller et les récupérer! s'exclama une voix.
    -Non, lui répondit simplement son interlocuteur.
    -Mais Monsieur...
     
    Les deux hommes débattaient depuis moment dans  une pièce sombre, faite de grosse brique ancienne recouverte de mousse et brillante d'humidité. Ils étaient vêtus  d'un coule(*) couleur brun, tout deux avaient rabattu leur capuchon sur leur tête, il était impossible de distinguer les traits de leur visage.
     
    -Vous savez que ce n'est pas aussi simple, le coupa immédiatement celui qui semblait être le supérieur.
    -Nous prendrons les mesures nécessaires pour...
    -Non, le coupa-t-il encore une fois. Cela nous prendrait des années pour retrouver ces livres. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre autant de temps.
    -Monsieur, vous savez que vous pouvez toujours compter sur moi, abdiqua l'homme en inclinant la tête.
    -Je sais. Et je sais également que vous ne ferez rien contre ma volonté. Et ce que je veux c'est attendre de voir comment les choses évoluent.
    -Bien... Si tel est votre volonté, accepta l'homme.
    -Voila qui est mieux. D'ailleurs, j'ai une mission spéciale pour vous, Jin. Je voudrais que vous gardiez un ½il sur ces deux personnes là.
     
    Le chef tendit deux dossiers au dit Jin. Chacun contenait une description complète et détaillée d'une personne, il désigna d'abord le premier dossier.
     
    -Il s'appelle Matsumoto et représente une véritable menace pour nos projets. Il veut s'emparer des livres et nous ne pouvons pas le laisser faire.
    -Et l'autre homme, Monsieur? demanda Jin en regardant l'autre fiche.
    -Personne, répondit le patron. Mais j'ai le pressentiment qu'il pourrait jouer un rôle important dans cette histoire.
     
    Jin fixa le portrait du jeune homme.
     
     
    (*)Du latin cuculla : « capuchon », « vêtement à capuchon », « cape ». La coule était à l'origine un manteau paysan destiné à protéger du soleil ou de la pluie. Il est devenu, par la suite, le vêtement caractéristique du moine : ample robe aux larges manches, munie d'un capuchon, qui est comme une nouvelle robe de baptême, selon cette parole de saint Paul : « Vous tous, baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ » (Ga 3, 27). Le moine reçoit la coule lors de sa profession solennelle et la met au moins pour les principaux offices de la journée ; on l'enfile par la tête. Les prêtres séculiers utilisent volontiers, comme aube, un vêtement blanc à la forme de coule, capuchon compris.


    ------------------------------


    Me voilà de retour avec une nouvelle fic :p
    Enfin, mini fic pour être précise xD
    Donc pour celle qui reconnaîtrait, il s'agit du jeu DS "Vampire Mansion" remanier a ma sauce :p


    Vala vala!!!


    Ce sera un chap par semaine comme d'hab :D


    J'espère que ce prologue vous plaira :D


    Chuuuuuuus!!

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  • OS : Annulation
     
    Montage de moiiiiiiiiiiiii <3
    Je l'aime bien *-*
     
    Par contre l'OS n'est pas encore corrigé, je l'ai écrit à la dernière minute, comme d'hab xD
    J'essayerai que ma corrigeuse d'amuuuuuur me le corrige cette semaine x)
     
    Annulation /!\ lemon


    Tegoshi était complètement ensevelit sous des tonnes de papiers. Trouver un faire part de mariage pour lui et Massu n'était pas de tout repos.
     
    Lui aimait les têtes de mort et Takahisa les couleurs flashy et allié les deux n'allait surement pas faire un beau résultat.
     
    Il jeta un regard vers son futur mari qui à la place de regarder les faires parts jouait plutôt à en faire un château de carte...
     
    -Massu, tu fais quoi là?
    -Chuuut, je me concentre! s'exclama on bien aimé avec les yeux foncé, recommençant pour la troisième fois de coller les deux premier faire part ensemble.
    -Ben voyons, t'es aussi concentré qu'un australopithèque qui a perdu sa banane fétiche à la chasse...
     
    Masuda le regarda avec des yeux larmoyant.
     
    -Teshiiiiiiiiiiiii, t'es pas gentil! lui dit-il dans un sanglot.
    -Bien sur que non! Ca fait trois heure qu'on est ici à chercher un faire part, je me casse la tête pour en trouver un bon et toi tu joue à en faire un château de carte! Non je ne suis pas gentil! Ca m'énerve! Tu pourrais m'aider quand même!
    -Ben j'ai fait la demande, tu pourrais faire l'organisation! s'exclama Takahisa.
     
    Tegoshi ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois. La c'était trop surtout quand il se souvenait de la demande.
     
    Flash Back
     
    Ils étaient au restaurant et comme d'habitude Masuda avait prit des gyozas. Tegoshi lui avait prit un bol de ramen. Alors qu'ils mangeaient gaiement, sans prise de tête pour une fois depuis qu'ils s'étaient mit ensemble.
     
    D'un coup Masuda redressa la tête et lorgna son petit ami avec sérieux. Tout en mâchant un gyoza.
     
    -Epoche moi, le avait-il dit très sérieusement... Autant que le pouvais une bouche pleine.
    -Quoi? lui avait demandé Tegoshi très perplexe.
     
    Masuda avala sa boucher avant de réitérer ses propos.
     
    -Epouse-moi, avait-il répété avec sérieux.
     
    Sur le coup Yuya avait eu les larmes aux yeux et c'était sans hésiter qu'il avait dit le "oui" symbolique.
     
    Fin du Flash Back
     
    Et maintenant on pouvait dire qu'il regrettait... Pas qu'il n'aimait pas Massu, loin de la, il tuerait pour une minute avec lui, mais il regrettait le futur mariage.
     
    Ils étaient bien juste tout les deux, ils n'avaient pas besoin d'un mariage pour concrétiser leur lien.
     
    -Ca suffit Massu... murmura Tegoshi.
     
    Masuda arrêta son château de carte et regarda son petit ami avec circonspection.
     
    -Ca suffit... Quoi? demanda-t-il.
    -Le mariage, je t'aime, je veux rester avec toi, mais ca me prend la tête, désolé... termina-t-il avant de se lever, déposant sa bague sur la table et s'en allant, laissant Masuda seul dans la boutique.
     
    Takahisa ne savait pas exactement ce qui s'était passé, il était confus et c'était peu dire, il pensait que leur mariage serait grandiose, il n'avait prévu ce genre de tournure.
     
    La semaine suivante fut comme avant la demande en mariage, Tegoshi était joyeux et souriant, l'embrassant a chaque occasion, Masuda, lui, était perdu.
     
    Il ne comprenait pas mais il n'avait pas vraiment le temps de poser des questions car la préparation de leur concert "TegoMass" devait être terminé pour la semaine suivante.
     
    C'est a ce moment qu'il eu une idée, Tegoshi était vraiment prit par la préparation de leur concert et si il lui préparait leur mariage?
     
    Oui car Masuda n'avait pas abandonné son idée, il voulait que leur lien soit officiel, que tout le monde sache que Tegoshi était SON mari, a lui et personne d'autre!
     
    Pendant que Tegoshi revérifia pour la Xème fois le programme des chansons, Takahisa l'abandonna pour retrouver ses deux conseillers personnels.
     
    -Hey! Taki-chou, tout ce passe bien avec votre concert? demanda Koyama avec un grand sourire.
    -Kei-chan, ne l'appel pas comme ca, tu sais bien qu'il n'apprécie pas trop.
    -Mais Shiggy-chan, mon seul plaisir est de trouver des surnoms à tout le monde, s'indigna Koyama.
    -Moi aussi je déteste ses surnoms idiots, soupira Shigeaki.
    -Ca va c'est pas grave Shige. Dites, les gars, j'ai un service à vous demander.
    -Va-y vide ton sac! s'exclama Koyama, déjà exciter a l'idée d'aider son ami.
    -Ben voilà, je vous avais dit que j'avais demandé a Yuya de se marié avec moi?
    -Oui et aussi qu'il avait tout annulé car tu n'étais pas très coopératif... continua Kato.
    -Enfin soit, la il est occupé sur son concert...
    -Votre, le coupa Shige.
    -Ok, notre concert, soit il est bien occupé et j'aimerai bien faire quelque chose...
    -Oui je veux! s'exclama Keii-chan. Mais tu veux faire quoi en fait?
     
    Shigeaki explosa de rire sous la bêtise de son ami.
     
    -Je vais organiser notre mariage pendant le concert!
     
    L'éclat de rire se calma net alors que Kato regardais son ami d'un air incrédule.
     
    -Attend Massu, tu étais incapable de préparer un mariage simple et du voudrais l'insérer dans votre concert?
    -Ouais.
    -Moi je marche! s'exclama Koyama.
    -Oui mais toi tu marcherais pour n'importe quoi.
    -Alleeeeez Shiggy-chaaaaaaan, ca va être drôle et comme ca nos amis pourront se marier et tout le monde sera heureux!
    -Oui c'est tout à fait ca! s'exclama Takahisa avec un grand sourire.
    -Masuda, tu n'y arriveras jamais, il ne reste qu'une semaine avant le spectacle, si en deux semaine vous n'aviez même pas choisi les faire part je n'imagine même pas le désastre que ce sera.
    -Oui mais pas besoin de faire part! Ce sera notre concert, donc tout le monde va acheter un ticket! Il me faut juste des témoins et caser un prêtre entre deux chanson!
    -Mais ca marche pas comme ca, essaya de le décourager Shigeaki.
    -Ben pourquoi pas? demanda Keii-chan. Ca pourrait être génial, en plus Tegoshi adore l'originalité de Massu, il va être super heureux!
     
    Masuda les regardait avec des yeux larmoyant, il avait déjà Keichiro de son côté ce qui était une bonne chose car Shige ne résistait jamais longtemps à son ami, étrangement.
     
    Kato lui réfléchit, d'un côté se serais une bonne idée... Si Masuda aurait été doué en préparation, ce qui n'était pas le cas... Donc se serait surement à eux de le faire.
     
    Il coula un regard vers Keii-chan avant de rougir sous ses yeux de biches. Il en avait assez, en se moment son ami pouvait le mener à la baguette. Il souffla un grand coup avant de porter son regard vers Massu.
     
    -D'accord, je marche aussi.
    -Yattaaaaaaaaaaaa! s'exclama Takahisa avant de le prendre dans ses bras.
    -Eeeet! Moi aussi je veux un câlin! bouda Keiichiro
    -Viens ici, lui dit Masuda en lui tendant les bras.
    -Nan! Avec Shiggy-chan! s'exclama l'ainé en se fourrant dans les bras de son ami.
     
    Celui-ci rougis avant de le repousser et de racler sa gorge.
     
    -Bon alors il va falloir tout organiser, on se retrouve ou ce soir?
    -Chez Nakamaru! Je suis sur qu'il va vouloir m'aider avec plaisir! s'enthousiasma Takahisa.
     
    Le soir même Masuda inventa une excuse à son petit ami pour aller voir son meilleur ami. Yuya bouda avant d'hausser les épaules et de rentrer chez lui.
     
    Une fois devant Yuichi, Masuda attendit ses deux amis avec impatience, il avait téléphoné a Nakamaru plus tôt dans la journée et celui-ci c'était empresser d'accepter et Koki, son petit ami avec qui l'était occupé quand Takahisa l'avait appelé, avait crié qu'il aiderait aussi.
     
    Un fois ses deux collèges en vue il sourit. Ils étaient en train de se taquiner comme ils le faisaient toujours. Ils étaient mignon ensemble.
     
    Une fois tous devant chez Nakamaru ils sonnèrent.
     
    C'est un Koki, aux cheveux en pétard et les joues rouges, qui leur ouvrit la porte.
     
    -Euuuh, désolé, on savait pas à quelle heure vous viendrez donc... Voila quoi. Entrer! les invita-t-il.
     
    Une fois installer dans le salon, Nakamaru déposa des biscuits devant ses invité et la grande discutions démarra.
     
    Ils décidèrent que Nakai Masahiro ferait le prêtre, en effet le chanteur des SMAP avait trouvé une nouvelles passion dans le salut de Dieu, même si il continuait de chanter avec son groupe il allait souvent à l'église prêcher les biens fait de la voie de Dieu.
     
    Ils ne prévirent pas de faire part car comme Masuda l'avait dit, les gens avaient déjà leur ticket de concert. Par contre ils décidèrent d'envoyer un mot à leurs amis de la Johnny's pour qu'ils viennent au concert et viennent sur scène comme témoins.
     
    La liste était longue pour des témoins, mais Masuda s'en fichait, il voulait juste se marier avec sa dulcinée. Donc les Arashi, Tacket and Tsubasa, Kiss-My-Ft2, KAT-TUN, Akanishi inclus, SMAP, car on ne pouvait pas inviter Nakai sans son groupe, les Kanjani8 et Yamashita.
     
    D'un coup Koyama se redressa d'un coup, jetant un regard a la ronde.
     
    -LEQUEL D'ENTRE VOUS A MANGE LE DIPLODOCUS? Je suis très sérieux! Je l'avais préparé devant moi!
     
    Shige soupira, bien sur son ami parlait des biscuits qui avait été servit, mais bien vite son soupire fut remplacer par une esclaffassions alors qu'il voyait un petit chien noir avec un biscuit dans sa gueule, surement le diplodocus de son ami.
     
    Nakamaru aussi avait vu son chien s'emparer du biscuit.
     
    -C'est Cacahuète, attend je vais te rapporter d'autre biscuit en forme de dinosaure.
    -Non, pas de dinosaure, lui répondit très sérieusement Keii-chan. Des diplodocus!
    -D'accord, des diplodocus, ricana Nakamaru en allant vers la cuisine.
    -Et donc, continua Koki en lorgnant son petit ami disparaître dans la cuisine, quand est ce que tu va le marier?
    -Juste après la chanson Chu Chu Chu!
    -Très ironique, ricana Shige, mais astucieux, ca va surement plaire à Tegoshi!
    -Et la nuit de noce? demanda Nakamaru en revenant.
    -Je vais préparer notre suite pour le concert a ma façon, je suis sur qu'il va adorer!
     
    C'était sur ces dernières paroles quand le groupe d'ami se séparèrent, emportant leur note.
     
    Deux jour était passé depuis leur préparation et Masuda relisait attentivement ses notes.
     
    -Ca parle de quoi tes papiers? lui demanda Tegoshi en entrant dans la loge.
    -Ca parle d'un élevage de fraises en Amazonie, lui répondis Massu en se levant et l'embrassant.
    -A d'accord, tu lis des drôle de truc quand même. Dis j'avais pensé qu'on pourrait supprimer Chu Chu Chu de notre programme pour...
    -Non! le coupa Massu soudainement paniqué.
    -Mais pourquoi? On la chante à tout nos concert, on peut en trouver une autre non?
    -Non je veux pas, pitié Tesshi! le supplia Takahisa.
    -D'accord, d'accord, on la garde cette fois mais après on change ok?
    -Merciiiiiii! s'exclama Massu en sautant au cou de son petit ami et en l'embrassant avec fougue.
     
    Le baiser dérapa vite, Masuda enlaça son amour, passant doucement ses mains sous son T-shirt. Yuya sentait déjà monter son excitation, mais ce n'était absolument pas le moment, ils avaient un concert à préparer, c'est onc a contre c½ur qu'il s'éloigna de Masuda.
     
    -Massu...
    -Oui je sais, lui répondit-il en soupirant, le concert... Tu veux pas juste prendre une pause?
    -Mais y'a encore plein de chose à voir et...
    -D'accord, amuse toi bien alors, lui répondit Masuda, amer en sortant de leur loge.
     
    Tegoshi soupira tristement en voyant son amant sortir, c'était vrais que quand il se concentrait sur quelque chose il ne se laissait pas distraire. Surtout que ca faisait maintenant trois semaine qu'ils n'avaient plus rien fait, d'abord avec la préparation de leur mariage, avorter d'ailleurs, et maintenant leur concert.
     
    Mais il n'y pouvait rien, il voulait que tout soit nickel, contrairement a Massu qui lui préférait improviser. Mais il le promettait devant lui. Une fois le concert passé il se consacrerait tout a fait à son amant.
     
    -Nan, sérieux, j'pense que l'sandwich au poulet peut le faire! entendit Masuda en s'approchant de son lieu de prédilection, la cantine.
    -Non Sho, tu ne me feras pas avaler ta viande blanche alors que j'ai une indigestion!
    -Hey! lança Massu en s'approchant de ses sempai.
    -Salut Masuda, comment va? s'exclama Aiba en voyant son kouhai. Dis à Sho que la viande blanche est très bonne pour l'estomac.
    -Je ne suis pas sur, s'esclaffa Masuda.
    -Mooooh! Pas drôle!
    -Tu veux me clouer au lit ou quoi? le réprimanda faussement Sakurai avec un sourire. A au fait, dit-il ensuite en s'adressant a leur cadet, on a hâte d'être a ton concert et voir ce que tu nous prépare.
     
    Masuda les remercia avant de rejoindre Koyama et Shige qui venait d'entrer dans la cantine.
     
    -Salut Massuuuuuu, cha vaaaaaaaaaaaa? demanda Koyama avec un grand sourire.
    -Je pète la forme, marmona Massu.
    -Tant mieux! On a croisé Senga et Fujigaya des Kiss-My-Ft2 et ils ont confirmé leur viendage a ton mariage.
    -Leur venu, soupira Shige.
    -Mooooh Shiggy-chan n'est pas drôle avec moi aujourd'hui, bouda Keii-chan.
    -Mais non, tu te fais des idées.
    -Fais-moi un câlin alors!
     
    Shige rougis mais ne refusa pas l'offre, se blottissant dans les bras de son ami.
     
    -Vous êtes mignons tout les deux, sourit Massu, faisant encore plus rougir Kato qui se dépêcha de détourné la conversation en s'éloignant des bras de son ainé.
    -AU fait tu n'as pas l'air bien toi.
    -Rien de grave, Tesshi préfère s'occupé du concert que de moi... bouda Takahisa.
    -Il est comme ca tu le sais bien non?
    -Oui mais j'aimerais quand même qu'il s'occupe un peu de moi aussi...
    -T'inquiète pas, dans deux jours c'est votre concert, tu vas l'avoir tout a toi! L'encouragea Keichiro.
    -Mouais...
     
    Se fut les deux jours les plus long de la vie de Masuda. Tegoshi revisitait chaque recoins du concert, ne voyant presque plus son petit ami qui lui ne perdait pas courage, attendant le jour J avec impatience.
     
    Et ce soir la arriva, avant de monter en scène Tegoshi lui offrit un baiser enflammer.
     
    -Je suis désolé de t'avoir délaissé pendant la préparation, promis après ce concert je serais tout à toi.
     
    Il s'en alla pour l'ouverture, professionnel comme toujours.
     
    Le spectacle se déroula sans aucuns soucis jusqu'au moment ou vint la dernière chanson: Chu Chu Chu.
     
    La chanson se déroula normalement sauf quand Masuda changea les paroles.
     
    Transformant le "Saikyou no cookie kimi ni okurimasu (Je te donnerai le meilleur biscuit)" suivant le "Rabu rabu naraba Masuperman Masuda (Si tu aimes, aime Masuda le Masuperman)" par : Ima, oretachiha kekkon suru (Marions nous maintenant)".
     
    Tegoshi perdit le fil, regardant Massu avec de grand yeux alors que le décor de la salle changea.
     
    Tous les groupes invités se trouvaient sur scène, ainsi que le vieux Jimusho qui les regardait d'un ½il bienveillant.
     
    Masuda prit la main de son amour et l'entraina devant Nakai sous les applaudissements assourdissant des fans.
     
    C'est dans un "oui je le veux" presque passif que Nakai clôtura le mariage alors que Junnosuke apportais les alliances.
     
    Une fois fait Masuda salua une dernière fois le public, laissant l'honneur a ses collègue d'animé la salle en leur absence, alors qu'il emmenait un Yuya toujours inactif jusqu'à leur suite d'hotel.
     
    Il avait tout préparé. L'ambiance était vraiment envoutante. Lumière tamiser, bougie un peu partout, pétale de rose, etc....
     
    Takahisa était tellement euphorique qu'il ne remarqua pas le silence total de son compagnon ainsi que des larmes qui coulait sur ses joues.
     
    Il entraina son amant jusqu'à la salle de bain qui était aussi décoré de fleur et de bougie, un bain d'où s'échappais une douce fumé senteur vanille se présentait a eux, Massu se retourna enfin vers son amour avant de se figer.
     
    Il pleurait! Avait-il fait quelque chose de mal?
     
    -Tego?
    -Tais-toi... Là j'ai...J'ai actuellement la capacité émotionnelle d'une cuillère à café... Juste... deux minute, sanglota Tegoshi en enlaçant son mari.
     
    Il devait être mort, ce n'était pas possible autrement. Jamais il n'avait vu quelque chose d'aussi fantastique.
     
    Au début il pensait que c'était une blague, que Masuda ne lui avait pas vraiment demandé de l'épouser là maintenant devant le Tokoy Dôme. Mais si, il l'avait fait, il lui avait préparé quelque chose qui dépassait toute ses espérance, déjà que Takahisa prépare quelque chose le laissais pantois mais alors leur mariage! Il ne s'était douté d'absolument rien! Rien du tout! Et ca l'avait cloué d'émotion, ensuite découvrir leur suite décorer de manière si romantique l'avait fait craquer.
     
    Il était heureux, et encore, c'était un euphémisme!
     
    -Lààà, susurra Massu en le serrant dans ses bras. Ca va aller, hein? Tu n'es pas fâché au moins? lui demanda-t-il avec appréhension.
     
    Et si son amant ne voulait pas se marier avec lui au fait? Si il l'avait fait à contre c½ur? Masuda ressentit une boule d'angoisse dans son estomac.
     
    Mais Tegoshi dissipa le doute en s'emparant de ses lèvres.
     
    -Fâché? Tu rigole? C'est le plus beau jour de ma vie! Massu... On est marié! s'exclama-t-il avec des larmes dévalant toujours ses yeux.
     
    Masuda lui sourit avant de reprendre ses lèvres et de l'embrasser doucement tout en le déshabillant. Pas que leur transpiration post-concert le dérangeait... Mais en fait si.
     
    Ils se glissèrent ensemble dans le bain, s'embrassant et se caressant doucement, faisant monter leur plaisir petit à petit, sans se brusquer. Ils voulaient que ce soit parfait.
     
    Ils se lavèrent l'un l'autre, effleurant les zones les plus sensibles, exacerbant leur désir respectif.
     
    Une fois propre ils sortirent du bain, continuant de se câliner tendrement tout en se dirigeant vers leur lit.
     
    -Je t'aime, chuchota Tegoshi entre deux baiser.
    -Moi aussi, lui répondis avec amour Masuda avant de s'attaquer à son cou.
     
    Il laissa une belle marque qui serait visible pour les prochains jours à venir, faisant gémir de plaisir Yuya.
     
    Il adorait quand Masuda le marquait comme sa propriété, ca l'excitait d'une manière phénoménale.
     
    Les caresses continuaient, devenant de plus en plus prononcé, les mains s'égaraient, devenant plus langoureuse alors que les deux amants poussait des soupirs de bien être.
     
    -Massu, s'il te plaît... je te veux... chuchota Teshi.
     
    Sous la poussé de fièvres qui suivit cette demande Takahisa ne pu plus le supporter, il commença une ligne de baiser du cou de son amour descendant vers son pubis, jouant un instant avec son nombril son le grognement frustrer de Tegoshi.
     
    -Arrête de jouer! souffla Yuya.
    -D'accord.
     
    Il engloba son sexe en entier dans sa bouche tout en présentant ses doigts à Yuya qui les accueillit dans sa bouche sans rechigner, montrant à son amant la cadence à laquelle il voulait que Massu lui fasse du bien.
     
    Et il suivit au mouvement près, avant de retirer ses doigts de la bouche accueillante et de les dirigé vers l'intimité qui n'attendait que ca.
     
    Il le prépara doucement, tendrement, tout en continuant sa fellation, faisant gémir de plaisir Yuya qui ne savait plus réfléchir.
     
    La vision était magnifique, vois son ange ainsi perdu dans le désir envoya des décharge de plaisir directement a son membre. Il savait qu'il aurait pu jouir juste comme ca, mais il ne le voulait pas, il voulait venir avec son amour, son mari, son Tesshi.
     
    Alors il encercla la base de son sexe, continuant de préparer et sucer son cher et tendre, pour s'empêcher de venir à la vue érotique de ce dernier perdu dans les méandres du plaisir.
     
    Yuya n'était pas mieux, cette bouche autour de lui et ces doigts en lui, lui faisait perdre la tête, il voyait déjà les méandres de l'orgasme l'envahir.
     
    Mais il ne voulait pas, pas sans Takahisa.
     
    Alors avec tout la volonté qui lui restait, pas beaucoup, il repoussa son aimé.
     
    -Viens en moi maintenant, souffla-t-il.
     
    Et Masuda ne se le fit pas répéter deux fois, plongeant d'un coup dans l'intimité accueillante de son amant, poussant un grognement sourd contre l'épaule de ce dernier.
     
    Qu'est ce que c'était bon!
     
    Tegoshi était délicieusement sérer autour de lui. Il devait puiser dans tout son self contrôle pour ne pas jouir de suite.
     
    Yuya, lui, avait crié de volupté à l'intrusion, ca lui avait manqué et pas qu'un peu. Il se sentait enfin complet depuis trois semaines.
     
    Les mouvements s'enchainèrent ensuite, arrachant des cris de plaisirs a l'un et l'autre.
     
    Ils se donnaient complètement, s'aimaient fusionnellement, et quand l'orgasme arriva enfin sous les coups de butoir de Takahisa, ce fut le nom de la personne qu'ils enlacèrent qu'ils crièrent.
     
    Masuda se dégagea de son amour pour s'allonger à ses côté et l'enlacer tendrement.
     
    -Je t'aime Yuya Tegoshi Masuda, susurra-t-il à son oreille avant d'embrasser son cou.
    -Je t'aime aussi Takahisa Masuda Tegoshi, ricana-t-il avant de l'embrasser tendrement et de se laisser porter par le sommeil.
     
    ------------------------------
    Et vala c'était le OS pour le concours de nyampire =D
     
    CONSIGNES :

    La préparation du mariage des TegoMassu, toute la Johnny's est invitée!

    - Pas de pairing avec Junno
    - Présence de Shige et Keii obligatoire!
    - Pas de UA 
    - Au moins deux couple autre que TegoMassu ne!
    - Caser deux de ces phrases :
    "Ca parle d'un élevage de fraises en Amazonie."
    "Nan, sérieux, j'pense que l'sandwich au poulet peut le faire!"
    "T'es aussi concentré qu'un australopitèque qui a perdu sa banane fétiche à la chasse..."
    "J'ai actuellement la capacité émotionelle d'une cuillère à café."
    "LEQUEL D'ENTRE VOUS A MANGE LE DIPLODOCUS? Je suis très sérieux!"
    - Faire apparaître toutes ces personnes : Nakamaru, Sho, Senga and Tackey ou Koki, Aiba, Fujigaya and Nakai

    CONSIGNES FACULTATIVES /
    - lemon
    - faire apparaître l'animal de compagnie de la personne de son choix s'appelant obligatoirement Cacahuète.
    - faire référence à une chanson des Tegomass
    - faire apparaître papy Johnny 
     
    Donc voila, je m'en suis assez bien sortis non?
     
    ...
     
    Non?
     
    Wouiiiiiiiiiiiin, d'accord je vais me cacher T-T
     
    Vala j'espère que ce petit OS vous aura plus =D 
    Zoubiiiiiiiiiiis <3

    6 commentaires
  • OS: Le 8ème art
     
    Montage de Mouaaaaaaaa xD
     
     
    Le 8ème art /!\Lemon
     
    Le temps passait lentement... Trop lentement. Masuda poussa un soupir à fendre l'âme tout en regardant par la fenêtre, mais qu'est ce qui lui avait prit franchement?!
     
    Il y avait un mois de ça, un homme était venu dans son lycée pour faire une conférence sur l'art, même s'il n'avait rien écouté il avait été captivé par ce jeune professeur ténébreux qui parlait avec passion.
     
    Alors qu'il se fichait éperdument de l'art il n'avait pu s'empêcher d'être déçu quand l'homme s'était arrêté de parler. Il ne connaissait rien de lui.
     
    Tout ce qu'il savait tenait à ce que son professeur principal lui avait dit. Il s'appelait Nishikido Ryo, avait 25 ans, soit 8 ans de plus que lui et enseignait l'art en Belgique...
     
    La Belgique bordel! C'était de l'autre côté de l'océan!
     
    Et lui, comme un parfait idiot, avait demandé à être transféré pour suivre ses cours... cours qui ne l'intéressait nullement vu qu'il n'avait aucune affinité avec l'art...
     
    Il ne savait pas ce qui lui était passé par la tête... Enfin presque, quand il avait regardé cet homme aux prunelles envoutantes, une étrange chaleur l'avait envahit et son c½ur s'était accéléré. Même s'il avait 17 ans il ne comprenait pas. Et il voulait comprendre, curiosité oblige, quitte à changer de pays...
     
    Heureusement qu'il parlait le français grâce à sa tante qui avait vécu en France pour ensuite retournée au Japon pour ennuyer toute sa famille en parlant une autre langue que le japonais.
     
    Mais Masuda, qui avait alors 5 ans, avait tout de suite aimé cette langue, la trouvant jolie et l'appris bien vite, même si souvent il s'emmêlait les pinceaux et parlait plus le "franconais" que le français...
     
    Il avait aussi eu de la chance qu'il existe des programmes d'échange pas cher, sinon il aurait été dans la merde pour se débrouiller en Belgique.
     
    Quoi qu'il en fût, il était arrivé à ses fins, il était en Belgique, dans la classe de Nishikido Ryo. Seul bémol à cette équation... Il avait cours d'art avec ce professeur... Alors qu'il n'était absolument pas doué dans cette matière...
     
    -Demain... Contrôle... Les 7 arts...
     
    D'un coup Masuda se retrouva au sol dans un bruit sourd. Il fallait dire que tenir en balançoire sur les deux pieds de sa chaise n'était pas très recommandable, heureusement qu'il ne s'était pas fait mal.
     
    -MASUDA! hurla la voix du professeur.
    -Hai hai... marmonna-t-il en se relevant.
    -Je disais donc, vous aller chacun me remettre un exposé sur un des 7 arts, celui qui vous qualifie le mieux, bien sûr vous pouvez travailler en équipe.
     
    Masuda déglutit douloureusement. Mince alors... Alors là il avait un gros problème.
     
    Il ne savait pas dessiner ni peindre, la seule fois qu'il avait tenté la sculpture sa mère avait pris son vase pour un arbre, il ne savait jouer d'aucun instrument, il avait deux pieds gauche en danse, il n'avait jamais rien écrit s'apparentant à une nouvelle ou à un poème, il ne savait pas jouer sur scène... Rien... Il était fichu.
     
    -MASUDA! Non mais tu m'écoutes oui ?!
     
    Ledit Masuda sursauta, il ne s'était même pas rendu compte qu'il s'était perdu dans ses pensées qui lui avait rappelées d'horribles souvenirs sur toutes ses tentatives de jeunesses. Il avait donc arrêté d'écouter son très cher professeur... Mais le lui dire? Jamais!
     
    -Hai! Mochiron! se contenta-t-il de répondre avec un grand sourire qui fit froncer un sourcil à Ryo.
    -En français Masuda, alors répète ce que je viens de dire, lui demanda-t-il avec un accent moqueur.
    -Euuuh...
     
    Mince, il ne savait vraiment pas ce que son professeur avait bien pu raconter pendant qu'il était plongé dans ses pensées.
     
    -Quel sera ton art, chuchota alors John, son voisin de classe.
     
    Son art? Mais il ne savait rien faire bon sang!
     
    -Euuuh, je... je peux choisir plus tard? demanda-t-il alors en détournant les yeux.
    -Et quand comptes-tu me dire ça? Le test est pour le prochain cours, railla Nishikido.
     
    Masuda rougit furieusement, est ce que son professeur avait vraiment besoin d'être aussi moqueur vis-à vis de lui? Cela faisait déjà cinq cours qu'ils passaient ensemble et à chaque fois Ryo s'amusait à se moquer de lui, l'embêter, l'embarrasser, etc. Il en avait assez! Surtout que quoi que fasse son professeur il avait toujours son c½ur qui battait étrangement à cent à l'heure.
     
    Il gonfla ses joues, autant il pouvait admirer ce professeur autant il pouvait l'exécrer. Paradoxe étrange qu'il ne comprenait pas lui-même, c'était étrange comment d'un moment à l'autre il pouvait fixer son professeur avec une insistance proche de l'adoration, sans écouter un traitre mot de ce qu'il disait bien évidement, mais quand il écoutait enfin ce qu'il disait, malheureusement, c'était toujours des répliques envers lui, il le fusillait du regard et le détestait du plus profond de son être.
     
    Ce professeur ne pouvait pas tout simplement donner son cours sans lui parler?
     
    -Et bien ce sera une surprise! répliqua Masuda.
    -Je ne suis pas sur d'aimer ça, susurra Nishikido à voix basse.
     
    Masuda lui tira la langue avant de regarder par la fenêtre.
     
    Qu'il aille se faire voir se prof de ses deux! Non mais vraiment! Il ne savait pas, il n'était douer en aucun art, il préférait être là et ne pas participer, pour pouvoir observer son prof sans le détester à chaque fois qu'il s'adressait à lui.
     
    Mais évidemment il ne pouvait pas... Car il était tout de même à l'école et sa mère en ferait une crise cardiaque si jamais il ratait alors qu'il avait demandé d'être transféré à l'autre bout du monde...
     
    -Bien, fait comme tu veux mais ne soit pas surpris de la note que tu recevras, soupira le professeur juste avant que la cloche ne sonne.
     
    Masuda se leva comme un ressort avant de prendre son sac et de s'en aller avec un regard mauvais en direction de son professeur.
     
    Une fois la classe vide Ryo perdit son air moqueur et s'assit sur le bureau de son élève Japonais en soupirant.
     
    Mais pourquoi est-ce qu'il l'attaquait toujours ainsi? Il ne comprenait pas, son élève le mettait mal à l'aise.
     
    Il ne pensait pas le revoir. Il avait été faire un exposé dans son pays d'origine et avait tout de suite repéré ce petit japonais qui dormait à moitié dans la salle de conférence. Il avait froncé les sourcils mais rien de plus, se disant que ce n'était pas intéressant, que ça arrivait souvent les élèves qui n'avaient rien à faire des cours. Mais il fut surpris du sursaut du gamin quand il avait commencé à parler, mais il avait fait comme si de rien n'était, le regardant du coin de l'½il.
     
    Une fois l'exposé terminé il avait croisé son regard, plongeant dedans sans espoir d'échappatoire quand le voisin de table de l'élève l'avait appelé.
     
    Il était ensuite partit. Sans savoir pourquoi son c½ur palpitait dans sa poitrine. Il s'était vite repris quand un professeur lui avait posé des questions auxquelles il avait répondu avec plaisir.
     
    Ensuite, il avait dû rentrer en vitesse en Belgique pour assurer ses cours, quelle ne fût pas sa surprise en recroisant ses yeux une semaine plus tard dans sa classe. Il avait été totalement déstabilisé, pour cacher son trouble il l'avait attaqué sans relâche. Mauvaise idée. Il ne savait toujours pas la raison de sa présence.
     
    Maintenant il était curieux de ce que son élève allait lui pondre, il avait bien remarqué que son cours ne l'intéressait absolument pas et qu'il n'avait aucune activité artistique. C'était aussi ça qui le poussait à taquiner son élève.
     
    Il soupira encore une fois avant de ranger toute ses affaires.
     
    Qui vivra verra!
     
    Le weekend s'écoula et Masuda se creusait toujours la tête, il ne savait absolument pas quoi faire! Les élèves de son cours avait fait équipe par art, il y avait donc sept équipes... Plus lui!
     
    Mais qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire?!
     
    C'est quand arriva le moment fatidique qu'il décida. Il improviserait, pas très judicieux comme choix surtout que son professeur allait surement tout de suite s'en rendre compte et le luncher comme à son habitude.
     
    Il soupira en s'installant à sa place, sentant directement le regard inquisiteur de son professeur dans son dos, il eut un violant frisson qui lui parcouru le corps et il rougit sans en connaître la raison... Il était mal.
     
    Tour à tour les groupes d'élèves passèrent.
     
    Le premier groupe fût le Dessin, la Peinture et la Sculpture.
     
    Les élèvent trouvant que leurs arts étaient dans la même catégorie dites "visuel" décidèrent de collaborer.
     
    Masuda soupira, ça allait lui faire encore moins de temps pour trouver quoi faire.
     
    Les élèvent montrèrent certaines de leurs ½uvres, commençant par les dessins, expliquant que leur art consistait à immortaliser leur art en deux dimensions, capturant une image pour la rendre éternelle, le dessin en soit ne demandait pas de couleur car le but était de fixer une image, même si il y avait les dessins créatifs, le vrai dessin désignait principalement le fait de  d'immortaliser un instant, un objet, une personne sur papier. C'était de la reproduction, même si certains préféraient créer, tout dépendait de la passion de la personne.
     
    Deux élèves s'avancèrent et montrèrent deux dessins se ressemblant mais étant différent. Le premier était figé comme une photo alors que l'autre avait plus de nuance, plus de mouvement, plus de... création, comme si l'un avait été dessiné de tête et l'autre en ayant le modèle devant les yeux. Et c'était exactement ce que c'était. L'un avait à peine entraperçu le modèle tandis que l'autre l'avait devant les yeux.
     
    C'était compliqué à comprendre, Masuda qui ne captait rien à l'art ne pouvait que regarder d'un ½il septique les ½uvres.
     
    Ils montrèrent ensuite les peintures, celles-ci étaient plus vivantes car les couleurs jouaient beaucoup dans les nuances. La peinture permettait à l'artiste de représenter des expressions personnelles.
     
    Trois élèves s'avancèrent et proposait le portrait d'une même femme. Mais tous étaient différents de par la couleur et les nuances. La première était lumineuse, on aurait dit que la femme était heureuse, sur la deuxième toile les tons bleus étaient mit en avant, rendant la femme mélancolique, la dernière était plus sombre et on aurait pu croire que la femme était au bord du désespoir.
     
    En regardant bien les trois peintures Masuda sursauta. Les trait était les mêmes! Pas une différence! Juste les couleurs qui faisaient ressentir une émotion différente.
     
    Ensuite les sculpteurs posèrent divers objets représentant des maisons, des animaux, des végétaux, ils expliquèrent que leur art était de la représentation en relief de forme.
     
    Que leur art à eux était beaucoup plus long et consciencieux que le dessin ou la peinture mais que sans l'un ou l'autre il ne pourrait pas vraiment exister.
     
    Masuda fit la moue. C'était vrai que c'était jolie tout ça mais il fallait avoir la passion pour le faire. Et lui n'avait aucune passion. Sauf peut-être manger mais ça n'entrait pas dans la catégorie des arts.
     
    Nishikido les remercia et appela le groupe suivant.
     
    Encore un groupe abordant plusieurs arts, Masuda laissa tomber sa tête dans un bruit sourd avec un soupir s'apparentant à un gémissement sortant de ses lèvres. Il était maudit, si ça continuait il allait devoir se rendre devant la classe avec rien en tête.
     
    Ryo lui lança un regard noir. Le premier exposé l'avait laissé perplexe, même si tout le groupe avait parlé ils avaient abordé la théorique, ils n'avaient pas parlé de la passion qui les poussait à réaliser ces arts "visuels" comme les appelaient ses élèves.
     
    Tant pis, même si cette explication avait quelque lacune elle n'était pas trop mal.
     
    Le deuxième groupe présentait les arts de la "scène". Expliquant que leurs arts se maniaient ensemble à merveille.
     
    Le théâtre/cinéma, la danse et musique.
     
    Ne voyait-on pas des films présentant des scènes de danse et des "comédies musicales"? Toutes toujours accompagnées de musique.
     
    Ils expliquèrent que cet art de la scène montrait la capacité de bouger son corps pour émettre une émotion, oral pour le cinéma/théâtre et physique pour la danse. La musique rendant l'émotion encore plus forte.
     
    Ils firent ensuite une petite représentation, les musiciens jouèrent durant toute la représentation, mettant plus d'émotions dans les dialogues des acteurs et accompagnant les danseurs dans leur chorégraphie.
     
    La représentation durant plus longtemps que l'exposé mais on ressentait vraiment les émotions que tous voulait faire passer. Même si en soit l'histoire du petit chaperon rouge n'était pas un sujet choc, on était vraiment à fond dans la représentation.
     
    Le groupe suivant ne comportait que deux élèves, tous deux poètes. L'un maniant la prose et l'autre les vers.
     
    Ils expliquèrent que leur art était de créer des phrases qui se suivaient pour faire un court récit censé toucher les gens.
     
    Masuda n'avait jamais aimé les poèmes, ce n'était pas comme un livre, c'était des phrases courtes, écrit de manière poétique donc incompréhensible pour lui. 
     
    Même s'il comprenait mieux les proses que les vers, il ne comprenait pas pourquoi les phrases des vers se coupaient sans raison apparente.
     
    Et surtout, il trouvait parfois stupide de faire rimer chaque paragraphe ou une ligne sur deux.
     
    A la fin du récit il sentit une sueur froide l'envahir.
     
    C'était son tour.
     
    Nishikido se tourna vers lui avec un sourire railleur.
     
    -A ton tour Masuda, voyons voir ce que tu m'as pondu, je me demande qu'elle sujet tu vas choisir.
     
    Il eut envie de faire avaler son sourire à son professeur.
     
    Qu'est ce qu'il pouvait le haïr!
     
    Il se plongea dans ses pensées avant d'être rappelé à l'ordre par Nishikido.
     
    Ryo perdait patience, il voulait savoir ce que son élève allait faire, il ne s'attendait à rien en particulier mais un pressentiment lui dit qu'il allait adorer ce que Masuda allait présenter.
     
    Leurs yeux se croisèrent et Takahisa ressentit un sentiment étrange. Soudain il comprit. Il ne détestait pas son professeur. Sinon il ne l'aurait pas suivit de l'autre côté de l'océan et il s'en ficherait de ses remarques...
     
    Il aimait son professeur. Il aimait Nishikido Ryo.
     
    Son c½ur se serra. Ce serait surement le dernier cours qu'ils passeraient ensemble, il ne pourrait pas supporter de voir son professeur maintenant qu'il savait les sentiments qui l'habitaient. Surtout en sachant que Ryo n'éprouverait surement jamais rien pour lui... et qu'il continuerait à le railler...
     
    Il se leva, déterminé. Il n'était doué dans aucun des arts, mais lui avait autre chose.
     
    Il se mit devant la classe et prit une grande inspiration...
     
    -Il était une fois, commença-t-il.
    -Tu devrais peut-être commencer en nous précisant ton art non? La littérature je suppose? le coupa son professeur.
    -Mais chuuut-euuuh! Voyez ça comme vous voulez mais laissez moi terminer, ou du moins commencer!
    -Ca va pas te faire beaucoup de point ça, Masuda, si tu n'explique pas ton art...
    -Shizuka ni onegai Nishikido-sensei! implora Takahisa avec une petite moue qui fit déglutir son professeur.
    -Professeur ou Monsieur, pas Sensei! lança Ryo pour reprendre contenance.
    -Hai Hai...
    -Masuda, gronda le professeur.
    -Bon vous me laissez commencer oui?!
     
    Il en avait assez, il savait bien qu'il était en Belgique et pas au Japon, mais il n'y pouvait rien, ses origines revenaient sans cesse, surtout qu'il était troublé par sa découverte. En plus Ryo était Japonais donc il ne pouvait pas oublier sa langue... Natal! Pas celle de son professeur!
     
    Non mais à quoi est-ce qu'il pensait maintenant?
     
    Il rougit comme une pivoine avant de baisser sa tête et essayer de reprendre contenance.
     
    Ryo l'observait d'un ½il inquisiteur. Mais qu'arrivait-il donc à son élève et qu'est ce que qu'il allait lui sortir pour rougir autant?
     
    Masuda inspira un grand coup avant de continuer.
     
    -Dans un grand royaume prospère régnait un roi et une reine ayant huit fils.
     
    Chacun était unique en son genre, chacun possédait un dont... Sauf un, le dernier fils.
     
    Il n'avait pas vu ses frères évoluer dans leur passion tout ce qu'il voyait à présent c'était sept frères plus prétentieux les uns que les autres, fiers de leurs talents et montrant à tout ceux qui s'y essayait qu'ils étaient des incapables comparer à eux. Ils le faisaient surtout ressentir à leur plus jeune frère, Massu.
     
    Le jeune garçon n'avait aucun talent, du moins c'était ce que s'amusait à proclamer ses frères à tout va.
     
    Malgré le bon dire de son précepteur qui essayait de l'encourager à s'essayer à d'autre chose, il se sentait de moins en moins bien dans sa famille.
     
    L'ainé des frères, Dessi, était depuis tout petit intéressé par le dessin, il ne pouvait s'empêcher de dessiner tout ce qu'il voyait, et au fur et à mesure des années il était passé maître en l'art des reproductions, il savait tout dessiner, remettant sur papier ce qu'il voyait.
     
    Tout le monde l'admirait, essayant de  faire comme lui, mais très peu atteignait la perfection comme lui savait si bien le faire. Ce qui ne fit qu'augmenter son orgueil.
     
    Les suivant, des jumeaux, qui avaient juste un an de différence avec le premier née, eurent d'autre don, le premier, ainé de cinq minutes, Pain, peignait comme un dieu, avec des couleurs il parvenait à transmettre une infinité d'émotion. Le suivant Stur, sculptait, il avait commencé en jouant dans la boue, reproduisant un crabe qu'il avait entraperçu. Depuis il donnait forme humaine à certain bloc de pierre.
     
    Ces trois là se disputait souvent, comparant leurs talents pourtant totalement différent. Jamais ils n'arrivaient à se départager, leurs arts se ressemblait et différait en tout point.
     
    Ils étaient beaucoup demandés au village pour qu'il puisse montrer leurs ½uvres. Souvent ils faisaient des concours mas jamais ils n'arrivaient à se départager.
     
    Le suivant, Théci, de deux ans leurs cadet, maniait l'art de la comédie avec superbe, rendant souvent les gens sceptique quant à sa véritable personnalité. Il avait une fois, avec des amis, monté une pièce. Celle-ci avait fait un carton.
     
    Le cinquième, Dan, dansait à la perfection, jouant de son corps de manière absolument sublime, charmant tout ceux qui le regardait.
     
    Le sixième, Muse, pouvait jouer de n'importe quel instrument, maniant les notes avec dextérité, même les plus dures.
     
    L'avant dernier, Pora, maniait avec perfection les mots, créant des poèmes ou des récits envoutant ses auditeurs.
     
    Et Massu ne pouvait qu'admirer, se faisant rabaisser sans arrêt car lui était incapable de créer ou de faire quoi que se soit.
     
    Il voyait chaque jour le regard réprobateur de son père qui lui en voulait de ne savoir rien faire comme ses frères. Ce n'était pas de sa faute.
     
    Depuis tout petit, il ne faisait qu'une seule chose: il allait vers les autres, les aidant du mieux qu'il pouvait, humains comme animaux, il ne faisait pas la différence, il voulait toujours aider son prochain, se sentir utile.
     
    Il ne pouvait que compter sur sa mère et son précepteur. Bien que sa mère ne faisait pas grand-chose, mais elle le rassurait avec ses sourires et ses remarques encourageantes, lui disant qu'il était capable d'aimer, pas comme ses frères qui se jouaient des gens en se croyant supérieur.
     
    Son précepteur lui ne souriait quasiment jamais, il était juste une présence sur laquelle il pouvait compter quand tout allait mal, quand il ne pouvait pas aider quelqu'un tout seul.
     
    Même si son précepteur était à peine plus âgé que lui de 7 ans, il voyait en lui une espèce de sage tout puissant. Car c'était ce qu'était Ryo. Un garçon sage et posé avec une connaissance absolument fascinante.
     
    Un jour, alors que le Roi parlait du rapprochement d'une élection pour choisir son héritier, Massu se risqua à demander à chacun de ses frères de lui montrer leurs arts. Il n'en pouvait plus de n'être capable de rien faire, surtout qu'ainsi, il ne pourrait même pas prétendre à être Roi un jour. Un Roi incapable ne servirait à rien.
     
    Bien sur ses frères se moquèrent de lui mais comme ils étaient du même sang ils consentirent à l'aider. Durant sept semaines ils essayèrent de lui apprendre, un art par semaine.
     
    Mais ce fut catastrophique. En dessin il n'arrivait même pas à faire une caricature de fleur, en peinture il barbouillait les toiles de couleurs, en sculpture il n'arrivait à rien d'autre qu'un tas de terre glaise sans forme, en danse il n'arrivait même pas à aligner deux pas sans tomber, en musique il n'arrivait qu'à sortir des sons affreusement éraillés et aigus, en théâtre il se bloquait dès qu'on le regardais et en écriture il n'y arrivait tout simplement pas, n'ayant aucune inspiration.
     
    Ses sept semaines furent les plus éprouvantes qu'il n'avait jamais vécues, ses frères le rabaissant avec plaisir, lui disant qu'il n'arriverait jamais à rien. Qu'il était inutile, un incapable qui ne saurait jamais rien faire et d'autre insulte qui lui brisait le c½ur.
     
    Mais malgré tout il ne leur en voulut pas. Ils avaient raison après tout et puis, ils étaient ses frères, il ne pouvait pas les détester, c'était sa famille et il les aimait...
     
    Le dernier soir de la dernière semaine il explosa, seul dans sa chambre il éclata en sanglot, ne se retenant plus. Il avait mal.
     
    Jamais il ne serait reconnu comme quelqu'un par son père, jamais il ne sera capable de rien.
     
    Trop prit dans ses pleurs, il ne fit pas attention à sa porte qui s'ouvrit, il se rendit compte d'une autre présence quand celle-ci le serra dans ses bras, essayant de le réconforter.
     
    En sentant le parfum de son précepteur, de son ami, Massu pleura de plus belle, jusqu'à s'endormir.
     
    Le lendemain il était toujours dans les bras de Ryo qui lui caressait tendrement les cheveux. D'une voix douce son ami lui proposa de partir, de prendre du recul, pour savoir ce qu'il voulait vraiment.
     
    Massu n'hésita pas une seconde, il n'était pas prêt à affronter son père et sa décision de le railler de la liste des successeurs, et ne voulait pas voir de tristesse dans les yeux de sa mère.
     
    Son précepteur leur prépara deux sacs, un chacun, avant de l'emmener vers la sortie du château, il ne faisait pas encore jour et aucune sentinelle ne faisait de garde étant donné que le royaume était en paix.
     
    Ils partirent donc, visitant village après village. Sans même savoir qu'il était prince, les gens allèrent naturellement vers Massu, lui proposant de l'héberger, de le nourrir. Chose qu'il acceptait toujours avec joie, se faisant de nouveaux amis qui avaient l'air déçu quand il annonça qu'il devait partir.
     
    Il fit énormément de rencontre, s'attachant à tout ceux qu'il rencontrait.
     
    Plusieurs fois il avait vu son ami sourire, ce qui, chaque fois, faisait rater un battement à son c½ur.
     
    Il ne comprenait pas et ne cherchait pas à savoir, il était bien avec Ryo et voulait juste être à ses côtés pour toujours.
     
    Ils se rapprochèrent doucement, de manière non visible, des regards complices échangés, des frôlements de mains discrètes et surtout les sourires qu'envoyait Ryo à son ami.
     
    Ryo savait se qu'il voulait, mais pensait que le prince n'était pas prêt, peut être même qu'il ne le serait jamais, alors il se résigna à rester à ses côtés ainsi pour toujours.
     
    Quelques jours plus tard une affiche fut placée dans chaque village du royaume, l'élection du successeur allait avoir lieu. Massu savait qu'il devrait rentrer chez lui pour féliciter un de ses frères...
     
    Mais il n'était pas prêt. Pas prêt à affronter ses parents alors qu'il était parti plus d'un an sans laisser de message ni essayant de les contacter pour leur dire qu'il allait bien.
     
    Ce fût Ryo qui l'obligea presque à rentrer.
     
    L'élection se faisait par les villageois, et il avait une petite idée en tête.
     
    Le jour de la présentation des potentiels Roi, Massu fit son apparition, rosissant en voyant tout les regards se poser sur lui alors que les murmures envahissaient le terrain où se passait la présentation.
     
    Il fusilla son ami du regard, c'était lui qui avait insisté pour passer par là. Ryo lui répondit avec un regard en coin et un haussement d'épaule qui n'avait rien d'innocent.
     
    Massu sentit son c½ur partir dans un capharnaüm assourdissant, en ce moment il avait de plus en plus de réaction comme ça vis-à-vis de son ami... Ami? Il s'était rendu compte que ses sentiments étaient plus forts que ça, même s'il n'arrivait pas à mettre un mot dessus.
     
    Les brouhahas furent arrêtés par l'exclamation de la Reine. "Mon fils! Tu es rentré" lâcha-t-elle dans un sanglot avant de courir vers lui et de le serrer dans ses bras, sanglotant de plus belle.
     
    Des émissaires de plusieurs villages s'avancèrent et demandèrent si ce jeune homme était vraiment aussi un des fils royal. Sous l'acquiescement des deux figures royales ils exigèrent qu'il participe aux élections.
     
    Alors qu'il allait refuser court et net, Massu fût bâillonné par Ryo qui accepta à sa place. Le Roi n'eut d'autre choix que d'accepter, après tout il n'avait aucune chance face à ses frères si talentueux.
     
    La Reine, elle, fût plus que ravit de ce changement de programme, voyant une lueur d'espoir dans la vie de son fils adoré.
     
    Malgré son c½ur de mère elle ne pouvait s'empêcher de préférer cet enfant simple qui n'avait pas une once d'orgueil et de fierté en lui.
     
    Les villages furent rapidement mit au courant de l'arriver du huitième fils disparu dans l'élection et quelle ne furent pas leur surprise en découvrant que c'était le voyageur qui leur avait inspiré tant de bonté et de sérénité pendant son passage.
     
    Pendant la semaine de choix, la Reine n'eut d'autre choix que de voir son fils adoré passer tout son temps avec son précepteur, elle n'avait jamais vu Ryo aussi vivant avec quelqu'un et son instinct de mère flairait quelque chose mais elle ne préféra rien dire, laissant les deux jeunes tourtereaux se tourner autour.
     
    Lors du résultat des élections, se fût avec surprise que les sept frères découvrirent que l'héritier élu par le peuple était leur cadet.
     
    Tous, à part les villageois, la Reine et Ryo, étaient abasourdi.
     
    Un des émissaires général s'était avancé et avait expliqué le choix unanime de tout le peuple. Le Prince Massu avait voyagé à travers leurs villages, dispersant amour et joie à tous ceux qui l'entourait, faisant son possible pour aider tout le monde. Ses actions avaient touché les villageois et une fois qu'ils l'avaient reconnu il n'eut plus aucun doute sur qui serait leur prochain suzerain.
     
    Massu était bouché bée, tournant un regard éberlué vers sa mère qui lui lança un magnifique sourire avant de lui lancer: "C'est ton amour, mon ange, qui est ton plus beau talent, tu as touché les gens au plus profond de leur c½ur".
     
    Face à cette déclaration Massu sauta dans les bras de son ami, l'embrassant sans y faire attention sur les lèvres, répétant inlassablement des : "Je ne suis pas un incapable" à tout va sous le regard abasourdit de tout les yeux royaux sauf ceux de la Reine qui sentait le coup arriver.
     
    Ryo attrapa le visage de Massu en coupe, le forçant à le regarder. D'un coup le nouveau Roi se souvint de son geste, il bafouilla en rougissant avant de sentir les lèvres de Ryo sur les siennes.
     
    Quand leurs lèvres se détachèrent, Ryo se pencha à son oreille. " Tu as trouvé ton art, le huitième art, l'art d'aimer et j'ai bien envie d'approfondir cet art si tu vois ce que je veux dire", lui susurrât-il sensuellement avant de l'entrainer vers une chambre.
     
    Et voilà! finit Massu.
     
    Il était fier de son histoire, il l'avait trouvé comme ca, sur un coup de tête. Voulant voir les réactions de chacun il releva la tête et remarqua que tout le monde le regardait avec des yeux écarquillé, mais qu'est ce qui se passait?
     
    Il se repassa son histoire dans sa tête, cherchant une incohérence quand la voix de son professeur le fit rougir.
     
    -Massu et... Ryo? demanda-t-il.
     
    Masuda chercha une échappatoire quand la cloche se mit à sonner.
     
    Sauvé par le gong, pensa-t-il avant de se faire attraper par le bras par son professeur qui ne le quittait pas des yeux.
     
    Tous les élèves étaient déjà occupés à vider la classe, quand tous furent partit Ryo lâcha le bras de son élève avant d'aller partir fermer la porte à clef.
     
    -Anooo, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, commença Masuda.
    -Pare que ton histoire était une bonne idée peut-être? lui demanda Nishikido en s'appuyant sur la porte verrouillée en croisant les bras et haussant un sourcil.
     
    Masuda déglutit, non en effet ce n'était pas une bonne idée, en fait avoir mentionné son professeur en prétendant n'était pas l'idée du siècle, mais trop prit dans son récit il n'avait plus fait attention et s'était lancé d'un coup, sans réfléchir, et il ne savait pas si il devait regretter ou espérer...
     
    En effet son professeur n'avait pas hurlé, ne s'était pas indigné, il les avait juste enfermé...
     
    Gloups, peut-être qu'il aurait préféré se faire crier dessus en fin de compte...
     
    -Alors? demanda Nishikido.
    -Alors quoi? répliqua Takahisa sur la défensive.
    -Bon, comme à ton habitude tu ne sembles pas vouloir faire un effort d'intelligence, je vais t'aider et résumer.
    -Hey!
    -Pourquoi as-tu été transféré en Belgique, à MON cours d'art, alors que tu n'en as visiblement pas grand-chose à faire et comment dois-je prendre ton histoire?
     
    Masuda rougit, les questions n'avaient qu'une seul et unique réponse, il avait eu le coup de foudre, mais là il avait bien trop peur pour déballer ses pensées.
     
    Au manque de réaction de son élève Ryo soupira avant de s'approcher à pas de loup, comme Masuda avait la tête baissé il ne le vit arriver qu'au dernier instant, il eut juste le temps de reculer d'un pas avant de buter contre le bureau professoral. Il se fit capturer par Ryo qui le bloquait en ayant posé ses mains de part et d'autre de ses hanches, sur le bureau.
     
    -Alors Massu, on a perdu sa langue, susurra Nishikido beaucoup trop près selon l'avis de son élève.
     
    Takahisa n'en menait pas large, son professeur était beaucoup trop près, leurs corps se collaient presque et il pouvait sentir le souffle de son vis-à-vis sur son visage.
     
    Il tiqua néanmoins sur le surnom employé.
     
    -Ma... Massu? demandait-il.
    -Tu étais beaucoup plus éloquent pendant que tu racontais ton histoire tu sais? ricana Ryo en se collant tout à fait à Masuda cette fois.
     
    Takahisa rougit encore en se plongeant dans les yeux de son professeur. Il rêvait, ce n'était pas possible autrement, jamais un prof n'aurait réagi de cette manière avec un élève... Surtout si ledit prof s'amusait à le torturer à chaque cours...
     
    -Tu as perdu ta langue? Laisse moi t'aider à la retrouver, ronronna Ryo avant de plonger vers la bouche de son élève.
     
    Le contact des lèvres électrisa totalement Takahisa qui se sentit frissonner contre son professeur, professeur qui sourit avant de passer une langue taquine sur les lèvres du plus jeune.
     
    Sous la surprise Masuda entrouvrit ses lèvres laissant libre accès à Nishikido pour plonger sa langue dans sa cavité buccale.
     
    Il ne comprenait rien du tout, il ne put que fermer les yeux en laissant échapper un léger gémissement avant d'enrouler ses bras autours du cou de Ryo.
     
    Il était perdu dans cette magnifique caresse qu'était la langue de Nishikido contre la sienne, timidement il essaya de participer au baiser.
     
    Ryo, sous la caresse timide, accrocha ses mains aux hanches de son élève pour se rapprocher encore plus de lui. Il ne savait pas ce qui lui prenait mais il s'en fichait, il adorait ça.
     
    Le baiser au début tendre et fait de simple caresse de langue se transforma en quelque chose de plus sensuelle, Nishikdo visita la bouche de Masuda de long en large, voulant tout savoir de cette cavité qu'il ne connaissait pas, les langues se battaient, Takahisa prenant plus d'assurance.
     
    Doucement le professeur commença à frotter ses hanches à celles de son élève qui ne put empêcher un nouveau gémissement de sortir de leurs bouches scellées.
     
    En sentant Takahisa si bien réagir Ryo faillit perdre le contrôle et l'allonger sur son bureau pour le prendre direct. Mais il voulait des réponses. Il se recula donc de son élève et fut plus qu'enchanter de le voir haletant, les yeux toujours fermé et une adorable rougeur parsemant ses joues.
     
    Masuda reprenait peu à peu ses esprits, replongeant dans le regard de son professeur.
     
    -Alors, redemanda Ryo.
    -Quoi? répondit très intelligemment Massu.
     
    Il n'arrivait pas à se reconnecter à la réalité, il ressentait encore les lèvres de son ainé sur les siennes et ça le perturbait, surtout que ce qu'il sentait contre sa cuisse ne laissait rien imaginer sur l'état dans lequel il avait mit son professeur.
     
    Ryo leva un sourcil sceptique, est ce qu'il le faisait exprès ou bien son baiser l'avait vraiment retourné au point de lui faire perdre son dernier neurone?
     
    -Ta venue ici et ton histoire.
    -Ah oui... Euuuh... Joker? demanda Takahisa avec un petit sourire.
     
    Ryo ricana avant de piquer ses lèvres dans un chaste baiser.
     
    -Bien essayer mais tu ne t'en tireras pas comme ça, précisa-t-il face au regard interrogateur de son élève.
     
    Masuda fit la moue.
     
    -Je suis venu ici car j'ai flashé sur vous et j'ai raconté cette histoire sans réfléchir, je cherchais juste un moyen d'avoir un minimum de point, bougonna-t-il.
     
    Ryo parut satisfait par la réponse de Takahisa et replongea vers ses lèvres.
     
    Le baiser devint immédiatement envieux, les mains de Nishikido se baladaient sur les hanches et le dos de son élève avant de passer sous le chandail et de pouvoir caresser la peau directement.
     
    Un gémissement de surprise et de plaisir fut étouffé par leurs lèvres scellées.
     
    Masuda était en feu, il ne voulait qu'une chose que son professeur l'éteigne, ce qui était bien évidemment au gout de Ryo.
     
    Il bougea à nouveau ses hanches contre celles de son cadet, faisant rencontrer durement leurs érections.
     
    Nishikido commença à se débarrasser du chandail du garçon dans ses bras, profitant directement de la vue d'un torse finement musclé.
     
    Takahisa rougit sous son regard appréciateur, entourant son torse de ses bras en les croisant.
     
    -Ne fait pas ca, grogna Ryo. Tu es magnifique, laisse-moi profiter de la vue.
    -Ce n'est pas juste, répliqua Masuda. Je suis le seul à moitié nu...
    -Alors déshabille moi, susurra Nishikido à son oreille avant de la mordiller, provocant un nouveau gémissement à son élève.
     
    Masuda ne se fit pas prier avant d'essayer de déboutonner la chemise de son futur amant.
     
    Une fois la chemise au sol, Massu se dégagea de l'étreinte de Nishikido qui s'était réfugié dans son cou, mordillant et léchant autant d'espace que possible.
     
    Masuda passa une main timide sur le torse de son professeur, caressant avec hésitation chaque parcelle de peau. Ryo sourit face à la gêne de son élève.
     
    Il attrapa sa main, le forçant à le regarder dans les yeux.
     
    -Arrêtons nous, pas ici, souffla doucement Ryo.
    -Qu... Quoi?
    -Je ne veux pas te prendre sur un banc ni sur le sol, précisa-t-il sous le regard interrogateur de son vis-à-vis.
     
    Regard qui se transforma pour devenir très vite gêné.
     
    -Veux-tu venir chez moi?
    -Maintenant? demanda Massu d'une petite voix.
    -Non dans trois mois, oui maintenant Takahisa. Je te veux, maintenant, mais je veux pouvoir prendre mon temps et te donner un plaisir que tu n'oublieras jamais, mais pas dans une salle de classe, acceptes-tu de venir chez moi?
     
    Nishikido était sérieux, il ne voulait pas lui faire mal en le prenant soit sur le sol soit sur une table, il voulait être dans une position ou il pourrait le caresser de partout.
     
    Et aussi comme ça il lui laissait une échappatoire si jamais celui-ci ne voulait pas continuer. Il avait été heureux d'être la cause de sa venue en Belgique mais il ne voulait pas le forcer, peut être que le jeune homme ne voulait pas de ça?
     
    -D'accord... lâcha la voix timide de Massu. Allons chez toi.
     
    Ryo sourit, fou de joie, avant de l'embrasser. Le baiser ne dura pas, Nishikido se dégagea pour tendre le chandail à son future amant avant d'attraper sa propre chemise et de l'enfiler.
     
    Ils attrapèrent vite fait leur affaire avant de se diriger vers l'extérieur du bâtiment pour rejoindre la voiture du plus vieux.
     
    Le chemin se fit dans un silence mais pas pesant, juste impatient. A chaque feu rouge Ryo glissa sa main sur la cuisse de Massu avant de l'embrasser, le relâchant directement quand le feu passait au vert.
     
    Ils arrivèrent très vite chez Ryo et à peine rentrer qu'il se jeta sur son élève, le plaquant contre la porte d'entrer, frottant ses hanches contre les siennes pour lui prouver que son envie n'était toujours pas passé, il fut heureux de sentir la même chose du côté de Massu.
     
    Il attrapa une de ses cuisses pour l'accrocher à sa hanche alors que ses mains passaient sous le fessier du plus jeune, le forçant à s'accrocher à lui de ses deux jambes.
     
    Ainsi Ryo pouvait les amener dans la chambre sans jamais cesser ce baiser qui lui plaisait beaucoup trop pour son propre bien. Jamais personne ne lui avait fait perdre la tête comme ca. Et c'était pareil du coté de Masuda, il était comme de la fondue dans les bras de son ainé, se laissant totalement guider.
     
    Très vite ils atteignirent le lit et leurs vêtements n'étaient plus que des souvenirs alors qu'ils soupiraient au rythme de leur caresse.
     
    Si Massu était hésitant, Ryo lui savait exactement quoi faire pour exciter le jeune homme sous lui.
     
    Les baiser n'en finissaient plus alors qu'il se frottait l'un contre l'autre, s'arrachant des gémissements de plus en plus forts.
     
    Soudain Ryo se détacha, se penchant sur le côté de son lit pour atteindre sa table de nuit.
     
    Masuda le regardait avec un regard brumeux mas néanmoins interrogateur, Nishikido sortit un tube de lubrifiant de son tiroir, victorieux, alors que Massu piquait un fard magistral.
     
    Nishikido embrassa ses deux joues avant de lui susurrer à l'oreille.
     
    -Je ne veux pas te faire mal, je veux que tu ne ressentes que du plaisir.
     
    Takahisa l'attrapa par la nuque pour échanger un nouveau baiser affamé avec Ryo. Il était heureux, un peu anxieux, mais vraiment heureux et surtout confiant. A cet instant il laisserait sa vie entre les mains de son professeur.
     
    Trop prit dans le baiser il sursauta en sentant un doigt froid se frayer un chemin en lui. Ce n'était pas déplaisant, juste étrange, il laissa se doit bouger doucement entre ses parois, continuant d'embrasser son amant.
     
    Ryo essayait d'être le plus délicat possible, c'était bien la première fois qu'il prenait de telle précaution, d'habitude il s'en foutait, mais il sentait que se jeune homme sous lui était important.
     
    Quand le deuxième doigt entra, Takahisa ne pu retenir une plainte de douleur alors que Ryo lui susurrait des mots rassurant à l'oreille, il respira fortement, essayant de se décrisper sous les conseils de son professeur.
     
    Quand d'un coup il se sentit toucher les étoiles, ses yeux s'écarquillant de plaisir alors qu'une plainte s'échappait de ses lèvres.
     
    -C'était quoi ça? demanda Massu essoufflé.
    -Ca? demanda Ryo en retapant contre cette masse de nerfs qui avait fait hurler son amant.
    -OUIIIIIIIIIIIIIIIIi! Ca bordel! gémit Masuda.
    -Les joies du plaisir gay, ta prostate mon c½ur, ricana Ryo avant de retaper contre cette masse de nerf et de plonger dans le cou de Takahisa pour lui laisser une belle marque.
     
    Masuda ne pu s'empêcher de hurler de plus en plus fort en sentant les doigts de Ryo terrasser sa prostate, il ne sentit même pas le troisième doigt rentrer, par contre que Nishikido retire tout ses doigts d'un coup, il le sentit bien, et il ne put s'empêcher de laisser un grognement mécontent sortir de sa bouche.
     
    -Près pour les choses sérieuses? lui demanda Ryo en le regardant droit dans les yeux.
     
    Massu jeta un regard à la virilité tendu de son amant et déglutit, ça avait l'air quand même plus gros que trois doigts ça... Mais il ne se laissait pas démonter, il replongea dans les yeux de son professeur avant de l'attraper par la nuque et de l'embrasser avec fougue, murmurant un petit "Aishiteru' qui voulu tout dire en cet instant.
     
    Ryo écarquilla ses yeux sous la révélation de son élève avant de sourire tendrement et de l'embrasser avec passion, plongeant d'un coup dans ce corps qui lui faisait tant envie.
     
    Masuda laissa échapper un grognement de douleur entre leurs lèvres, se crispant autour de la verge de son amant.
     
    En effet c'était beaucoup plus gros et douloureux que trois doigts ça!
     
    Ryo avait préférer y aller d'un coup sec, pour que la douleur ne dure pas, il caressa tendrement le visage de Massu, lui murmurant de se décrisper, qu'il ne bougerait pas tant qu'il ne sera pas prêt.
     
    Sous les mots d'encouragement de Nishikido, Takahisa se décrispa de plus en plus, jusqu'à faire un mouvement de hanche pour que Ryo se décide enfin à bouger en lui.
     
    Il voulait sentir la hampe de son professeur bouger en lui, ce qui ne tarda pas.
     
    Ryo commença un vas et viens doux, cherchant cette tache de plaisir au fond de son amant, tache qu'il ne tarda pas à trouver, faisant voir des étoiles à Takahisa et fur et à mesure qu'il accélérait.
     
    Ils vinrent dans un râle commun. Ryo se dégagea du corps de Takahisa avant de s'allonger à ses cotés et de le serrer contre lui.
     
    Masuda était légèrement crispé, il avait avoué à son professeur qu'il l'aimait mais il ne lui avait pas répondu. Est-ce que ce ne serait que pour aujourd'hui qu'il aurait droit aux bras de Ryo?
     
    Il osa demander.
     
    -Et maintenant?
    -Maintenant? demanda Ryo en se reculant pour le regarder dans les yeux.
     
    Massu se tortilla, essayant de fixer son regard ailleurs que sur son professeur, rougissant.
     
    -Oui... Tu sais... Toi et moi... Est-ce que...?
     
    Il fut coupé par une paire de lèvres s'abattant sur les siennes avec douceur.
     
    -Je t'ai je te garde! s'exclama Ryo avec un grand sourire d'enfant. Je pense que moi aussi je t'aime.
    -Tu penses? demanda Massu septique.
    -C'est un bon début tu ne crois pas? En tout cas je me vois bien te demander de venir vivre avec moi dès demain!
     
    Massu le regarda les yeux écarquillés avant de sourire de bonheur.
     
    -Par contre ne compte pas sur moi pour mettre une bonne note à ton exposé, je ne sais toujours pas quel art tu présentais bien que je pense que ça soit de la littérature!
     
    Masuda sourit ironiquement avant de se mettre à califourchon sur les cuisses de son amour.
     
    -Ca ne se voyait pas? La? Juste à l'instant? Je présente le 8ème art, l'art d'aimer.
     
    Il termina sa phrase dans un murmure contre les lèvres de son professeur avant de l'embrasser avec passion.
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    D'abord et avant tout!!!!!
     
    Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ma manon d'amour namoi que je nem *-*
    Tu es superwomen quand il s'agit de corriger *-*
    Donc merci, merci,merci ma cheriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie *-*
     
    Donc voila xD
    Alors...

    Oui je sais ça fait un bail mais voila je m'y remet grâce à Shina et ses concours *-*
    Bon j'espère jusque que pour une reprise c'est pas trop mal et que ça va vous plaire x)
    Moi je le trouve sympathique, bon simple mais c'est pas facile c'est comme arrêter le vélo, Ca ne se reprend pas d'un coup XD
    Ne soyez pas trop dure :p
     
    Sinon les contrainte ^^
    Le thème était de choisir un des 7art... Bon j'ai un peu louper mon coup mais c'est pas grave xD
    Ensuite plusieurs consigne:
     
    -Se renseigner sur les termes techniques de l'art choisi, mais tout en restant abordable pour un débutant
    => euuuuh c'est tellement con ce que j'ai écrit que même mon petit frère à comprit (je ne lui ai pas fait lire le lemon :o qu'on soit clair XD)

    -Placer l'histoire et le contexte autour de cet art
    => Etant donner que je me suis louper dans le thème, techniquement je l'ai fait, je me suis placer a font dans mon art XD

    -Personnages : tous acceptés
    => euuuh la c'était vague donc j'ai réussi XD

    -Pairings : à éviter > Akame, RyoPi, Ohmiya, HinaMaru
    => J'ai abandonner mon Akakame chérie T-T Mais je me rattraperais dans l'OS suivant "Test Drive" *-*


    Ensuite les consigne facultative (c'est le truc dans lequel je suis la plus forte mouhahaha XD)


    -Seulement les deux personnages principaux qui sont des Jojos, les autres sont inventés
    => C'est fait!!! Je me suis même cassé la tête pour les noms des frères de Massu XD Qui saurait me dire ou j'ai pêcher ces nom? XD

    -Placer une scène (ou plus) dans un pays d'Europe, sauf la France (sinon c'est trop facile aha)
    => J'ai choisis la Belgique!!! (Je suis Belge mais chuuuuut!! XD)

    -Titre avec une référence à l'art choisi
    => Alors la mon titre est on ne peut plus clair XD

    -Utiliser plus d'un art
    => J'ai tout cité!!! Et expliquer pour qu'un gosse de maternel comprenne :o XD
     
    Valaaaaaaaa
     
    J'attend vos commentaire avec peur (oui oui je suis effrayer XD)
    J'espère que ça vous a plus, à très bientôt ^^
     

    18 commentaires
  • OS: Secret Gardian
    Moi qui ai fait le montage =D J'en suis vraiment très fière *-*
     
    Secret Gardian /!\ lemon
     
    Je ne savais plus où aller, tout était sans dessus dessous, tout le monde courait dans tous les sens alors qu'une  nouvelle explosion retentissait, moi je restais sur place, regardant l'endroit où je vivais disparaître dans une explosion.
     
    Des larmes me montaient aux yeux. Mon chez moi venait de voler en éclat à cause d'une organisation visant à détruire ce que nous protégions...
     
    J'entendais mon nom être crié en écho mais j'étais bien trop sonné pour y réagir, je me réveillais enfin quand une douleur lancinante me força à poser une main sur ma joue.
     
    Je revins enfin à la réalité et regardais mon interlocuteur, qui avait l'air paniqué, avec ébahissement. Je n'arrivais pas à me rendre pleinement compte de cette attaque, personne ne s'y attendait!
     
    Je me sentis ensuite tiré plus loin du carnage mais je n'arrivais pas à quitter mon ancien foyer des yeux, regardant tout ce qui était ma vie, mon passé, disparaitre...
     
    Je fus entraîné dans un coin où je fus acculé à un mur, l'homme se plaça devant moi et posa ses mains sur mes épaules en un geste rassurant...
     
    Enfin, rassurant, autant qu'il pouvait l'être quand on voyait son monde s'écrouler autour de soi. Je n'avais plus nulle part où aller maintenant... C'était le seul endroit où j'avais habité. Je ne connaissais que ça.
     
    - Massu, écoute-moi! Tu dois partir, maintenant! Fuir et te cacher, personne ne doit te retrouver, cache toi, on viendra te chercher quand on pourra te mettre en lieu sûr!
    -Maître Sho...
    -Masuda! C'est un ordre, tu dois garder tout ce que tu as appris ici pour toi, ne le répète à personne. Ne montre pas ton tatouage et surtout soit prudent!
    -Bien maître...
    -Tu vas t'en sortir. Maintenant COURS!
     
    Alors que des larmes dévalaient mes joues, je me mis à courir vers la direction qu'il m'avait indiqué du doigt. Je devais disparaître... Personne ne devait me retrouver, je devais me cacher et me faire une nouvelle vie en attendant que maître Sho vienne me rechercher.
     
    Je ne savais pas depuis combien de temps exactement je courais, mais je le fis jusqu'à ce que mes genoux ne puissent plus me supporter et que je ne m'écroule par terre.
     
    Mes larmes s'étaient taries, je respirais juste cinq minutes avant de me relever et de continuer ma route en marchant, la tête vide de toutes pensées.
     
    Les heures défilaient devant moi mais je continuais d'avancer, surpassant mon corps pour mettre le plus de distance possible entre moi et l'endroit où je vivais.
     
    Deux jours s'était écoulés et je ressentais la fatigue et la faim, mais je ne devais pas m'arrêter, je devais continuer ma route, trouver un endroit où je serais en sécurité, où mon secret pourrait être caché...
     
    Je plaçais ma main en visière devant mes yeux tout en levant ma tête. Le soleil tapait dur aujourd'hui, mais je n'avais pas le choix, je devais continuer...
     
    Une vague pensée s'insinua en moi, et si cette autoroute n'avait pas de fin? Et si je finissais par périr ici?
     
    Je me secouais la tête afin de sortir cette idée. Mauvais choix, un vertige me prit avant que je ne tombe dans le noir de l'inconscience.
     
    Je me réveillais à cause d'une sensation froide et humide sur mon visage, je me redressais, alerte. Je tournais ma tête dans tous les sens essayant de regarder où je me trouvais mais me bloquais sur le visage souriant de mon hôte.
     
    -Et bien, la belle au bois dormant se réveille enfin? me lança-t-il avec un sourire moqueur.
     
    Il avait un verre vide en main d'où gouttait encore de l'eau, dans un geste irréfléchi je levais la main vers mes cheveux alors que je sentais très bien que le liquide y dégoulinait.
     
    J'étais éberlué, j'avais la bouche entre ouverte et le regardais comme un poisson avant de me ressaisir.
     
    Qu'est ce que je faisais ici et qui était cet homme? Je me creusais la tête pour me souvenir quand tout me revint en flash. La destruction, ma fuite, mon évanouissement...
     
    -Tu sais parler? me demanda-il en se penchant vers moi.
     
    Instinctivement je me reculais, je ne connaissais pas cet homme, je ne l'avais jamais vu.
     
    Mais malgré tout il n'avait pas l'air méchant, plutôt prévenant...
     
    -Oui je sais parler...Vous réveillez toujours les gens comme ça? lui demandais-je.
     
    Il éclata d'un rire sincère avant de se calmer et de me sourire malicieusement.
     
    -Non, seulement ceux que je ramasse au bord de la route, ironisa-t-il.
    -En parlant de ca, qu'est ce que je fais ici? Et c'est où ici? demandais-je vivement.
    -Ici c'est ma caravane, je me suis arrêté pour vendre quelque petite chose et je t'ai vu évanoui, je t'ai ramassé et ramené ici, mais pas moyen de te réveiller, j'ai trouvé que ça, me dit-il en me montrant le verre d'eau. Je vais te laisser te changer, je t'ai préparé un sandwich et un verre d'eau sur l'armoire là bas.
     
    Il se leva et ouvrit une armoire, prenant des vêtements avant de les jeter sur le lit où je me trouvais.
     
    -Tiens, tes vêtement sont sales et mouillés, met ça mais avant débarbouille toi à l'évier et mange, si tu me cherches je suis dehors. Tu as besoin de quelque chose d'autre?
     
    Je secouais négativement la tête. Il me sourit avant de sortir.
     
    Je soupirais avant d'esquisser un sourire à mon tour, cet inconnu était vraiment sympathique. En plus j'étais affamé donc ce sandwich tombait vraiment bien!
     
    Je me levais et me débarrassais de mes vêtements que je posais sur le bord du lit avant de me diriger vers l'évier et de me débarbouiller comme il me l'avait dit, une fois fait je m'habillais avec les vêtements qu'il m'avait préparé, ils étaient vraiment très différent des miens, je portais plutôt des habits colorés alors que ceux qu'il m'avait prêté étaient sombre.
     
    Une fois fait, j'attrapais le sandwich et le verre. J'entendais des éclats de voix dehors, je me rapprochais donc de la porte afin d'entendre le contenu de la conversation, j'avais toujours été très curieux.
     
    -Vous êtes sûr que ça vient d'Angleterre? claironna une voix féminine.
    -Absolument, c'est le Big Ben, lui répondit mon hôte d'une voix enjôleuse.
     
    Il ne m'avait pas menti, il vendait vraiment des trucs. Je continuais de manger, écoutant la conversation.
     
    -Roooh, qu'est ce que c'est jolie, pour combien le vendez vous?
    -4934.49 yen.
    -Oh c'est cher!
     
    Oh ça oui dit! Je ne savais pas à quoi ressemblait l'objet en question, enfin je savais ce qu'était le Big Ben mais je ne savais pas la taille ni la matière dans laquelle était fait cette reproduction, mais ça devait surement être cher payé pour un bibelot vendu sur la route.
     
    -C'est le prix madame.
    -Vous êtes sûr?
    -Absolument, vous ne trouverez pas moins cher et avec une aussi bonne qualité ailleurs!
    -Bon... D'accord, tenez.
     
    Je m'étranglais avec mon verre d'eau. Waw, alors elle acceptait de donner autant? Et ben, ca devait être un sacré bon vendeur... Ou entubeur, au choix.
     
    Une fois le verre finit je sortis et vis juste à côté de la caravane une étendue de bibelots de toute sorte étalée sur une grande nappe blanche à pois rouge.
     
    -Merci beaucoup, s'exclama mon hôte avec entrain.
    -Au revoir, lui répondit la femme avec un sourire forcé en regardant son achat.
    -Auf wiedersehn...comme disent les anglais! lança-t-il alors que je m'approchais de lui.
    -C'est de l'allemand ça, marmonnais-je en m'installant à côté de lui sur une espèce de tabouret.
     
    Il se tourna vers moi avec un sourcil haussé. La femme ne s'était pas retournée et était tout de suite montée dans sa voiture pour s'en aller.
     
    -Tu parls l'allemand? me demanda-t-il.
    -Entre autre, grommelais-je en détournant la tête.
     
    En fait, je connaissais plusieurs langues. Le japonais, l'anglais, le coréen, le français, le chinois et l'allemand.
     
    Et même pour quelqu'un qui ne connaissait pas les langues il aurait dû savoir qu'en anglais on disait "goodbye" et non pas "auf wiedershen".
     
    -Et bien, on dirait que j'ai ramassé une tête, ricana-t-il.
     
    Je fis la moue. Je n'aimais pas qu'on me dise ce genre de chose, déjà à l'école de l'organisation on me taquinait car j'étais plus intelligent que la norme...
     
    -Roooh, le prend pas mal, me dit-t-il en m'ébouriffant les cheveux. Je suis Nishikido Ryo et toi? me demanda-t-il ensuite en me tendant la main.
     
    Je la regardais avec hésitation, devais-je lui dire la vérité? Je n'avais pas le temps de réfléchir à un nom que je n'oublierais pas alors j'attrapais sa main et la serra en sortant la première chose qui me passais par la tête, mon surnom.
     
    -Massu.
    -Massu? demanda-t-il. Tout court?
    -Oui.
    -D'accord Massu, alors qu'est ce que tu foutais sur le bord de la route?
     
    Vite un mensonge, même si je n'aimais pas ça, mais il me fallait quelque chose de crédible... Vite, vite, vite!
     
    Je baissais les yeux et répondis d'une petite voix:
     
    -Je faisais du stop pour partir en voyage et je me suis fait dépouiller, je suis resté sans manger ni boire un certain temps, je me suis sûrement évanoui à cause de ça.
    -Et tu comptais aller où?
    -Un voyage sans destination, pour changer d'air.
    -Tu viens d'où?
     
    Mince, il était vraiment insistant, je me penchais pour regarder son étalage et ramassais quelque chose. N'importe quoi pour échapper à ses questions!
     
    -Vitrium Venetia? Venise en verre? Qu'est ce que c'est? demandais-je en lisant l'inscription sur le bocal.
    -C'est rare et très cher, me répondit Ryo sans s'offusquer de ma diversion.
     
    Je tournais l'objet pour voir son prix et hoquetais.
     
    -Mais c'est super cher! C'est de l'escroquerie vos prix!
    -Je suis un marchand honnête, qui pratique des prix honnêtes! s'outra faussement Ryo avec un sourire de connivence en levant ses mains en signe de paix.
    -Mais... Mais... C'est un bête masque en papier dans un bocal en verre, lui répliquais-je.
    -Oui, mais les gens n'ont pas besoin de le savoir.
    -Mais... Et l'honnêteté là dedans? demandais-je abasourdi.
    -C'est mon commerce, non?
    -Mais...
     
    Je n'arrivais rien à trouver à lui répliquer. Je regardais son étalage de bibelots de toute sorte avec interrogation.
     
    Est-ce que des gens payaient vraiment le prix qu'il demandait pour cette camelote? Apparemment oui, vu la femme qui venait de partir. Je soupirais avant de m'asseoir à côté de son étalage, je n'avais rien de mieux à faire et il était mon "sauveur". Je regardais la route qui s'étendait devant nous.
     
    -Ca te va bien je trouve, lança Ryo en s'installant près de moi. C'est complètement différent de tes trucs fluo.
     
    Je souris en tirant sur le T-shirt noir.
     
    -Ca me rend lugubre les vêtements foncés.
    -Tu as un visage trop "happy-con" et des joues trop rondouillette pour avoir l'air lugubre, me dit-il en me pinçant une joue avec un sourire moqueur.
    -Moooh, c'est pas gentil ! boudais-je en croisant mes bras.
     
    Je savais que j'avais un visage rondouillet et "happy-con" comme il disait, j'avais toujours un sourire heureux sur mes lèvres et des joues d'hamster. J'étais tout le contraire de lui apparemment, même s'il avait l'air souriant.
     
    Il avait des cheveux noirs lisses qui contrastaient totalement avec les mien roux et en désordre, il avait un visage plus long et carré que le mien, il avait un nez droit alors que moi je l'avais légèrement épaté, il avait les yeux moins bridé que moi mais de la même couleur. C'était bien notre seul point commun.
     
    -Prend pas la mouche, je plaisantais.
    -Ca reste pas sympa! boudais-je.
    -Ce qui n'est pas sympa c'est de ne pas te présenter correctement à ton sauveur.
     
    Je restais la bouche ouverte pendant cinq bonnes secondes avant qu'il ne me la ferme en posant sa main sous mon menton et en me le relevant.
     
    -Reste pas la bouche ouverte, tu vas gober des mouches, me dit-il dans un sourire taquin.
     
    Je rougis en baissant la tête.
     
    J'étais mal s'il voulait des informations, je devais rester flou sur mon ancienne vie...même si étrangement il m'inspirait confiance... Je me sentais un peu mal vis-à-vis de lui, il m'avait quand même empêché de mourir sur le bord de la route...Mais je ne pouvais pas, je ne devais rien laisser échapper!
     
    -T'inquiète, je suis pas de la police, si tu m'assures que tu n'as commis aucun crime je veux bien te garder, me dit-il avec un grand sourire.
    -Merci, lui répondis-je avec un grand sourire avant de réaliser.
     
    ...
     
    Me garder?
     
    -Je ne suis pas un animal domestique! m'outrais-je.
    -Ah bon? Tu ressembles pourtant à un hamster! me lança-t-il en me pinçant les deux joues de ses mains.
     
    Je voulus poser les miennes sur les siennes pour lui faire lâcher prise en poussant un gémissement de douleur mais il me devança en me lâchant et me frottant les cheveux de la même manière qu'on le ferait avec un chien.
     
    Il se leva et alla vers la porte de sa caravane.
     
    -Je vais me prendre un soda, t'en veux? me demanda-t-il avant de rentrer.
    -Une orangeade si tu as, lui répondis-je doucement à cause de mes joues douloureuses que je frottais avec une grimace.
    -Ca marche chef!
     
    Il m'abandonna devant son foutoir, je soupirais de dépit en ramassant une reproduction de la tour Effel.
     
    Une voiture s'arrêta et un homme rasé court descendit de l'engin avant de s'avancer vers moi.
     
    -Hey! Salut beau gosse, tu vends quoi? me demanda-t-il avec un sourire charmeur.
    -Euuuh... Moi je vends rien, c'est Ryo qui... baragouinais-je avant de me faire couper.
    -Fous-lui la paix Koki, tu vois bien que c'est ma caravane et mes brols, lança Ryo en sortant et en me tendant une cannette de Fanta.
    -Qu'est ce que tu as encore ramassé? Lui aussi tu le vends? ironisa ledit Koki.
     
    Je rougis sous son insinuation. Je n'étais pas un objet! Ni un animal domestique!
     
    -Bien sur que non, je le garde celui là, qu'est ce que tu fous là?
    -Les gars m'ont dit que...
    -Attends! le coupa Ryo. Allons parler plus loin, ordonna-t-il en me jetant un regard.
     
    Son ami ne discuta pas et marcha plus loin avec Ryo.
     
    Je gonflais les joues, je n'aimais pas être mis hors de la confidence, mais je n'avais rien à dire je n'étais pas mieux et puis il ne me connaissait pas, je n'étais qu'un étranger ramassé sur la route.
     
    Ils étaient partit vachement loin, je ne les voyais plus et je m'ennuyais vraiment comme un rat mort...
     
    En plus le soleil tapait, et ça donnait un mal de crâne lancinant.
     
    J'allais rentrer dans la caravane quand une autre voiture s'arrêta. Cette fois ce fut un couple qui s'avança, ils regardèrent l'étalage avec un air intéressé.
     
    -How do you sell this ? (Combien coûte ceci?) me demanda l'homme en me désignant une boule à neige avec un ange en son centre.
    -The price is noted on the back I think, Mister,(le prix est noté à l'arrière je pense, monsieur) lui répondis-je dans un anglais parfait.
    -Ow, okey.
     
    Il retourna l'objet avant d'ouvrir grand ses yeux.
     
    - 2 473,98 yens ? But it is 25 ¤! This is fraud ! ( 2 473,98 yens? Mais ça fait 25 ¤! C'est de l'escroquerie!) s'exclama-t-il.
    -Je sais, marmonnais-je.
    -What? me demanda-t-il.
    -Nothing! répliquais-je rapidement.
    -Honey, take it, it's so pretty, please!(Chéri, prends-le, c'est si jolie, s'il te plait!) s'exclama sa femme.
    -But...
    -Picy! I love you! (Pitié! Je t'aime!)
    -Okey, okey!
     
    Il grogna avant de me tendre les billets, je lui rendis la monnaie avec un regard désolé.
     
    -Goodbye! s'exclama sa femme vers moi avec un signe avant de rentrer dans la voiture.
     
    Je lui rendis son signe avec un petit sourire.
     
    -Mais c'est qu'il gère très bien ton commerce le petit, s'exclama Koki.
     
    Je me retournais vers la voix et je remarquais Ryo appuyé contre la caravane avec un sourire moqueur.
     
    -Apparemment, qui sait, il va peut-être me tuer et m'enterrer pour vendre mes biens à ma place et vivre une vie pénard.
    -Quoi? Mais non! Je ne ferais jamais ça! m'exclamais-je en me levant d'un coup, le regardant, alarmé.
     
    Je n'aurais jamais pensé commettre une telle chose, surtout pas à la personne qui m'avais sauvé la vie.
     
    Koki explosa de rire et je le regardais avec interrogation.
     
    -Mais c'est que tu as trouvé un gars vraiment trop crédule, s'esclaffa Koki.
     
    Il se tenait les côtes tellement il riait, je jetais un coup d'½il à Ryo, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait.
     
    -T'en fais pas va, j'espère que tu n'as pas diminué les prix?
     
    Je secouais négativement de la tête.
     
    Il ne rapprocha avec un sourire avant de m'ébouriffer les cheveux. 
     
    -Bon garçon! lança-t-il.
     
    Koki explosa encore plus fort de rire, me faisant sursauter. Pourquoi riait-il autant? J'attrapais les mains de Ryo pour les repousser, faisant une moue boudeuse.
     
    -Bon, moi je vais vous laisser, j'ai du pain sur la planche, lança Koki. Ryo, dépêche-toi, ils ne vont pas attendre indéfiniment!
    -Tanaka! Bon vent!
    -Ouais, ouais. Bon gamin, à plus.
     
    Il s'en alla avec un dernier signe de main et en lançant un regard aigu à Ryo.
     
    -Bon, je remballe, tu m'aides? me lança Ryo avec un grand sourire.
    -D'accord.
    -Va chercher la caisse dans la caravane, je vais emballer dans du papier journal.
    -Heu... Ok, lui répondis-je un peu perdu.
     
    Je l'abandonnais pour aller chercher une caisse à l'intérieur, je n'eus aucun mal à la localiser étant donné qu'elle était au milieu du chemin, je souris en l'attrapant avant de sortir. Ryo était déjà occupé à emballer ses bibelots dans du papier journal.
     
    -Je peux t'aider? m'enquérais-je.
    -Avec plaisir, tu emballes tous mes trucs délicatement et tu les mets dans la caisse.
     
    Je tiquais au mot "truc", donc même lui se rendait compte que ça ne valait rien? Il me lança une ½illade amusée avant de se reconcentrer sur son emballage.
     
    Je sentis une goute tomber sur moi et levais les yeux, le ciel commençait à ce couvrir. Une belle averse s'annonçait.
     
    -On a bien fait de tout emballer maintenant, m'exclamais-je avec un grand sourire. Han! C'était pour ça que Mr. Koki vous disait de vous dépêcher?
     
    Il ouvrit grand les yeux avant de me sourire doucement.
     
    -Oui, c'était pour ça, allons, rentrons, et arrête de me vouvoyer, d'accord?
    -D'accord, lui répondis-je timidement.
     
    Je n'avais pas l'habitude de tutoyer des inconnus.
     
    On rentra vite à l'intérieur avant que la pluie ne tombe trop fort.
     
    Une fois la caisse rangée je me sentais un peu bête, je ne savais pas quoi faire, où m'installer, quoi dire. Surtout que je ne connaissais rien de lui.
     
    Je le suivais des yeux alors qu'il s'affala dans son lit. Il tapota une place à côté de lui et m'envoya un sourire avenant.
     
    -Je vais pas te manger, viens. On va regarder un DVD puis dormir avant que je ne reprenne la route demain. Je vais rouler jusqu'à Nachikatsuura puis à toi de voir si tu continues ta route pour aller plus loin avec moi ou pas. Tu m'as bien dit que tu voulais changer d'air, non?
    -Euh... Oui.
    -Ben comme ça tu verras du paysage! Allez, grouille tes fesses! s'exclama-t-il.
     
    Je souris avant de m'installer à côté de lui timidement.
     
    Il nous mit un film comique avec un gars encore à l'école qui se retrouvait avec un bébé sur les bras.
     
    Pendant ce film nous échangeâmes plein de commentaires. J'étais vraiment bien là, d'habitude les personnes avec qui je regardais des films me disaient de me taire. Elles n'aimaient pas les commentaires alors que moi je ne pouvais pratiquement pas vivre sans.
     
    En plus, Ryo et moi, avions les mêmes idées, on pensait à la même chose au même moment, ce qui nous avait beaucoup fait rire, plus que le film même!
     
    A la fin Ryo éteignit la TV et déclara qu'il était l'heure de se coucher, il se leva, enleva tout ses vêtements sauf son boxer et s'installa dos à moi, j'en déduisis donc que je dormirais avec lui dans son lit.
     
    Il se tourna vers moi avec un petit sourire désolé.
     
    -Sorry, je n'ai qu'un lit et pas de pyjama, met toi à l'aise, en boxer, comme moi!
    -Euh, oui oui...
     
    Je me levais, enlevais le pantalon et les chaussettes mais gardais le T-shirt afin de cacher le tatouage juste au dessus de ma fesse gauche. Je me réinstallais, essayant de prendre le moins de place possible avant de m'endormir comme une pierre.
     
    Je manquais vraiment de sommeil, en plus avec lui je me sentais en confiance, allez savoir pourquoi, je ressentais une chaleur rassurante qui me permettait de m'appuyer sur quelqu'un... de me laisser aller. Mais je devrais toujours rester sur mes gardes, surtout à Nachikatsuura, je n'avais vu aucune ville, département ou autre, j'avais toujours vécu dans mon bâtiment, je ne savais pas qui était mes ennemis...
     
    Quand je me réveillais le lendemain j'étais seul dans le lit et j'étais bercé par le balancement du véhicule. Je me redressais en frottant mes cheveux, voyant un morceau de bras de Ryo dépassant du rideau qui séparait l'habitation de la cabine roulage. 
     
    Je me levais distraitement et remarquais tout de suite des vêtements préparés à mon attention. Comme la veille je me débarbouillais avant de m'habiller, je rejoignis ensuite mon hôte.
     
    -Hey salut! s'exclama-t-il avec un sourire. Tu dormais trop bien, je ne voulais pas te réveiller, surtout après ce que tu avais vécu.
     
    Je me sentis pâlir tandis que mon c½ur battait plus lentement, il savait?
     
    -Ca va? me demanda-t-il en tournant la tête vers moi avec un regard inquiet.
    -Oui oui, très bien, lui répondis-je dans un sourire alors que je reprenais des couleurs, me souvenant de mon mensonge.
    -On est bientôt à Nachikatsuura, tu y es déjà allé?
    -A part d'où je viens je n'ai jamais été nulle part... dis-je avec une petite voix.
    -Quoi?! s'exclama-t-il en tournant vers moi de grand yeux. Tu plaisantes ?
    -Non, pourquoi?
    -Wow... Bon, ben je te montrerais la ville, en plus y a le "Nachi no hi matsuri", la " fête du feu de Nachi" normalement !
    -Waw! Ca doit être génial! m'enthousiasmais-je.
     
    Je n'avais jamais participé à aucune fête, j'avais toujours été dans mon centre, bien sûr ils nous montraient des vidéos et nous expliquaient les fêtes mais le direct devait être complètement différent.
     
    -Oui vraiment, mais toutes les fêtes sont magnifique, n'est ce pas? me demanda-t-il en se tournant vers moi avec un grand sourire.
     
    Je détournais la tête en rougissant. Je n'avais participé à aucune fête donc je ne savais pas, je ne pouvais pas comparer.
     
    -Nan?! s'exclama-t-il. Tu as quand même vu certaine fêtes? Même dans un bled paumé c'est possible d'en voir une, y en à plein!
     
    Je tournais la tête vers lui et fus vrillé par deux prunelles écarquillées.
     
    -Re... regarde la route s'il te plait...bafouillais-je.
     
    Il éclata de rire en reportant son regard vers la route. Il se calma mais garda un sourire moqueur au coin des lèvres.
     
    -Alors tu n'as participé à aucune fête?
    -Je n'ai jamais eu l'occasion...
    -Tu viens de quelle ville? C'est impossible qu'il n'y ait pas de fête!
    -Je n'ai jamais quitté l'endroit où je suis né! C'est pour ça que je n'ai jamais rien vu! m'emportais-je avant de me mordre la lèvre.
     
    Mince, je venais de faire une belle bourde et je ne savais pas du tout comment me rattraper.
     
    -Tu t'es cassé de ton orphelinat?
     
    J'avalais ma salive de travers et fus pris d'une horrible quinte de toux.
     
    Je sentis la voiture ralentir avant de s'arrêter alors que Ryo me caressait le dos en une caresse apaisante.
     
    -Désolé, je ne vais plus t'ennuyer avec ça, je suis juste assez curieux, s'excusa-t-il.
     
    Au bout de quelques minutes, alors qu'il m'avait rapporté de l'eau, je réussi à me calmer, même si je n'aimais pas trop mentir sa version tenait la route...
     
    Je lui souris doucement.
     
    -Pas grave.
     
    Il redémarra la caravane et le reste du trajet se fit dans le silence, pas pesant, du tout même, j'observais le paysage défiler devant mes yeux émerveillés. On passait devant plein de chose, les autoroutes n'étaient pas juste bordées d'arbres comme je pensais mais aussi d'habitation et d'animaux. Je sentais parfois le regard de Ryo sur moi mais j'étais trop absorbé par ce que je voyais.
     
    Le soleil se couchait en plus, ce qui m'offrait une ½uvre d'art magnifique.
     
    -On y est bientôt, me signala Ryo.
     
    Je hochais juste la tête, mon nez et mes mains collés à la vitre.
     
    Il n'avait pas menti, il s'engagea dans une rue que de nouvelles maisons garnissaient. On arriva vite au centre-ville. Il faisait noir mais les lumières de la ville rendaient comme en plein jour sauf que ça rendait plus mystique.
     
    Ryo sortit de la voiture et je m'empressais de le suivre pour ne pas me perdre, il m'attrapa par la main.
     
    -Pour que tu ne t'éloignes pas, si je te perds ici je vais avoir du mal à te retrouver et je n'ai pas de photo pour des affiches, ricana-t-il.
     
    Je gonflais les joues à cette nouvelle comparaison avec un animal de compagnie.
     
    -Moooh te fâche pas, je rigole, rigola-t-il en me pinçant la joue.
     
    Je dégageais ma main de la sienne.
     
    -Je resterais près de toi, affirmais-je.
    -Ok.
     
    Je ne savais pas pourquoi mais ce contact m'avais rendu mal à l'aise, je voulais faire disparaître cette sensation bizarre au ventre.
     
    Je m'avançais avec lui et oubliais bien vite toutes mes inquiétudes en voyant ce qui m'entourait.
     
    Plein de gens étaient rassemblés en groupe autour de stand vendant tout et n'importe quoi. De la nourriture, des porte-bonheurs, des stands de jeux aussi. Ryo se dirigea vers un stand de bric à brac et je comptais le suivre avant d'entendre un son de musique vraiment entraînant.
     
    Je me dirigeais sans faire attention où j'allais, vers ce son qui m'appelais, je tournais à une ruelle qui débouchait vers une énorme place ou encore plus de monde se trouvait.
     
    Il y avait sur cette place plusieurs personnes faisant des animations. Des femmes en Geisha dansaient avec grâce, des jongleurs jonglaient avec habilité, des peintres peignaient avec soin...
     
    Sans m'en rendre compte, mes pas me menèrent vers une foule qui formait un cercle, je jouais des coudes pour m'avancer et voir ce que cette foule me cachait Une fois passé devant tout le monde je restais bouché bée, regardant quelque chose que je trouvais à la fois magnifique et  angoissant.
     
    Je n'avais vu ça dans aucune des vidéos qu'ils nous avaient fait visionner au centre. Des hommes, torse nu, faisaient tourner des cordes en feu autour d'eux,  les gens applaudissaient et moi je restais les yeux grands ouverts devant ce magnifique spectacle.
     
    Je voulais montrer ça à Ryo!
     
    Je me dégageais tant bien que mal de cette foule en jouant à nouveau des coudes et repris le chemin inverse pour retrouver Ryo.
     
    Je le retrouvais très vite, ou plutôt ce fut le contraire, c'est lui qui me trouva, m'attrapant un peu trop fort par le coude pour me tourner vers lui.
     
    -Où étais-tu? Je m'inquiétais! s'exclama-t-il.
     
    Je le regardais avec de grands yeux. Il s'inquiétait pour moi? Pourquoi? On ne se connaissait pas depuis si longtemps pourtant...mais je me secouais, lui offrant un grand sourire avant de me rappeler la scène que j'avais vu.
     
    -Ryo! Y a un gars qui fait tourner des ficelles de feu autour de lui!
    -Un saltimbanque ? Ici ? s'interrogea mon compagnon de route. Ca m'étonne, il n'y avait pas tant d'animation l'année dernière...
    -C'est magnifique, allons voir! m'enthousiasmais-je
     
    Il me regarda avant de soupirer et de prendre la direction que j'avais prise plutôt.
     
    On arriva bien vite devant l'homme qui faisait mumuse avec le feu. Encore une fois je fus plongé dans le spectacle, complètement subjugué par les motifs qu'il formait avec sa ficelle de feu.
     
    A un moment je remarquais que les flammes se rapprochaient vraiment près de lui.
     
    -Mais il va se faire mal! m'exclamais-je horrifié.
    -Mais pas du tout, ne t'inquiète pas, il est entraîné pour ça! me chuchota Ryo.
     
    J'angoissais quand même, et s'il se faisait mal? S'il se brûlait? Je me rongeais les ongles, essayant de penser à autre chose que ce feu se rapprochant de plus en plus de l'artiste. Ryo m'attrapa la main en un geste rassurant, me la caressant doucement.
     
    Je ressentis la même sensation que tout à l'heure déferler dans mon ventre sauf que cette fois je me sentis rougir en plus et remercia grandement les hommes qui faisaient mumuse avec le feu car comme ça mes rougeurs passèrent inaperçu.
     
    C'était bizarre d'ailleurs, je n'avais jamais ressenti quelque chose de semblable avant.
     
    Au bout d'un moment Ryo m'attira à l'extérieur du cercle, je le regardais avec interrogation.
     
    -On va en regarder d'autre, non? me demanda-t-il.
     
    J'acquiesçais avec un énorme sourire.
     
    Quand j'essayais de récupérer ma main il la serra plus fort, la gardant prisonnière.
     
    Je soufflais avant de le suivre bien sagement, il ne voulait pas me perdre.
     
    Nous passâmes devant beaucoup d'artistes avant de s'arrêter devant un funambule, une nouvelle fois je fus subjugué par la prestation. Un homme pas plus gros que moi marchant sur un fil à 5 mètres du sol était vraiment impressionnant. Enfin, pour moi, Ryo avait plutôt l'air de regarder quelque chose de banal.
     
    Nous continuâmes notre ballade, ma main toujours prisonnière de la sienne, mais je ne m'en rendais même plus compte.
     
    Nous arrivâmes ensuite devant un panorama. Un sorte de balcon avec en contre plongée un magnifique paysage.
     
    -Je vais chercher de quoi manger, ne bouge pas! m'ordonna Ryo.
    -D'accord chef! m'exclamais-je avec un grand sourire et un signe de soldat.
     
    Ryo pouffa, m'ébouriffant les cheveux, puis fit demi-tour pour aller nous chercher quelque chose à grignoter.
     
    Je m'adossais au balcon, regardant ce magnifique paysage qui s'offrait à moi, on pouvait voir la ville, toutes les lumières étaient allumées ce qui donnait au panorama une beauté artificielle vraiment magnifique.
     
    Je grimpais sur la balustrade, qui était assez large pour que l'on puisse s'asseoir confortablement dessus, et continuais de faire vagabonder mes yeux sur les splendeurs qui s'offraient à moi.
     
    J'étais complètement absorbé dans ce paysage que je n'arrivais plus à penser à rien, le monde autour de moi n'existait plus, je n'avais jamais voyagé, tout ce que j'avais vu se résumait à des cassettes vidéo d'un peu de tout, jamais de voyage...
     
    J'étais tellement obnubilé que je n'entendis pas Ryo revenir.
     
    -DESCEND ! Ou c'est moi qui te fais descendre ! s'écria-t-il avec colère.
     
    Je sursautais à son cri, me retournant vivement vers lui.
     
    -Massu, descend, m'ordonna-t-il plus doucement mais d'une voix menaçante.
    -Mais je ne fais rien de mal, je...
    -Et si tu tombes ? me coupa-t-il. Qu'est ce qui va se passer? Qu'est ce que je pourrais faire de toi?!
     
    Il avait vraiment l'air en colère et je ne comprenais pas, mais je ne voulais pas le contrarier plus. Je me tournais et glissais jusqu'au sol, faisant la moue.
     
    Il soupira de soulagement avant de s'appuyer  contre la balustrade et de me tendre des takoyaki.
     
    -Han! J'adore ça! m'exclamais-je. Merci!
    -Pas de quoi, me répondit-il avec un grand sourire.
     
    Nous mangeâmes en silence, regardant juste le paysage. A minuit moins cinq le carillon d'un clocher sonna, enveloppant la ville d'un son doux, pour annoncer la venu du nouveau jour.
     
    -Entends-tu toi aussi le doux glas qui résonne dans les villages ? me demanda d'une voix sourde mon compagnon de route.
    -Oui, c'est magnifique...
    -N'est ce pas, mais attends voir ce qu'il va se passer dans 5 minutes.
     
    Je le regardais avec interrogation mais lui fixait le ciel avec un sourire mystérieux. J'attendis, et quand la cloche sonna encore une fois, un son étrange s'éleva jusqu'au ciel avant qu'une explosion ne fasse briller des milliers de lumière dans le ciel.
     
    Heureusement que je savais ce que c'était car le bruit était le même que quand notre centre avait été réduit en cendre.
     
    Un feu d'artifice.
     
    C'était magnifique, mieux encore, grandiose. Un mélange spectaculaire de couleur et de forme.
     
    Je n'arrivais plus à décoller mes yeux de cette merveille, même si je sentais les pupilles de Ryo vrillées sur moi. Voir en vidéo et en vrai était tout à fait différent...
     
    Le feu dura une bonne quinzaine de minutes. Jusqu'à la fin, je ne détachais pas mes yeux de ce spectacle.
     
    A la fin je me sentis entrainé, Ryo ayant à nouveau prit ma main, vers un bâtiment que je ne connaissais pas. Je tournais vers lui un regard interrogatif.
     
    -J'ai pris un hôtel, j'avais envie d'une vraie douche, par contre je ne suis pas fortuné, tu partageras de nouveau mon lit.
    -D'accord! m'exclamais-je avec un petit sourire.
     
    Même si j'avais super bien dormi dans la caravane une bonne douche et un vrai lit me feraient le plus grand bien!
     
    Il remplit les papiers pour prendre la chambre et juste devant la porte je me rendis compte de quelque chose.
     
    -Mais, on n'a pas pris de change!
     
    Il ouvrit la porte avant de me regarder.
     
    -Pas faux... Je vais demander à l'accueil de nous apporter des nouveaux vêtements.
    -Ils font ça? demandais-je ébahi.
    -Ils le feront, va prendre ta douche en premier, tu mettras un peignoir en attendant.
    -D'a... d'accord.
     
    Je ne savais pas que dans un hôtel ils offraient des vêtements... Je me dirigeais bien sagement vers la salle de bain et pris bien soin de fermer la porte. Je ne pouvais pas me permettre qu'il voie mon tatouage.
     
    Même si en le voyant il n'y verrait qu'une forme celtique, je ne pouvais le montrer à personne.
     
    Je me déshabillais et entrais dans la douche. Je n'entendais rien dans la pièce à côté mais ne m'en inquiétais pas plus, étrangement je lui faisais confiance.
     
    Je soupirais de contentement en sentant l'eau fouetter mes muscles endoloris de par leur chaleur. C'était vraiment agréable!
     
    Je ne savais pas exactement combien de temps je restais sous l'eau mais quand je revins vers la pièce principale Ryo me regardait avec un sourire railleur.
     
    -J'espère qu'il me reste de l'eau chaude, ironisa-t-il.
     
    Je rougis alors qu'il s'enfermait à son tour dans la salle de bain.
     
    Je cherchais après des vêtements mais ne trouva rien, je m'installais donc sur le grand lit, m'essuyant les cheveux en l'attendant.
     
    Je supposais qu'il avait duré moins longtemps que moi mais comme je n'avais pas vraiment la notion de temps je ne saurais en être certain.
     
    -Il n'y a pas de vêtements ? demandais-je quand il fut revenu, une serviette autour du cou et autour des hanches.
     
    Trois bruits sourds résonnèrent contre la lourde porte avant qu'elle ne laisse apparaître trois gars avec deux portes manteaux roulant où étaient suspendus des vêtements et une boîte avec des sous vêtements.
     
    Je rougis en regardant cette dernière. Il y avait un model avec écrit sur le devant : I'm very big.
     
    -Offrez-lui les meilleurs sous-vêtements... susurra Ryo avec un regard sournois en captant mon regard.
     
    Je le fusillais des yeux, me levant et prenant un simple boxer noir, un T-shirt vert flash et un bas de training rouge avant de repartir dans la salle de bain et de m'habiller.
     
    Quand je revins, les hommes étaient partit, Ryo habillé et au lit. Il tapota la place à côté de lui que je m'empressais de rejoindre. J'étais mort de fatigue.
     
    -J'ai passé une excellente journée, je ne me suis jamais senti aussi vivant que depuis que tu m'as trouvé... murmurais-je avant de plonger dans un sommeil profond.
     
    Le lendemain je me réveillais seul, je m'asseyais et m'étirais. J'avais vraiment bien dormi, je me sentais revigoré.
     
    Je me levais pour aller à la salle de bain mais Ryo entra avec un plateau dégageant un fumet délicieux.
     
    -Petit dej' à domicile, s'exclama-t-il avec un grand sourire.
     
    Je me rassis sur le lit alors qu'il avançait avec le plateau. Il releva la cloche découvrant une pile de croissants.
     
    Il passa ensuite la journée à me faire visiter la ville, me montrant des choses bêtes mais qui m'émerveillais à chaque fois. J'avais l'impression qu'il me connaissait parfaitement, tellement tout ce qu'il me montrait me plaisait. La ville était magnifique ! Pleine de monuments célèbres ou justes beau à voir.
     
    A un moment nous arrivâmes dans une rue bordée de magasin. Il  m'emmena dans un magasin de vêtements et m'ordonna de prendre trois ensembles car je n'allais pas lui piquer tout ses fringues. Je choisis un training complet orange avec un T-shirt rouge ainsi que deux tenues "normales" du point de vue de Ryo. Jeans sombre et T-shirts pas trop extravagants.
     
    On passa deux jours dans cette ville, visitant, se promenant, rigolant. Je le trouvais de plus en plus génial, il avait vraiment un caractère agréable tout en étant ironique, un étrange mélange mais qui me faisait toujours être de bonne humeur.
     
    Je commençais à plus m'ouvrir à lui, parlant de moi tout en cachant mon fardeau, ne lui racontant que ce que j'avais vu, ce que j'aimais faire, manger, regarder,...
     
    Nous reprîmes ensuite la route parlant à nouveau de tout et de rien, je ne savais pas encore où on allait cette fois. On roula juste deux jours. J'étais très curieux mais je lui faisais confiance.
     
    -Cette fois on va à Tokyo, déclara mon chauffeur en me regardant du coin de l'½il.
    -Tokyo? m'exclamais-je en me tournant vers lui avec des yeux brillants.
    -Oui monsieur!
    -Yeeeah‼‼
     
    J'avais toujours rêvé de voir Tokyo mais je n'avais jamais été autorisé à sortir du centre. Car j'étais un danger à l'extérieur, si le groupe contre nous m'attrapait il pourrait me torturer pour que je révèle le code pour déchiffrer mon tatouage. 
     
    En fait, sans la clef que je connaissais par c½ur il était impossible de le déchiffrer. En fait les symbole compliqué incrusté à ma chaire n'était rien d'autre qu'un plan.
     
    Au bout d'une heure nous arrivâmes à la grande ville qu'était Tokyo. C'était vraiment magnifique et vivant. Il n'y avait pas un endroit où il n'y avait pas quelqu'un alors que la nuit était déjà bien avancée.
     
    On aurait dit que ces gens vivaient la nuit.
     
    -On va tout de suite aller à l'hôtel, je suis HS, ok? me demanda Ryo avec un sourire tendre.
    -D'accord, lui répondis-je avec un grand sourire. On fera quoi demain? On reste combien de temps?
     
    Son regard se voila légèrement de tristesse mais se fut si fugace que je ne pus en être sûr. C'était étrange ça, Ryo avait toujours l'air joyeux et de bonne humeur, cette éclat de tristesse m'avait serré le c½ur.
     
    Avec toute cette route que nous avions fait ensemble je me sentais proche de lui, je l'appréciais vraiment, et je supposais que c'était réciproque, parfois il me regardait avec beaucoup  d'affection et parfois il avait des gestes tendres, comme me caresser les cheveux, me prendre la main, pour pas que je ne me perde qu'il disait, ou me caresser la joue.
     
    -Ca va? lui demandais-je, légèrement inquiet.
    -Mais bien sûr que ça va! s'exclama-t-il avec joie en m'ébouriffant les cheveux.
     
    Je me rassurais et le suivais jusqu'à l'hôtel. Comme les fois précédentes on ne pris qu'un seul lit, ça ne me dérangeais pas de dormir avec lui, il n'était ni bruyant et n'avait pas la bougeotte, même quand il se levait avant moi il ne me réveillait pas.
     
    Une fois dans la chambre je m'enfermais dans la salle de bain, cette fois j'avais prévu un sac avec un pyjama, pas question qu'il me refasse le coup des sous-vêtements donnés par le service room.
     
    Une fois habillé se fut au tour de Ryo, je dormais presque déjà quand il se glissa sous les draps, me caressant doucement la joue avant de me tourner le dos.
     
    Je m'endormis instantanément.
     
    Le jour suivant fut vraiment fatigant, visiter Tokyo n'était pas une chose aisée. Tous les lieux que je voulais voir étaient vraiment loin les uns des autres.
     
    Mais avec beaucoup de patience et une bonne carte de la ville on était arrivé à tout voir. Le soir nous rentrâmes claqués. Après une bonne douche nous nous affalèrent dans le lit, plongeant au pays des rêves.
     
    Comme à chaque fois je me réveillais seul. Je n'avais jamais compris, ni dans la caravane, ni dans aucun hôtel, jamais je ne m'étais réveillé en même temps que lui.
     
    Ce jour là nous ne fîmes que nous promener, passant devant une avenue commerçante remplie de magasins de fringues et de restos.
     
    En passant devant un marchant de glace je ne pu empêcher mon regard de couler vers la carte des saveurs. Apparemment Ryo l'avais tout de suite remarqué vu qu'il attrapa ma main et m'attira à l'intérieur.
     
    Ce geste était devenu tellement régulier que je ne le remarquais presque plus, juste une infinie chaleur contre la paume de ma main remontant par mon bras pour descendre vers mon estomac. Je ne savais pas comment ça se faisait mais ce n'était pas grave, je ne voulais pas me casser la tête alors que je passais un aussi bon moment!
     
    - La suprême chocolat, demandais-je une fois installé. Tu crois qu'il n'y a que du chocolat dedans?
     
    Il me regardait, les yeux grands ouverts avant que ses yeux ne se plissent, annonçant l'arrivée d'une taquinerie.
     
    -Pourquoi il y aurait du chocolat là dedans?
    -Ben euuh... Suprême "chocolat"? hésitais-je.
    -Qu'est ce qu'il est marqué sur la carte??
     
    Je baissais les yeux sur la carte et rougis en lisant la notice descriptive de la glace: "variété savoureuse de chocolat".
     
    -Chocolat... murmurais-je embarrassé.
    -Il semblerait effectivement que ce soit à priori évident, Il n'y a que du chocolat dedans!
    -Mais...
    -Pas de mais! J'ai tord?
    -Non... Tu as raison...
    -Parfait! Alors tu prends quoi?
    -Une dame blanche.
     
    Il sourit avant d'appeler une serveuse qui prit nos commandes tandis que je griffonnais sur la nappe qui était prévu à cet effet.
     
    -Dis, Massu...hésita Ryo.
     
    Je levais la tête vers lui, c'était rare qu'il ait une voix presque embarrassée en s'adressant à moi.
     
    -Oui?
    -Est-ce que tu avais une copine là où tu étais?
     
    Je rougis comme une pivoine en détournant la tête.
     
    Mais c'était quoi ça comme question?!
     
    -Non, marmonnais-je. Pourquoi? demandais-je ensuite en plongeant mes yeux dans les siens.
     
    Sa curiosité m'intriguais, pas qu'il n'eut jamais été curieux vis-à-vis de moi mais jamais dans ce domaine là.
     
    -Parce que ça pourrait expliquer pourquoi tu ne regardes aucune femme, ni dans la rue, ni même ici la serveuse, mais là je comprends, elle est vraiment...
    -C'est une femme. Et elle est sûrement très belle ! le coupais-je.
     
    Je n'aimais pas que l'on critique une femme, surtout si celle-ci n'entendait pas et donc ne pouvait pas répliquer.
     
    -J'allais dire banale. Tu ne l'as même pas regardé que tu la déclares belle?
    -Toutes les femmes sont belles.
    -Mouais... répliqua-t-il avec une moue.
     
    Notre glace fut ensuite servie et c'est avec envie que nous nous mîmes à la manger.
     
    Ensuite nous continuâmes notre tour en ville, il y avait beaucoup d'endroits magnifiques à explorer. Mais au fur et à mesure que la nuit tombait Ryo devenait de plus en plus silencieux et froid.
     
    -Un problème? lui demandais-je timidement en lui prenant la main.
    -Rien du tout, répliqua-t-il sèchement en dégageant sa main.
     
    Il y avait quelque chose qui n'allait pas, mais alors pas du tout! Je continuais de le suivre jusqu'à ce qu'on rejoigne des ruelles de plus en plus serrées et sombres.
     
    Je ne me sentais vraiment pas rassuré, je ne savais pas ce qu'il se passait, Ryo avait vraiment l'air bizarre et moi j'avais froid. Pas à cause du temps...Non, à cause de la froideur de mon ami. Ca me blessait beaucoup. J'aurais presque voulu pleurer. J'aurais pu faire demi-tour pour lui faire comprendre que je n'aimais vraiment pas son comportement mais je ne pouvais pas le laisser tout seul dans cet état...
     
    Nous débouchâmes sur une grande place et je vis de loin un homme appuyé contre le mur lointain qui nous faisait face.
     
    -Ryo...murmurais-je craintivement.
     
    Mais il n'écouta pas, s'avançant vers cet homme, mon c½ur battait très fort de peur mais s'apaisa en reconnaissant son ami que j'avais vu le premier jour où il m'avait ramassé.
     
    -Et bien, tu en as mis du temps pour apporter ta livraison, ironisa Koki.
     
    Je restais bloqué sur place, essayant de comprendre le sens de ses paroles. La livraison? C'était quoi ça?
     
    -Tu n'as rien à faire ici. Va-t-en ! grogna Ryo.
    -Le boss m'a demandé de te remettre ça.
     
    Il s'avança et donna quelque chose à Ryo que je ne vis pas, je m'étais arrêté, tétanisé par je ne savais quelle force.
     
    -C'est bon, casse toi maintenant, siffla Ryo.
    -Dis moi que tu as bien profité de lui ou que tu vas le faire avant de terminer ton boulot, lâcha Koki avec un drôle de regard.
    -Casse-toi Tanaka ou tu seras le premier que je buterais ce soir!
     
    Koki leva les mains et s'en alla avec un ricanement.
     
    Je ne me sentais vraiment pas bien, et le regard que Ryo me lança me glaça sur place. Un regard froid mais avec tellement de tristesse.
     
    Je sentis mon c½ur se serrer.
     
    -Qu'est ce qui se passe? couinais-je.
     
    Ryo eut un rire sans joie avant de me fixer droit dans les yeux.
     
    -Ce qui se passe, Masuda Takahisa, c'est que je sais qui tu es, je veux connaître le code qui me permettra de déchiffrer ton tatouage.
     
    Je posais instinctivement ma main sur l'endroit tatoué et le regardais avec de grands yeux écarquillés.
     
    Il savait? Mais comment? Pourquoi? Tout ça... son amitié...c'était faux? Mon c½ur se serra comme jamais il ne l'avait fait avant, j'avais l'impression qu'on tirait dessus, l'élargissant avant de le mettre en boule, de le jeter par terre et de le piétiner.
     
    -Ca sert à rien de me le cacher, j'ai pris une photo quand je t'ai ramassé.
    -Pourquoi? croassais-je.
     
    J'avais l'impression d'avoir la gorge déchirée, parler me faisait mal, j'avais du mal à respirer.
     
    -Pourquoi? Mais parce que je suis dans le camp adverse! Je devais juste te faire parler, mais ça marchait pas à ma façon, donc je dois utiliser la manière forte! Mais je te laisse une chance. Donne-moi ce code.
    -Non, répondis-je simplement en sentant un liquide chaud glisser de mes yeux.
     
    Il pointa un flingue vers moi avec un air de profonde souffrance.
     
    -Massu! Donne-moi ce putain de code bordel! s'exclama-t-il en s'énervant.
     
    Des larmes ruisselaient sur mes joues, je ne pouvais pas... Non... Si jamais je le lui donnais... Trop de vie en dépendait. Et j'avais fait un serment, protéger ce secret au péril de ma vie.
     
    -Désolé...
    -Butte-le Nishikido! s'exclama la voix de son ami qui venait de revenir, se mettant juste à côté de moi. Je suis sûr que les moines seront tellement sur que ce gosse est en sécurité qu'ils nous laisseront le temps de décoder le tatouage avant de changer l'emplacement.
     
    Ryo ne m'avait pas quitté des yeux. Je lui offris un maigre sourire en étendant mes bras alors que je sentais Koki s'éloigner de moi.
     
    -Vas-y Ryo, tire, car tu ne l'obtiendras jamais de moi.
     
    Je vis son regard changer mais je ne compris pas tout, je fermais les yeux, près à recevoir une balle entre les deux yeux. Le secret mourrait avec moi, de toute manière mon camp découvrira vite ma mort. Et sans moi ils mettraient des semaines à déchiffrer mon tatouage, laissant le temps à mon centre de se rendre compte de mon décès et donc nous laissant largement le temps de remettre à l'abri ce qui devait rester caché.
     
    Le coup retentit... Mais la douleur ne vint jamais... Etais-je déjà mort?
     
    Je sentis une main s'enrouler autour de mon poignet et me tirer, j'ouvris automatiquement les yeux.
     
    Incrédule, je regardais Ryo nous tirer vers une ruelle, nous éloignant de la place, il avait un regard déterminer et alerte. Je le suivis docilement, n'essayant pas de l'arrêter. Je ne savais pas vers où on courrait mais ça ne pouvais certainement pas être pire que cet endroit où Ryo avait failli m'abattre...
     
    Mais pourquoi ne l'avait-il pas fait?
     
    Il tourna au coin d'une rue, nous faisant nous retrouver devant une usine désaffectée, avant de s'affaler par terre, dos à un mur du bâtiment et en relevant ses genoux pour pouvoir poser ses bras croisés et sa tête dessus.
     
    Il était essoufflé, moi aussi, mais j'étais tellement abasourdi que je ne savais pas quoi faire ni quoi penser.
     
    -Pourquoi? demandais-je finalement.
     
    Il releva la tête et me regardait avant d'éclater de rire.
     
    -Pourquoi? ricana-t-il. Mais parce que je tiens à toi, je ne pouvais pas te buter et laisser Koki ramener ton corps vers les gars!
    -Mais tu vas avoir des soucis maintenant...
     
    Alors que j'avais failli mourir de sa main je m'inquiétais pour lui, je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose. Il était vraiment important pour moi, même si tout n'avait été qu'illusion je m'étais vraiment attaché...
     
    Il se redressa pour se rapprocher de moi et me regarda droit dans les yeux. On était séparé par seulement quelques centimètres et je sentais à nouveau mon c½ur tambouriner en une danse effrénée dans ma poitrine.
     
    -J'ai changé de camp, déclara-t-il seulement en posant ses mains sur mes épaules.
    -Pourqu...
     
    Je ne pus pas terminer ma question qu'il posa ses lèvres sur les miennes.
     
    Je sentis mon corps être parcouru d'un incroyable choc électrique, c'était quelque chose que je n'avais jamais ressenti auparavant. Enfin si, quand il me tenait la main, mais ça n'avait jamais été aussi fort.
     
    Je m'étais accroché aux manches de son T-shirt de peur de tomber tellement ce que je ressentais était fort. 
     
    Je sentais sa langue passer sur mes lèvres que j'ouvris en un geste instinctif. Son muscle pénétra ma cavité buccale et commença à chercher sa jumelle pour danser avec. Je perdais pied, comme si je n'avais plus d'oxygène au cerveau, heureusement les mains de Ryo s'étaient soudées dans mon dos, me soutenant alors que nos lèvres et nos langues dansaient ensemble.
     
    Ryo se sépara ensuite de ma bouche, me regardant tendrement alors que je le regardais avec interrogation, tout mes sens étaient en alerte, je ne savais plus ce que je ressentais, tout était en ébullition en moi.
     
    Je ne comprenais pas, pourquoi m'avait-il embrassé? Pour m'embrouiller à nouveau? Et pourquoi je ne l'avais pas repoussé?
     
    J'entendais des bruits de pas mais je n'arrivais pas à lâcher Ryo des yeux. Par contre lui avait l'air inquiet, il avait descendu ses mains vers mes avant-bras, me rapprochant de lui comme pour me protéger, et regardait partout autour de lui.
     
    -Masuda!
     
    Je repris enfin contact avec la réalité et regardais autour de moi. Une dizaine de personnes nous entouraient, pointant des pistolets sur nous.
     
    Je cherchais la personne qui m'avait appelé, ayant reconnu le timbre de mon maître.
     
    D'ailleurs la personne à qui appartenait la voix s'avança.
     
    -Maître Sho! m'exclamais-je.
    -Tu le connais? me demanda Ryo d'une voix d'où l'on pouvait percevoir de la peur.
    -Oui, c'est l'homme qui m'a élevé, lui répondis-je en lui souriant doucement.
     
    Je me sentais plus calme tout d'un coup.
     
    -Massu, éloigne-toi de lui, c'est un agent de nos ennemis.
    -Il m'a sauvé, répliquais-je.
    -C'est un terroriste Masuda.
     
    Ryo resserra sa prise sur moi, m'enlaçant par la taille, je le regardais avec interrogation, il faisait quoi là? Je me sentais un peu mal à l'aise, je ne comprenais pas, mais je ne voulais pas me séparer de lui, sinon c'était sur qu'ils allaient lui tirer dessus.
     
    Je me tournais, collant mon dos à son torse et écartais les bras pour faire un mur entre lui et mon maître.
     
    Pour la première fois je tenais tête à cet homme qui m'avait toujours inspiré du respect, mais je ne savais pas pourquoi, je sentais que Ryo était vraiment important pour moi.
     
    -Masuda, à quoi tu joues? siffla Sho.
    -Je ne veux pas que vous lui fassiez du mal, il m'a sauvé et...
    -Tu ne t'es pas dis que c'était calculé pour que, justement, tu lui fasses confiance et lui donne le code?
    -Je ne ferais... commença Ryo.
    -Je ne t'ai rien demandé toi! le coupa sèchement mon maître. Masuda, laisse-nous le capturer.
    -Non! m'exclamais-je. Je ne vous laisserais pas me le prendre, je tiens à lui et je suis sûr que ce n'était pas calculé, s'il vous plait maître, faites-moi confiance!
    -Tu es fou Masuda! Mais d'accord mais tu te chargeras de sa surveillance, clair? soupira à contre c½ur Sho.
    -Merci maître! m'exclamais-je avec un grand sourire.
    -Je n'ai pas confiance en lui mais en toi oui, tu ne pourras pas rentrer tout de suite tant que je ne pourrais pas reconnaître son innocence. Vous coucherez à l'hôtel, suivez moi maintenant.
     
    Je me tournais vers Ryo, lui offrant un grand sourire avant de le tirer par la main pour qu'il nous suive.
     
    Nous arrivâmes vite à l'hôtel, mon chef me lança un regard inquiet avant de nous laisser entrer dans une chambre.
     
    Ryo avait l'air mal à l'aise, pas à sa place, je posais une main sur son épaule alors qu'il me tournait le dos et il sursauta en se tournant vers moi.
     
    -Ne t'en fait pas, personne ne te fera de mal, lui dis-je doucement.
     
    Il souffla avant de s'affaler assis dans le lit, enfouissant son visage dans ses mains.
     
    Je me sentais mal à sa place, il était en territoire ennemi... Mais je n'étais pas son ennemi! Il m'avait épargné, laissé en vie... et embrassé. Je rougis à ce souvenir. Pourquoi avait-il fait ça?
     
    Je me secouais la tête ce n'étais pas le meilleur moment pour y penser.
     
    -Merci, dis-je dans un murmure.
     
    Il releva vivement la tête me regardant avec interrogation.
     
    -De m'avoir épargné, précisais-je en détournant la tête.
    Je l'entendis se lever et tournais vivement la tête vers lui, il arborait un sourire en coin et se rapprochais de plus en plus de moi. Je me reculais jusqu'à ce que mon dos rencontre le mur. Lui continua à s'avancer, posant ses main de part et d'autre de ma tête, j'essayais de me reculer le plus possible mais avec le mur qui faisait barrage ce n'était pas facile...
     
    -Je me doutais que tu ne dirais pas merci pour le baiser, ironisa-t-il.
     
    Je rougis encore plus, mais je ne pouvais détacher mes yeux des siens, il avait l'air à la fois sûr de lui mais hésitant... et surtout tout à fait tendre, me donnant le courage de lui poser la question.
     
    -Pourquoi?
    -Je te l'ai dit.
    -Le fait que tu tiens à moi n'explique pas que tu m'embrasses, je tiens aussi à toi et pourtant...
    -Toi tu ne veux pas m'embrasser, me coupa-t-il avec déception.
    -Mais pas du tout! m'exclamais-je avant de me mordre la lèvre.
     
    Mais qu'est ce que je racontais là? Il me regardait avec interrogation.
     
    -Tu veux m'embrasser? demanda-t-il avec une voix vraiment très douce.
    -Je... je n'en sais rien, c'est étrange. Tu es mon ami mais je ne peux plus imaginer mon futur sans toi, tu m'as complètement chamboulé! Quand tu as pointé ce flingue vers moi j'ai sentis mon c½ur se briser, j'ai jamais ressenti ça, je ne comprends pas!
     
    J'ouvris de grands yeux à ce que je venais de sortir, c'était tout à fait ça, mais c'était super embarrassant qu'il le sache...
     
    Il sourit tendrement, se rapprochant un peu plus de moi.
     
    -Je t'aime Takahisa, chuchota-t-il tout contre mes lèvres avant de les capturer en un doux baiser.
     
    Je me laissais totalement aller, un feu ardent venais de s'allumer suite à sa déclaration, je n'avais pas du tout envie de le rejeter, je voulais le sentir plus près.
     
    J'envoyais valser ma logique et entoura son cou de mes bras, le laissant approfondir le baiser. Il glissa ses mains jusqu'à mes hanches, les entourant, me rapprochant encore plus près de lui.
     
    Je soupirais dans l'étreinte, je me sentais de plus en plus mou, mais une mollesse agréable.
     
    Je me sentis tiré puis allongé sur le lit. Je me laissais totalement faire, je me sentais vraiment bien, comme complet. Une multitude de frissons me traversait de part en part alors qu'il commençait doucement à me caresser les côtes.
     
    Il plongea son visage dans mon cou, m'embrassant doucement avant d'y ajouter la langue, me faisant soupirer fortement.
     
    Une douce chaleur s'installait dans mon bas ventre, chose que je n'avais jamais connu.
     
    Ryo se redressa et me regarda droit dans les yeux.
     
    -Si tu ne veux pas que j'aille plus loin dis le moi maintenant, après je ne pourrais plus m'arrêter...
     
    Je rougis et détournais la tête. D'un côté je voulais qu'il continue mais d'un autre j'avais peur, je ne savais pas ce qui allait suivre, je n'avais jamais ressenti un tel désir. Et je lui faisais confiance.
     
    Avec beaucoup de gène je replongeais mes yeux dans les siens.
     
    -Vas-y, mais soit doux... je n'ai jamais...
     
    Je ne continuais pas ma phrase détournant les yeux. Il me caressa doucement la joue, me faisant frissonner. C'était fou comment mon corps réagissait.
     
    Il m'enleva mon T-shirt et commença à embrasser doucement mon torse, s'arrêtant sur un de mes tétons, le suçant doucement. Je plongeais mes mains dans ses cheveux en gémissant son nom. Je sentais mon sexe se gonfler doucement dans mon boxer, d'ailleurs il dû le sentir car il ondula doucement du bassin.
     
    -Mmmmh! gémis-je.
     
    Je le sentis sourire sur ma peau, ondulant plus fortement du bassin.
     
    Il enleva à son tour son T-shirt et je ne pus détacher mes yeux de son torse. Je l'avais déjà vu mais pas dans le même contexte.
     
    Il était vraiment magnifique!
     
    Il replongea vers mes lèvres, me pénétrant directement de sa langue en me caressant tendrement et légèrement le torse, me créant une multitude frisson.
     
    Je commençais à participer au baiser, faisant rouler timidement ma langue contre la sienne, le faisant grogner de contentement. Je souris, un petit peu fier de moi, fier de lui avoir fait un peu d'effet. Quoi que vu l'épaisseur que je sentais contre ma cuisse je ne devais pas lui faire qu'un peu d'effet.
     
    Il replongea dans mon cou et j'osais caresser son dos, je sentis des frissons se dessiner sous mes doigts alors que Ryo soupirait dans ma gorge. Il redescendit vers mon torse, capturant mon autre téton avant de descendre vers mon nombril, plongeant sa langue dedans.
     
    J'eus un soubresaut et un gémissement aigu m'échappa.
     
    -Ca va? me demanda doucement Ryo.
     
    J'acquiesçais vivement, incapable de sortir un son autre qu'un gémissement.
     
    Il sourit et recommença ses attentions dans mon nombril, je sentis ensuite ses mains défaire mon jeans et me l'enlever, me laissant juste en boxer.
     
    Je le regardais avec appréhension.
     
    -Ne t'inquiète pas, me dit-il en captant mon regard. Tu vas aimer.
     
    Je déglutis avant qu'il ne m'embrasse à travers mon boxer, me faisant fortement frissonner et pousser un fort gémissement.
     
    Mon sexe était totalement dressé, serré dans mon boxer devenu trop étroit, surtout avec ses lèvres si près.
     
    Ryo ne mit pas longtemps avant de m'enlever mon caleçon, enlevant aussi son boxer et pantalon, me faisant soupirer de contentement alors que mon sexe se dressait, ne souffrant plus de compression.
     
    Je fermais les yeux en voyant son membre fièrement tendu et plongeais à nouveau mes mains dans ses cheveux, les serrant légèrement quand il posa ses lèvres sur mon gland. Je bloquais un gémissement dans ma gorge, sentant qu'il allait être vraiment puissant.
     
    Il commença à faire glisser sa langue le long de ma verge, je me mordis la lèvre pour éviter de gémir trop fort.
     
    C'était fantastique, je voyais des étoiles alors que sa langue jouait avec mon membre.
     
    Il me prit alors totalement en bouche et je sentis quelque chose me pénétrer par derrière, me faisant gémir à la fois de bonheur grâce à cette cavité chaude et de douleur sous l'inconfort.
     
    Mais cette gêne disparue rapidement alors qu'il faisait aller et venir sa bouche sur mon membre, je ne pouvais plus m'empêcher de gémir de bonheur, ensuite je sentis son doigt aller et venir en moi, me détendant totalement.
     
    J'étais tellement pris dans le plaisir de sa fellation que je ne sentis quasiment pas son deuxième doigts entrer en moi, élargissant mes chairs grâce à des mouvements de ciseaux.
     
    Le troisième doigt me crispa légèrement mais je me détendis vite grâce à sa bouche.
     
    Il arrêta ses attentions sur mon membre et revint m'embrasser, sortant ses doigts de mon antre. Je répondis directement au baiser, ressentant un manque inattendu au niveau de mon entrée.
     
    Il remonta jusqu'à mon oreille, léchant sensuellement son contour avant de me murmurer:
     
    -Je peux y aller?
    -Viens, le suppliais-je, m'étonnant moi-même.
     
    Il ne se fit pas attendre, remontant mes jambes avec ses bras avant de me pénétrer d'un geste fluide. Je me crispais et gémis sous la douleur, il était plus gros que trois doigts.
     
    Il attendit patiemment en m'embrassant sur tout le visage, déviant vers mon cou, remontant vers mon lobe d'oreille qu'il suça délicieusement.
     
    Je me détendais de plus en plus et je me sentais brûler. J'en voulais plus.
     
     Je ne savais pas comment, mais il le comprit et commença un lent mouvement de vas et viens en moi, me faisant soupirer d'inconfort et de soulagement.
     
    Au fur et à mesure, ses gestes devenaient de plus en plus lestes, profonds, touchant quelque chose en moi qui me fis crier de bien être, je le sentis sourire de contentement avant qu'il ne refasse le même mouvement.
     
    Il commença un déhanché envoutant, me faisant totalement perdre raison, je le sentais haleter dans mon cou. C'était vraiment extraordinaire, tous mes sens étaient en éveil, je tremblais de plaisir.
     
    J'agrippais ses épaules afin de ne pas perdre totalement pied, gémissant à chacun de ses mouvements en moi.
     
    Je me sentais partir.
     
    -Haaaan! Ryo! m'écriais-je en crispant mes main sur ses épaules, les griffant légèrement.
     
    Il  m'embrassa en accélérant ses mouvements.
     
    Un voile blanc aveugla mes yeux alors que ma voix s'élevait et que l'orgasme m'engloutissait. Je le sentis venir en moi avant de se retirer et de s'allonger à côté de moi, me caressant le torse, j'étais pantelant, me remettant de ce premier orgasme qui avait vraiment été spectaculaire.
     
    Au bout de plusieurs minutes, je me tournais vers mon amant qui me souriait béatement.
     
    -Je t'aime, susurra-t-il avant de capturer mes lèvres tendrement.
    -Moi aussi... lui répondis-je d'une petite voix en rougissant.
     
    Pour m'être laissé faire avec autant d'envie et avec la confiance que je lui donnais, je ne pouvais que l'aimer.
     
    Son sourire s'agrandit et il me serra fort dans ses bras avant de me relâcher légèrement mais en me gardant contre lui.
     
    -Allez, dodo, ordonna-t-il quand je ne pu réprimer un baillement
     
    Je ne me le fis pas dire deux fois et je plongeais dans un sommeil profond, me collant à Ryo qui m'enlaçait tendrement.
     
    Pour la première fois je ne me réveillais pas seul et je souris de bonheur. Il était déjà réveillé, sa joue appuyée contre sa main, m'observant.
     
    Je me redressais et je l'embrassais spontanément tellement j'étais content de me réveiller en même temps que lui, il me regarda avec un sourire heureux mais avec un regard interrogatif.
     
    -C'est la première fois que je me réveille en même temps que toi, avouais-je.
     
    Il rigola avant de m'embrasser, me regardant tendrement.
     
    -Je ne pouvais pas rester dans le même lit que toi le matin, tu n'imagines même pas comment tu es désirable.
     
    Je piquais un fard monumental alors qu'il recapturait mes lèvres, se mettant sur moi pour m'embrasser plus profondément. Je plongeais mes mains dans ses cheveux, les caressant tendrement.
     
    Je me sentais bien, complet!
     
    Deux coups à la porte nous séparèrent instantanément alors que mon maître entrait dans la pièce.
     
    Il nous regarda d'un ½il sévère avant de lancer quelque chose à Ryo.
     
    Un sourire s'épanoui sur mon visage en reconnaissant le collier qui désignait Ryo comme l'un des nôtres, un innocent.
     
    Ryo me regarda avec interrogation avant de se tourner vers mon maître.
     
    -Oh, très impressionnant ! Mais...ça rime à quoi ? C'est un joli bijou mais je ne vois pas...
    -C'est la preuve de ton innocence, le coupa Sho. Quiconque porte ce médaillon n'est plus une menace pour notre ordre... Bon je vais vous laisser... à vos activités...
     
    Il me lança un drôle de coup d'½il avant de s'en aller.
     
    Je sautais dans les bras de mon amoureux.
     
    -Je suis tellement heureux! Je t'aime!
     
    Je l'embrassais avec une fougue nouvellement née pour lui alors qu'il me retournait mon baiser.
     
    ---------------------------------------------------------
    Voilaaaaa, C'est le OS concours que j'ai fait pour shinamaryllis
     
    CONTRAINTES OBLIGATOIRES
    *Personnage imposé au choix : Nishikido Ryo, Sakurai Sho, Tanaka Koki, Murakami Shingo
    *Personnages interdits : Yamashita Tomohisa, Ohno Satoshi, Kamenashi Kazuya, Shibutani Subaru
    *Trois phrases à caser parmi les suivantes :
    -"Il semblerait effectivement que ce soit à priori évident"
    -"Vitrum Venetiae"
    -"Auf Wiedersehn... comme disent les anglais !"
    -"Un saltimbanque ? Ici ?"
    -"Oh, très impressionnant ! Mais... ça rime à quoi ?"
    -"C'est une femme. Et elle est sûrement très belle !"
    -"Je suis un marchand honnête, qui pratique des prix honnêtes !"
    -"Offrez-lui les meilleurs sous-vêtements..."
    -"Entends-tu toi aussi le doux glas qui résonne dans les villages ?"
    -"DESCENDS. Ou c'est moi qui te fais descendre !"
    -"Tu n'as rien à faire ici. Vas t'en !"
    *Contexte à respecter : l'un des personnages cache un secret, un fardeau qu'il protègera de sa vie si quelqu'un essaie de le découvrir.


    CONTRAINTES FACULTATIVES
    *Le pairing est l'un des suivants : RyoMass, SakurAiba, KokiTesshi, HinaMaru (Maruyama)
    *Le texte est écrit en POV
    *Toutes les phrases sont casées.
    *Présence d'un lemon


    Et donc vala =D
     
    j'ai bien aimé l'écrire même si je bugais beaucoup o_o
    A chaque ligne je me disais: bon sang Oo qu'est ce que je vais bien pouvoir écrire Oo
    XD
    Voilaaa, j'ai hâte d'avoir votre avis ^^
    Kissouuuuuux <3

    18 commentaires
  • Chapitre 37 (Fin)
    Montage de moiiiii =D

    Chapitre 37 (Fin)
     
    -Nous sommes tous réunis ici mes biens chers... MAIS AIEUH! s'exclama Jin alors qu'il recevait un coup sur la tête.
    -C'est bientôt fini tes conneries oui? grogna Ryo.
    -C'était pas une raison pour le frapper tu sais mon c½ur? lui lança gentiment Pi.
    -Oui mais si on l'arrête pas il continue dans ses délires chelou!
    -Kazuuuuuuuu, y'a Ryo-chan qui est méchant avec moi! Pleurnicha Akanishi.
    -Ca va aller mon amour, le rassura son amant.
    -Bisou magique?
     
    Kamenashi leva les yeux au ciel avant de céder au caprice de son amant, embrassant l'arrière de son crâne sous l'½il hilare de Tegoshi.
     
    Il était près de 20h et tout le monde étaient réunis à table pour diner. On peut dire que l'ambiance était au beau fixe. Avec en option des petits c½urs partout.
     
    Ca faisais deux jour que tout allait bien... Enfin... Presque.
     
    Ca faisait deux jours que Koyama avait remis à Jin sa bague et ce dernier se torturait toujours l'esprit pour pouvoir l'offrir à l'élu de son c½ur.
     
    Pas facile, surtout quand on était aussi peu doué en romantisme que lui... Surtout que l'ambiance était à l'amour, il voyait des regards tendres envoyés de partout et de tous les côtés, bon c'était mignon et tout et tout mais lui ne savait pas être aussi mièvre que ça, il préférait les baisers passionnés, limite roulage de pelle que des petits baisers amoureux tout chastes.
     
    Même si il faisait des efforts, essayant de multiplier les instants communs en quelque chose de plus câlin que sexuelle. Abstinence depuis deux jours quoi, sa main droite ne lui pardonnera pas, il ne pouvait s'empêcher de fantasmer sur son cher et tendre et donc il en ressortait toujours... émoustillé.
     
    Quelle idée aussi d'être aussi bien foutu!
     
    Il jeta un regard vers l'élu de son c½ur qui rigolait avec Tegoshi et soupira, attirant l'attention de son cousin.
     
    -Ca va Jin?
    -Ouais ouais... grommela ledit Jin.
    -Viens on va faire un tour.
    -Quoi mais...!
     
    Il n'eut pas le temps de discuter qu'il se trouva embarqué de force en dehors de la pièce sous les regards surpris de tous les tourtereaux.
     
    Tomo l'emmena vers le jardin zen et ils s'y installèrent.
     
    -Alors?
     
    Akanishi rougit instantanément, surprenant son cousin qui ne l'avais jamais vu gêné de rien.
     
    -Comment dire? bafouilla Jin.
    -Avec des mots?
    -Haha! Très drôle, ironisa-t-il.
    -Mais sérieux Jin, je ne t'ai jamais vu dans cet état, qu'est ce qui t'arrive.
    -Je voudrais offrir LA bague à Kame...
    -Hein? Mais c'est cool! Où est le problème?
    -Le problème? En vous voyant tous gazouiller comme des oiseaux heureux et amoureux au printemps j'en perds ma confiance en moi, je ne suis pas aussi... bisounours que vous et j'ai peur que Kame... veuille du bisounours... Pas que je sache pas le faire hein, ça fait deux jours que je ne lui fait que des baisers chastes et des câlins, rien de plus, mais...
     
    Tomohisa le regarda avec tendresse, son cousin devait vraiment tenir à son cher et tendre sinon il ne se casserait pas autant la tête. Mais il ne savait pas trop comment il pouvait l'aider...
     
    Jin était perdu dans ses pensées, ressassant encore une fois toutes les idées qu'il avait eut pour lui offrir la bague... Mais bon, y'en avait pas beaucoup de très très glorieuse et la plupart se transformais en scénario de film X.
     
    Il soupira.
     
    Dans la salle à manger les conversations avaient repris leur entrain, sauf Kamenashi qui participait un peu moins.
     
    Il ne comprenait pas ce qui se passait en ce moment, son amant ne le touchait plus depuis deux jours! Enfin si mais différemment, fini les roulages de pelle au coin d'un couloir et leur nuit passionné, ça faisait deux jours que Jin ne lui offrait que de chaste baisers et de simple câlins.
     
    Lui qui avait été habitué à plus et mieux de son amant se sentait frustré.
     
    Il voulait sentir l'homme qu'il aimait contre lui et plus particulièrement en lui...
     
    Mais il ne savait pas la cause de cette distance soudaine, il avait beau retourner les événements des trois dernier jours dans sa tête il ne voyait vraiment pas ce qu'il avait put faire pour éloigner son amant...
     
    Mais ça ne pouvait plus durer! Ce soir il mettrait les points sur les "i", il avait intérêt à avoir ses règles pour le rejeter!
     
    Enfin façon de parler, mais du moins une bonne raison!
     
    Il rejoignit sa chambre mais fut frustré de ne pas y voir son amant. C'est en grognant qu'il décida d'aller prendre un bain dans les sources chaudes pour se détendre avant l'explosion.
     
    Il attrapa en vitesse un essuie et d'autres choses nécessaires et se dirigea vers les bains.
     
    Il se stoppa net en voyant une silhouette au combien reconnaissable pour lui jouer avec une boîte carré. Il reconnu aussi la silhouette de son cousin à ses côtés.
     
    -Et tu as pensé à juste la lui donner ? demanda la voix de Pi.
    -Quoi comme ça? Ben si mais y'a pas de romantisme...
    -Jin... Tu n'es pas quelqu'un de romantique mais de spontané, pourquoi tu...
    -Je l'aime vraiment, le coupa Jin. Je pense qu'il est l'homme de ma vie, un seul de ses sourires me rend joyeux pour la journée, je ne veux pas le lui donner comme ça.
     
    Tomo soupira et Kame décida d'intervenir. Bakanishi avait intérêt à parler de lui s'il ne voulait pas finir castrer maintenant tout de suite.
     
    -Ne, Tomo, tu peux nous laissez un moment? demanda Kazuya d'une voix doucereuse.
     
    Il vit avec une certaine satisfaction les deux hommes sursauter et se retourner.
     
    -Euuuh... Je ... Oui, oui, bien sûr.
     
    Il s'empressa de quitter le bain et ensuite la pièce, laissant Jin et Kazuya seuls dans la salle d'eau.
     
    -J'espère que tu parlais de moi Bakanishi, sinon on va avoir quelque soucis tous les deux, déclara Kame en tapant du pied et croisant les bras.
     
    Jin déglutit, tant pis pour le romantisme, là il risquait son couple.
     
    -Oui c'est de toi, tu veux pas venir dans l'eau qu'on parle un peu?
     
    Kame se tendit sous la question, ce genre de phrase n'annonçais jamais rien de bon... Il acquiesça et laissa tomber l'essuie qui recouvrait sa taille pour rejoindre l'homme qu'il aimait.
     
    Akanishi lui prit la main et le serra contre lui, respirant son odeur.
     
    Bon sang qu'est ce qu'il avait envie de lui! Mais il devait se contrôler, il voulait lui offrir des bisounours... sauf qu'il ne savait pas que Kame avait d'autre plan.
     
    -Dis, Jin, tu ne me désires plus?
     
    Akanishi fit un bon en arrière et regarda son amant incrédule.
     
    -Qu... quoi?
    -Tu ne me désires plus? Ca va faire deux jours que je n'ai plus droit à un vrai baiser alors que j'en avait au moins une vingtaine par jour et pas de sexe depuis deux jours alors qu'on en avait au minimum pour une fois par jours, donc je te le redemande, est ce que tu ne me désires plus?
     
    Jin était abasourdit, il n'avait quand même pas réussi à mettre cette idée dans la tête de son amant quand même?
     
    -Bien sûr que je te désire toujours autant! s'exclama-t-il.
    -On dirait pas pourtant!
    -Oui mais non! Je voulais... t'offrir du romantisme...
     
    Kazuya le regarda avec incrédulité. Du romantisme? Comment ça?
     
    Jin lu ses questions dans son regard et tenta d'expliquer.
     
    -Tu vois, tout le monde ils ont l'air tout heureux tout content en mode bisounours, je me suis dit que toi aussi tu avais besoin de ça, en plus je veux t'offrir un truc mais je ne sais jamais quand c'est le bon moment et je n'ai absolument aucune idée romantique pour te l'offrir!
     
    Kazuya n'aurait pas eu peur de se noyer il en serait tombé sur le cul. C'était quoi cette histoire?
     
    Un sourire idiot fleurit sur son visage alors qu'il se rapprochait de son amant, qui allait passer à la casserole ce soir.
     
    Il passa ses bras autour de son cou et se colla contre lui.
     
    Jin ne put que l'observer faire, enlaçant ses bras à sa taille.
     
    -Que voulais-tu m'offrir? ronronna Kazuya.
     
    Jin désigna d'un coup de tête la petite boîte qu'il avait déposé sur le rebord sans quitter l'homme de sa vie des yeux.
     
    Kazuya posa un léger baiser sur ses lèvres avant de s'emparer de la petite boîte et de l'ouvrir.
     
    Ses yeux s'écarquillèrent et il sortit la bague de l'écrin pour l'observer. Jin le lui enleva des doigts pour la lui passer à l'annulaire avec un sourire tendre.
     
    -Je t'aime Kazuya Kamenashi, veux tu rester à mes côtés pour toujours?
     
    Le c½ur de Kame battait la chamade et un sourire heureux illumina son visage.
     
    -Je t'aime aussi Jin Akanishi et ce serait un véritable plaisir de rester à tes côtés pour toujours.
     
    Jin n'y tint plus, au diable les bisounours, il captura la nuque de son amant et rapprocha leur visage pour l'embrasser comme un perdu, envahissant directement sa bouche pour pouvoir faire danser leur langue ensemble.
     
    Kazuya répondit avec un plaisir non feint au baiser. Au bout d'un moment ils en ressortirent pantelant et excité, Kame colla son front contre celui de son amant.
     
    -Refais-moi le coup des bisounours et je te castre, ça m'a trop manqué.
    -T'imagine pas comment à moi aussi! renchérit Jin. Promis je le ferais plus.
    -Alors fait moi l'amour Jin!
    -Avec plaisir!
     
    Jin enlaça sa taille et le porta jusqu'à leur chambre pour se prouver leur amour.
     
    Dans la chambre de Tomo et Ryo régnait une ambiance douce encline au baiser et au câlin mais cette tranquillité fut  détruite par des cris de jouissance venant de la chambre du cousin du premier.
     
    -Je crois qu'il y'a plus de soucis là, ironisa Ryo.
    -Apparemment, soupira Tomohisa tombant dans les limbes du sommeil.
    -Dors amour, je t'aime.
    -Moi aussi...
     
    Ryo sourit en lui caressant les cheveux alors qu'il sombrait lui aussi dans le sommeil.
     
    Dans la chambre de Masuda par contre les garçons étaient déjà au pays des rêves, étroitement enlacer l'un contre l'autre avec des sourires doux sur les visages.
     
    Pareil pour Koyama et Shige.


    FIN.
    ----------------------------------
    Et voila mon dernier chapitre =D
    J'espère qu'il vous aura plut^^
    Moi je n'avais pas du tout d'idée pour le terminer o_o
    XD

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  • Mon étoile
    Mon étoile
     
    -Je peux dormir chez toi cette nuit?
    -Heuuu... Attends, je demande à ma mère.
    -Fais à ton aise.
    -MAMAN! LUCIE PEUT VENIR DORMIR CETTE NUIT?
     
    J'entendis la voix indistincte de sa mère lui répondre à travers le combiné du téléphone portable.
     
    -Oui, tu peux! Tu arrives quand?
    -Maintenant.
     
    Je raccrochai et appuyai sur la sonnette de la porte me faisant face.
     
    J'avais rabattu ma capuche et mes cheveux cachaient mon visage. Quand elle ouvrit la porte je la regardai à peine.
     
    -Et ben, t'as fais vite! plaisanta-t-elle. Ca va?
    -Ca va, je peux prendre une douche?
    -Heuu... bien sur... Tu sais où ça se trouve, je t'apporte des essuies.
     
    Je la remerciai dans un signe de tête avant de me diriger vers l'étage où se trouvait la salle de bain.
     
    Je pris soin de bien fermer la porte avant de me défaire de mon sweet large à capuche. Mon regard vide s'accrocha à son reflet et je pus admirer les marques de coup zébrant la peau de mon visage à travers mes cheveux châtain clair.
     
    Je détournai immédiatement mon visage. Pas maintenant, je ferai face après. Je me mis dos à la surface réfléchissante et continuai de me débarrasser de mes vêtements, enlevant ma légère blouse quand mon amie rentra dans la pièce.
     
    -Je t'ai apporté... Bon sang! s'exclama-t-elle.
     
    Je me retournai lentement vers elle et elle s'avança en tendant la main pour me toucher, j'eus un mouvement de recul et esquissai un léger sourire.
     
    -Ne me touche pas s'il te plaît Co.
    -Je... commença-t-elle avant de baisser le bras. Tien les serviettes.
     
    Je pris les morceaux de tissus qu'elle me tendait et elle s'en alla.
     
    Je savais que je lui avais dis de ne pas me toucher mais ca me brisait le c½ur de la voir s'en aller sans un mot de plus.
     
    Je refis face à la glace et laissai quelques larmes couler le long de mes joues en voyant mon corps meurtris par les marques de coups et de griffures.
     
    Je baissai la tête avant de me défaire du reste de mes vêtements. Je me sentais sale.
     
    Je rentrai dans la douche et laissai l'eau bouillante glisser sur ma peau recouverte de marques.
     
    Ca brulait, ca piquait, mais je me sentais légèrement moins sale, demain je devrais aller m'acheter la pilule du lendemain, juste au cas où...
     
    Je me frottai énergiquement, griffant la peau, pour enlever sa marque, à cet homme que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve. Juste un stupide site de rencontre pour l'oublier... Elle... la fille que j'aimais et qui acceptait de m'accueillir pour la nuit.
     
    Je n'avais pas prévu qu'une telle chose arrive, il avait l'air sympathique et je pensais vraiment que j'allais passer une bonne soirée... Raté apparemment, en plus d'avoir été... violée... je venais m'imposer chez la seule personne que je voulais absolument voir et parallèlement pas du tout.
     
    J'entendis la porte s'ouvrir et me crispai légèrement.
     
    -Je t'ai préparé un pyjama, je vais prendre tes vêtements et les mettre en machine.
    -Hum, acquiesçai-je.
     
    Elle s'en alla sans demander son reste. Je laissai de nouvelles larmes venir abimer mon visage déjà mal en point.
     
    Je ne m'étais jamais sentie aussi bas... Jamais...
     
    Je sortis de la cabine exigüe et attrapai un essuie que je posai dans mes cheveux et avec l'autre je m'essuyai en vitesse.
     
    Je pris ensuite le pyjama et en humai l'odeur... Son odeur... Mon c½ur éclata.
     
    Je le savais que je n'avais aucune chance avec elle, ce qui ne m'empêchais pas d'espérer, encore et encore et encore... tellement que je meurtrissais mon c½ur à chaque fois...
     
    J'enfilai le vêtement léger en souriant, elle se souvenait que je n'aimais pas les choses trop chaudes pour dormir.
     
    Je laissais le grand essuie dans la salle de bain et gardai l'autre dans mes cheveux, je redescendis à l'étage et entrai dans le salon, m'attendant à voir sa mère et sa s½ur.
     
    -Maman et Camille sont partie chez une cousine, c'était prévu depuis un moment déjà, elles te remettent le bonjour.
    -Le bonsoir plutôt, plaisantais-je en me tournant vers elle.
     
    Elle rigola et me présenta ensuite son canapé.
     
    -Assieds-toi, je vais te soigner.
     
    Je la jugeai, elle et la boîte de premiers secours qu'elle avait en main.
     
    -Je peux le faire...
    -Ne dis pas de bêtise, assis! m'ordonna-t-elle.
     
    Et j'obéis, j'aurais accepté chacun de ses caprices, même maintenant que ça n'allait pas.
     
    Elle s'installa en face de moi et sortit de quoi désinfecter mes plaies, elle repoussa mes cheveux et s'afféra sur mon visage alors que je fermais les yeux.
     
    Elle descendit sur mon cou et tenta d'ouvrir les boutons de la chemise qu'elle m'avait prêtée en guise de pyjama mais j'attrapai ses mains et rouvris mes yeux.
     
    -C'est bon.
    -Mais j'ai vu...
    -C'est bon j'ai dit! m'emportai-je.
     
    Elle me lança une moue réprobatrice avant de ranger le matériel de soin.
     
    -Qu'est ce qui s'est passé? me demanda-t-elle en chuchotant sans me regarder.
    -Un souci, rien de grave, je m'en remettrai.
     
    Elle leva des yeux furibonds vers moi.
     
    -Rien de grave? Tu te fous de moi? Tu as vu les marques que tu as? Et toi tu me dis que...
    -STOP! la coupai-je. C'est bon Coralie, t'en occupes pas, je dormirai sur le canapé ce soir.
    -Sur le... D'accord. Si tu as besoin tu sais où me trouver.
     
    Elle se leva, me donna une couverture et s'en alla à l'étage vers sa chambre.
     
    Mes larmes recommencèrent à couler alors que je la voyais monter les marches à travers la vitre de la porte.
     
    Mon c½ur me serrait atrocement, j'aurais aimé dormir avec elle, comme à chaque fois, mais ce n'était pas possible, et pas parce qu'elle savait que je l'aimais, non elle avait accepté et m'avais bien fait comprendre que je n'avais aucune chance, mais parce que j'étais tellement mal que j'aurais cherché la moindre source de chaleur... consentante ou non...
     
    Je m'allongeai et me recouvris avant de m'endormir comme une masse... avant de me réveiller dans un cri strident en me redressant et me recroquevillant.
     
    J'avais revu les images de mon viol et étrangement ça faisait plus mal de le revivre en rêve que de le subir...
     
    J'entendis des pas précipités à travers mes sanglots, puis la lumière s'alluma, m'aveuglant avant que le visage inquiet de mon amie ne se dessine devant le mien. Elle avait la main tendue vers moi mais n'osait pas esquisser le moindre geste.
     
    Mon sanglot s'intensifia et elle me serra dans ses bras.
     
    Je m'accrochai directement à son cou, tendant les jambes et nous faisant basculer, l'allongeant sous moi. Je plongeai mon visage dans son cou et recommençai à pleurer.
     
    Elle était figée, normal elle n'aimait pas les contacts en temps normal alors être plaquée comme ça par moi...
     
    Mais je n'y pouvais rien, j'avais besoin de chaleur.
     
    Je commençai à embrasser son cou et elle couina en se débattant légèrement.
     
    -Lucie, qu'est ce que tu fais? me demanda-t-elle angoissée.
     
    Je ne répondis pas, remontant mes baisers vers son visage. Sur le coup je me sentis beaucoup mieux.
     
    -Non, Lucie, s'il te plait...
     
    Je n'écoutai pas sa supplique et plongeai sur ses lèvres. Elle tenta de me repousser encore plus vivement mais j'avais plus de force alors j'attrapai ses poignets que je les plaquai de part et d'autre de sa tête, approfondissant le baiser.
     
    Au bout d'un moment elle arrêta tout à fait de se défendre et j'en profitai pour l'embrasser comme je ne l'avais jamais fait.
     
    Je savais que là j'avais tout perdu d'elle, ses lèvres c'était sacré, seul le garçon qu'elle aimerait aurait pu y avoir accès et moi je le lui volais.
     
    Quand je me sentis totalement repue de ce baiser je la relâchai et me redressai.
     
    Elle se releva et s'en alla vers sa chambre.
     
    Je l'avais perdue...
     
    Mes larmes se remirent à couler et je me levai, pliai la couverture.
     
    Je me dirigeai vers la buanderie et regardai où étaient mes vêtements. Ils étaient déjà lavés, il ne manquait plus que les sécher. J'enclenchai la machine et m'assis devant en attendant que les 45 minutes d'attente passent.
     
    Durant ce long moment je me torturai la tête, me demandant comment m'excuser... Mais aucune solution potable ne me venait à l'esprit...
     
    Le "bip" de fin de programme retentit et je redressai la tête.
     
    J'attrapai mes vêtements et les enfilai, laissant le pyjama dans la pièce.
     
    Une fois à nouveau dans le salon je pris une feuille et un bic et je lui écrivis un mot avant de m'en aller.
     
    Je marchai longtemps, avant de m'arrêter au milieu d'un immeuble désaffecté.
     
    Ma tête était vide c'est donc le pas léger que je franchis la barrière de sécurité. Je franchis un à un tout les étages de ce building, me demandant vaguement ce que je faisais, mais la douleur était trop forte, je préférais laisser mes pas me guider.
     
    J'arrivai sur le toit où je trouvai la vue vraiment belle... pleine d'étoiles...
     
    Je montai sur le bord et tendis la main vers le ciel, essayant d'attraper un de ces éclats lumineux qui me rappelaient mon étoile...
     
    Je me penchai, encore et encore, tentant vainement d'attraper ce morceau de lumière dans le ciel quand le sol se déroba sous mes pieds...
     
    -------
    Le lendemain Coralie se réveilla, elle avait ressassé ce baiser toute la nuit, se tournant le problème dans tous les sens possible et inimaginable et s'était endormie.
     
    Elle savait que son amie l'aimait... Elle l'avait même repoussée, pensant que cette relation était bizarre...
     
    Elle posa ses doigts sur ses lèvres et repensa à la sensation de celles agréables de son amie dessus...
     
    Un sourire s'afficha sur son visage.
     
    Elle se leva en trombe et descendit afin d'aller voir Lucie mais elle retrouva le salon vide.
     
    Elle prit le mot sur la table et au fur et à mesure que ses yeux sautaient les lignes des larmes traçaient leur chemin sur ses joues.
     
    Elle s'effondra par terre.
     
    Coralie...
     
    Pardon, je ne sais pas ce qui m'a pris... Enfin si, je t'aime, tu le sais, mais je ne pensais pas que je ferais un truc pareil, surtout à toi, surtout après ce qui m'était arrivé...
     
    Je me suis faite violée, j'ai été sur un site de rencontre pour t'oublier et j'ai rencontré quelqu'un qui m'avait l'air bien et je l'ai rencontré...
    Tout s'est cassé la gueule, et puis j'ai voulu te voir et en même temps pas, car j'avais besoin de toi, mais pas en temps qu'amie... Mais toi tu ne m'aimais pas comme ça.
     
    Je t'ai volé un baiser alors que je savais que c'était important pour toi, je suis désolée, rassure-toi ça ne se reproduira plus.
     
    Tu sais, je t'ai toujours vue comme mon étoile, inaccessible mais tellement belle... Même sans t'avoir pour moi tu réchauffais mon c½ur...

    Je t'aime.

    Adieu,

    Lucie.
    ----------------------

    Bouuuuh! Ce texte me trottais dans la tête roooooh >< truc de dingue XD
    Mais mtn qu'il est dehors je vais avoir plus facile à écrire des truc XD
    Le montage est de moi *_*
    Perso moi je l'aime beaucoup *-*
    Bisouuuuuuuuuuuuuuuuuw *-*

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  • Chapitre 36
    Oui bon, me suis pas fouler pour le montage, mais j'ai fait un chouette chapitre *-*
     
    Chapitre 36 /!\ LEMON
     
    Les corps se frottaient délicieusement l'un contre l'autre, réveillant les sens. Shige poussa un soupir quand la langue de Koyama se perdit dans sa nuque, retraçant l'artère pulsant au rythme des battements de c½ur de son amant.
     
    -Huuum! gémit Kato, envoyant directement des décharges dans le bas ventre de Keii-chan.
    -Gémis pas comme ça mon amour, sinon je ne réponds plus de rien, susurra l'ainé à l'oreille du cadet avant d'attraper le lobe entre ses dents.
     
    Shigeaki rougit, gesticulant, mal à l'aise, sauf que son geste fit se frictionner leurs deux virilités, les faisant tout deux pousser un grognement de plaisir.
     
    -Shige, soupira Koyama, j'ai envie de toi, je veux pouvoir te faire sentir combien j'ai envie de toi, que tu me sentes entièrement.
     
    Kato rougit encore plus, Koyama recommençait! Pas qu'il était contre le sexe oral... juste que celui-ci était très embarrassant!
     
    Keiichiro se redressa sur ses avants bras pour lorgner son amoureux, qu'il était beau...
     
    -Keii! s'outra Shige en essayant de se cacher le maximum de ses mains... mains qui furent directement plaquer de part et d'autre de sa tête alors que Koyama lui envoya un regard de braise.
     
    -Tu es beau Shige, ne te cache pas, surtout pas à moi, lui dit son ainé d'un air sérieux avant d'afficher un air goguenard. Et comment je vais pouvoir te montrer la taille de mon désir si tu te caches ?
     
    Shige écarquilla les yeux avant de baisser la tête.
     
    Non mais ce n'était pas vrai hein? Il le faisait exprès de faire des sous-entendus aussi énorme, c'était incroyable.
     
    Keii-chan pencha la tête de côté, se demandant pourquoi son amant était à nouveau autant embarrassé... avant de retourner la phrase dans sa tête et de laisser tomber cette dernière sur l'épaule du garçon en dessous de lui.
     
    -Naaaaan! C'est pas ce que je voulais dire, tu vas finir par me prendre pour un pervers si ça continu, geignit-il.
    -Trop tard là tu sais? marmonna Shige en tournant sa tête pour ne pas faire face au regard de Koyama.
     
    Sauf que ce dernier n'était pas trop d'accord, il releva la tête et d'un doigt fit en sorte de tourner le visage de son homme face au sien avant d'avancer lentement pour poser ses lèvres sur les siennes.
     
    Il commença d'abord délicatement à butiner ses lèvres si tentantes à son goût avant de capturer l'inférieure entre ses dents et de la tirer légèrement à lui.
     
    Kato passa instinctivement ses bras dans le cou de l'homme le surplombant, lui laissant totalement le contrôle de son corps.
     
    Il avait une légère appréhension mais faisait confiance à son ainé, il savait de toute manière que ça ne serais pas fait sans douleur.
     
    Koyama demanda l'accès des lèvres de son amoureux d'un coup de langue, entrée qui lui fut tout de suite accordée, mélangeant leurs deux muscles ensemble, dansant une dance sans pas précis, mélangeant la valse, la salsa, etc...
     
    Le baiser était doux, tendre, pas pressé, aucun des deux ne l'était, ils voulaient prendre leur temps.
     
    Koyama glissa à nouveau ses lèvres vers les mâchoires de son amoureux, grignotant légèrement la peau, faisant gémir doucement Shige.
     
    Il tendit le bras pour atteindre sa table de nuit, attrapant un flacon qui leur serait fort utile.
     
    Il enduisit ses doigts de lubrifiant avant de les faire glisser jusqu'à l'intimité de Shige, le titillant doucement, n'enfonçant pas son doigt, ne faisant que malaxer doucement d'un doigt la chaire tendue de son cher et tendre.
     
    Shige geignit légèrement, absolument pas habitué au doigt baladeur qui se promenait sur son intimité, il savait par où ça devait passer...
     
    Keiichiro sentit tout de suite son malaise et remonta à son oreille.
     
    -Ne t'en fais pas mon amour, je ne te ferais pas de mal, si tu ne supportes pas, je m'arrêterais.
    -Mmmh, non ça va pour l'instant, soupira Kato en regardant son ainé dans les yeux.
     
    Koyama plongea directement sur ses lèvres qui l'appelaient, enfonçant d'un coup un doigt en lui, faisant gémir Shige dans le baiser.
     
    La sensation était... bizarre, pas désagréable ni agréable, juste bizarre, sauf quand le doigt bougea, là Shige se crispa tellement c'était fort.
     
    C'était bon, vraiment bon, il bougea son bassin, faisant enfoncer un peu plus les doigts en lui, Koyama sourit, fière de son effet, il regardait son amant se tordre sous le plaisir et ça l'excitait follement... Il voulait plus.
     
    Il enfonça un deuxième doit en Shige, celui-ci geignit légèrement, Keei-chan partit découvrir son torse de sa langue, redécouvrant  son corps, encore et encore.
     
    Il le voulait, vraiment, il était tout ce qu'il n'avait jamais désiré.
     
    -Je t'aime, murmura Koyama à l'oreille de son cadet.
    -Moi aussi, lui répondit ce dernier en rougissant.
     
    Oui il l'aimait, sinon il ne serait pas près à lui donner sa virginité.
     
    Koyama bougea ses deux doigts à l'intérieur de Shige, rajoutant un troisième doigt, entamant directement des mouvements de ciseau pour élargir son homme, le préparant à sa venue.
     
    Shige était légèrement mal à l'aise mais quand son amant toucha quelque chose à l'intérieur de lui il se cambra et poussa un gémissement de pur plaisir.
     
    -Han! Ca c'était... commença Shige.
    -Electrisant hein? demanda Koyama avec un grand sourire qui agaça de suite Kato.
    -Tout à fait passable, railla-t-il.
     
    Keii-chan ouvrit de grand yeux avant de sourire et de retirer ses doigts de l'intimité de son amant, le regardant avec un sourire pervers.
     
    Kato grogna légèrement, sentant le manque des doigts de son amoureux en lui.
     
    Koyama l'embrassa doucement, enroulant ses doigts autour de son sexe pour le pénétrer.
     
    Il entra en un coup, s'enfonçant jusqu'à la garde, Kato griffa ses épaules.
     
    -Bon sang, ça sa fait pas du bien par contre! s'exclama avec une grimace.
    -Ne t'en fais pas, ça va passer, murmura Koyama en lui donnant des bisous papillon sur le visage.
    -D'accord...
     
    Koyama se remit à caresser son cher et tendre, faisant remonter le désir petit à petit.
     
    Au bout d'un moment, Kato donna un coup de hanche pour faire comprendre à son amour qu'il pouvait y aller, chose que ne se fit pas dire deux fois, Koyama entama de lent et long mouvement de va et viens, faisant pleinement ressentir sa grosseur.
     
    Kato écarquilla les yeux sous cette sensation plus que plaisante, gémissant sourdement.
     
    Au bout de plusieurs allées et venues, Keii-chan trouva la tache de plaisir en son amour qui le ferai hurler de plaisir et s'acharna à taper dessus.
     
    -Han! Koya! Si boooooon! s'exprima Kato en sentant le sexe imposant de son amant cogner à chaque fois plus fort contre sa prostate.
     
    Bon sang que c'était bon, ils se perdaient tous les deux dans leur plaisir, Keii-chan allant et venant entre les cuisses de son petit ami et Shige bougeant les hanches pour avoir encore plus de contact.
     
    Au bout de plusieurs allées venues ils jouirent de concert, Koyama s'écroula sur Shige, se retirant et l'enlaça de manière possessive.
     
    -Tu vois que ce n'était pas la mort? demanda Koyama, légèrement essoufflé.
    -J'ai jamais dit que c'était la mort! répliqua Shige en rougissant.
     
    Koyama sourit en haussant les épaules, il posa ensuite chastement ses lèvres sur celle de son amant.
     
    -Je t'aime toi tu sais?
     
    Shige rougit doucement avant de lui rendre son sourire.
     
    -Moi aussi je t'aime.
     
    Koyama cria de joie, serrant plus fort son amant dans ses bras.
     
    Ils ne se lâcheraient plus.
    -------------------------------------------------------
    Valaaaaaa, le lemon tant attendu XD
    J'espère que ca ne vous aura as déçu, j'avais les yeux qui se fermais tout seul quand je l'écrivais, je suis même persuader de m'être endormis...
    Aller quand même pas, mais quand je me suis relu j'avais quand même des trou genre: c'est moi qui a écrit ca? =O
    Bon j'arrête mon blabla inutile, j'espère que ce chap vous aura plus =)
    Bon ben... C'est bientôt la fin =/
    (8) allez viiiiiiiien, c'est bientôt la fiiiiiiiiin, de ce monde qui n'entends rieeeeeeeen(8) *coupe la musique*
    Héhé ^^''
    XD
     
     

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  • Chapitre 35
    Montage de mwaaaaa=D
     
    Chapitre 35
     
    -Ben quoi? C'est mal d'avoir envie du gars qu'on aime?
    -Mais c'est pas ça! s'énerva Kato.
     
    Il ne savait pas comment mettre de la place dans sa tête pour tout expliquer à son amoureux, car sa tête était un vrai capharnaüm!
     
    -Ben quoi alors? Shige, si tu ne me parles pas on va faire du surplace, quitte à pas bouger nous même autant faire du stop, tu veux que j'appelle Tomo? Il nous aidera à parler?
    -Non! s'exclama vivement Kato en rougissant.
     
    Non, mauvaise idée, et puis c'était quoi cette métaphore?
     
    Arf‼ Il ne savait pas quoi faire... A part se lancer...
     
    -Tu te moqueras pas?
    -Je peux rien promettre...
    -Keii-chan! s'outra Shige.
     
    Koyama pouffa, posant ses lèvres sur les lèvres de son amoureux, soufflant contre un: "bien sûr que non je ne me moquerais pas" avant d'approfondir légèrement le baiser en passant sa langue sur les lèvres de son vis-à-vis.
     
    Shigeaki répondit au baiser, passant sa main derrière la nuque de son ainé, s'encourageant en même temps que le câliner.
     
    Koyama, grisé par se contact, s'installa sur Kato, approfondissant encore plus le baiser, forçant leurs langues à se redécouvrir.
     
    Shige se laissa perdre dans le baiser, entourant ses deux bras autour du cou de son amoureux alors que celui-ci caressait ses flancs en se frottant légèrement contre lui.
     
    Quand il sentit une étrange chaleur prendre possession de ses sens il repoussa l'homme le surplombant, reprenant son souffle.
     
    Mince, il aurait pu se laisser aller s'il n'avait pas eu cette peur...
     
    Koyama sourit, penaud.
     
    -Désolé, je me suis emporté... chuchota-t-il.
    -Je ne t'ai pas vraiment empêché non plus... susurra Kato.
    -Même, on devait parler, pas s'envoyer en l'air.
    -Keii! s'outra à nouveau Shige en rougissant.
    -Mais quoi?
     
    Shige allait répondre mais il n'en trouva pas la force face au regard de son amoureux. Il était un coincé, il n'y pouvait absolument rien!
     
    Mais comment lui expliquer?
     
    Koyama lui sourit doucement, se demandant vraiment ce qui torturais ainsi l'esprit de son cadet. Kato prit une grande inspiration en détournant les yeux.
     
    -Je... j'ai peur... Peur de pas être à la hauteur, peur de pas te satisfaire, peur de ne pas être assez bien ! J'ai la trouille car c'est la première fois que je tombe amoureux ou que je ressens du désir pour quelqu'un et ça m'effraie ! Je suis amoureux de toi et ça me perturbe encore plus, je ne sais pas ce que je peux faire ou pas, j'ai peur de mal faire ou de t'ennuyer... C'est étrange... Je ne me reconnais plus...
     
    Il avait terminé sa tirade dans un souffle, des larmes lui montant aux yeux.
     
    Keiichiro était touché, sur le coup il était à croquer et il le dévorerait bien là...
     
    Il attrapa le menton de Shige pour qu'il lui fasse face et lui sourit tendrement, amoureusement. Il était heureux d'être tombé amoureux de lui.
     
    -Ecoute moi bien Kato-kun, susurra Koyama en se penchant à son oreille. Je t'aime, vraiment, et j'ai envie de toi, ne te sens pas ridicule pour moi, j'hésite presque autant que toi...
    -Vrai? demanda Kato avec angoisse.
    -Vrai, je t'aime Shigeaki Kato, et je te veux en entier, je ne veux pas que tu hésites ou que tu aies peur...
    -Keii-chan? le coupa Shige.
    -Oui? demanda son amant, surpris.
    -Tu ne me feras pas mal hein?
    -Te faire mal ? Où ?
     
    Shigeaki rougit, non! Il ne pouvait pas dire ça comme ça... Mais vu le regard d'incompréhension de son amant il se résigna.
     
    -Quand tu... tu... Quand tu me feras l'amour... tu... tu ne me feras pas mal?
     
    Koyama eut un sourire éclatant au terme employé, bien sûr que non il ne ferait jamais de mal au jeune homme dans ses bras.
     
    -Bien sûr que non! s'exclama-t-il avant de l'embrasser sur le front. Par contre... de ce que je sais tu risques d'avoir un peu mal...
    -Mal comment? demanda Kato, pas très sûr d'où le mèneraient ses questions...
    -Mal... mal... mal... hésita Koyama avant de se décider.
     
    Il n'allait pas lui mentir, les premières fois étaient toujours les plus douloureuses.
     
    -Non, pas un vrai mal, mais une gêne surement.
     
    Shige déglutit et Koyama posa doucement ses lèvres sur les siennes, les mouvant langoureusement l'une contre l'autre, attrapant la lèvre inférieur entre les siennes, tirant légèrement dessus avant de passer un coup de langue.
     
    Shige passa une de ses mains dans les cheveux de son amant et l'autre au creux de son dos, l'intimant à bouger contre lui.
     
    Koyama se releva vivement et fixa ses yeux dans les siens.
     
    -Tu es sûr ?
    -J'en sais rien, je ne veux pas réfléchir....
     
    Koyama fondit sur ses lèvres, fou de joie, embrassant la bouche qui lui faisait face avec envie, ne se retenant plus, il avait très très envie de lui et vu la jolie érection qui naissait lorsqu'il roulait des hanches contre les siennes il ne devait pas être le seul.
     
    Il eu un sourire carnassier, faisant glisser sa main jusqu'à l'érection de son homme.
     
    -Huuum, je ne te  laisse pas indifférent apparemment... susurra Koyama, appréciateur.
     
     
    Shige rougit en détournant les yeux, Keiichiro lui attrapa la main pour la guider jusqu'à son sexe bandé aussi.
     
    -Ne t'en fait pas va, j'ai exactement la même réaction. Tu me rends dingue! J'ai envie de toi, je peux?
     
    Shige le regarda avec des yeux hésitant, il ne pourrait plus faire marche arrière après ça mais il voulait pouvoir profiter pleinement des sensations que lui offrait l'homme qu'il aimait.
     
    Il se redressa légèrement et embrassa les lèvres de son ainé, hésitant.
     
    Oui il le voulait, même si il ne savait pas quoi faire et comment s'y prendre il le voulait...
     
    Koyama plongea dans son cou, laissant une belle marque, s'il avait pu il aurait fait des petits bonds, mais étant sur son amant ce serait mal vu... Et puis, il risquait de l'écraser en lui sautant dessus, il se contenta donc de ramener sa bouche vers celle de son cadet, mélangeant leurs langues avec envie, amour, passion et hésitation.
     
    Shige sentit ses vêtements disparaître un à un alors que Koyama redécouvrait son corps, il n'était pas d'accord là!
     
    Il s'attaqua à son tour aux vêtements de son ainé, les lui enlevant.
     
    Ils se retrouvèrent tout deux aussi nu que le jour de leur naissance, s'échangeant un baiser remplit d'envie tout en se frottant l'un contre l'autre.
     
    -------------
    Héhéhé, suis sadique hein?
    Je sais x)
    Mais prochain chapitre lemon tant attendu XD
    J'espère que ça vous aura plu =p
    Chuuuu <3

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  • Chapitre 34
    Montage de Audi-chan *-*
    Merchiiiiiiiiiiiii <3
     
    Chapitre 34
     
    Non, vraiment... Il n'y arrivait pas, en plus il était complètement nu!
     
    Koyama voyant son hésitation mais absolument pas d'accord de le laisser s'enfuir, lui attrapa le poignet et l'installa à califourchon sur ses genoux.
     
    Shige entoura la nuque de son sempai de ses bras.
     
    -Tu devrais peut-être arrêter de réfléchir... conseilla Koyama à son oreille.
    -Et toi commencer! Tu peux quand même comprendre que je suis gêné non?
    -Bien sûr, mais je ne comptais pas te sauter dessus tout de suite! Je voulais juste t'avoir dans mes bras!
    -Tout de suite? répéta Shige d'une voix blanche.
    -Roooh, j'ai encore dis une bêtise hein? Ne t'en fais pas, on ira à ton rythme, le rassura Koyama.
     
    Kato, qui avait enfoui son visage dans le cou de son petit ami se redressa et le regarda droit dans les yeux, essayant de capter si son ainé pensait vraiment ce qu'il disait ou non...
     
    -Vrai? demana-t-il.
    -Evidemment! C'est pas parce que tu me fais de l'effet que je vais te violer, je te veux en entier! Et avec consentement de préférence!
    -Tu sais que ce n'est absolument pas rassurant ce que tu baragouine là? demanda Shige avec un sourire en coin.
    -Ah?
     
    Koyama lui fit un petit sourire coquin avant de poser ses lèvres sur celle de son amoureux, amoureux qui resserra ses mains autour de son cou, le laissant approfondir le baiser, leur langue jouant doucement l'une contre l'autre.
     
    Koyama glissa sa main sur les reins de son cadet, les faisant se rapprocher encore plus, frictionnant, leur bassin.
     
    Shige se perdit peu à peu dans se baiser, profitant pleinement de cet acte de tendresse.
     
    Inconsciemment il frottait son bassin à celui de l'autre garçon.
     
    Koyama le laissa faire, soupirant entre leurs lèvres qui jouaient ensemble quand tout à coup il attrapa le bassin de son cadet pour l'éloigné du sien, séparant leur bouche par la même occasion.
     
    Shigeaki le regarda avec interrogation et appréhension, il avait fait quelque chose de mal? Koyama le rassura tout de suite avec un sourire gêné.
     
    -T'en fais pas, juste que si tu continue à te frotter contre moi comme ça, je en répond plus de rien!
    -Quoi? demanda innocemment Shige, ne comprenant pas.
    -Je commence à avoir un problème au sud, si tu vois ce que je veux dire, l'éclaira Keiichiro avec un haussement de sourcil subjectif.
     
    Kato baissa son regard avant de le lever tout aussi vite, rougissant comme une tomate.
     
    Son sempai avait un début d'érection... Qu'elle idée d'être tout nu aussi!
     
    -Mais on peut continuer de s'embrasser? lança Keii-chan.
    -Avec ton problème? Hors de question! Je ne veux pas avoir à assumer ça! s'outra Kato.
    -Assumer quoi? demanda une voix dans le dos de Koyama.
     
    Shige leva les yeux et tomba dans la paire d'yeux moqueurs de Ryo.
     
    -Ooooh, non... gémis Shigeaki.
     
    Keiichiro se retourna pour voir qui avait parler, bien qu'il avait déjà une idée du qui c'était, il rapprocha son amant de lui dans un signe protecteur qui ne passa pas inaperçu à Ryo.
     
    -Tu n'es pas avec Tomo? demanda Koyama.
    -Il parle d'Osaka avec le boulet et l'autre gras... J'ai oublié son nom... grommela Ryo.
    -Kamenashi-kun? hésita Kato, essayant de se dissimuler derrière Koyama.
    -Voila! Lui-même, alors, qu'est ce que tu assumes pas?
     
    Shige rougis avant d'enfouir son visage dans la nuque de son petit ami et de gémir de désespoir. Il était tout nu dans la même pièce que deux personnes, il se sentait hyper gêné!
     
    - Ryo, passe-moi l'essuie sur le banc s'il te plait, demanda Koyama.
    -Pourquoi?
    -Parce que mon cher et tendre et moi-même sauf tout sauf habillé et que je veux sortir profiter de se corps se collant contre le mien!
     
    Kato gémis encore plus fort contre son cou, il allait le tuer... purement et simplement, ça serait un service rendu à l'état donc il ne serait pas punis, hein?
     
    -Epargne moi les détails sinon tu va tuer ton ''cher et tendre", se moqua Ryo en envoyant une serviette à Keiichiro.
     
    Celui-ci l'attrapa et la mit autour de la taille de son amoureux, se relevant en soutenant ses genoux pour qu'il reste dans ses bras. Kato resserra sa prise autour de son cou en sentant le mouvement.
     
    Koyama se leva pour se diriger vers le vestiaire, croisant le regard moqueur de Ryo, l lui tira tout simplement la langue.
     
    Il reposa ensuite son paquet par terre, posant un dernier baiser sur ses lèvre avant e l'intimé à s'habiller, ils devaient discutez de chose sérieuse dooooonc... direction frigo!
     
    Une bonne discutions se faisait autour d'une pizza... sauf qu'il se rappela qu'ils venaient de manger...
     
    Il fit la moue, tant pis, discutions traditionnel, dans la chambre.
     
    Une fois qu'ils furent tout les deux habiller Koyama prit la main de son amoureux entre a sienne, entrelaçant leur doigt avant de ramener leurs deux mains à ses lèvres et d'embrasser celle de son amour en le fixant dans les yeux, le faisant rougir.
     
    Keiichiro les conduit ensuite vers sa chambre, une fois à l'intérieure Shige  stressa immédiatement en voyant le lit.
     
    -Oh! Relax! On va juste l'utiliser comme un lit, lança Koyama en ricanant.
     
    Kato leva un sourcil... justement... c'était un lit...
     
    Au vu du regard de son amant l'ainé se répéta la phrase dans sa tête, cherchant l'erreur...
     
    Arf! Mais il faisait vraiment que des gaffes en ce moment!
     
    -Oui non, un lit pour dormir, on va pas faire des galipettes maintenant, Ryo a tout gâcher mon plaisir! s'exclama Koyama.
     
    Il l'attrapa encore une fois par la main et le força à s'allonger, se couchant à ses côté, caressant doucement son torse du bout de ses doigts.
     
    -Dis moi Shige...
    -Hum? demanda Kato, embarrasser mais électriser du contacte de l'ainé sur son torse à travers le tissus.
    -Tu m'aimes?
     
    Shige s'étouffa avec sa salive et du se relever pour pouvoir tousser à sa guise, son amoureux lui frottant le dos.
     
    -Quoi? demanda ensuite Kato, les yeux rouge et humide après sa quinte de toux.
    -Est-ce que tu m'aimes?
    -Mais pourquoi...?
    -Il faut qu'on parle franchement! le coupa l'ainé.
     
    Shige hocha la tête en soupirant, oui, avec sa timidité il fallait discuter sinon son homme allait mal interpréter certaines de ses actions.
     
    -Oui je t'aime... lui dit-il d'une petite voix timide.
     
    Koyama eut un énorme sourire. Trop cool!
     
    L'homme qu'il aimait, l'aimait, maintenant il fallait qu'il arrive à briser la carapace de son petit ami, pour envoyer valser sa timidité.
     
    Mais c'était déjà un début... Un excellent début!
     
    Il embrassa Kato sur les lèvres avant de le forcer à se rallonger, recommençant à dessiné des formes sur son torse.
     
    -Ensuite... Pourquoi es-tu si effrayer, je vais pas te manger tu sais? Du moins pas tout de suite...
    -Keii!
    -Quoi? demanda ledit Keii en se redressant pour bien regarder son amant.
    -Tu recommences!
    -De?
    -De... de... de.... Arg! s'énerva Kato, n'arrivant pas à se défaire de sa timidité.
     
    Koyama l'embrassa tendrement, murmurant un :
     
    -Calme-toi et respire...
     
    Kato prit une grande bouffer d'air et le regarda, il allait se forcer à y arrivé, il le fallait, il tenait beaucoup à Koyama, il en était même amoureux! Il ne pouvait pas tout gâcher maintenant!
     
    -Tes paroles sont parfois... gênante... bafouilla Shigeaki en rougissant.
     
    Un large sourire étira les lèvres de Koyama, enfin son amant consentait à s'ouvrir à lui.
     
    -Quelles paroles? demanda-t-il innocemment.
    -Quelles paroles? Quelles paroles? Mais celle qui insinue que tu as envie de moi creubleu! 
     
    -------------------------------------------
    Valaaaaaaa!!! Un chapitre en temps et en heure xD
    Grace a ma super correctrice qui se démène comme un chat sauvage pour me motivé et corrigé en vitesse *-*
    Merciiiii ma chewiiiiiiiii *-*
    Tu es un amour tu sais *-*
     
    Que dire sur se chapitre?
    Ben rien xD
    La relation Shige/Koyama avance super lentement, non?
    xD
    J'a pas envie de finir cette fic en fait T-T
    Mais c'est le couple final...
    T-T
    Bon, on va se motivé hein xD
    J'espère que ce chapitre vous aura tout de même plus =)
    Chuuuu <3

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  • OS: Une révélation qui pète le feu
    Montage de mouwaaaaaaaaaaaa =D
    Je le trouve... particulier mais... I like *-*
     
    Une révélation qui pète le feu /!\ Lemon
     
    -J'en ai maaaaaaaaaarre! se plaignit une fois de plus Masuda.
     
    En effet, voir un Tegoshi tourner en rond de cette manière dans la pièce avait de quoi rendre fou:
     
    Il posait d'abord ses fesses sur le canapé, avant de tout de suite se relever pour aller vers une table; s'installer, prendre un bic qui avait le malheur de trainer sur ladite table, se mettait à gribouiller sur un bout papier, qui lui aussi avait eu le malheur de trainer sur la table, avant de lâcher le bic, de se relever, de refaire le tour de la pièce, s'asseoir par terre, attraper la guitare, jouer quelques notes, lâcher la guitare, se relever, refaire le tour de la pièce, et ainsi de suite une bonne dizaine de fois...
     
    -Rolala, lui répondit Koyama. C'est pas la fin du monde!
    -Parle pour toi, répliqua Masuda, tu ne dois pas le supporter en tournée toi... Et qu'est ce qu'y a en ce moment? Ah! Oui... La tournée de TegoMass...
    -Oh c'est bon, lui lança Tegoshi vexé qui était debout en fasse du sofa. C'est pas ma faute d'abord, depuis que Pi et Ryo-tan sont partit je m'ennuie... Je peux plus ennuyer mon Ryo-taaaaaaaaan, termina-t-il dans un sanglot.
     
    Depuis que Yamashita et Nishikido avaient quitté le groupe NEWS, leur activité déjà inexistante était au point mort... A part le groupe TegoMass qui cartonnait... mais Tegoshi voulais du mouvement dans NEWS!
     
    -Huuuuuuuuuuuuuuuu... gémit Tegoshi en s'affalant dans le canapé. Ryo-taaaaaaaaaaaaaaaaaaa...
    -On m'appelle ? demanda une voix.
     
    Tegoshi se redressa d'un coup et piqua un fard. Ryo souriait de toutes ses dents, il avait trouvé un trou dans son horaire pour pouvoir rendre visite à ses anciens collègues.
     
    -Ryo-taaaaaaaaaan! hurla Tegoshi en sautant dans ses bras et l'embrassant sans y penser sous le regard abasourdi de tout le monde, même Ryo était choqué... Tegoshi était câlin mais c'était bien la première fois qu'il l'embrassait sur les lèvres.
     
    -Ano... Tego-nyan... commença Ryo.
    -Tu m'as trop manqué!!! J'avais personne avec qui jouer! pleurnicha Yuya.
     
    Il l'avait coupé, sachant très bien ce qu'il voulait lui dire, il avait dérapé... ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas vu son Ryo-tan qu'il l'avait embrassé... la gaffe quoi, il manque plus qu'il lui dise "je t'aime" et il serait sûr de ne plus jamais le voir... Autant faire passer ça pour un excès de zèle...
     
    Il capta le regard sévère de son meilleur ami, oui il devais faire plus attention... facile à dire... c'était pas lui qui aimait un ex-membre du groupe... Ah! Si... Il était fou de Pi, c'est vrai... Comment arrivait-il à le supporter?
     
    -Tu ne me vois que pour jouer toi... soupira Ryo, resserrant sa prise autour de son Tego-nyan...
     
    A lui aussi il lui avait manqué mine de rien.
     
    -X-37! s'exclama tout à coup Koyama, attirant tous les regards sur lui et Shige.
    -Nan, P-22.
    -Haaaaaaaan! Tu m'as encore eu...
    -Euuuuh, vous jouez à quoi? demanda Masuda.
     
    Un "Bataille Naval" fut lancé par Shige tandis que Keii-chan lâcha un "Touché Coulé".
     
    -Euuuh, y a pas trop de lettre et de chiffre? demanda Ryo en se détachant de son ami.
    -Si! Mais Shige veux rien entendre! Comment il veut que je gagne avec des bateaux de deux à quatre cases alors qu'il y en à plus de 2000, des cases? s'outra Koyama.
    -1444 en fait, et puis tu n'étais pas obligé de jouer avec moi, je t'ai dit que c'était difficile!
    -Difficile? Suicidaire oui! Tu veux pas plutôt jouer à OXO?
     
    Sous les yeux de biche de son meilleur ami, Shige dût se résoudre à ranger son jeu.
     
    -Quand même Kato, 1444 cases? demanda Ryo. Tu sais qu'il n'y a que 27 lettres dans l'alphabet?
    -J'ai prit des symboles pour aller jusqu'à 38.
    -Et ça sert à quoi?
    -Pimenter le jeu?
    -Autant pour moi! se moqua Nishikido.
     
    Tego pouffa, il adorait les échanges entre Ryo et Shige, ils étaient toujours bien drôles.
     
    -Ah! s'exclama le kanjani8. Je voulais savoir qui viendrait au Tanabata Matsuri?
    -Moi! répliqua directement Tegoshi en levant le bras.
    -Tournée, susurra Massu à son oreille.
    -Pas moi en fait, se rattrapa Yuya en baissant le bras.
    -Shiggy-chan et moi on y va ensemble! s'enthousiasma Koyama. Ne Shiggy-chan?
    -Je ne répondrais pas à ce surnom, déclara Kato, plongé dans un livre.
    -Alleeeeeeeeer, Shigeeeeeeeeeeeeeee, teuplaiiiiiiiiiiiiiis, viens avec moiiiiiiii.
    -D'accord, d'accord! accepta-t-il.
    -Et arrête de lire! On est en société creubleu! Espèce d'associable!
    -Pour finir, je vais peut-être pas venir...
    -Haaaaaaaaaa, j'ai rien diiiiiiiiiiit, lit autant qu'il te plaira!!! s'exclama Keii-chan en gémissant.
     
    Shige lança un regard moqueur à son meilleur ami tandis que les trois autres chanteurs se fendaient la poire en silence.
     
    -Moi j'y vais, déclara Ryo enfin calmé. Tu es sûr de ne pas pouvoir venir Tego-nyan ?
     
    Tegoshi le regarda avec des grands yeux puis tourna son regard vers son meilleur ami, lui faisant les yeux doux.
     
    -Roooh ! grogna Masuda. On verra !
    -On verra ! s'exclama Tegoshi tout sourire en faisant face à Ryo.
    -Chouette, bon j'ai du travail. A bientôt.
     
    Sur ce il fit signe de la main, s'en allant sous les " à bientôt " joyeux de son ancien groupe. Tegoshi commençait à s'avancer vers lui pour le prendre dans ses bras mais fût retenu par son meilleur ami.
     
    -Non Teshi !
    -Mais... lança Tegoshi d'un air absent en regardant Ryo s'en aller.
    -Tegoshi !
     
    Ledit Tegoshi sursauta et regarda son meilleur ami avant de baisser honteusement la tête.
     
    Le reste de la journée se passa sans autre anicroche.
     
    Le temps passa lentement pour Tegoshi, il n'avait pas de vraies nouvelles de son Ryo-tan, juste des mails ou des émissions à la télévision, mais ce n'était pas assez pour lui. Surtout que Masuda lui avait dit qu'ils pourraient aller tous ensemble au Tanabata Matsuri, tous les membres du groupe NEWS, même les deux qui l'avaient quitté. Yamapi et Ryo.
     
    Il était donc surexcité ! Exaspérant son meilleur ami.
     
    -Bon ça suffit oui ! explosa Masuda.
    -Mais...
    -Pas de mais ! J'en ai ras la casquette ! Ca devient de pire en pire ! Tu es une vraie pile électrique.
    -Mais je vais au Tanabata Matsuri avec Ryo-tan !
    -On y va tous ensemble !
    -Rabat-joie, bouda Tegoshi.
     
    Masuda agrippa les avant bras de Tegoshi, le serrant légèrement.
     
    -Tesshi... moi aussi je vais revoir la personne que j'aime, je suis tout aussi excité que toi, mais tu me vois courir dans tous les sens ? Non ! Et pourtant Yamapi va être là !
     
    Tegoshi accusa le coup, accentuant sa moue avant de se figer, fixant un point derrière son meilleur ami.
     
    -Yamapi... souffla Tegoshi.
     
    Masuda fit volte-face. Rougissant jusqu'à la racine de ses cheveux en apercevant Tomohisa à la porte.
     
    -Yamashita-san... murmura Masuda, complètement tétanisé.
     
    Il baissa la tête, se retourna, prépara ses affaires en quatrième vitesse avant de prendre la poudre d'escampette...
     
    -Massu ! l'appela Tegoshi.
     
    Mais trop tard... Il posa ensuite son regard sur son ancien leader qui était en état de choc.
     
    -Ohayo Yamapi ! Ca faisait longtemps, tu vas bien ?
    -Masuda... est amoureux de moi ?
    -Sais pas ! répondit précipitamment Tegoshi, remballant à son tour rapidement ses affaires pour, lui aussi, prendre ses jambes  son cou.
     
    Mieux ne valait pas s'éterniser ici...
     
    -Minute papillon, lui lança Tomohisa en l'attrapant par la taille, l'empêchant de sortir de la pièce. Tu m'expliques ?
    -Expliquer quoi ? se renfrogna Yuya.
    -Oh... je sais pas... peut être un truc avec Massu, moi et amoureux dans la même phrase, ironisa l'ex-leader.
    -C'est pas tes affaires !
    -A partir du moment où je suis concerné, désolé Tego, mais si, ce sont mes affaires.
    -Mais...
    -Tego... menaça doucement Yamashita.
    -Massu est amoureux de toi, mais ça tu l'as comprit non ?
    -Il m'aime vraiment ?
    -Bien sûr quelle question ?!
     
    Un sourire apparut sur le visage de Tomohisa, Tegoshi avait du mal à l'interpréter... était-il joyeux ou sadique ? Quoi qu'il en soit, ce sourire n'envisageait rien de bon !
     
    -Merci Tegoshi, ça va être drôle demain. Au fait rendez-vous à 18h au sanctuaire.
     
    Tegoshi acquiesça, légèrement anxieux du "ça va être drôle" de Yamapi...
     
    Le lendemain, Tegoshi était arrivé deux heures à l' avance chez son meilleur ami afin de se préparer.
     
    Masuda poussa un énième soupire.
     
    -Bon Tesshi ! Tu vas encore hésiter longtemps sur un yukata ?!
     
    En effet Tegoshi avait apporté deux yukata, un blanc cassé avec des motifs en triangle et le rose qu'il avait utilisé pour la chanson Tanabata Matsuri. Il avait opté pour le blanc, mais ne savais pas avec quelle obi l'attacher.
     
    -Maaaaais, il faut que je sois parfait pour Ryo-tan ! Toi aussi tu devrais te préparer.
    -Je ne viens pas, déclara Masuda.
    -Heeeeee ? Pourquoi ? demanda Tegoshi abasourdit.
    -Peut-être parce que Pi a entendu ma déclaration ?
    -Mais ça change quoi ?
    -Teshi, si Ryo était au courant que tu l'aimais, comment tu réagirais ?
    -Je me battrais pour l'avoir !
    -J'en doute fort, soupira Masuda...
     
    Tegoshi lui tira la langue avant de sortir un yukata de l'armoire de son ami, et de le lui tendre.
     
    -De gré ou de force je t'embarquerais, jeune padawan!
    -Qu'est ce que c'est que ça?
    -Star Wars pardi! s'outra Tegoshi
    -Connais pas...
    -Tant pis, met ce yukata!
    -Tesshi... souffla Masuda.
    -Pas de "Tesshi" qui tienne! Tu viens, point barre.
     
    Masuda souffla, il n'arrivait jamais à tenir tête à son meilleur ami. Il prit le yukata bleu avec des étoiles et alla dans la salle de bain pour se changer.
     
    Il revient quelques minutes plus tard.
     
    -Trop cool!! s'exclama Tegoshi.
    -Arrête, je ne porte pas aussi bien le yukata que toi.
    -Tu rigoles? Tu es complètement canon là dedans!
     
    Masuda rougit.
     
    Ils allèrent donc au point de rendez-vous, afin de retrouver Koyama, Shige, Ryo et Yamapi.
     
    Koyama était le seul qui portait un yukata, Kato, Nishikido et Yamashita était habillé en tenue de ville.
     
    Yuya était complètement fasciné par Ryo, il était tout simplement magnifique affublé d'un jeans bleu marine serré, d'un pull blanc surmonté d'un blaser sans manche gris et une veste noire.
     
    Sans pouvoir se retenir Tegoshi lui sauta au cou et l'embrassa, il n'y pouvait rien, Ryo était tout simplement canon !
     
    Masuda se tapa le front de la main... Tegoshi avait encore cédé à ses pulsions...
     
    Koyama et Shige regardaient la scène d'un air blasé, ils avaient vécu exactement la même la dernière fois que Tegoshi avait revu Ryo.
     
    Yamashita regarda la scène, abasourdit, il n'avait pas raté un épisode, mais complètement le drama en entier là !
     
    Ryo lui était choqué ! Ca faisait quand même la deuxième fois ! Il repoussa délicatement son cadet, le retenant par les épaules, et plongea, dans les yeux noisette de son vis-à-vis, un regard interrogatif.
     
    -Tego-nyan ?
     
    C'est à ce moment que Tegoshi se réveilla ! Arf ! Il avait recommencé... vite... trouver un truc...
     
    -Tu m'as trop manqué !!! J'avais personne avec qui jouer !
    -Déjà utilisé, lâcha Masuda.
     
    Ryo haussa un sourcil, oui cette phrase lui rappelait vaguement quelque chose...
    Tegoshi rougit, zut !! Il fallait trouver autre chose, et vite.
     
    -Euuuh... pas fait exprès ? hésita-t-il avec un sourire tout  fait craquant.
     
    Ryo fronça les sourcils, tandis que Yuya jetait un regard désespéré à son meilleur ami... Ami qui réagit immédiatement à l'appel au secours.
     
    -Bon on va voir ce festival ? demanda Masuda en prenant Tegoshi par le bras et l'entrainant vers la foule.
    -Ouaaaaaais ! s'exclama Koyama, agrippant le bras de Shige et le forçant à le suivre à la suite des deux garçons.
     
    Ryo et Tomohisa restèrent un peu en retrait, regardant le groupe Tegoshi, Masuda et Koyama s'extasier devant tout et n'importe quoi sous l'½il désespéré de Shige qui tentait, vainement, de se dégager de la prise de son ami.
     
    -Tu vas faire quoi pour finir avec Massu ? demanda Ryo.
    -Le coincer dans un coin et l'embrasser jusqu'à plus soif ! lui répondit Tomohisa.
    -Aussi cash ?
    -Tu sais combien de temps ça fait que je le regarde en cachette ?
    -Presque autant que moi et Tego-nyan, ne ?
    -T'as tout comprit.
     
    Ils se sourirent, complice.
     
    -Au fait, continua Yamashita. Ca fait longtemps que Tegoshi t'embrasse comme ça ?
    -Nan, c'est la deuxième fois... Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs...
    -Tu as peut-être une chance, proposa Tomohisa.
    -Tu crois ?
    -Tu m'embrasserais parce que ça fait longtemps que tu m'as pas vu ?
    -Nan !
    -Bah voilà.
     
    Ils éclatèrent de rire, attirant le regard de Masuda et Tegoshi qui ressentirent une pointe de jalousie...
     
    La soirée se passa agréablement bien pour nos six compères. Shige avait fini par abdiquer et à jouer avec son baka de meilleur ami et Tegoshi et Masuda visitaient tous les stands de nourritures, gardant chacun un ½il sur la personne qui réchauffait leur c½ur.
     
    Nishikido et Yamashita, eux, discutait de chose et d'autre, mais surtout du problème "TegoMass", comment allaient-ils les séparer pour que chacun se retrouve avec la personne de son choix ? Dur dilemme... Soit la manière douce... soit la forte...
     
    Ils se jetèrent un coup d'½il avant de se sourire, la manière forte, évidemment. Et c'est Yamashita qui entama la procédure de séparation des deux amis.
     
    Il s'avança, décolla le bras de Tegoshi et prit Masuda par la main, l'entrainant à sa suite loin des autres membres du groupes. Masuda n'eut même pas le temps d'émettre une objection qu'ils étaient déjà loin.
     
    -Ben... je reste tout seul ? demanda Tegoshi.
     
    En effet, Koyama et Shige étaient partit ensemble à la pèche au poisson donc il ne restait plus que lui et...
     
    -Je compte pas moi ? souffla une voix dans son cou.
    -Ryo ! s'exclama Tegoshi.
    -C'est mon nom, sourit Nishikido.
    -Euuuuh... anooo...
    -On reste ensemble ? proposa Ryo.
     
    Un immense sourire apparut sur la bouille d'ange de Tegoshi.
     
    -Oui ! explosa-t-il de joie.
     
    Il prit le bras de Ryo et ils continuèrent la ballade.
     
    Du côté de Yamashita et Masuda s'était plutôt tendu, donc pour apaiser son cadet il lui proposa d'aller à un stand de Gyozas, proposition accueilli avec enthousiasme.
     
    Masuda mangeait joyeusement son plat. Il était aux anges, il était avec la personne qu'il aimait et mangeait son plat préféré. Il leva des yeux pétillant vers Yamashita et lui proposa :
     
    -Tu en veux ?
    -C'est vrai... que j'y gouterais bien... susurra Tomohisa.
     
    Evidemment il ne parlait pas des Gyozas et Masuda le sentit immédiatement.
     
    -Qu... quoi ?
     
    Yamashita ne prit pas la peine de lui répondre, il esquissa juste un sourire avant de se pencher et de poser ses lèvres sur celle de son vis-à-vis, les caressant dans un doux baiser. 
     
    Quand il se redressa, Masuda était rouge cramoisi. Il sourit encore plus, caressant la joue du nounours de NEWS, avant de dire :
     
    -Moi aussi je t'aime, Takahisa.
     
    Masuda laissa tomber ses Gyozas avant de se jeter voracement sur les lèvres de son ancien leader, depuis le temps qu'il espérait, il n'allait pas laisser passer sa chance.
     
    Tegoshi et Ryo s'étaient éloignés de la fête, voulant chacun profiter l'un de l'autre. Ils s'étaient assit, l'un à côté de l'autre, sur un banc en pierre.
     
    Ils avaient une vue magnifique sur le festival et derrière eux se trouvait un grand cerisier. L'endroit était vraiment magique... romantique !
     
    -Je suis heureux d'être venu ! s'exclama avec un grand sourire Tegoshi.
    -Je suis heureux que tu sois venu, lui répliqua Ryo.
     
    Le sourire de Tegoshi se fana alors qu'il dévisageait Ryo d'un air perplexe.
     
    Est-ce qu'il avait bien comprit ce qui était à comprendre ?
     
    -Jamais deux sans trois, ne ? demanda Ryo.
    -Heeeeee ? lacha Yuya.
     
    Mais il ne put rien dire d'autre qu'une paire de lèvre avait capturée les siennes avec envie.
     
    Tegoshi passa immédiatement ses bras derrière la nuque de son ainé, profitant pleinement du baiser donné.
     
    Ryo chercha vite à approfondir le baiser, il demanda donc l'accès d'un coup de langue. Accès accepté immédiatement, Tegoshi enroula sa langue à celle de son ainé, les embarquant dans un ballet passionné.
     
    A bout de souffle, Tegoshi se recula, regardant Ryo avec envie. Il avait une respiration erratique et les joues colorés du plaisir donné.
     
    -Ryo... soupira-t-il.
    -Je t'aime.
    -Heeeee ? Vraiment ? demanda-t-il.
    -Vraiment, confirma Ryo avec un sourire tendre et un regard amoureux.
     
    Le c½ur de Tegoshi jouait au gymnaste dans sa poitrine, il cognait à cent à l'heure.
     
    Prit d'une impulsion, il se releva et se mit à califourchon sur son amant. Le Yukata s'ouvrit légèrement, laissant une embrasure entre ses jambes, lui permettant de bien s'installer.
     
    Ryo, posa ses mains sur les hanches de son amant, plongeant sur ses lèvres.
     
     S'engagea ensuite une lutte à la dominance, que Yuya perdit immédiatement, trop remué par les sensations que lui provoquait son amour.
     
    Ryo quitta ensuite les lèvres de son cadet pour plonger les siennes dans son cou, léchant un morceau de peau avant de mordiller légèrement puis de l'aspirer.
     
    Il avait envie de Yuya, et son membre douloureusement compresser par son jeans le lui confirma.
     
    Tegoshi ne sût retenir un soupir d'envie. Il avait de plus en plus chaud et commençait à être de plus en plus exciter. Il remua légèrement son bassin, effleurant le sexe de Ryo, qui gémit à la friction.
     
    Tegoshi se recula, regardant son ainé dans les yeux.
     
    -Ben quoi ? grogna Ryo. Je suis un homme normalement constitué et toi tu es...
     
    Il lorgna le garçon sur ses genoux avec un regard désireux.
     
    -Absolument à croquer !
     
    Tegoshi rougit sous le compliment, on lui avait déjà dit plein de fois qu'il était mignon, mais l'entendre de la bouche de la personne qu'on aimait était tout à fait différent. Il replongea sur les lèvres de Ryo, les embrassant goulument.
     
    Ryo passa ses mains sur les cuisses de Yuya, les caressant langoureusement. Tegoshi ne put réfréner un soupir de bien être.
     
    Maintenant il était tout à fait excité ! Il se frottait lascivement à son ainé, il avait envie de plus, et maintenant !
     
    -Yuya, arrête, gémis Ryo en bloquant son bassin.
    -Eeeeh ? Pourquoi ?
    -Parce que sinon, je ne pourrais pas me retenir et je te prendrais ici même !
     
    Tegoshi esquissa un sourire taquin avant de passer sa main sur le sexe de son partenaire.
     
    -Qui te dit que je n'en ai pas envie ? susurra Tegoshi à son oreille, prenant bien soin de suçoter le lobe.
    -Autant pour moi alors ! déclara Ryo en détachant complètement le obi et ouvrant le yukata.
     
    Il put enfin lorgner son amant comme il le voulait ! Il était magnifique, un torse plat, rose, imberbe et une belle érection tendant son boxer.
     
    Ryo plongea à nouveau dans le cou de Tegoshi, laissant sa marque, et commença à le caresser à travers le boxer.
     
    Yuya ne voulait pas rester sans rien faire, il approcha donc ses mains timidement du pantalon de son vis-à-vis, ouvrant le bouton et la braguette de jeans, pour venir effleurer son érection fièrement dressé.
     
    Ryo soupira d'aise quand la pression du a son pantalon disparut et de bonheur en sentant les doigts timide de Yuya le caresser.
     
    En même temps que de masturber le bonhomme sur ses genoux, Ryo se lécha trois doigts afin de préparer son amant  à sa venue.
     
    Yuya était déjà loin, il voyait des étoiles danser devant ses yeux, jamais, même en se donnant du plaisir en pensant à Ryo, il n'avait connu de telle sensation.
     
    Il sentit à peine Ryo passer la limite de son boxer pour approcher ses doigts de ses fesses, il ne sentit même pas le premier doigt le pénétrer. Par contre, le deuxième le fit feuler de plaisir :
     
    -Ryoooooooooooo ! Haaaaaan !
     
    Ryo, encouragé par ses gémissements, continua sa torture sur le sexe et à l'intérieur de son amour. Tegoshi avant depuis bien longtemps oublié son sexe pour s'accrocher à ses épaules tellement le plaisir était puissant !
     
    Ryo fit enfin entrer un troisième doigt. Tegoshi gémit encore plus, le suppliant d'aller plus vite.
     
    -Je risque de te faire mal si je vais plus vite.
     
    Il commença un mouvement de ciseaux alterné avec des va et viens afin de préparer le plus possible Yuya à sa venue.
     
    Au bout de plusieurs minutes, Yuya perdit patience. Il se releva, enleva son boxer, libéra le sexe de Ryo de sa dernière barrière de tissus avant de regrimper sur son amant et de s'empaler d'un coup sec.
     
    Il gémit de douleur, Ryo bloqua ses hanches afin de ne pas aller plus profond en son amour. Pour lui, la sensation d'un fourreau de chair chaude et serré était un véritable bonheur, mais Yuya avait mal, donc il se retenait du mieux qu'il pouvait.
     
    -Tu vois ? Je te l'avais dit, le gronda doucement Ryo, embrassant le carré de la mâchoire de Yuya.
     
    Il remonta ses baisers sur le coin de lèvre, pour monter sur la pommette, s'arrêter sur les tempes et finir sur son front en un tendre baiser.
     
    -Ca va ?
    -Mouiis, soupira Tegoshi.
     
    Il prit appui sur les épaules de son amant pour pouvoir mieux s'installer mais la sensation les fit tout les deux gémirent.
     
    Bon sang que c'était bon. Nishikido regarda Tegoshi, lui demandant silencieusement s'il pouvait commencer. Son accord fut scellé d'un baiser alors que Ryo faisait monter et descendre Tegoshi sur son membre.
     
    Tegoshi gémissait de plus en plus fort, la sensation de quelque chose de chaud frottant ses chairs à l'intérieur était exquise ! Ryo, lui grognait, Yuya était vraiment étroit et qu'est ce que c'était bon !
     
    A un moment, Ryo percuta quelque chose qui fit littéralement hurler Tegoshi de plaisir. Il prit donc un malin plaisir à taper encore et encore contre cette masse de nerf qui faisait décoller de plus en plus son amant.
     
    Au bout de plusieurs allers-retours, ils gémirent de concert tout en jouissant. Tegoshi sur leurs deux torses, et Ryo à l'intérieur de Yuya.
     
    Yuya fixa son amant dans les yeux et murmura :
     
    -Moi aussi je t'aime Ryo.
     
    Au même moment, le feu d'artifice éclata dans le ciel. Couvant de leur douce lumière les deux amants qui s'embrassaient tendrement.
     
    BONUS:
     
    -Anooo, Shige ? demanda Koyama, penché sur le bac à poisson.
    -Huum ? demanda ledit Shige, concentré dans sa tâche, c'est-à-dire la pêche audit poissons.
    -Si je te disais que je t'aimais, tu réagirais comment ?
    -Je te dirais que je t'aime aussi.
     
    Il était toujours concentré sur sa pêche. Koyama fronça les sourcils et fit la moue, Shige ne le comprenait vraiment pas... Ce n'était pas de cet amour qu'il parlait...
     
    Il souffla. Tant pis, c'était peut-être mieux comme ça...
     
    Kato réussi enfin à pêcher un poisson, qu'il donna volontiers à son ami.
     
    -Kyaaaa ! Merci ! s'exclama Keii-chan en serrant Shige dans ses bras. Je vais l'appeler Shiggy-chan !
    -Surement pas ! s'outra Shige.
    -Et pourquoi ?
    -Pace que c'est moi Shiggy-chan, lui répondit Kato.
     
    Koyama le regardait les yeux ronds... mais... il avait toujours détesté ce surnom...
     
    Shige lui fit un sourire tendre avant de s'approcher et de poser, en un simple effleurement, ses lèvres contre celles de son ami, qui n'était plus vraiment son ami en fin de compte.
     
    -Je t'aime aussi Koyama Keiichiro.
     
    Koyama lui sauta dans les bras, lâchant le plastique où était le poisson.
     
    Le sachet explosa et le poisson s'enfuit dans la mare juste à côté d'eux.
     
    Mais ils s'en fichaient, bien trop occupé par les lèvres de leur vis-à-vis.
    ------------------------------------------
    Voilaaaaa, C'est le OS concours que j'ai fait pour shinamaryllis
     
    Bon, les contrainte:
     
    On était obligé de mettre dans notre paring un de ses personnage:
    RyoTesshiPiJinShoAibaTacchon
    Le deuxième était au choix, qu'il soit dans la liste ou non ^^
     
    Il fallait insérer dans le texte ces phrase:
    X-37, "arrête de lire", "j'y goûterais bien", "jamais deux sans trois" 
     
    Comme contexte, il fallait parler de Tanabata Matsuri et de feux d'artifice.

    Pas de death fic et Happy End OBLIGATOIRE (ce fût le plus difficile... moi qui aime taaaaaaaaaaaant tuer mes personnage... =p)
     
    Sinon, on pouvais faire n'importe que de ce qu'on voulait (pas très français hein? Ben je m'en fiche! Na! xD):
    De mettre plusieurs couples principaux ou des trios
    De placer l'histoire en univers alternatif
    De faire un/des pairings inter-groupes (ex : Sho/Pi)
    De faire un lemon
    D'écrire en POV
    De les faire voyager, jouer au tennis, au scrabble, lire des fics, nager, chanter, éternuer, rêver, dessiner, etc etc etc
     
    Et valaaaaaaaaaa!!!
    J'ai hésité à mettre le KoyaShige dans un autre article mais... Pas moyen de trouver une photo de Koya en Kimono ='(
    J'ai abandonné et mit ici xD
     
    Qu'est ce que vous en avez pensé? *-*





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